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27/05/2024

MÉDIAS : L' ARCOM , LA NOUVELLE GESTAPO DE MACRON ???

L’Arcom, c’est la nouvelle Gestapo de Macron

En 2024, la France se retrouve exactement dans la même situation que de 1940 à 1944 où il était interdit de parler en mal des Allemands sous peine de finir au gibet.


Cela avait conduit quelques célèbres écrivains à ruser avec la censure.


Ainsi d’Aragon qui publia dans la Diane française « la rose et le réséda » où il était question d’une belle à délivrer :
« Ce poème fut publié une première fois en 1943 puis de nouveau en 1944, cette fois avec la dédicace suivante : « À Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme à Guy Môquet et Gilbert Dru ».

Quatre hommes. Deux communistes et deux catholiques.

Tous des résistants, tous morts fusillés par les Allemands.

Appel au rassemblement pour la liberté, hommage aux résistants emprisonnés et tombés pour la France, ce poème très célèbre est porteur aussi d’espoir : celui de retrouver un jour la joie dans les foyers ».


« En vérité, le contexte de parution est à étudier pour comprendre réellement ce texte, à savoir mars 1943. À cette époque, l’oppression des occupants allemands était réelle et la censure très importante. Louis Aragon était lui-même clandestin et se cachait.

L’apparente simplicité du poème correspond donc à une précaution nécessaire pour éviter d’être arrêté et tué.
Le thème réel du texte
Ce poème fut publié une première fois dans la revue Le Mot d’Ordre en mars 1943. Il fut ensuite publié de nouveau en 1944, dans un recueil intitulé La Diane française, cette fois avec la dédicace suivante : « À Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme à Guy Môquet et Gilbert Dru ».

Or ces quatre hommes étaient tous des résistants, tous morts fusillés par les Allemands ».
https://copiedouble.com/content/analyse-de-texte-la-rose-...

 

Au cours de cette période sombre fut écrit et publié clandestinement Le silence de la mer de Vercors, allusif pour contourner la censure :
« Rédigé au cours de l’été 1941, le texte est à l’origine prévu pour la revue La Pensée Libre mais celle-ci est saisie par la Gestapo. Pierre de Lescure et Jean Bruller ont alors l’idée de l’éditer par leurs propres moyens. Le livre est achevé d’imprimer le 20 février 1942. C’est le premier ouvrage publié par les Éditions de Minuit.


Le livre parvient à Londres et le général de Gaulle en ordonne une réédition sur-le-champ aux fins de large diffusion. C’est une de celles-ci qui passera dans les mains du cinéaste Jean-Pierre Melville qui l’adaptera quelques années plus tard pour le cinéma ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Silence_de_la_mer

 

Le poème d’Éluard, Liberté, écrit en 1942 fut parachuté sur la France pour galvaniser les énergies de résistance :
« Le poème est publié le 3 avril 1942, sans visa de censure dans le recueil clandestin Poésie et vérité 1942. Il est repris en juin 1942 par la revue Fontaine sous le titre “Une seule pensée” pour lui permettre une diffusion dans la zone sud.

Il est à nouveau repris à Londres par la revue officielle gaulliste La France libre et parachuté la même année à des milliers d’exemplaires par des avions britanniques de la Royal Air Force au-dessus du sol français.

Le recueil est réédité en janvier 1943 en Suisse. Liberté est publié à Paris en 1945 par les Éditions GLM. À partir de 1945, “Poésie et vérité” 1942 est intégré dans “Le Rendez-vous allemand”, publié par les Éditions de Minuit ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Libert%C3%A9_(po%C3%A8me)

 

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En 2024 les Français subissent la même censure, à titre d’exemple Geoffroy Lejeune qui a frôlé le peloton d’exécution pour avoir asséné des vérités que les populations d’importation occupantes et leur collaborateurs français ne veulent pas laisser diffuser dans l’espace public afin qu’elles ne contaminent pas les gens qui auraient quelque sensibilité à la liberté de pensée et à la liberté tout court :
« L’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a infligé une amende à la chaîne de Vincent Bolloré pour des propos du journaliste Geoffroy Lejeune, pour qui l’antisémitisme et la surpopulation carcérale sont des conséquences de              « l’immigration arabo-musulmane ». 
https://www.fdesouche.com/2024/05/23/lantisemitisme-et-la...
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049573991

 

On le voit, tant Aragon qu’Éluard ou Vercors sont redevenus de circonstance pour tous les résistants du pays, de même que Camus et sa peste qui allégorisent à merveille l’islam et la caste kollaboratrice française contaminée par le mal avec une si rare rémission possible que la question de l’euthanasie devra être posée à la libération pour éviter les souffrances inutiles.


Il faut donc enjôler ( sic ), feindre et leurrer pour échapper aux censures, trouver les mots qui disent mais sans le dire et que les éveillés auront compris à demi-mot sans qu’il soit besoin d’ajouter, tout en étant dans le silence non de la mer mais du point de suspension qui renvoie à l’imaginaire du lecteur ou de l’interlocuteur, au stéréotype nous dit l’Arcom :
« Ces propos véhiculent plusieurs stéréotypes négatifs en ce qu’ils imputent des faits et comportements graves à un groupe de population dans son ensemble, de nature à encourager à des comportements discriminatoires à son égard en raison de son origine et de sa religion ».

Un langage-code en quelque sorte.


Au détour des faits divers relatés de-ci de-là par exemple, je relève un mot apte à remplacer tout ce qui colorise ou enturbanne les impétrants divers :
« Je recherche des témoins, car je me suis fait agresser par deux hommes d’une vingtaine d’années sur le parking de Burger King à Saint-Grégoire, le 19 mai 2024, vers 22 h 30 […].

Un des garçons portait une casquette de moto bleue. Les deux garçons étaient typés.

Pour une cigarette refusée. Je me suis fait voler des affaires [personnelles] et frapper au visage et au dos. Je recherche des personnes qui ont pu voir de loin l’agression afin de m’aider dans ma plainte ».
https://www.fdesouche.com/2024/05/22/rennes-une-jeune-fem...

 

Pas besoin de discours explicatif, de scientisme pour déterminer le taux de mélanine naturel ou par UV ou par surexposition au dieu Râ, il suffit de signaler qu’ils étaient « typés », et le résistant de comprendre tout de suite la chose et de quel type il est question.

On ne dit pas qu’ils étaient typés caucasien, celte ou scandinave, typés troisième ou typés trans, le contexte de délinquance, de notoriété des populations occupant les prisons et prétoires et des teneurs de murs dans les cités ainsi que les couleurs des individus en ombre chinoise que l’on voit régulièrement sur les vidéos en noir et blanc d’agressions de rue suffisent au besoin d’éclairement et d’éclaircissement du type osons-nous.

Notre agressée supra ne recherche ni la Rose ni le Réséda ni le silence de la mer car elle crie au monde entier son désarroi, elle recherche les « typés » qui l’ont agressée.


Il y a le stéréotype du type, puis les autres stéréotypes, comme les nomme l’Arcom, quand une femme seule se fait agresser par deux ou trois ou quatre individus : l’imaginaire comme le sang ne fait qu’un tour, c’est signé pour beaucoup.

Comme les agressions par derrière et les attaques façon hyènes en surnombre qui restent des constantes les plus constantes des typés haineux dont nos rues sont emplies ras bord.

Parmi les autres codifications qui permettent de déterminer l’origine ethnique des attaquants, le mobile de la cigarette refusée ou du putatif racisme manifesté à leur endroit : plus l’habillage-alibi est odieux, plus vous avez la confirmation de l’originaire, si un typé affirme au juge qu’il a agressé parce qu’il a été racisé supposément manière de prétendre à une sorte de légitime défense, vous pouvez signer des deux mains comme un impressionniste la couleur du déjeuner sur l’herbe de l’impétrant à une ou deux nuances près, d’ambré clair bière d’Irlande à ébène moiré case de l’Oncle Tom.


Typé certes, mais originaire d’où ? me demanderez-vous.

L’Arcom nous prohibe de l’annoncer et d’annoncer la couleur, vous avez vu supra qu’il est interdit d’évoquer seulement les Arabo-musulmans sans véhiculer un stéréotype négatif sanctionnable d’une amende et demain probablement de la chambre à gaz compte tenu de la réindustrialisation du pays, manière sibylline d’annoncer (ici aussi le langage est codé, je reste à votre disposition pour la comprenette) la relance de la production de Zyklon B, il faut vous réfugier dans l’allusif tout autant d’Aragon, d’Éluard ou de Vercors : ces attaquants, vous affirmera avec l’aplomb qui caractérise les sots Dupond-Moretti, n’existent que dans votre imagination , vous avez vécu une mauvaise impression, la variante étant bien entendu d’avoir survécu à une mauvaise impression.


Et bien abondons, ces gens sont issus de pays imaginaires et d’impressions fausses, et n’importe quel résistant aura compris de qui ou de quoi l’on cause.


Ou alors vous embrayez sur Camus, ces gens viennent du pays de la peste, nous savons tous d’où venait Camus.

Bien sûr Geoffrey Lejeune n’est pas Guy Môquet, il a passé l’âge, ni Gabriel Péri, il ne l’est pas encore, mais il faudrait qu’il se méfie, quand une trajectoire est prise dans un pays, nul ne peut prévoir jusqu’où elle peut mener.


Car il est on ne peut plus facile de montrer que les collaborateurs avec les occupants de la France sont de réel parti pris.

Geoffroy Lejeune se voit reprocher de véhiculer des stéréotypes négatifs, mais le Coran qui demande à tuer les juifs, les chrétiens et les mécréants ne véhicule-t-il pas des stéréotypes négatifs, pour reprendre l’expression de l’Arcom, « de nature à encourager à des comportements discriminatoires à leur égard en raison de leur origine et de leur religion » que l’on paraphrasera pour respecter le contexte en « de nature à encourager à des comportements génocidaires à leur égard en raison de leur origine et de leur religion » ?

 

On le voit, l’Arcom et toute la caste que ce service sert n’élèvent aucune objection quand il s’agit de l’extermination du juif, du chrétien ou du mécréant, mais ne supportent pas que l’on révèle des vérités sur les Arabo-musulmans.


Ces gens de l’Arcom et leurs commanditaires sont bien des kollabos de typés.


Des kollabos typiques en quelque sorte.

Par Jean d’Acre    https://ripostelaique.com/

 

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PLUS BELLE LA MACRONIE ! CONDAMNATIONS, MISE EN EXAMEN ET ENQUÊTE EN COURS !

 

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Plus belle la Macronie !

 


L’usurpation de notre Histoire

Livre broché 18,50 € Livre numérisé 7,50 € PDF (7,50 €)

L’intention des « concordistes partisans », consiste à amoindrir la valeur d’une civilisation pour en rehausser une autre sous des motifs politiques.

De tels historiens, usurpateurs de l’histoire, ne valent rien, sauf de servir les noirs desseins de lobbies politiques, comme si l’actualité pouvait changer le passé.

Dans ce concert de mensonges, il s’agit de tricher avec les annales lointaines en faveur d’intrigants plénipotentiaires.

Ceux-là tendent à flatter un culte dont les violences font peur et sèment le chaos, en espérant, entre pusillanimité et malhonnêteté, calmer le jeu.

 

NB : quand la page Paypal s’ouvre, si elle est en Anglais, il suffit de cliquer sur Français en bas à droite.

C’est un don car c’est le moyen proposé par le site.


Des statistiques très intéressantes qui démontrent que la Macronie est totalement corrompue, ce qui la fiche mal pour tous ces donneurs de leçon

La Macronie c’est 18 CONDAMNATIONS, 7 MISES EN EXAMEN ET 13 ENQUÊTES EN COURS…

Voici la liste ⬇️⬇️⬇️

 

18 CONDAMNATIONS

1/ Laetitia Avia : Condamnée en juillet 2023 à 6 mois de prison avec sursis et 2 ans d’inéligibilité pour harcèlement moral envers ses anciens assistants parlementaires.

Un cas de plus au sein de LREM.

 

2/ Anne-Christine Lang : En mai 2023, l’ex-députée #LREM écope de 3 ans d’inéligibilité et 60 000€ d’amende pour détournement de fonds publics, utilisant son indemnité à des fins personnelles.

 

3/ François Pupponi : Ancien maire et député MoDem, condamné en janvier 2022 à 5000€ d’amende et 29 000€ de dommages pour abus de biens sociaux.

 

4/ Alain Griset : Ministre délégué condamné en décembre 2021 à 6 mois de prison avec sursis et 3 ans d’inéligibilité pour déclaration incomplète de patrimoine. Une affaire qui l’a contraint à démissionner.

 

5/ Sira Sylla : Ex-députée LREM condamnée en septembre 2022 pour harcèlement moral et non-paiement d’heures supplémentaires.

 

6/ Jacques Krabal : Député condamné en novembre 2021 pour travail dissimulé et #harcèlement moral envers son directeur de cabinet.

 

7/ Pierre Cabaré : En septembre 2021, le député LREM est condamné aux prud’hommes pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse ». Une affaire qui s’ajoute à une précédente condamnation en 2003.

 

8/ Sandrine Josso : En février 2021, la députée #MoDem est condamnée à un an d’inéligibilité pour non-présentation de ses comptes de campagne. Une peine qui ne l’a pas empêchée de se présenter à la réélection.

 

9/ Benoit Simian : Membre du groupe Libertés et Territoires à l’Assemblée, condamné en juin 2022 à 8 mois de prison avec sursis pour des faits de violence envers son ex-compagne. Une condamnation qui ne l’empêche pas de se représenter.

 

10/ M’Jid El Guerrab : Ancien député LREM, mis en examen en 2017 pour violences volontaires avec arme envers un cadre du PS. Condamné en mai 2022 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 2 ans d’inéligibilité.

 

11/ Jean-Paul Delevoye : Ancien haut-commissaire aux retraites, condamné en décembre 2021 à 4 mois de prison avec sursis et 15 000€ d’amende pour non-déclaration de mandats.

 

12/ Stéphanie Kerbarh : Députée LREM condamnée en décembre 2019 pour licenciement sans cause réelle et sérieuse de son assistant.

13/ Alexandre Benalla et Vincent Crase : L’affaire qui a secoué l’Élysée en 2018. Benalla condamné en novembre 2021 à 3 ans de prison dont 1 ferme. Une affaire qui a surtout touché des hauts responsables de l’État.

14/ Jérôme Peyrat : Conseiller d’Emmanuel Macron condamné en septembre 2020 pour violences envers son ex-compagne.

15/ Stéphane Trompille : Condamné en mai 2020 pour harcèlement sexuel envers une ex-collaboratrice.

16/ Mustapha Laabid : Député LREM condamné en août 2019 à 6 mois de prison avec sursis, 3 ans d’inéligibilité et 10 000€ d’amende pour abus de confiance. Une affaire liée à l’utilisation d’argent d’une association à des fins personnelles.

17/ Claire O’Petit : Condamnée en octobre 2017 pour « fautes de gestion » lorsqu’elle était représentante légale de l’ADCP.

 

7 MISES EN EXAMEN

1/ François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard : En 2017, trois membres du MoDem, François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard, sont mis en examen pour des emplois présumés fictifs d’assistants au Parlement européen.

2/ Alexis Kohler : Proche d’Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’Élysée est impliqué dans une affaire de conflit d’intérêts liée à ses liens avec l’armateur MSC.

Mis en examen en septembre 2022 pour « prise illégale d’intérêts » et « trafic d’influence ».

 

3/ Thierry Solère : Député « constructif » passé chez LREM, mis en examen en octobre 2019 pour fraude fiscale, détournement de fonds publics et trafic d’influence. En février 2022, de nouvelles mises en examen s’ajoutent, notamment pour détournement de fonds publics et trafic d’influence.

4/ Le directeur financier et le trésorier du Modem : Dans le cadre de l’affaire des emplois présumés fictifs au Parlement européen, le directeur financier Alexandre Nardella et le trésorier Michel Mercier du Modem sont mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics » et « recel de détournement de fonds publics ».

5/ Richard Ferrand : Ancien ministre et actuel président de l’Assemblée nationale, mis en examen en septembre 2019 pour prise illégale d’intérêts dans une affaire liée aux Mutuelles de Bretagne. Une première pour un président de l’Assemblée.

13 ENQUÊTES EN COURS

1/ Bruno Le Maire : Le micro-parti « Avec BLM » fait l’objet d’une enquête sur le financement de la campagne pour la primaire de la droite en 2016. Le ministre de l’Économie déclare sa surprise face à cette investigation de la Brigade de répression de la délinquance économique.

2/ Marlène Schiappa : Le parquet national financier ouvre une information judiciaire sur le fonds Marianne créé par la secrétaire d’État. Des accusations de « détournement de fonds publics par négligence », « abus de confiance » et « prise illégale d’intérêts » éclatent.

3/ Caroline Cayeux : La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique saisit la justice sur la déclaration de patrimoine de l’ex-ministre déléguée. Des soupçons de « déclaration mensongère de patrimoine » et « fraude fiscale » la contraignent à démissionner.

4/ Damien Abad : Ancien ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, il fait l’objet d’une enquête pour tentative de viol depuis juin 2022. Des accusations graves qui conduisent à son écartement du gouvernement.

5/ Chrysoula Zacharopoulou : Secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, elle est visée par deux plaintes pour viol commis dans le cadre de ses fonctions de gynécologue. Une enquête est ouverte par le parquet de Paris.

6/ Nathalie Elimas : Ancienne secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, elle fait l’objet d’une enquête administrative sur des accusations de harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet.

7/ Sébastien Lecornu : Ministre des Outre-Mer, il est sous le coup d’une enquête préliminaire pour une possible prise illégale d’intérêts liée à ses fonctions antérieures. Des faits remontant à ses responsabilités dans le conseil départemental de l’Eure.

8/ Olivier Dussopt : Le ministre du Travail fait face à des soupçons de favoritisme dans un marché truqué avec le groupe Saur.

9/ Le « dircab » de Richard Ferrand : Jean-Marie Girier, directeur de cabinet de Richard Ferrand, est sous le coup d’une enquête du Parquet national financier. Des soupçons de stratégie visant à « siphonner les élus du Parti socialiste et créer un Agir de gauche » sont au cœur de cette investigation.

10/ Jean-Jacques Bridey : Député LREM, président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, il fait l’objet d’une enquête pour concussion et détournement de fonds publics. Des accusations liées au dépassement des plafonds d’indemnités de cumul de mandats.

11/ Laura Flessel : La ministre des Sports démissionne pour des « raisons personnelles », mais des révélations ultérieures suggèrent des manquements déclaratifs au fisc. Des questions autour de sa société de droit à l’image et d’éventuelles fraudes fiscales.

12/ Françoise Nyssen : Ministre de la Culture, elle est visée par une enquête préliminaire sur des irrégularités dans des travaux réalisés par sa maison d’édition Actes Sud.

13/ Muriel Pénicaud : La ministre du Travail est entendue comme témoin assisté dans une enquête sur le rôle de Business France dans l’organisation d’une soirée à Las Vegas pour le candidat Macron.

(source: regards . fr)

 

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier : Observatoire du MENSONGE pour Amargeddon

 

Dessin de couverture par MRIC pour URTIKAN

 

Source et Publication :  https://observatoiredumensonge.com/2024/04/21

LA CHRONIQUE DE CHARLES SANNAT !

Décryptage impertinent, satirique et humoristique de l’actualité économique

Parce qu’un dessin vaut 1 000 mots, j’ai trouvé ce dernier résumant parfaitement ce que nous pouvons ressentir de la manière dont l’intelligence collective doit se cultiver !

Nos esprits se cultivent avec des livres et des connaissances.

Pour développer une intelligence, il faut beaucoup, beaucoup d’informations.

D’ailleurs ce que l’on appelle pour le moment IA, ne sont que des systèmes d’apprentissages massifs de données qui sont organisées pour en faire des réponses aux questions posées.

L’homme est loin d’être obsolète, car, pour le moment, l’IA n’est pas créative. Elle peut bien évidemment « créer » tout un tas de choses, mais elle n’a pas la capacité à sortir réellement de ce qu’elle a appris.

L’intérêt c’est d’utiliser les connaissances pour accéder à de nouvelles connaissances.

C’est pour cette raison, que l’IA, loin de nous rendre plus intelligents, va développer chez le plus grand nombre la paresse intellectuelle, puisque « YAKA » demander à ChaTGPT alors pourquoi travailler et apprendre des choses ?

La première réponse est que l’on ne peut pas savoir ce que l’on ignore, et que l’on ne peut pas utiliser les IA actuelles sans connaissances.

La seconde réponse est contenue dans ce si beau dessin. Un esprit qui ne travaille pas, qui n’apprend pas, qui ne retient pas, c’est comme une salade que l’on arrose pas. Elle meurt. Votre esprit aussi se meurt, et plus grave, votre envie de vie aussi.

Expliquez à vos jeunes les dangers de l’utilisation de l’IA, qui empêche même de s’approprier les sujets.

Terribles conséquences en termes pédagogiques qui s’annoncent.

C’est un « bonbon » que les moins de 20 ans n’ont jamais connu et pour cause, il ne viendrait plus à l’idée de personne de vendre des cigarettes en chocolat puisque cela banaliserait le geste de la consommation de cigarettes dans l’esprit des jeunes.

Il ne viendrait pas à l’esprit d’emmener les gamins au casino jouer le salaire des parents !

Et pour cause, c’est interdit pour ne pas banaliser et inciter aux jeux. Logique.

Il ne viendrait pas à l’esprit d’un cafetier honnête de vendre un Ricard à un mineur.

Et pour cause c’est interdit, même si le jeune est avec ses parents et personne ne plaisante avec la protection des mineurs dans les débits de boissons.

Mais… sniffer une poudre énergisante, vendue au gramme avec un paille comme la cocaïne, ça, c’est normal.

Et je suppose qu’il se trouvera même des bonnes âmes pour justifier cela.

 

Cette idée est stupide, il y a des produits qu’il faut savoir ne pas sortir et refuser. Il y a des « business » qu’il faut ne pas faire.

Il y a des produits qu’il faut interdire par oukase parce que cela relève du bon sens et de la protection des populations.

C’est un effondrement de l’intelligence et du bon sens.

L’économie doit rester au service des gens et de la société.

Pas la détruire.

Ça suffit maintenant !

Par Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin


Pour m’écrire charles@insolentiae.com

FRONTIÈRES PASSOIRES : FRONTEX MINÉE PAR LES " DROITS FONDAMENTAUX " .........

 
 
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L’action de l’agence Frontex minée par les « droits fondamentaux »

 
Frontex

Frontex serait-elle noyautée de l’intérieur ?

L’agence de protection des frontières européennes, dirigée depuis 2022 par le Néerlandais Hans Leijtans, cherche à dorer son blason auprès des associations de défense des migrants.

Certainement traumatisée par les accusations de mauvais traitements qui lui ont été imputées,

Frontex semble bien frileuse, désormais.

Sur son site, l’agence précise bien : « Les droits fondamentaux sont au cœur de la gestion des migrations et Frontex, avec son Bureau indépendant des droits fondamentaux, veille à ce que partout où nous soyons, les droits des personnes traversant les frontières soient respectés. »

Dans son onzième rapport annuel, le Bureau national des droits fondamentaux – composé de quarante-six membres chargés de contrôler le respect des droits des migrants – souligne que « la protection des droits fondamentaux au sein de Frontex ne peut être efficace que si elle est soutenue par un environnement propice », à savoir « avec des enquêtes efficaces sur les allégations de violations des droits fondamentaux par les systèmes judiciaires des États membres et des mécanismes de surveillance indépendants ».

Autrement dit, le Bureau des droits fondamentaux ne fait que justifier son existence – qui alourdit encore un peu plus le budget de l’agence la mieux dotée de l’UE.

 

D’année en année, le nombre d’arrivées irrégulières explose

Afin de respecter les droits des migrants, le Bureau des droits fondamentaux recommande « la suspension de toutes les activités [de l’agence] en Grèce ».

Ce qui reviendrait donc à ne plus contribuer à la sécurité des frontières du pays.

Dans une situation critique depuis des années, la République hellénique connaît un nombre d’arrivées record de migrants sur son sol.

Selon le Haut Commissariat pour les réfugiés, près de 16.000 nouveaux débarquements ont été enregistrés, depuis le 1er janvier 2024. En 2023, déjà, 41.561 demandeurs d’asile avaient atteint le sol grec, un record en quatre ans.

Depuis le départ de Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, en 2022, le nombre de pénétrations illégales du territoire européen n'a cessé de croître. Rendus publics, les chiffres sont sans appel.

 

Sur l’ensemble de l’année 2023, le nombre de « franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’UE a atteint un total de 380.000 », indique Frontex, qui rappelle : « Il s’agit du niveau le plus élevé depuis 2016 et représente une augmentation de 17 % par rapport aux chiffres de 2022 [326.335, NDLR].

» Si l’Europe semble loin de la crise migratoire de 2015, le nombre de traversées de la Méditerranée a explosé.

En un an, la Méditerranée centrale (Italie) a connu une augmentation de 49 % du nombre d’arrivées (157.479), la Méditerranée de l’Est (Grèce) de 55 % (60.073) et la Méditerranée de l’Ouest (Espagne) de 12 % (16/915).

Aussi, de nouvelles routes se sont constituées vers les Canaries, augmentant de 161 % (40.405) le nombre de migrants ayant emprunté ces voies.

 

Une agence d’accueil de migrants plutôt qu’un protecteur de frontières ?

Le Bureau des droits fondamentaux se veut une organisation indépendante et encadrante des actions de Frontex.

Largement renforcé en 2019 – sous la direction de Fabrice Leggeri, actuel numéro 3 de la liste aux européennes de Jordan Bardella –, le Bureau possède même ses propres effectifs de « contrôleurs des droits fondamentaux », dont le rôle est d’évaluer en permanence le respect du droit des personnes prises en charge par Frontex.

Mais cela n’a pas suffi.

En avril 2024, l’homme qui avait pourtant contribué au respect des droits universels est accusé par des associations pro-migrants d’avoir contribué à des refoulements illégaux de migrants. Un comble...

Grand invité de BV, en mars dernier, l’ancien directeur admettait avoir démissionné sur « fond de question politique ».

 « La réalité, aujourd’hui, c’est que l’agence Frontex se consacre à la promotion des droits fondamentaux des migrants.

Sur le terrain, vous avez des représentants de ces droits fondamentaux qui sont des militants d’ONG qui sont déployés sur le terrain pour décourager le corps européen de gardes-frontières d’agir », dénonce-t-il encore.

Une fois de plus, le loup est dans la bergerie.

Face au poids des lobbies, l’agence semble avoir renoncé à sa fonction de protecteur des frontières extérieures de l’UE au profit du rôle d’accompagnateur de migrants.

 
Julien Tellier
Par Julien Tellier
 
Journaliste stagiaire à BV       https://www.bvoltaire.fr
 
 
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LES ABUS DE L' AUDOVISUEL PUBLIC : LE RAPPORT QUI ACCUSE !

REVUE DE PRESSE !

 

Institut Thomas More : Le rapport qui accuse !

Relayé par Le Figaro Magazine, il met en lumière les abus de l’audiovisuel public.

Dans les studios de France Inter, à la Maison de la radio. Albert Facelly / Divergence

Ce long article publié dans la dernière livraison du Figaro Magazine relaie un substantiel rapport de l’Institut thomas More.

Rapport en effet remarquable que l’on peut intégralement consulter sur le site de l’Institut Thomas More.

Quant à l’auteur de cet article – Judith Waintraub – souvent présente sur les plateaux de télévision – nous reconnaissons volontiers à la fois la mesure de ses propos et leur fermeté marquée d’une réelle lucidité et parfois d’un certain courage !   

Droite marginalisée et gauche surexposée : révélations sur le manque de pluralisme dans l’audiovisuel public

Du 19 au 23 février 2024, l’institut libéral Thomas More a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public : France 2, France 5, France Info TV, France Info Radio, France Culture et France Inter.

Il les a classés selon leur sensibilité politique, soit qu’ils représentaient un parti, soit par les idées qu’ils exprimaient.

Le résultat est édifiant : 50 % des intervenants n’affichaient pas d’orientation idéologique décelable, mais sur les 50 % restants, la moitié entrait dans la catégorie « gauches », 21 % étaient de sensibilité macroniste et 4 % seulement tenaient un discours pouvant être considéré comme de droite.

 
 
L’institut libéral Thomas More a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public : France 2, France 5, France Info TV, France Info Radio, France Culture et France Inter. Le Figaro Magazine.

L’idée de cette entreprise herculéenne, à laquelle personne ne s’était encore attelé, est partie de la décision du Conseil d’État d’obliger l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) à étendre son contrôle du pluralisme à la totalité des participants à l’ensemble des émissions de télé et de radio.

La plus haute juridiction administrative donnait ainsi à Reporters sans frontières la victoire que l’Arcom lui avait refusée dans sa guerre contre CNews.

Élus ou représentants de partis politiques, bien sûr, mais aussi journalistes, chroniqueurs et même acteurs de la société civile, tout le monde dans des cases !

Chiche ! a répondu l’Institut Thomas More. Son directeur général, Jean-Thomas Lesueur, est « résolument opposé au fichage » mais il estime que si cette conception « inquisitoriale » du pluralisme s’imposait, « elle devrait s’appliquer en premier lieu au service public, financé par le contribuable et soumis à une obligation d’impartialité ».

Il a donc décidé de relever le défi avec Aymeric de Lamotte, directeur général adjoint de l’institut, et une demi-douzaine de collaborateurs.

Leur rapport est le résultat de deux mois et demi de travail. Ses auteurs ont consacré un temps considérable à définir des critères de classement.

 
Aymeric de Lamotte (à gauche) et Jean-Thomas Lesueur (à droite). Serge Picard pour le Figaro Magazine

Protestations

Compter les temps de parole des politiques, comme le fait l’Arcom, pose peu de problèmes quand il s’agit de représentants de partis, d’élus ou de candidats.

Étendre ce recensement à des retraités de la politique active est déjà plus compliqué, comme le montrent les protestations de Roselyne Bachelot, invitée récurrente de BFMTV, ou encore de Philippe de Villiers, présent chaque semaine sur CNews dans une émission qui porte son nom, quand le gendarme de l’audiovisuel a décidé de déduire leurs interventions du temps de parole attribué à la catégorie « divers droite ».

Classer des non-politiques et leurs opinions relève parfois du casse-tête. « Personne ne conteste sérieusement que l’audiovisuel public baigne dans une “idéologie d’ambiance”, pas même leurs dirigeantes », affirme Jean-Thomas Lesueur, en citant deux déclarations marquantes : Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, expliquant à des députés qui l’auditionnaient en juillet dernier « on ne représente pas la France telle qu’elle est (…) mais telle qu’on voudrait qu’elle soit » et Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, revendiquant d’être « une radio progressiste » dans un entretien au Figaro du 28 mars 2024. 

« Cette manière de voir le monde, cette musique ne sont pas faciles à caractériser, reconnaît Jean-Thomas Lesueur.

 Nous nous sommes efforcés d’être les plus objectifs possible ».

 

Les auteurs du rapport ont étudié les six médias un par un. France Culture est celui qui accorde le moins de place aux idées et opinions de droite, auxquelles peuvent être rattachés 1 % des intervenants.

France 2 arrive juste derrière avec un minuscule 3 %. France Info télé comme radio apparaissent comme les médias les plus « pluralistes » de la sélection de l’Institut Thomas More, avec un glorieux 8 % !

 
Les auteurs du rapport ont étudié les six médias un par un. Le Figaro Magazine

C’est sur France Inter que les gauches profitent de l’exposition la plus large.

Les experts du think tank ont mis en regard les résultats des courants politiques aux dernières législatives et le temps de parole que leur accorde la radio. 

« Si le centre (majorité présidentielle) et la droite sont convenablement représentés, explique Aymeric de Lamotte, les gauches bénéficient d’une audience nettement supérieure à leur poids électoral (+ 50 %) alors que la droite radicale connaît une sous-représentation considérable (- 58 %).

 » Jean-Thomas Lesueur juge « assez ironique qu’Adèle Van Reeth ait mis à pied Guillaume Meurice alors que finalement, c’est lui qui a le mieux résumé l’absence de pluralisme de l’antenne quand il a dit : “On équilibre.

On essaye de faire une vanne de gauche, une vanne d’extrême gauche, une vanne d’ultragauche, pour vraiment avoir tout le panel du spectre politique.” »

 

Les gauches systématiquement surreprésentées

L’institut a élargi la comparaison temps de parole/résultats aux législatives à la totalité du quatrième trimestre 2023 sur quatre chaînes publiques : France 2, France 3 nationale, France 5 et France Info TV.

Il en ressort que l’ensemble des gauches est systématiquement surreprésenté par rapport à son point électoral, de façon limitée sur France 5 (+ 8 %) et de manière significative sur France 3 (+ 17,5 %).

Il en va de même pour la majorité présidentielle : si France 2 est à l’étiage parfait, France 5 (+ 15 %) et France 3 (+ 33,3 %) sont significativement au-dessus.

La situation est plus contrastée pour la droite : si France 3 est en dessous (- 12 %), France 5 (+ 35 %) et France Info TV (28 %) sont nettement au-dessus.

Les représentants de la droite radicale sont en revanche sous-représentés sur les quatre chaînes : – 50 % sur France 3, – 42 % sur France 5, – 33,5 % sur France Info TV et – 21 % sur France 2.

 

L’émission de divertissement de Charline Vanhoenacker,

« Le Grand Dimanche soir », où officiait l’humoriste, n’est pas la seule à réserver un traitement de défaveur aux représentants des droites. Le 19 février, dans « Le 7/10 » de France Inter, le journaliste Yaël Goosz analyse les conséquences de l’arrivée de Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, sur la liste du RN pour les européennes en précisant que cette troisième place avait été confiée il y a cinq ans à « l’ancien sarkozyste, allié de Poutine, Thierry Mariani ».

 
Privée de Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker réclame son retour. Allard/Leextra via opale.photo

« Arc républicain »

Le 20 février, la tête de liste Les Républicains François-Xavier Bellamy est l’invité de Sonia Devillers à 7 h 50 sur France Inter. « Durant l’entretien, l’animatrice est d’une relative neutralité, reconnaissent les auteurs du rapport, bien qu’elle tente à trois reprises de savoir si le député européen sortant LR a voté ou non pour Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2022 et de faire un lien entre ses idées et celles de “l’extrême droite”, alors que celui-ci a précisé qu’il avait été aussi approché par des élus du camp d’Emmanuel Macron. 

»« Comment est-ce que vous expliquez que l’extrême droite française vous juge naturellement des siens ? » lui demande-t-elle, en lui rappelant « Marion Maréchal-Le Pen et Jordan Bardella pensent que vous auriez votre place dans leur liste » et en le sommant de réagir.

« Les Informés » de France Info du 19 février consacrent l’un de leurs débats à une déclaration d’Emmanuel Macron qui exclut le RN de « l’arc républicain ».

Quatre participants – sur quatre ! – donnent raison au président de la République – qui changera d’ailleurs d’avis quelque temps plus tard.

Le 20 février, « C ce soir », sur France 5, organise un débat sur l’invitation de Marine Le Pen à la panthéonisation de Manouchian.

Sur cinq invités, un seul l’approuve.

Les biais idéologiques du service public transparaissent également dans les angles sous lesquels il traite les sujets d’actualité.

La période témoin retenue pour le rapport a été marquée par l’annonce par le président de la République du projet de loi sur « l’aide à mourir » , le 10 mars.

Tous les sondages indiquent qu’une majorité écrasante de Français approuve le recours à l’euthanasie et au suicide assisté pour les personnes souffrant de maladies insupportables et incurables, mais les professionnels de santé sont très divisés sur le détail du texte transmis à l’Assemblée nationale

. L’analyse des interventions sur le sujet du 11 au 15 mars, sur les trois radios et les trois émissions de télé sélectionnées (France Info Radio, France Inter, France Culture, les journaux télévisés de 13 heures et 20 heures de France 2 et les émissions « C à vous » et « C dans l’air » sur France 5), montre un net déséquilibre en faveur des partisans du projet présidentiel.

 
L’analyse des interventions sur le projet de loi «Fin de vie» du 11 au 15 mars, sur les trois radios et les trois émissions de télé sélectionnées (France Info Radio, France Inter, France Culture, les journaux télévisés de 13 heures et 20 heures de France 2 et les émissions « C à vous » et « C dans l’air » sur France 5). Le Figaro Magazine

L’Institut Thomas More consacre l’une de ses études de cas au magazine hebdomadaire de France 2 « Complément d’enquête ».

Ses équipes en ont analysé les 86 éditions diffusées ces trois dernières années : 37 % d’entre elles reflètent un positionnement idéologique de gauche et 0 % de droite !

Là encore, les exemples foisonnent, comme cette émission du 2 décembre 2021 dont le titre annonce la couleur : « Police municipale : les nouveaux mercenaires ? ». Ou, encore, celle du 7 septembre 2023 : « Histoire, argent, pouvoir : les vrais secrets du Puy du Fou »« Le capitalisme, les entrepreneurs, les grandes fortunes, qui sont des sujets de prédilection de l’émission, ne sont généralement pas présentés sous un jour favorable », écrivent les auteurs du rapport, en soulignant aussi l’absence d’équité du traitement des personnalités publiques dans« Complément d’enquête ».

 
L’Institut Thomas More consacre l’une de ses études de cas au magazine hebdomadaire de France 2 « Complément d’enquête ». Le Figaro Magazine

Éloge de la « diversité »

Le multiculturalisme arrive en tête des thématiques privilégiées par le service public.

France Télévisions comme Radio France se sont dotées de chartes par lesquelles elles s’engagent à promouvoir la « diversité ».

Du 19 au 23 février 2024, les six télés et radios étudiées en ont traité à 12 reprises, en la présentant à chaque fois comme une chance pour le pays d’accueil et une condition pour le développement d’une société plus harmonieuse.

 « La fierté de sa culture ou de ses racines est considérée avec scepticisme quand ladite culture est française, mais au contraire fortement valorisée quand celle-ci est étrangère », écrit l’institut.

Le ton habituel employé est bien illustré par l’introduction de l’émission « À voix nue » de France Culture du 23 février, consacrée à la danseuse et chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny : « De Fagaala sur le génocide des Tutsis au Rwanda à Songook Yaakaar, conçu comme une réponse au discours de Dakar du président Nicolas Sarkozy, en passant par Les Écailles de la mémoire, le travail de Germaine Acogny est un travail fondamentalement politique qui porte sur le colonialisme, l’esclavage, la place des femmes, le capitalisme, les migrations », peut-on entendre.

 
Le multiculturalisme arrive en tête des thématiques privilégiées par le service public. Le Figaro Magazine

La crise agricole battait son plein pendant la période témoin retenue par le think tank.

Il a donc pu analyser de multiples débats, entretiens, chroniques et reportages sur les questions qu’elle soulevait. Là encore, le biais idéologique des six télés et radios étudiées est frappant ; 66 % des intervenants y ont développé des opinions qui relevaient d’une conception décroissante de l’écologie et le monde paysan a peu ou pas eu voix au chapitre.

 « Traiter de l’agriculture sans faire parler les agriculteurs trahit aussi la volonté que le réel soit le moins présent possible », décrypte Jean-Thomas Lesueur.

 
Le think tank a analysé de multiples débats, entretiens, chroniques et reportages sur les questions de la crise agricole. Le Figaro Magazine

Décisions rarissimes

Les prismes de l’audiovisuel public, quand ils sont trop voyants, peuvent donner lieu à des saisines de l’Arcom.

Après la première sortie de Guillaume Meurice sur Netanyahou, qu’il a qualifié de « nazi sans prépuce », l’autorité a adressé une mise en garde à Radio France en jugeant que ce sketch avait « porté atteinte au bon exercice par Radio France de ses missions ».

 « Les risques de répercussions sur la cohésion de notre société ne pouvaient être ignorés, tout particulièrement dans un contexte marqué par la recrudescence des actes à caractère antisémite », a-t-elle ajouté.

Ce qui n’a pas empêché Meurice de réitérer, ni les syndicats de le soutenir.

Me Gilles-William Goldnadel, qui avait saisi l’Arcom au nom d’Avocats sans frontières, en janvier, pour s’émouvoir que France Inter relaie le nombre de morts à Gaza fourni par le Hamas sans préciser que sa source était l’organisation terroriste, a obtenu gain de cause.

 « L’Arcom a fermement demandé à la société Radio France de veiller, à l’avenir, à ce que la question du conflit israélo-palestinien, d’une sensibilité toute particulière, soit traitée sur ses antennes avec la plus grande rigueur », lui a répondu en avril Roch-Olivier Maistre, son président

. En février, Patrick Cohen s’était vu reprocher par l’autorité de l’audiovisuel d’avoir manqué « aux exigences de mesure, de rigueur et d’honnêteté » du cahier des charges de France Télévisions dans l’un de ses éditoriaux de la quotidienne« C à vous », sur France 5, consacré à la mort du jeune Thomas à Crépol.

 
À la Maison de la radio, on revendique son « progressisme ». Raphaël Fournier / Divergence

Décisions rarissimes et saluées comme telles.

Globalement, alors que la fusion de France Télévisions et de Radio France au sein d’une même holding est programmée en janvier 2026, la question de la ligne éditoriale et du contenu des émissions n’est abordée par personne.

Sauf par les syndicats, qui craignent tous que ce grand chambardement structurel porte atteinte à ce qu’ils considèrent comme la sacro-sainte liberté d’expression des salariés de l’audiovisuel public.

 

Source et Publication :   https://www.jesuisfrancais.blog/2024/05/27

 

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I

26/05/2024

NOUVELLE -CALÉDONIE .........QUE FAIRE ? ( BERNARD GERMAIN )

Nouvelle Calédonie… que faire ?

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Bernard Germain

Les évènements tragiques qui sont en train de se dérouler en Nouvelle Calédonie sont de la plus haute importance, et surtout placent tous et chacun au pied du mur.

En préalable, on me permettra de noter qu’en France, un étranger Africain ou Afghan fraîchement naturalisé est considéré Français.

À l’inverse, en Nouvelle Calédonie - donc également en France - on parle de colons pour des blancs dont la famille est présente depuis bien plus de 100 ans au travers de ses multiples générations.

De plus, que la population française de souche devienne minoritaire sur son propre sol est même clairement voulu par certains tel Mélenchon qui déclare souhaiter la créolisation de la population française, manière fort hypocrite de dire qu’il souhaite la disparition des Français de souche.

Mais à l’inverse, la même gauche, sans employer explicitement le terme - grand remplacement - dénonce ouvertement le fait que les Kanaks sont minoritaires sur leur propre terre en Nouvelle Calédonie.

On peut donc constater que lorsque la gauche passe du nord au sud de la planète, ses principes s’inversent.

S’agissant de la population de Nouvelle Calédonie, il faut savoir qu’elle est composée de 40% de Kanaks, 30% de Caldoches (blancs issus de métropole) et 30% de mélanésiens, d’asiatiques, etc.

 

Et cette réalité ne date pas d’hier. Cela fait des décennies que c’est ainsi.

Alors qu’est-ce qui a mis le feu au poudre ?

C’est la modification constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron afin de « corriger » un problème démocratique bien réel : les Français qui n’étaient pas sur place avant 1998 n’ont pas le droit de vote pour les élections locales, ce qui fait la part belle aux Kanaks qui pourtant sont minoritaires.

En clair, sur ce territoire de la république, des Français sont privés du droit de vote pour que d’autres aient plus de droits.

La modification constitutionnelle vise donc à « corriger »… un peu, cette invraisemblance et à instaurer que ceux qui n’ont pas 10 ans de présence sur le territoire ne peuvent pas voter aux élections locales.

Ce qui est encore une entorse, moins importante certes, mais toujours une entorse au principe en vigueur partout ailleurs dans notre république.

En réponse, des Kanaks (environ 5 à 6 000) surtout des très jeunes (12 ans à environ 25-30 ans) ont pris les armes et déclenché une véritable insurrection.

 

Pour sa part la gauche a fustigé cette modification constitutionnelle et condamne par avance la tenue du congrès à Versailles pour valider ce que l’assemblée et le sénat ont voté.

Il est assez amusant de voir qu’en France, la gauche veut donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales sans condition.

Mais en Nouvelle Calédonie, la gauche refuse le droit de vote à des Français (42.000 sur une population totale de 269.220 en 2022) aux élections locales. Cherchez l’erreur…

On pourra également sourire en se souvenant qu’en 2007, Christiane Taubira déclara : « Nous sommes à un tournant identitaire, les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. ».

Ou en prenant connaissance de la déclaration du député LFI Andrée Taurinya le 16 mai 2024 à propos de la crise en Nouvelle Calédonie : « Tout le monde savait que mettre le peuple Kanak en minorité sur ses terres conduirait à sa colère. »

Cette seconde déclaration est mensongère car cela fait belle lurette que les Kanak sont minoritaire sur le « cailloux ».

Ils ne le sont pas devenus du fait du texte constitutionnel en cause.

Mais passons.


Ces deux déclarations me font constater deux choses :

  • Quand il s’agit de la Guyane, il existe un peuple guyanais et il a une terre historique
  • Quand il s’agit de la Nouvelle Calédonie, il y a un peuple Kanak et il a une terre historique

Oh, mais dites-moi, c’est du Renaud Camus dans le texte.

La gauche ne dit pas « grand remplacement » mais tout le monde comprend que c’est bien cela que la gauche dénonce pour ces territoires.

 

En revanche en France, c’est "fasciste" de le dire.

Parce qu’il n’y a pas de peuple français de souche.

Macron l’a dit « la France a de tout temps été une terre d’immigration » et d’ajouter « il n’y a pas de culture française, il y a des cultures en France ».

Soutenu et applaudi par la gauche pour ces affirmations.

En chimie, lorsqu’on a un tube à essai contient une substance, dans certaines circonstances, il suffit d’une goutte d’un autre produit pour totalement changer le contenu du tube.

Cela s’appelle un précipité.

 

`Là, la Nouvelle Calédonie joue le rôle de la petite goutte qui provoque le précipité.

Avec ces évènements, tout devient clair. Les positions des uns et des autres, hier ambiguës, deviennent d’une clarté d’eau de roche.

Certains pourraient en conclure que la gauche se noie dans ses contradictions. Ce serait une erreur.

 

En effet, ses positions en apparence contradictoires deviennent parfaitement logiques si on les voit du point de vue du wokisme.

À Paris, la gauche veut la destruction de la France, de sa culture, son identité et son peuple.

L’ennemi c’est le blanc, le français de souche.

À Nouméa, la gauche veut le départ de la France, combat sa présence dans l’archipel, sa culture, son identité et sa population locale.

L’ennemi, c’est donc aussi le blanc, comme à Paris.

Le soutien apporté au Kanak est donc logique.

Vu comme cela il n’y a pas de contradiction dans les positions de la gauche puisqu’elle a adopté le combat et les positions du wokisme.

Dans les deux cas, la France et le blanc sont l’ennemi.

C’est donc tout à fait cohérent.

 

On notera également que tous ceux qui prônent l’indépendance sans vouloir tenir compte des résultats des trois référendums qui ont eu lieu, sont de dangereux démagogues.

Il faut le dire sans détour : la Nouvelle Calédonie est incapable de s’assumer seule.

Elle est clairement sous perfusion de la métropole qui lui accorde des moyens qui s’ils n’arrivaient pas plongeraient l’archipel dans la misère totale.

Ainsi en est-il par exemple des structures de santé.

La Nouvelle Calédonie seule pourrait est-elle faire face aux montants des dépenses de ce seul secteur ?

Évidemment que non.

Quitter la France et devenir indépendante ne serait donc nullement la solution d’autant que la Nouvelle Calédonie possède le 2° plus gros gisement de nickel au monde.

Si la France devait quitter le territoire, la Chine ne tarderait pas -ou la Russie- à y mettre les pieds et ainsi remplacer le prétendu « colonisateur » français, qui est en fait le « bienfaiteur » de la Nouvelle Calédonie avec tous les moyens qu’elle y met en œuvre.

 

Est-ce l’arrêt de toutes ces aides que veulent pour les Néo-Calédoniens ceux qui prônent l’indépendance ?

Ceux qui écoutent ces démagogues prônant l’indépendance devraient prendre une minute pour voir ce qui se passe en Afrique d’où la France a été chassée.

La Russie, et la Chine surtout, pillent tranquillement le continent africain et ne font pas grand-chose pour lui.

Alors, que faut-il faire en Nouvelle Calédonie ?

La première chose à faire c’est de rétablir l’ordre.

Il y a un peu plus de 25 ans j’ai été deux semaines en Nouvelle Calédonie, à Poum, sur la côte dans le nord, au beau milieu des territoires des tribus Kanaks.

À l’époque, donc une dizaine d’années après la tuerie de la grotte d’Ouvéa (25 morts dont 19 Kanaks et 6 militaires.), les chefs coutumiers « tenaient » en main la situation, mais il était clair qu’il ne fallait surtout pas aller se promener dans ces territoires.

La braise était présente sous les cendres et ne demandaient qu’à se rallumer.

Surtout le vendredi soir lorsque les jeunes ont largement consommé des bières et fumer du cannabis.

Un très puissant racisme anti blanc n’y était pas une légende.

Hier comme aujourd’hui.

 

Aujourd’hui, visiblement, les chefs coutumiers ne contrôlent plus la situation et ne sont pas écoutés par ces jeunes ultra-violents, eux aussi gros consommateurs de bières et de cannabis.

Pas de négociation possible.

Il n’y a donc qu’une solution possible : la force, pour faire revenir l’ordre et arrêter les individus à l’origine de ces émeutes et ceux qui ont commis crimes et exactions.

On n’oubliera pas de relever que les « blancs » sont principalement dans le sud et surtout à Nouméa.

Ville qui regroupe une très grande partie de l’économie de l’île ainsi que les principales infrastructures.

Les émeutiers sont donc venus du nord pour « attaquer » Nouméa ses infrastructures et tout mettre à sac.

Il se trouve que la plupart des émeutiers étaient extrêmement jeunes.

Ce n’était nullement des militants politiques « en colère ».

En effet, on aura du mal à me faire croire qu’un gamin de 12 ou 13 ans a fait une analyse politique de la situation et est arrivé à la conclusion qu’il fallait aller en ville, piller et tout casser, en plus de tuer des gendarmes et des blancs.

Donc, sur ce plan, le gouvernement joue très gros.

La métropole observe, notamment les « quartiers ».

Si le gouvernement fait preuve de faiblesse avec les émeutiers, notamment vis à vis de ceux qui utilisent des armes contre les forces de l’ordre, on peut être sûr que la leçon sera retenue par de nombreux membres de la diversité.

Et des émeutes ne manqueront pas de se déclencher à nouveau en métropole, comme en juin-juillet 2023, mais cette fois on verra sortir les armes.

C’est cela qui se joue avec le traitement de la crise en Nouvelle Calédonie.

 

Soit le gouvernement reprend la situation en main par la force, impose l’ordre et arrête et condamne ceux qui doivent l’être, soit bonne chance pour la période des JO cet été ainsi que les mois et années qui suivront.

La France deviendra une véritable poudrière et les mains ne manqueront pas pour allumer la mèche.

 

Quand au texte constitutionnel, bien sûr que le congrès doit être réuni et adopter la modification constitutionnelle.

Ceux qui hésitent ou veulent différer sa tenue sont des faibles et des pleutres qui ne comprennent rien à la politique.

Que ce soit en Nouvelle Calédonie ou dans nos banlieues, si l’État est faible et que sa main tremble, tout le monde comprendra qu’il faut faire comme en Nouvelle Calédonie puisque le recours à la violence permet de faire fléchir les autorités qui n’en portent que le nom.

Ce sera le début du chaos…

Tout le monde est au pied du mur, à commencer par le pouvoir.

Amis lecteurs de la région de Rennes, venez retrouver Bernard Germain :

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17:20 Publié dans 13 - Les 13e Journées de Synthèse nationale, Bernard Germain

 

 

 ET AUSSI    RAPPEL !

 

Vu sur le Web

Déshérence et perte de repères : Une jeunesse kanak en perdition

 

Déshérence et perte de repères : Une jeunesse kanak en perdition Générations Matignon-Nouméa ou héritage des événements ?

Auteur : JERRY DELATHIÈRE

Home-jackings, vols et incendies de voitures, casses à la voiture bélier, agressions physiques de policiers et même des crimes commis sans aucune retenue et avec préméditation…

C’est le lot de « faits divers » que nous présentent, chaque semaine, les médias à longueur de colonnes ou de journaux télévisés et radiodiffusés.

Ils sont presque tous le fait d’une jeunesse kanak en perdition et dont l’âge des fautifs interpelle : entre 12 et 16 ans !

Une jeunesse kanak qui représente donc inéluctablement, 85 à 90 % de la population incarcérée au Camp Est.

Quelles sont les raisons profondes d’une telle situation ?

Certains (de gauche notamment) n’hésitent pas à hurler, la bouche en cœur : « Colonisation ! urbanisation mal vécue ! échec scolaire car système non adapté ! etc. etc. », relayant des théories pernicieuses et malhonnêtes telles que développées en métropole, consistant à se draper dans une victimisation permanente en accusant la société, l’État (qu’il soit de droite ou de gauche !), « le système », etc. d’être les seuls responsables de la situation

. Des théories fumeuses qui, ont conduit la Métropole dans le mur, notamment au niveau de sa jeunesse mais aussi de sa société elle-même face à des enjeux comme la mondialisation.

« C’est la faute à tout le monde, mais moi je ne suis qu’une victime ! ».

Si certaines des causes de ces maux sociétaux, ici avancés, qui touchent la jeunesse calédonienne et kanak en particulier sont bien réelles et sont, bien sûr, à prendre en compte (trop longue marginalisation des Kanak pendant la période dite « coloniale », non adaptation d’un système scolaire franco-français, urbanisation mal vécue, etc.), elles ne constituent pas, cependant, la cause fondamentale de la situation actuelle.

Car cet enseignement inadapté, cette urbanisation mal vécue, cette situation d’échec scolaire permanent auraient pu être appréhendés et surtout gérés autrement.

Non, la véritable cause est d’origine politique et la responsabilité en incombe, pour une grosse part aux leaders indépendantistes mais également aux gens de droite dits « loyalistes ».


Pourquoi ? Reprenons la genèse de l’évolution politique de la Nouvelle-Calédonie depuis mai 1968 jusqu’aux évènements.

 

Mai 1969 : des jeunes kanak étudiants, récemment rentrés d’études en métropole, commencent à souffler un vent contestataire sur la société néo-calédonienne, en dénonçant les inégalités criantes et choquantes, notamment certaines discriminations envers les Kanak.

C’est l’époque des « Foulards rouges », des groupes « Atsaï », « 1878 », etc.

Dans le droit fil de cette idéologie, Nidoish Naisseline, fils du grand-chef de Maré et leader des « Foulards rouges » recouvre de peinture la plaque frontale de la statue du gouverneur Olry, située au bas de la place des Cocotiers.

Celle-ci représente des kanak vaincus, courbés devant le gouverneur pour y déposer leurs armes dans la plus plate des soumissions.

Avec ses camarades contestataires, et notamment Déwé Gorodey, il exige le retrait de la plaque infamante.

Ce qui leur vaudra d’être tous deux incarcérés au Camp Est.

La plaque litigeuse fut néanmoins ôtée de l’édifice.

 

Dès lors, les idées véhiculées par ces jeunes kanak ne cesseront de faire leur chemin et conduiront d’ailleurs à bousculer la vieille classe politique locale.

L’Union Calédonienne, jusqu’ici le parti dominant, en fera principalement les frais, avec des scissions successives aussi bien de droite que de gauche.

C’est l’époque de l’Union Multiraciale de Yann Céléne Uregei, de l’Union Progressiste Mélanésienne d’André Gopéa, Edmond Nékiriaï et du barbouze Jean-Marie Laurent.

Une union calédonienne « blackboulée », chahutée, mais qui résistera envers et contre tout et dont une poignée de jeunes kanak prendra enfin le contrôle lors du congrès de Bourail, en 1977. Ils ont un point commun : ils sortent tous du petit séminaire et possèdent un enseignement religieux : Jean-Marie Tjibaou, Eloi Machoro mais aussi des métis comme François Burck.

Un contrôle du parti qui provoquera d’autres scissions : Georges Nagle et Jean Lèques créent « le Mouvement Libéral Calédonien », Jean-Pierre Aifa et ses amis, refusant d’êtres « commandés par des kanak » créent, de leurs côtés, « l’Union nouvelle calédonienne ».

 

Dès lors, avec Pierre Declercq, autre curé défroqué, occupant le poste de sécrétaire général du mouvement, l’U.C et ses leaders n’auront de cesse de pratiquer la surenchère dans la revendication d’indépendance avec des slogans de plus en plus durs, voire haineux.

Une autre frange de militants indépendantistes se regroupe au sein de nouveaux partis : « le Parti de libération kanak » (Palika) dont les symboles représentent (toujours) une hache de guerre et un fusil entrecroisés (instruments de paix et de destin commun !!) ou « Libération Kanak socialiste » du grand chef Naisseline et d’Henri Bailly.

À cette mobilisation kanak et indépendantiste, on a répondu, à droite par une radicalisation outrancière anti-kanak.

Création du RPC (Nouméa et Pouembout) en 1977 par Jacques Lafleur et ses amis, qui deviendra ensuite le « Rassemblement pour la Calédonie dans la France » ; tout ça pour faire plaisir à papa Chirac et à la plus grande désillusion de personnalités politiques locales d’envergure comme le sénateur Lionnel Cherrier.

Mais on entrait, là, déjà, dans le « système Lafleur » : l’unilatéralité de la réflexion, l’absence de toute opposition ou contradiction, c’était l’ère du « Jacques a dit ! ».

Les leaders indépendantistes n’ont eu de cesse d’exploiter et de mettre en avant la jeunesse militante pour donner du poids à leur démarche, à leur idéologie.

Rappelez-vous, l’époque des « Top à l’indépendance ».

Certains de ces élus kanak ont « rigolé » récemment face au « Kanaky 2014 » véhiculé par LKU. Ils auraient mieux fait de se taire !

 

On en arrive à septembre 1981, et à la mort tragique de Pierre Declercq assassiné chez lui par les services secrets français.

La mobilisation indépendantiste fut intense avec des conséquences, pour la jeunesse, non négligeables : arrêt du tour cycliste à Tibarama (Poindimié), boycott des manifestations sportives.

Jusqu’ici, des jeunes kanak investis dans le sport se sont vus stoppés net dans leur élan.

C’était l’époque des grands matchs de foot-ball tels que « Union Sportive Louis Gélima contre AS Baco », « UAC Yaté contre La Frégate », etc.

Des manifestations sportives qui drainaient quantité de jeunes et des disciplines qui en motivaient plus d’un. Pareil pour la boxe : des clubs comme « Nengoné sport » où les talents fourmillaient se sont mis au sommeil.

Les slogans politiques étaient alors « Non au sport !

hochet du colonialisme pour endormir la jeunesse kanak ! » etc. etc.

On a ainsi détourné de la « mentalité sportive » des générations de kanak.

Mais l’engouement était plutôt à l’apprentissage du maniement des armes qu’à la pratique du sport : c’était l’époque, aussi, des voyages en Lybie organisés par Yann Céléné Uregeï.

On a dit que ces élus kanak (dont on vénère aujourd’hui le souvenir) étaient des visionnaires. Visionnaires de quoi ?

Leur action s’est essentiellement axée avec force sur l’accession au pouvoir politique. Les actuels problèmes sociétaux auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés n’étaient-ils pas déjà bien réels ?

L’échec scolaire kanak, la fracture sociale, etc, etc.

Sont arrivés les évènements proprement dits, c’est-à-dire la période 1984-1988. Là, une génération de jeunes militants a été utilisé pour justifier « la lutte sur le terrain » (siège de Thio, barrages, faits divers tragiques, etc).

Une mobilisation qui a certes, payé au niveau politique mais qui a produit une génération sans repères, sans plus aucun respect de l’autorité, de la loi républicaine (taxée de « colonialiste »), sans aucun souci du lendemain.

Cette même génération a ensuite produit sa légitime descendance, élevée selon les mêmes critères de « rejet du blanc, du colonialisme, du système ».

Un discours dangereux qui a intoxiqué des générations de jeunes kanak qui se trouvent, aujourd’hui, face à la réalité de la vie, face, surtout, à la réalité de leur quotidien après avoir cru aux discours fumeux sur le devenir kanak et l’indépendance. Ils s’aperçoivent bien, que les notions reçues sont fausses, qu’on les as trompés.

Refusant alors cet échec, ils se réfugient dans l’alcool, le cannabis (qui, au passage, s’est développé à la vitesse grand V) ou dans la violence.

Si, aujourd’hui, la jeunesse d’influence occidentale est relativement homogène dans ses comportements, la jeunesse Kanak, présente une certaine diversité de situations.

Les étudiants intégrés dans le cursus scolaire et universitaire (ceux qui ont réussi à surmonter l’écueil du système éducatif français) parcourent sans trop de problème la voie étroite qui mène au monde adulte.

Les jeunes qui travaillent dès la fin de leur scolarité, soucieux de s’intégrer dans un groupe social, adhèrent rapidement à un parti politique ou à un syndicat. Ils deviennent alors le fer de lance de la lutte indépendantiste ou loyaliste.

 

Les exclus du système scolaire, faute d’autre possibilité, retournent vivre dans la tribu, où leur adaptation n’est pas toujours facile.

Au prix de tiraillements douloureux, certains transforment l’essai en projet de vie.

D’autres enfin, et le phénomène est nouveau, ne parviennent pas à s’adapter aux devoirs de la vie coutumière et repartent peupler les squats de Nouméa.

C’est évidemment à l’école qu’incombe la responsabilité de décrypter les enjeux de l’avenir.

Or son échec est patent. Le discours parental sur le lien quasi mécanique existant entre l’école et l’emploi a permis des ascensions sociales remarquables, mais seul un petit nombre en a profité. Dans sa globalité, le bilan des dernières années n’est pas brillant.

Seuls 4% des Kanak et des Wallisiens scolarisés dès la maternelle obtiennent en fin de parcours le baccalauréat.

Parmi les diplômés, toutes ethnies confondues, 81% ont le niveau BEP, 10% seulement le niveau bac

. Malgré tous les efforts et les moyens financiers déployés, la progression est faible.

En 1989, soit un an après la signature des accords de Matignon, 39,1% des candidats kanak obtenaient un bac général et 37,9% un bac technologique.

Dix ans plus tard, ils n’étaient plus que 34,1% dans les séries générales, alors que leur taux de réussite au bac professionnel atteignait 51,3%.

Difficile dans ces conditions d’être avocat, médecin ou même professeur de lycée.

On ne compte d’ailleurs qu’une quinzaine de Kanak parmi les 1 500 enseignants du secteur secondaire.

L’école est souvent vécue comme une rupture dans l’existence de l’enfant kanak, contraint de quitter de plus en plus tôt son contexte familial et culturel.

Au fur et à mesure de l’apprentissage, le déchirement devient plus insupportable, au point de susciter le désintérêt, voire le rejet de ce qui, autrefois, était considéré comme une conquête essentielle.

À cela s’ajoute l’inadaptation des programmes, leur application par des cadres métros habitués à véhiculer un enseignement franco-français.

Malgré la multiplication des collèges et lycées sur le territoire, les enfants de brousse, kanak ou caldoches, intègrent les internats de plus en plus jeunes, parfois dès l’âge de 10 ans.

Lorsqu’ils retrouvent leur environnement d’origine, tout est déjà joué et il est pratiquement impossible de leur inculquer les principes traditionnels d’éducation. Happés par un système scolaire qui ne parvient pas à les intégrer, coupés de leurs racines, la plupart des Kanak reviennent à la tribu déboussolés.

L’apprentissage est souvent vécu comme une forme pernicieuse d’aliénation, une négation de la culture, un exil dans son propre pays.

Pour ces jeunes forcés de quitter le milieu familial pour la ville et « les études », le sentiment d’abandon et la forte opposition à un discours vécu comme exogène, demeurent.

Ces jeunes ne se retrouvent pas dans l’idéologie véhiculée par l’école les valeurs transmises par leurs ancêtres.

La petite délinquance à Montravel ou Rivière-Salée, des quartiers de la périphérie nouméenne (Tindu, Kaméré), atteste de la désespérance d’une jeunesse kanak et océanienne urbanisée à contrecœur.


«L’école reproduit le système de références européen, la télévision achève le travail.»

Plus sûrement peut-être que l’école, l’arrivée dans les tribus des chaînes de Calédonie 1ère et du bouquet de Canal Satellite a bousculé les habitudes et les modes de pensée.

L’aîné et les chefs coutumiers perdent rapidement leur statut de sages, le déferlement d’images extérieures casse le discours des parents.

La rencontre entre une culture très riche et une modernité en contradiction avec des règles strictes fausse tous les repères.

En l’absence de références communes aux différentes générations, les jeunes s’éloignent de traditions structurantes.

Lorsqu’un adolescent se faisait autrefois «astiquer» dans la tribu, les chefs expliquaient le sens de sa punition. Celle-ci était alors vécue comme un rite de la vie sociale.

Aujourd’hui, on frappe gratuitement.

La blessure ainsi ouverte, difficile à refermer, devient à son tour source de violence.

Deux faits divers ont récemment défrayé la chronique.

Sur la côte est, près de Poindimié, une douzaine d’hommes ont passé à tabac le grand chef du district de Wagap, pour des raisons indéterminées.

Quelques semaines plus tard un homme «dans la force de l’âge», furieux des rumeurs qui circulaient à son propos, roua de coups un chef coutumier de 85 ans.

N’exprimant aucun remords, l’agresseur a simplement déclaré au tribunal: «C’est lui qui a commencé, il l’a mérité.»

Toutes ces agressions contre des chefs illustrent la violence, inimaginable il y a quelques années, du conflit entre générations.

Et les élus, kanak notamment, où sont-ils pendant ce temps ? Que font-ils ?

On mesure souvent la fiabilité d’un discours politique aux actes qui suivent.

On nous rabâche les oreilles que les évènements, la mobilisation, ont justement permis de faire évoluer les choses, de faire bouger les curseurs en termes de responsabilités politiques, d’éducation, d’accession à l’emploi, etc, etc.

Ces responsabilités les élus indépendantistes les ont depuis 1988.

Or, force est de constater que le premier projet éducatif calédonien, a été voté en…. décembre 2015) soit presque 28 ans après la signature de l’accord de Matignon (juin 1988) et dix-huit ans après celui de Nouméa (mai 1998) !!

Comment expliquent-ils cela ?

Ne parlons pas de l’emploi local !

Actuellement, le texte sur l’emploi local est une véritable passoire, et permet tous les jours, l’embauche d’expatriés ou de débarqués au vu et au su de tout le monde.

Quant au secteur public, c’est une catastrophe !!

Il existe pourtant de nombreux « petits emplois » ou petits postes qui pourraient être occupés par des jeunes locaux et notamment des jeunes kanak.

Force est de constater que, mis à part le Parti Travailliste de LKU, la mobilisation des élus indépendantistes en faveur de l’emploi local a été bien timide voire inexistante !!

On nous répondra : « Oui, mais regardez ce que la lutte et la mobilisation ont amené !

On gère deux provinces sur 3, on a la mine, la SMSP, KNS, etc. etc.

» Peut-être, mais pour combien de jeunes laissés au bord de la route sans formation, sans espoir et autres perspectives d’avenir.

Ce que les élus indépendantistes ont « oublié », c’est qu’en accédant au pouvoir politique, donc décisionnel, ils allaient faire face aux impératifs de la mondialisation, de l’industrialisation effrénée, de la médiatisation à outrance. Ils s’y sont jetés à corps perdu mais avec un style de gestion affairiste et déshumanisé qui ne tient aucunement compte du quotidien de ceux « qui les ont mis là », c’est-à-dire de tous ces jeunes auxquels on a fait croire monts et merveilles.

Un style de gestion plus proche du capitalisme et du libéralisme sauvage que d’une conception socialiste de l’économie.

Le sigle “Front National Kanak et Socialiste” fait alors sourire, merci M. Dang.

Et certains élus et autres secrétaires généraux de partis indépendantistes viennent, maintenant, la bouche en cœur, dénoncer la violence, appeler « au destin commun », « à construire le pays ».

Pour construire quelque chose, messieurs, encore faut-il avoir quelque chose dans les mains ou… des idées dans la tête.
Les jeunes kanak ne sont pas idiots et se rendent très bien compte qu’on les as, en grande partie, manipulés. On s’est servis d’eux « pour la lutte » mais aujourd’hui, sur le bord de la route, les yeux embrumés par un vieux joint, ils observent une autre fumée, celle des cheminées de KNS, les camions rutilants, le nombre d’expatriés qui y travaillent et s’interrogent…. Kanaky ? C’est ça la Kanaky promise

JERRY DELATHIÈRE · MERCREDI 3 FÉVRIER 2016

 

Source :    https://caledosphere.com/2016/02/05

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DE QUOI EST FAIT LE RASSEMBLEMENT NATIONAL ?

TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !

Rassemblement National ou « Renoncement » National ?

25 Mai 2024, 15:44pm


Publié par Thomas Joly

De quoi est fait le Rassemblement National ?

Ce mouvement politique qui est - si peu ! - l’héritier du Front National - au point qu’il  en a écarté son « père-fondateur », exclu comme un malpropre -, dérive dangereusement par rapport aux fondamentaux du dit FN.

Le Rassemblement National serait-il le « Renoncement National », pire le « Reniement National » ?

Nous n’osons y croire… Pourtant, prenons quelques exemples plus ou moins spectaculaires.

 

L’Islam, compatible avec les principes républicains ? « T’as qu’à croire »…

Marine Le Pen , contrairement à sa nièce Marion, issue des mêmes rangs, juge que l’islam est compatible avec la République.

Qu’il nous soit permis d’en douter : la charia, par exemple, peut-elle cohabiter avec la laïcité à la française ?

Bien sûr que non.

Le burkini dans les piscines ou sur les plages, l’absence de porc dans les cantines, l’abaya à chaque coin de rue ou la polygamie, ça, ce n’est pas… « laïc » !

Certes, RIEN ne doit empêcher un Musulman  de pratiquer librement son culte, mais dans la sphère privée, jamais dans l’espace public.

Les prières « sauvages » ne sauraient être tolérées, pas plus que les immixtions dans les programmes de l’éducation nationale.

On me rétorquera qu’il y a bien des pèlerinages, des calvaires aux croisements des chemins, parfois des processions, tous signes religieux chrétiens et plus spécifiquement catholiques.

Ce sont des exceptions autant cultuelles que culturelles, car la terre de France, que cela plaise ou non,  n’est pas une terre d’islam et, même si la déchristianisation semble avancer bien vite, il n’en est pas moins vrai que le christianisme imprègne depuis la nuit des temps nos mœurs, usages et coutumes.

Même ceux des nôtres qui sont  athées, pour peu qu’ils ne soient ni sectaires ni bornés, s’y retrouvent, avec l’église au centre du village.

On ne renie pas ses ancêtres, ni leur foi, même si, ici ou là, temps nouveaux, on ne la partage plus.

 

Exit l’AFD

Madame Le Pen  a rompu brutalement avec l’AFD – l’alternative politique très droitière en Allemagne – au prétexte que  cette formation avait mis dans son programme la remigration d’immigrés naturalisés.

Il est vrai que la mesure peut paraître abrupte, mais entre une intention et une réalisation, il peut couler beaucoup d’eau sous les ponts de l’Elbe ou de la Sprée.

Marine Le Pen et son protégé, Jordan Bardella, ont cru bon de s’associer à l’hommage rendu au Panthéon, à Robert Badinter – l’avocat de tueurs d’enfants -, surtout le ministre de la justice de Mitterrand qui obtint l’abolition de la peine de mort pour les criminels, mais pas pour les honnêtes gens !

Ils étaient aussi présents,  tous deux, à l’autre hommage rendu au communiste Manouchian et à son épouse, sur les mêmes lieux et dans les mêmes circonstances.

Rappelons simplement au passage que Manouchian, d’origine arménienne – ce qui est loin d’être une tare, au contraire -,  s’il était effectivement un résistant en s’attaquant aux Allemands, était aussi un terroriste communiste, issu de la MOI, « la Main d’Œuvre Immigrée », un pseudopode du PC « F ».

Par comparaison, si le Hamas est un mouvement de résistance palestinien, effectivement, Manouchian et les siens étaient des « résistants »…

 

Au parlement, « ils » s’écrasent ou se couchent…

Le groupe parlementaire du Rassemblement National s’est tout particulièrement illustré en votant massivement – excepté quelques héroïques réfractaires -, la constitutionnalisation de la loi Veil.

Il a même adopté, sans doute par inadvertance, une sordide loi restreignant encore plus les libertés, loi qui permettrait de sanctionner des propos tenus en privé qui ne seraient pas « politiquement correct ».


Le président du parti, « Jordan » pour les amis – celui dont on dit que nombre de potentielles belles-mères aimeraient bien en faire leur gendre -, s’en est bien tiré dans le match télévisé l’opposant à Valérie Hayer, tête de liste macroniste aux élections européennes du 9 juin prochain.

Face à Gabriel Atal , c’était match nul. 

Tous les deux, jeunes ambitieux – sans doute comme Bellamy ou Marion Maréchal, de  futurs animaux politiques -, ont fait assaut de courtoisie, débitant leur catéchisme respectif, en prenant bien garde de ne pas trop s’égratigner.

 

Le prix de la fameuse « dédiabolisation »

La dédiabolisation est sans doute à ce prix et, si l’on en croit les sondages – mais les sondages, c’est comme le temps, ça va et  vient -, ce serait une bonne stratégie.

Jordan Bardella doit-il sa rapide et spectaculaire ascension à ses mérites personnels, ou n’y a-t-il pas quelques parrains dans les coulisses, qui veillent sur leur champion mis sur orbite pour succéder à la « tsarine », en lui confiant les clés de la maison ?

Comment le président du parti - demain à la tête de son groupe à Strasbourg et à Bruxelles -, cohabitera-t-il avec un Thierry Mariani,  champion de la Russie Poutinienne dans la mouvance ex-frontiste, alors qu’il vient de faire un large retournement de veste dans les positions du RN sur le conflit russo-ukrainien ?

Aujourd’hui, le Rassemblement National, par la voix de son président, s’aligne purement et simplement, sans nuances apparentes, sur les positions « otanesques » que ne renierait pas une chaine  soutenant Kiev à 100 %, comme LCi.

Quelle tristesse de voir les héritiers de ce qui fut un grand parti d’opposition, jadis ferme sur ses positions, pratiquer le grand écart pour parvenir à tout prix au pouvoir.

Et pour y faire quoi ?

Du sous-Meloni ?

Alors, « tout ça pour ça » ?

 

Par Jean-Claude Rolinat

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 ET AUSSI

mercredi, 22 mai 2024

Nouveau reniement de Jordan Bardella...

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Un communiqué du Parti de la France :
 
Après des désaccords philosophiques profonds concernant la Remigration proposée par le parti allemand AfD (Alternative für Deutschland), et les propos de sa tête de liste qui a affirmé le 18 mai qu’un « SS n’était pas automatiquement un criminel », le RN de Jordan Bardella et de Marine Le Pen a annoncé aujourd’hui, en exclusivité pour le journal islamo-gauchiste Libération, ne plus vouloir siéger avec l’AfD au Parlement européen.
 
Cela fait également suite à la visite, il y a quelques jours, de Marine Le Pen en Espagne pour y rencontrer le ministre israélien des « Affaires de la diaspora et de la Lutte contre l'antisémitisme ».
 
Le RN n’en finit plus de donner des gages à la gauche Ethnomasochiste et de s'autosaborder puisqu'il est voué à rester dans un groupe minoritaire au Parlement européen, quel que soit son score le 9 juin.
 
Les voix gagnées à gauche après ses multiples reniements sont annulées par la perte des voix à droite, les rendant incapables de gagner une élection présidentielle ou d’être un réel contre-pouvoir.
 
Ce parti politique est devenu un parti philosophiquement de gauche, gauchisant des électeurs pourtant naturellement de droite, sûrement la plus grande trahison de l’histoire de la politique française.
 
Par  Maxime Leroy,
Délégué Général adjoint du Parti de la France
 
 
NDLR SN : S'il continue sur cette voie, Jordan Bardella risque fort de finir dans la mémoire collective de la Droite nationale et identitaire avec le peu flatteur surnom de "Jordan l'apostat"...

Le Parti de la France

 
Thomas Joly, Président du Parti de la France : « Même si le très lisse et fade Jordan Bardella n'est pas ma tasse de thé, quelle est cette tendance qui consiste à dire qu'il s'est fait écraser par Gabriel Attal lors de son débat avec lui ?
 
Ça n'a aucun sens, ça ne correspond à aucune réalité.
 
C'est de la grossière propagande Macroniste. »
 
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Source :  http://www.thomasjoly.fr/2024/05/

 

 

ET AUSSI     RAPPEL

 

Notre raison d’être

30 Juil 2022 |

Le Parti de la France a d’abord été une réaction politique et idéologique aux errements, aux abandons et aux trahisons du Front National, en 2009, deux ans avant que Marine Le Pen ne transforme le parti de son père en une espèce de conglomérat souverainisto-progressiste.

Ainsi, cela fait plus de 13 ans que le PdF défend les idées qui auraient dû rester celles de toute la droite nationale, un triple respect sur lequel notre civilisation s’est bâtie et se rebâtira : le respect du travail et des travailleurs, le respect de la famille et de la vie, le respect de la patrie et des héros qui ont fait la France.

Ces idées, qui ont l’air naturelles, sont pourtant foulées aux pieds par la gauche et les agents de l’anti-France, ce qui n’est pas surprenant, mais également par ce qui nous est présenté comme la droite et son extrême.

On ne trouve plus, aujourd’hui, de LR au RN, de cadres pour rappeler qu’aucune société saine ne peut se construire sur la banalisation de l’avortement, de la pornographie, de l’homosexualité, de la gestation pour autrui, de la PMA sans père ou sans mère, et de la toute-puissance du trio infernal oisiveté-malbouffe-divertissement.

Eh bien le Parti de la France, lui, depuis maintenant 13 ans, est en quelque sorte la boussole de la famille politique nationale.

C’est lui qui organise des manifestations contre l’immigration, qui envoie ses cadres et ses militants dans les manifestations pro-vie, qui organise chaque année un hommage à sainte Jeanne d’Arc, qui envoie des candidats aux élections ou qui appelle à soutenir les candidats les plus proches de nos idées ou en tout cas les candidats les moins nocifs à notre peuple et à notre patrie.

C’est parce que le Parti de la France martèle depuis 13 ans ce que la droite nationale a toujours martelé avant de devenir obsédée par la dédiabolisation, notamment par ses candidatures, ses meetings, ses communiqués et la diffusion de son matériel militant (affiches / tracts / autocollants), que les idées utiles à notre peuple et à notre patrie ne sont pas tombées dans l’oubli et qu’hier un candidat a pu s’en saisir, même si c’était assez imparfait, et notre but est de poursuivre ce patient travail d’imprégnation de nos idées parmi la population, mais aussi parmi les cadres du mouvement national pris dans son ensemble.

 

Par Bruno Hirout,

secrétaire général du Parti de la France.

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LES LOIS SUR LES " PHOBIES " SONT DONC ANTICONSTITUTIONNELLES .......

Il faut combattre les lois sur les phobies : transphobie, homophobie, xénophobie…

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Transphobie, homophobie, xénophobie, LGBTphobie, islamophobie… voilà bien des lois qui expriment une préférence pour une communauté contre les autres en stigmatisant des populations accusées de phobie.

 

Les phobies sont des maladies

Je ne comprends pas que le Conseil constitutionnel n’ait pas condamné toute ces élucubrations inégalitaires.

Déjà, la phobie n’a rien de juridique, le dictionnaire Vidal bien connu des médecins écrit : « Les phobies sont une forme de troubles anxieux où l’angoisse se focalise sur un objet, une situation ou une activité précise qui ne la justifie pas. Si certaines formes s’atténuent généralement grâce à des stratégies d’évitement, d’autres peuvent perturber sérieusement la vie quotidienne. »

Elles traduisent une peur, une frayeur, une crainte, une répulsion face aux araignées par exemple.

Il s’agit donc d’une anxiété maladive, excessive et injustifiée dont la personne est en fait la victime, non la coupable. J’ai peur des grands espaces vides : agoraphobie ne signifie pas être contre ces espaces, mais être en panique dans ces espaces ; de même de la peur des lieux élevés : acrophobie, etc.

Et ces phobies peuvent conduire à des dépressions par ces anxiétés répétées.

Le Vidal rappelle que leur traitement peut relever de l’accompagnement psychologique : les thérapies cognitives et comportementales ou de traitements pharmacologiques avec des anxiolytiques.

Le législateur a donc choisi de stigmatiser des phobies, soit des maladies sociales, du moins les a-t-il qualifiées ainsi, ce qui est déjà un problème politique majeur.

 

Pourquoi qualifier des réactions sociales de phobies et les stigmatiser ?

Le législateur a fait le choix de retirer du débat politique le fait d’être défavorable à l’homosexualité et à sa promotion publique par exemple.

Celui-là est homophobe.

C’est un malade, non un homme de raison.

Le législateur retire aussi à des personnes la liberté politique de penser qu’une religion est incompatible avec une civilisation donnée ; car il s’agit encore d’une phobie.

Déjà, ce simple terme : phobie, posé en suffixe des expressions du législateur est anticonstitutionnel, antidémocratique, car il autorise de décréter qu’une position politique n’en est pas une.

Elle n’est pas une pensée, mais une maladie. Ce stratagème est bien connu des dictatures totalitaires.

Qui a oublié les camps d’internement soviétiques qui considéraient les opposants comme des malades, puisqu’il était inconcevable de s’opposer à la raison communiste ?

J’aimerais que nous puissions porter l’affaire devant les plus hautes juridictions nationales et internationales sur ce premier point.

Le simple fait d’affubler du suffixe de phobie une position politique et sociale constitue un crime contre la libre pensée, la libre expression, soit les fondements mêmes des libertés démocratiques. Aucune loi ne peut utiliser un terme médical pour qualifier une position politique et sociale.

Mais le pire est dans la stigmatisation. Elle révèle une inversion des valeurs.

Car en médecine, la phobie met la personne en position de victime de sa phobie.

Là, le législateur accuse la personne de sa phobie. La loi renverse la position de victime pour en faire la coupable d’une phobie. Je suis coupable de ma peur des grands espaces et je dois les accepter et me taire.

Voilà bien une terreur politique qui prolonge la logique totalitaire.

La mauvaise pensée est une maladie qu’il faut punir.

 

Les lois sur les phobies sont inégalitaires, donc anticonstitutionnelles

Outre ce crime politique de transformer des positions politiques en maladies coupables, toutes les lois sur les X-phobies sont discriminatoires.

En effet, dire par la loi qu’il n’est pas acceptable d’être X-phobe (j’évite les exemples à ce stade), c’est mettre en exergue la communauté des X contre les autres, en leur attribuant une protection particulière et des droits inégalitaires en cas de conflit juridique.

Les X en question font l’objet d’une attention discriminatoire.

Pourquoi n’y a-t-il pas une loi contre les hétérophobes (contre les anti-hétérosexuels) ?

Pourquoi n’y a-t-il pas une loi pour protéger les familles nombreuses tant humiliées, moquées et décriées (contre les anti-familles) ?

Pourquoi pas une loi pour condamner ceux qui méprisent les régionalismes, leurs langues et leurs coutumes ? (contre les folklores, ce terme étant déjà bien péjoratif).

À cet égard, pourquoi les Kanaks autochtones ont-ils un sénat coutumier compétents concernant ce qui touche les signes identitaires, les statuts civils coutumiers, le régime des terres coutumières) ?

Voilà la preuve d’une République aujourd’hui totalement contradictoire et anticonstitutionnelle dans ces textes incohérents. 

 

En pointant des phobies, elle crée des privilèges pour certains et elle prive d’autres de liberté fondamentale.

En reprenant ce privilège kanak, exigeons tous dans nos régions : Basques, Corses, Bretons, Vendéens, Auvergnats, etc. la création immédiate d’un sénat coutumier avec les mêmes compétences. 

Ce sénat protecteur de l’identité kanak stigmatise les autres populations par la promotion de leur identité et le respect de son droit à la défense celle-ci !

Comment est-ce possible dans un État de droit au sens de nos progressistes ?

Et le plus drôle, c’est que ces lois en X-phobie se contredisent.

Car la critique d’une religion qui elle-même condamne des mœurs fait que la défense de cette religion par une loi (islamophobie) promeut largement une religion qui réprouve et condamne fermement dans les pays porteurs de cette tradition une autre phobie (homophobie).

Ces discriminations sélectives sont manifestement inégalitaires et contradictoires entre elles. Les législateurs des lois en X-phobies seraient peut-être victimes d’une phobie particulière, celle de ne pas tolérer les libertés sociales et politiques ?

Pour conclure, je propose à tous nos amis, dont particulièrement les partisans de Reconquête et des Patriotes de prendre des initiatives.

Ces lois n’ont pas leur place dans une société de liberté. Elles sont très révélatrices d’un progressisme autoritaire qui veut punir et invisibiliser certains et promouvoir d’autres.

La seule loi en X-phobie devrait concerner ceux qui proposent des lois de la sorte.

Ils ne respectent pas la libre pensée, ils privent certains de leurs libertés fondamentales, ils accordent des privilèges indus et faussent les jugements par une inégalité de fait entre des positions politiques, les unes sacralisées, les autres réprouvées.

Ne nous laissons pas intimider. 

 

Par Pierre-Antoine Pontoizeau   

 

ET AUSSI

 

Du centre LGBTQIA+ à l’idée de progrès

Dans son allocution relative à la création d’un centre d’art LGBTQIA+ à Paris, Pierre-Yves Bournazel déplore que les nationalistes et populistes démolissent l’idée de progrès.

Par progrès, il entend progrès des mœurs donc de la morale.

Après les progrès scientifiques et techniques incontestables, un centre d’art LGBTQIA+ peut-il engendrer le progrès moral ?

Blaise Pascal distingue deux entrées « par où les opinions sont reçues dans l’âme ».

D’une part l’entendement, l’intelligence, seule voie légitime dans l’ordre naturel des choses, d’autre part la volonté, le coeur, voie de l’agrément valable pour les choses divines, le surnaturel.

Il y a donc deux façons d’aller vers la vérité. Le raisonnement procède par esprit de géométrie, l’intuition procède par esprit de finesse.


Pascal applique cette distinction à la morale : « La vraie morale se moque de la morale ».

La morale, morale de l’esprit, relève de l’esprit de géométrie, est réduite à un catalogue de règles. La vraie morale, morale du jugement, morale du sentiment, sans règles, relève de l’esprit de finesse.

A première vue, l’opinion de Pascal est un dangereux paradoxe. Règles et prescriptions appartiennent à l’essence de la morale, constituent la vérité de la morale.


La morale consiste dans un système d’obligations et d’interdictions. Henri Bergson (1859-1941) écrit : « Le souvenir du fruit défendu, c’est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité …

Que n’eût été notre enfance, si l’on nous avait laissés faire ! Nous aurions volé de plaisirs en plaisirs ».


La morale est un ensemble de prescriptions qui mettent de l’ordre dans nos spontanéités anarchiques. Pour les anciens Hébreux, la Loi est prescription religieuse et obligation civile.

Le citoyen chrétien s’efforce comme chrétien d’obéir aux dix commandements, et comme citoyen de suivre la législation commune.

La conscience moderne a tendance à séparer les deux domaines.


Qu’on se place sur un plan ou sur un autre, on rencontre toujours un système de règles qui prétendent diriger notre conduite.

La morale est l’ensemble des préceptes qui rendent possible la coexistence des membres du groupe. Elle a un caractère social, elle exprime une conscience collective, elle se manifeste par un ensemble de règles.

Selon Emile Durkheim (1858-1917), la société façonne notre morale, le devoir émane de la société qui dépasse l’individu et pèse sur lui.
Ainsi, la morale devient une réalité rituelle du même ordre que la politesse ou le langage.

Pour s’exprimer ou être compris, les individus doivent respecter les usages de leur langue, codifiés dans des grammaires ou des dictionnaires.

De même, ils sont tenus de conformer leur conduite à des règles dont l’extériorité et l’autorité soulignent le caractère social. Ces règles prennent leur source ailleurs que dans les humeurs mobiles des individus.

Selon l’éthique des règles, je fais ce qui est correct, ce qui est permis par la règle, je ne fais pas ce qui est incorrect, ce qui est interdit par la règle. L’éthique des règles regarde uniquement la volonté, ce qui est correct ou incorrect à un moment donné.

Les conformistes absolus pensent comme ça, respectent les règles, ce sont les pharisiens, êtres parfaits. Le pharisaïsme, ce sont les règles, il faut respecter les règles.


Dans le contexte du mondialisme messianique, nous vivons selon l’éthique des règles. Nous sommes soumis au politiquement correct, au moralement correct, au religieusement correct, à l’artistiquement correct.

Par exemple, la morale et le progrès LGBTQIA+.

Il n’y a pas de place pour la vertu parce qu’il n’y a pas de place pour le coeur, pour l’intelligence.

C’est l’éthique de la volonté. Il faut obéir aux règles sanitaires, aux règles climatiques, aux règles judiciaires, aux règles « morales » inhérentes à la caste dirigeante.

Dans le monde post-moderne, des idéologies tiennent le pouvoir et prennent de plus en plus d’ampleur, l’éthique des règles devient une mode monstrueuse. Un peuple entier suit des règles inversées et diaboliques. Les gens pensent qu’ils sont parfaits parce qu’ils obéissent aux règles.

Les gens se comportent en pharisiens sans s’en rendre compte. Ils vivent absolument et uniquement de règles.

Les élus de tous bords, nationaux, régionaux, départementaux, locaux, s’accrochent à leurs privilèges et se conforment aux règles de la pensée unique mondialiste, messianique, cosmopolite.

Tous sont formatés, acculturés, dépourvus de conscience et de moralité. Trop souvent, la morale est une mutilation, une aliénation.

Chez Emmanuel Kant aussi (1724-1804), l’obéissance aux règles de la raison est essentielle en morale. Et pourtant, Kant rejette la morale d’origine sociale. Il affirme l’autonomie de la conscience : « Agis toujours de telle sorte que tu considères ta volonté raisonnable comme instituant une législation universelle ».

Le devoir n’est pas une loi extérieure à laquelle on se soumet. L’homme est à la fois législateur et sujet.


La loi intérieure et librement obéie s’exprime sous forme d’une règle.

Cette règle est toujours une maxime universelle, rationnelle, par laquelle nous brisons les sollicitations incohérentes et contradictoires de nos instincts et de nos passions.


Cependant, selon Kant, l’obéissance aux règles de la raison n’est pas suffisante.

Pour lui, la moralité est autre chose que la conformité de la conduite à des règles, c’est-à-dire à leur contenu littéral. Ce qui compte pour lui, c’est l’intention, seule chose bonne.

L’obéissance littérale à la règle ne suffit pas. Il faut être fidèle en esprit et en vérité.

Pour Kant, il n’y a pas de morale en dehors de l’obéissance à des règles. Cependant, la bonne intention amorce une distinction, parfois un conflit entre la loi et son application.

Au nom de notre bonne volonté et d’une intention éthique, nous rejetons parfois une règle. Au cours des conflits de devoir, la vraie morale se moque de la morale. Condamnons-nous celui qui ment par charité ?

Condamnons-nous l’affamé qui vole pour nourrir ses enfants ? L’objecteur de conscience est-il un être immoral ?

Des hommes entrent violemment en conflit avec des règles morales établies et se moquent de la morale.

Et pourtant, nous les considérons comme héros de la vie morale.

En, ce cas, la conscience révoltée repousse certaines règles pour se soumettre passionnément à d’autres.
Dans la tragédie de Sophocle comme dans celle d’Anouilh, au nom de sa vraie morale,

Antigone s’oppose aux règles civiques. Elle se fait un devoir de rendre les honneurs funèbres à son frère, traître à la patrie. Elle s’insurge contre les lois écrites de la Cité, au nom des lois non écrites de sa conscience personnelle.

En fait, elle obéit toujours à des règles. Elle se conforme aux impératifs du groupe religieux : ces impératifs l’opposent aux impératifs de l’autorité politique.

Les prêtres de Thèbes lui ont enseigné qu’elle devait enterrer les morts de sa famille selon le rite consacré.

Toute morale sociale impose des règles extérieures et contraignantes.

« La vraie morale se moque de la morale ».

Cette formule, loin d’être un paradoxe, s’accorde parfaitement avec une certaine tendance de la philosophie.

La vraie morale peut permettre le progrès moral. Le Christ substitue l’unique commandement d’amour à l’interminable liste des obligations du code moral.

Par-là, il scandalise les pharisiens, il se moque de la morale établie, mais il sert l’exigence d’amour. Saint Augustin traduira cette exigence par la formule : « Aimez et faites ce que vous voudrez ».

Bergson distingue deux morales. La vraie morale ou morale ouverte s’incarne dans les consciences du saint ou du héros. La morale ou morale close est l’ensemble des règles quotidiennes, des obligations traditionnelles.

Elle est le résultat codifié, refroidi et figé des grandes innovations morales passées.

Elle est limitée à l’intérêt du groupe.


L’appel du héros et du saint brise les barrières étroites de la morale et diffuse des valeurs nouvelles. Antigone, Socrate, le Christ, Gandhi, inventent des actions et des idées en morale.

Tous périssent de mort violente, condamnés par une société qui refuse d’abord leur message et les traite comme des criminels.

Socrate combat les sophistes d’Athènes et défend les droits de la vérité et de justice.

Condamné à mort par un tribunal, il refuse de s’évader. Il résout ainsi le conflit de devoirs qui s’offre à lui : d’une part, respecter les lois, d’autre part, accomplir sa mission et résister à l’injustice. Le criminel viole la loi par goût du désordre ou de la violence. Socrate obéit à l’autorité sociale en s’efforçant de l’éclairer, de la convaincre de la véritable nature du droit au regard de la morale.

L’invention morale n’est pas une révolte négative, un bouleversement destructeur, mais la promotion ou le rétablissement des valeurs profondes de l’humanisme authentique.

Socrate est un entraîneur d’âmes, il témoigne pour l’idéal. Sa leçon ne sera pas perdue.

Les nouveautés morales finissent par entrer dans les moeurs. L’élan généreux se pétrifie dans les lois. La vraie morale sera toujours l’élan moral pris à sa source jaillissante, un élan intime, un mouvement du coeur.


Des positions semblables confirment que « La vraie morale se moque de la morale ». Dans le domaine de la connaissance, Wilhelm Dilthey, philosophe allemand (1833-1911), distingue expliquer et comprendre. Expliquer, c’est saisir mécaniquement de l’extérieur. Comprendre, c’est saisir de l’intérieur.

Pour Dilthey, la vraie morale ne peut être qu’une morale intuitive, qui comprend.

Dans le domaine de l’éthique, Frédéric Rauh, philosophe allemand (1861-1909), évoque une intuition de type pascalien dans l’expérience morale, grâce à laquelle nous saisissons immédiatement ce que nous pensons en face de tel ou tel problème.

La vraie morale n’est pas seulement l’application de règles et de principes.

La liberté est une sorte d’intuition. Il n’y a pas de grande différence entre la formule de Pascal et celle de Saint Exupéry : « Etre homme, c’est être responsable ».


Seul un élan intime peut sauver la morale de ce caractère morose et hypocrite. Montaigne, adversaire de l’hypocrisie, nous dit : « Entre nous, ce sont choses que j’ai toujours vues de singulier, les opinions supercélestes et les moeurs souterraines » (les opinions morales et les moeurs hypocrites).

L’éthique de la vertu est d’un niveau supérieur, le niveau de la liberté, parce que l’intelligence entre en fonction. L’acte bien m’aide à me développer en tant qu’être humain, va dans le sens de ma nature humaine. L’acte mal va contre les principes de la nature humaine.

L’éthique de la vertu met l’intelligence avant toute chose, oblige à réfléchir, à faire preuve de courage, de témérité dans telle ou telle situation. Dans la vertu, le coeur, l’intelligence et la volonté entrent en pratique.

Pour Alexandre Soljenystine (1918-2008), le seul vrai progrès, progrès spirituel, est le progrès de chaque individu. La vie personnelle est importante. Le progrès moral recommence à zéro à chaque naissance.

Chaque enfant entame une marche vers le progrès.

Chacun d’entre nous, à chaque génération, recommence à zéro. Le vrai progrès est ce que chaque personne a fait de sa vie.

Les philosophes depuis Descartes, les Encyclopédistes, ne reconnaissent pas l’idée de péché originel. Ils pensent que les problèmes du monde sont des problèmes sociaux. Rousseau dit que le péché originel est un mythe, et parle du bon sauvage.

Pour ces penseurs, il n’y a pas de mal dans l’homme, il n’y a que du bien. La seule chose qui puisse nous sauver, la grande révolution mondiale, c’est un système politique qui résout tous les problèmes de l’humanité.

Alors, on crée des « homo politicus », des êtres humains qui ne sont plus des êtres humains et qui mettent toute leur foi dans la politique. Cela mène à l’idéologie. Ils pensent qu’on va sauver le monde par la politique. Ils nient la nature humaine, ils nient le problème du mal dans l’homme.

Ainsi, le marxisme devient une grande science. Le marxisme va apporter le bonheur sur terre, parce qu’on nie la réalité de la nature humaine, la réalité du mal dans l’homme. C’est le progrès. Et le progrès aboutit à l’Archipel du Goulag.

Dans notre monde post-moderne, le mondialisme prétend lui aussi résoudre tous les problèmes, apporter la paix et le bonheur. En s’appuyant sur le progressisme, quintessence du progrès.

Et le progressisme multiplie les Goulags : la théorie du genre, le LGBTQIA+, le transgenrisme, le transhumanisme, l’injection génique, la culture de mort, le contrôle sous forme de pass …


Lee idéologies nient le problème qui est dans le coeur de l’homme. Alors, les vertus n’ont plus de sens, le caractère n’a plus de sens. La seule chose qui compte, c’est la politique.

La politique va nous sauver. Un gros système va sauver l’humanité. Telle est la vision des Encyclopédistes, des mondialistes. Mais l’humanité n’a pas besoin d’être sauvée par un système.

L’humanité a besoin d’être sauvée par le caractère, par la vertu, par la morale, « la vraie morale », pour que chaque individu puisse se dépasser, et devenir une personne améliorée au service du bien commun.

Les Encyclopédistes et Rousseau ont commis une erreur anthropologique : pour eux, il n’y a pas de mal dans l’homme, le progrès va résoudre tous les problèmes et apporter le bonheur.

Les mondialistes progressistes se réfèrent aux Encyclopédistes et à Rousseau.

Le progrès technique, le progrès technologique améliorent la vie humaine, mais peuvent aussi engendrer la fin du monde, car dans l’homme, il y a le péché et des tendances vers le bas. Des fous utilisent les technologies pour anéantir l’humanité. Le mal intérieur de chaque personne entraîne le mal des structures et le mal extérieur.

La technologie, la science, la politique, ne peuvent pas sauver le monde. Le vrai progrès, c’est le développement spirituel de l’homme.

Le leadership vertueux a pour objectif d’aider les gens à vouloir le bien, à vivre selon les principes de la nature humaine.
La morale faite de règles guide les hommes et tempère leurs instincts.

La vraie morale, intuitive, généreuse, sincère, indispensable à l’épanouissement de l’homme, au progrès moral de la société, conduit à l’éthique de la vertu.


Les activités LGBTQIA+, marches de la fierté, spectacles drag queens, comportements divers, et le centre d’art LGBTQIA+ ne correspondent absolument pas à cette conception du progrès moral.

Au contraire, les activités traditionnelles ne détruisent pas l’idée de progrès, mais la consolident.

Par Jean Saunier

 

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