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26/05/2024

LES LOIS SUR LES " PHOBIES " SONT DONC ANTICONSTITUTIONNELLES .......

Il faut combattre les lois sur les phobies : transphobie, homophobie, xénophobie…

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Transphobie, homophobie, xénophobie, LGBTphobie, islamophobie… voilà bien des lois qui expriment une préférence pour une communauté contre les autres en stigmatisant des populations accusées de phobie.

 

Les phobies sont des maladies

Je ne comprends pas que le Conseil constitutionnel n’ait pas condamné toute ces élucubrations inégalitaires.

Déjà, la phobie n’a rien de juridique, le dictionnaire Vidal bien connu des médecins écrit : « Les phobies sont une forme de troubles anxieux où l’angoisse se focalise sur un objet, une situation ou une activité précise qui ne la justifie pas. Si certaines formes s’atténuent généralement grâce à des stratégies d’évitement, d’autres peuvent perturber sérieusement la vie quotidienne. »

Elles traduisent une peur, une frayeur, une crainte, une répulsion face aux araignées par exemple.

Il s’agit donc d’une anxiété maladive, excessive et injustifiée dont la personne est en fait la victime, non la coupable. J’ai peur des grands espaces vides : agoraphobie ne signifie pas être contre ces espaces, mais être en panique dans ces espaces ; de même de la peur des lieux élevés : acrophobie, etc.

Et ces phobies peuvent conduire à des dépressions par ces anxiétés répétées.

Le Vidal rappelle que leur traitement peut relever de l’accompagnement psychologique : les thérapies cognitives et comportementales ou de traitements pharmacologiques avec des anxiolytiques.

Le législateur a donc choisi de stigmatiser des phobies, soit des maladies sociales, du moins les a-t-il qualifiées ainsi, ce qui est déjà un problème politique majeur.

 

Pourquoi qualifier des réactions sociales de phobies et les stigmatiser ?

Le législateur a fait le choix de retirer du débat politique le fait d’être défavorable à l’homosexualité et à sa promotion publique par exemple.

Celui-là est homophobe.

C’est un malade, non un homme de raison.

Le législateur retire aussi à des personnes la liberté politique de penser qu’une religion est incompatible avec une civilisation donnée ; car il s’agit encore d’une phobie.

Déjà, ce simple terme : phobie, posé en suffixe des expressions du législateur est anticonstitutionnel, antidémocratique, car il autorise de décréter qu’une position politique n’en est pas une.

Elle n’est pas une pensée, mais une maladie. Ce stratagème est bien connu des dictatures totalitaires.

Qui a oublié les camps d’internement soviétiques qui considéraient les opposants comme des malades, puisqu’il était inconcevable de s’opposer à la raison communiste ?

J’aimerais que nous puissions porter l’affaire devant les plus hautes juridictions nationales et internationales sur ce premier point.

Le simple fait d’affubler du suffixe de phobie une position politique et sociale constitue un crime contre la libre pensée, la libre expression, soit les fondements mêmes des libertés démocratiques. Aucune loi ne peut utiliser un terme médical pour qualifier une position politique et sociale.

Mais le pire est dans la stigmatisation. Elle révèle une inversion des valeurs.

Car en médecine, la phobie met la personne en position de victime de sa phobie.

Là, le législateur accuse la personne de sa phobie. La loi renverse la position de victime pour en faire la coupable d’une phobie. Je suis coupable de ma peur des grands espaces et je dois les accepter et me taire.

Voilà bien une terreur politique qui prolonge la logique totalitaire.

La mauvaise pensée est une maladie qu’il faut punir.

 

Les lois sur les phobies sont inégalitaires, donc anticonstitutionnelles

Outre ce crime politique de transformer des positions politiques en maladies coupables, toutes les lois sur les X-phobies sont discriminatoires.

En effet, dire par la loi qu’il n’est pas acceptable d’être X-phobe (j’évite les exemples à ce stade), c’est mettre en exergue la communauté des X contre les autres, en leur attribuant une protection particulière et des droits inégalitaires en cas de conflit juridique.

Les X en question font l’objet d’une attention discriminatoire.

Pourquoi n’y a-t-il pas une loi contre les hétérophobes (contre les anti-hétérosexuels) ?

Pourquoi n’y a-t-il pas une loi pour protéger les familles nombreuses tant humiliées, moquées et décriées (contre les anti-familles) ?

Pourquoi pas une loi pour condamner ceux qui méprisent les régionalismes, leurs langues et leurs coutumes ? (contre les folklores, ce terme étant déjà bien péjoratif).

À cet égard, pourquoi les Kanaks autochtones ont-ils un sénat coutumier compétents concernant ce qui touche les signes identitaires, les statuts civils coutumiers, le régime des terres coutumières) ?

Voilà la preuve d’une République aujourd’hui totalement contradictoire et anticonstitutionnelle dans ces textes incohérents. 

 

En pointant des phobies, elle crée des privilèges pour certains et elle prive d’autres de liberté fondamentale.

En reprenant ce privilège kanak, exigeons tous dans nos régions : Basques, Corses, Bretons, Vendéens, Auvergnats, etc. la création immédiate d’un sénat coutumier avec les mêmes compétences. 

Ce sénat protecteur de l’identité kanak stigmatise les autres populations par la promotion de leur identité et le respect de son droit à la défense celle-ci !

Comment est-ce possible dans un État de droit au sens de nos progressistes ?

Et le plus drôle, c’est que ces lois en X-phobie se contredisent.

Car la critique d’une religion qui elle-même condamne des mœurs fait que la défense de cette religion par une loi (islamophobie) promeut largement une religion qui réprouve et condamne fermement dans les pays porteurs de cette tradition une autre phobie (homophobie).

Ces discriminations sélectives sont manifestement inégalitaires et contradictoires entre elles. Les législateurs des lois en X-phobies seraient peut-être victimes d’une phobie particulière, celle de ne pas tolérer les libertés sociales et politiques ?

Pour conclure, je propose à tous nos amis, dont particulièrement les partisans de Reconquête et des Patriotes de prendre des initiatives.

Ces lois n’ont pas leur place dans une société de liberté. Elles sont très révélatrices d’un progressisme autoritaire qui veut punir et invisibiliser certains et promouvoir d’autres.

La seule loi en X-phobie devrait concerner ceux qui proposent des lois de la sorte.

Ils ne respectent pas la libre pensée, ils privent certains de leurs libertés fondamentales, ils accordent des privilèges indus et faussent les jugements par une inégalité de fait entre des positions politiques, les unes sacralisées, les autres réprouvées.

Ne nous laissons pas intimider. 

 

Par Pierre-Antoine Pontoizeau   

 

ET AUSSI

 

Du centre LGBTQIA+ à l’idée de progrès

Dans son allocution relative à la création d’un centre d’art LGBTQIA+ à Paris, Pierre-Yves Bournazel déplore que les nationalistes et populistes démolissent l’idée de progrès.

Par progrès, il entend progrès des mœurs donc de la morale.

Après les progrès scientifiques et techniques incontestables, un centre d’art LGBTQIA+ peut-il engendrer le progrès moral ?

Blaise Pascal distingue deux entrées « par où les opinions sont reçues dans l’âme ».

D’une part l’entendement, l’intelligence, seule voie légitime dans l’ordre naturel des choses, d’autre part la volonté, le coeur, voie de l’agrément valable pour les choses divines, le surnaturel.

Il y a donc deux façons d’aller vers la vérité. Le raisonnement procède par esprit de géométrie, l’intuition procède par esprit de finesse.


Pascal applique cette distinction à la morale : « La vraie morale se moque de la morale ».

La morale, morale de l’esprit, relève de l’esprit de géométrie, est réduite à un catalogue de règles. La vraie morale, morale du jugement, morale du sentiment, sans règles, relève de l’esprit de finesse.

A première vue, l’opinion de Pascal est un dangereux paradoxe. Règles et prescriptions appartiennent à l’essence de la morale, constituent la vérité de la morale.


La morale consiste dans un système d’obligations et d’interdictions. Henri Bergson (1859-1941) écrit : « Le souvenir du fruit défendu, c’est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité …

Que n’eût été notre enfance, si l’on nous avait laissés faire ! Nous aurions volé de plaisirs en plaisirs ».


La morale est un ensemble de prescriptions qui mettent de l’ordre dans nos spontanéités anarchiques. Pour les anciens Hébreux, la Loi est prescription religieuse et obligation civile.

Le citoyen chrétien s’efforce comme chrétien d’obéir aux dix commandements, et comme citoyen de suivre la législation commune.

La conscience moderne a tendance à séparer les deux domaines.


Qu’on se place sur un plan ou sur un autre, on rencontre toujours un système de règles qui prétendent diriger notre conduite.

La morale est l’ensemble des préceptes qui rendent possible la coexistence des membres du groupe. Elle a un caractère social, elle exprime une conscience collective, elle se manifeste par un ensemble de règles.

Selon Emile Durkheim (1858-1917), la société façonne notre morale, le devoir émane de la société qui dépasse l’individu et pèse sur lui.
Ainsi, la morale devient une réalité rituelle du même ordre que la politesse ou le langage.

Pour s’exprimer ou être compris, les individus doivent respecter les usages de leur langue, codifiés dans des grammaires ou des dictionnaires.

De même, ils sont tenus de conformer leur conduite à des règles dont l’extériorité et l’autorité soulignent le caractère social. Ces règles prennent leur source ailleurs que dans les humeurs mobiles des individus.

Selon l’éthique des règles, je fais ce qui est correct, ce qui est permis par la règle, je ne fais pas ce qui est incorrect, ce qui est interdit par la règle. L’éthique des règles regarde uniquement la volonté, ce qui est correct ou incorrect à un moment donné.

Les conformistes absolus pensent comme ça, respectent les règles, ce sont les pharisiens, êtres parfaits. Le pharisaïsme, ce sont les règles, il faut respecter les règles.


Dans le contexte du mondialisme messianique, nous vivons selon l’éthique des règles. Nous sommes soumis au politiquement correct, au moralement correct, au religieusement correct, à l’artistiquement correct.

Par exemple, la morale et le progrès LGBTQIA+.

Il n’y a pas de place pour la vertu parce qu’il n’y a pas de place pour le coeur, pour l’intelligence.

C’est l’éthique de la volonté. Il faut obéir aux règles sanitaires, aux règles climatiques, aux règles judiciaires, aux règles « morales » inhérentes à la caste dirigeante.

Dans le monde post-moderne, des idéologies tiennent le pouvoir et prennent de plus en plus d’ampleur, l’éthique des règles devient une mode monstrueuse. Un peuple entier suit des règles inversées et diaboliques. Les gens pensent qu’ils sont parfaits parce qu’ils obéissent aux règles.

Les gens se comportent en pharisiens sans s’en rendre compte. Ils vivent absolument et uniquement de règles.

Les élus de tous bords, nationaux, régionaux, départementaux, locaux, s’accrochent à leurs privilèges et se conforment aux règles de la pensée unique mondialiste, messianique, cosmopolite.

Tous sont formatés, acculturés, dépourvus de conscience et de moralité. Trop souvent, la morale est une mutilation, une aliénation.

Chez Emmanuel Kant aussi (1724-1804), l’obéissance aux règles de la raison est essentielle en morale. Et pourtant, Kant rejette la morale d’origine sociale. Il affirme l’autonomie de la conscience : « Agis toujours de telle sorte que tu considères ta volonté raisonnable comme instituant une législation universelle ».

Le devoir n’est pas une loi extérieure à laquelle on se soumet. L’homme est à la fois législateur et sujet.


La loi intérieure et librement obéie s’exprime sous forme d’une règle.

Cette règle est toujours une maxime universelle, rationnelle, par laquelle nous brisons les sollicitations incohérentes et contradictoires de nos instincts et de nos passions.


Cependant, selon Kant, l’obéissance aux règles de la raison n’est pas suffisante.

Pour lui, la moralité est autre chose que la conformité de la conduite à des règles, c’est-à-dire à leur contenu littéral. Ce qui compte pour lui, c’est l’intention, seule chose bonne.

L’obéissance littérale à la règle ne suffit pas. Il faut être fidèle en esprit et en vérité.

Pour Kant, il n’y a pas de morale en dehors de l’obéissance à des règles. Cependant, la bonne intention amorce une distinction, parfois un conflit entre la loi et son application.

Au nom de notre bonne volonté et d’une intention éthique, nous rejetons parfois une règle. Au cours des conflits de devoir, la vraie morale se moque de la morale. Condamnons-nous celui qui ment par charité ?

Condamnons-nous l’affamé qui vole pour nourrir ses enfants ? L’objecteur de conscience est-il un être immoral ?

Des hommes entrent violemment en conflit avec des règles morales établies et se moquent de la morale.

Et pourtant, nous les considérons comme héros de la vie morale.

En, ce cas, la conscience révoltée repousse certaines règles pour se soumettre passionnément à d’autres.
Dans la tragédie de Sophocle comme dans celle d’Anouilh, au nom de sa vraie morale,

Antigone s’oppose aux règles civiques. Elle se fait un devoir de rendre les honneurs funèbres à son frère, traître à la patrie. Elle s’insurge contre les lois écrites de la Cité, au nom des lois non écrites de sa conscience personnelle.

En fait, elle obéit toujours à des règles. Elle se conforme aux impératifs du groupe religieux : ces impératifs l’opposent aux impératifs de l’autorité politique.

Les prêtres de Thèbes lui ont enseigné qu’elle devait enterrer les morts de sa famille selon le rite consacré.

Toute morale sociale impose des règles extérieures et contraignantes.

« La vraie morale se moque de la morale ».

Cette formule, loin d’être un paradoxe, s’accorde parfaitement avec une certaine tendance de la philosophie.

La vraie morale peut permettre le progrès moral. Le Christ substitue l’unique commandement d’amour à l’interminable liste des obligations du code moral.

Par-là, il scandalise les pharisiens, il se moque de la morale établie, mais il sert l’exigence d’amour. Saint Augustin traduira cette exigence par la formule : « Aimez et faites ce que vous voudrez ».

Bergson distingue deux morales. La vraie morale ou morale ouverte s’incarne dans les consciences du saint ou du héros. La morale ou morale close est l’ensemble des règles quotidiennes, des obligations traditionnelles.

Elle est le résultat codifié, refroidi et figé des grandes innovations morales passées.

Elle est limitée à l’intérêt du groupe.


L’appel du héros et du saint brise les barrières étroites de la morale et diffuse des valeurs nouvelles. Antigone, Socrate, le Christ, Gandhi, inventent des actions et des idées en morale.

Tous périssent de mort violente, condamnés par une société qui refuse d’abord leur message et les traite comme des criminels.

Socrate combat les sophistes d’Athènes et défend les droits de la vérité et de justice.

Condamné à mort par un tribunal, il refuse de s’évader. Il résout ainsi le conflit de devoirs qui s’offre à lui : d’une part, respecter les lois, d’autre part, accomplir sa mission et résister à l’injustice. Le criminel viole la loi par goût du désordre ou de la violence. Socrate obéit à l’autorité sociale en s’efforçant de l’éclairer, de la convaincre de la véritable nature du droit au regard de la morale.

L’invention morale n’est pas une révolte négative, un bouleversement destructeur, mais la promotion ou le rétablissement des valeurs profondes de l’humanisme authentique.

Socrate est un entraîneur d’âmes, il témoigne pour l’idéal. Sa leçon ne sera pas perdue.

Les nouveautés morales finissent par entrer dans les moeurs. L’élan généreux se pétrifie dans les lois. La vraie morale sera toujours l’élan moral pris à sa source jaillissante, un élan intime, un mouvement du coeur.


Des positions semblables confirment que « La vraie morale se moque de la morale ». Dans le domaine de la connaissance, Wilhelm Dilthey, philosophe allemand (1833-1911), distingue expliquer et comprendre. Expliquer, c’est saisir mécaniquement de l’extérieur. Comprendre, c’est saisir de l’intérieur.

Pour Dilthey, la vraie morale ne peut être qu’une morale intuitive, qui comprend.

Dans le domaine de l’éthique, Frédéric Rauh, philosophe allemand (1861-1909), évoque une intuition de type pascalien dans l’expérience morale, grâce à laquelle nous saisissons immédiatement ce que nous pensons en face de tel ou tel problème.

La vraie morale n’est pas seulement l’application de règles et de principes.

La liberté est une sorte d’intuition. Il n’y a pas de grande différence entre la formule de Pascal et celle de Saint Exupéry : « Etre homme, c’est être responsable ».


Seul un élan intime peut sauver la morale de ce caractère morose et hypocrite. Montaigne, adversaire de l’hypocrisie, nous dit : « Entre nous, ce sont choses que j’ai toujours vues de singulier, les opinions supercélestes et les moeurs souterraines » (les opinions morales et les moeurs hypocrites).

L’éthique de la vertu est d’un niveau supérieur, le niveau de la liberté, parce que l’intelligence entre en fonction. L’acte bien m’aide à me développer en tant qu’être humain, va dans le sens de ma nature humaine. L’acte mal va contre les principes de la nature humaine.

L’éthique de la vertu met l’intelligence avant toute chose, oblige à réfléchir, à faire preuve de courage, de témérité dans telle ou telle situation. Dans la vertu, le coeur, l’intelligence et la volonté entrent en pratique.

Pour Alexandre Soljenystine (1918-2008), le seul vrai progrès, progrès spirituel, est le progrès de chaque individu. La vie personnelle est importante. Le progrès moral recommence à zéro à chaque naissance.

Chaque enfant entame une marche vers le progrès.

Chacun d’entre nous, à chaque génération, recommence à zéro. Le vrai progrès est ce que chaque personne a fait de sa vie.

Les philosophes depuis Descartes, les Encyclopédistes, ne reconnaissent pas l’idée de péché originel. Ils pensent que les problèmes du monde sont des problèmes sociaux. Rousseau dit que le péché originel est un mythe, et parle du bon sauvage.

Pour ces penseurs, il n’y a pas de mal dans l’homme, il n’y a que du bien. La seule chose qui puisse nous sauver, la grande révolution mondiale, c’est un système politique qui résout tous les problèmes de l’humanité.

Alors, on crée des « homo politicus », des êtres humains qui ne sont plus des êtres humains et qui mettent toute leur foi dans la politique. Cela mène à l’idéologie. Ils pensent qu’on va sauver le monde par la politique. Ils nient la nature humaine, ils nient le problème du mal dans l’homme.

Ainsi, le marxisme devient une grande science. Le marxisme va apporter le bonheur sur terre, parce qu’on nie la réalité de la nature humaine, la réalité du mal dans l’homme. C’est le progrès. Et le progrès aboutit à l’Archipel du Goulag.

Dans notre monde post-moderne, le mondialisme prétend lui aussi résoudre tous les problèmes, apporter la paix et le bonheur. En s’appuyant sur le progressisme, quintessence du progrès.

Et le progressisme multiplie les Goulags : la théorie du genre, le LGBTQIA+, le transgenrisme, le transhumanisme, l’injection génique, la culture de mort, le contrôle sous forme de pass …


Lee idéologies nient le problème qui est dans le coeur de l’homme. Alors, les vertus n’ont plus de sens, le caractère n’a plus de sens. La seule chose qui compte, c’est la politique.

La politique va nous sauver. Un gros système va sauver l’humanité. Telle est la vision des Encyclopédistes, des mondialistes. Mais l’humanité n’a pas besoin d’être sauvée par un système.

L’humanité a besoin d’être sauvée par le caractère, par la vertu, par la morale, « la vraie morale », pour que chaque individu puisse se dépasser, et devenir une personne améliorée au service du bien commun.

Les Encyclopédistes et Rousseau ont commis une erreur anthropologique : pour eux, il n’y a pas de mal dans l’homme, le progrès va résoudre tous les problèmes et apporter le bonheur.

Les mondialistes progressistes se réfèrent aux Encyclopédistes et à Rousseau.

Le progrès technique, le progrès technologique améliorent la vie humaine, mais peuvent aussi engendrer la fin du monde, car dans l’homme, il y a le péché et des tendances vers le bas. Des fous utilisent les technologies pour anéantir l’humanité. Le mal intérieur de chaque personne entraîne le mal des structures et le mal extérieur.

La technologie, la science, la politique, ne peuvent pas sauver le monde. Le vrai progrès, c’est le développement spirituel de l’homme.

Le leadership vertueux a pour objectif d’aider les gens à vouloir le bien, à vivre selon les principes de la nature humaine.
La morale faite de règles guide les hommes et tempère leurs instincts.

La vraie morale, intuitive, généreuse, sincère, indispensable à l’épanouissement de l’homme, au progrès moral de la société, conduit à l’éthique de la vertu.


Les activités LGBTQIA+, marches de la fierté, spectacles drag queens, comportements divers, et le centre d’art LGBTQIA+ ne correspondent absolument pas à cette conception du progrès moral.

Au contraire, les activités traditionnelles ne détruisent pas l’idée de progrès, mais la consolident.

Par Jean Saunier

 

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