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23/07/2024

ÉTATS-UNIS: UN PORTRAIT DE KAMALA HARRIS CANDIDATE DÉMOCRATE .....;

 
 

17/07/2024

ISRAE DOIT SE SÉPARER DE L' EUROPE ..........

ISRAËL DOIT SE SÉPARER DE L’EUROPE ET DE L’OCCIDENT DÉMOCRATIQUE

La montée de la gauche traditionnellement antijuive en Europe de l’Ouest (France, Grande Bretagne et Espagne) a de quoi inquiéter fortement.

 


La montée du parti travailliste en Angleterre dont la majorité est notoirement antisémite et pro-palestinienne, n’est que le coup de départ – genre domino – suivi de très près par la France, l’Espagne, l’Irlande, la Norvège qui ont clairement proclamé leur pro-palestinisme…

Il faut ajouter à tout ce fatras : tous les États d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud et centrale, de l’ancienne URSS et d’Europe de l’Est.

En revanche, les « puissances occidentales », les pays d’Amérique du Nord, la plupart des pays d’Europe de l’Ouest (à l’exception de la Suède, l’Islande, le Vatican, l’Irlande, l’Espagne, et la Norvège), la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ne reconnaissent pas l’État palestinien même s’ils entretiennent des relations officielles avec l’Autorité palestinienne.

Chacun est en droit de se poser la question : En quoi la création d’un état/peuple palestinien contribuerait au bienfait du monde

En rien !!! Les prétendus palestiniens ne sont que des Arabes dont l’objectif évident est d’anéantir l’État juif d’Israël.

Pour l’Occident c’est du vent qu’ils acceptent par contrainte, par la crainte de la terreur et du chantage.

Le remède est l’achat du calme par le calme, la pacification/renonciation, la soumission à l’islam.

Pour certains quelques gains politiques ! Pour beaucoup la haine irréductible du Juif : le syndrome de Caen et Abel.

Il faut se débarrasser de ce frère trop gênant, avec sa foi, ses lois, ses restrictions, ses méticulosités, qui réussit en dépit des obstacles intentionnellement semés devant ses pas, là où plusieurs ont échoué. Il faut l’anéantir tout comme l’avait fait l’ancêtre de l’humanité, Caen à son frère Abel.

Jalousie et convoitise l’ont emporté sur tous les liens sanguins et fraternels qui les unissent, qui font d’eux des êtres humains aimants et compatissants. Le Juif – qualificatif accablant, incite à reprendre un extrait de l’œuvre : « Le défi d’être… Juif » Jérémie qui se disait : Mais pourquoi cette soif de devenir juif ?

Le Juif dénigré, haï, poursuivi, incriminé, persiflé, avait éveillé en moi la volonté de le protéger… Qu’il ne se sente pas tout seul face à cette détestation incohérente, injuste et généralisée !

Oui, mais ce frère qu’il soit chrétien, catholique, protestant si nous considérons que Jésus était avant tout JUIF et/ou ce musulman qui prétend être un cousin des Juifs, s’étant attribué une descendance d’Ismaël, fils aîné du patriarche Abraham, ne se comportent pas en véritables frères.

Leur fraternité a été largement éclipsée par leur jalousie, convoitise, folie des grandeurs et avant tout une haine sans nom du Juif qu’ils ne parviennent pas à juguler… à quelques rares exceptions.

C’est alors que la force, l’abus, le mensonge, l’arbitraire, prendront le dessus, tandis que le Juif ne demande rien d’autre que son droit à la vie, comme toute autre créature humaine ou pas… Mais est-ce que le Juif est humain ? Les musulmans en ont fait des singes… Les chrétiens des vilains monstres qu’il faut effacer de la face du globe.

Abandonné, seul, comme un lépreux, il lutte pour survivre face à une cohorte de loups assoiffés de sang. Lui ne l’est pas, ne peut pas l’être ! Même ceux qui prétendent le sympathiser lui retourneront finalement le dos, et joindront la meute.

Le Juif se mesure quotidiennement avec ces fameuses lois qui lui interdisent de copier les mauvaises méthodes des « autres ». Ces autres qui refusent d’adopter les lois humaines de l’Éternel.

Le paradoxe – Si l’ennemi peut éventrer une femme enceinte, démembrer une jeune fille, le Juif refusera de tuer l’accusé de ces monstruosités. Il ne peut agir qu’en défense légitime.

D’autres revendiquent que ces restrictions appartiennent aux règles militaires…

En principe, elles sont ignorées par la majorité des peuples, mais pas chez les Juifs, pour plusieurs raisons, dont la principale est la loi de Moïse. Rien de surprenant donc, lorsqu’un soldat israélien abat un terroriste mis à terre, il se retrouve sur le banc des accusés face aux tribunaux de justice judéo-israéliens avant d’être incarcéré.

Nous avons observé cela dans l’affaire du soldat Lior Azaria : Plusieurs ministres ont exprimé leur opposition à la décision du tribunal militaire, dont les trois juges ont unanimement reconnu coupable de meurtre le sergent Lior Azaria, après avoir abattu un terroriste palestinien grièvement blessé et gisant au sol.

Onze minutes plus tôt, le terroriste avait attaqué au couteau un autre militaire, avait été repoussé par des balles et gisait au sol, blessé. L’incident a eu lieu à Hébron, en Judée et Samarie.

Et nous nous retrouvons devant l’incontournable expression de  Fabrice Hadjadj : Comment écraser la tête de l’ennemi sans qu’il vous dévore le cœur ?

Mais aussi devant notre conscience, notre libre arbitre. Que Lior Azaria ait été on non inculpé, il ne fait aucun doute qu’il doit se mesurer avec sa conscience…

Sa justification/apologie serait d’avoir empêché le terroriste de récidiver. Comment appliquer une justice lorsqu’elle ne peut pas prendre en considération les intentions réelles ou soupçonnées du terroriste

Un exemple macabre nous a été offert par Yahya Sinwar, terroriste criminel, qui avant sa libération suite à l’affaire Gilad Shalit, avait signé une promesse écrite de ne plus reprendre la terreur… Promesse non tenue qui culminera en l’attaque du 7 octobre 2023.

Lior Azaria aurait-il raison ?

Non ! Il ne peut pas avoir raison parce qu’il aura du même coup prouvé qu’il a perdu sa confiance totale en notre Créateur et en Sa justice.

 

C’est indubitablement progresser sur un terrain miné.

Mais c’est aussi le choix d’un occident corrompu, sans foi, ni décence… sans conscience puisqu’il s’attèle à la résurrection de l’antisémitisme d’antan, niant la shoah, œuvrant pour une nouvelle.

Et la voix fluette de la conscience reprendra inlassablement son refrain : Nous sommes frères. אחים אנחנו

Quant aux Israéliens, s’ils veulent une victoire, ils l’auront par la force de leur volonté, de leur soif de liberté et de justice.

 

AM ISRAËL HAY.

 

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier:
Thérèse Zrihen-Dvir  https://theresezrihendvir.wordpress.com

Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager ! Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur donc en aucun cas Observatoire du MENSONGE

“La liberté est incompatible avec la faiblesse. ” Vauvenargues

10/07/2024

CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : LES ACCORDS D' OSLO SONT MORTS .......

IL NE FAUT PLUS AVOIR PEUR DE DIRE QU’IL N’Y AURA PAS D’ÉTAT PALESTINIEN…


Israël ne tombera plus jamais dans le piège palestinien que le machiavélique KGB russe a inventé de toutes pièces



 

Que les égyptiens, les qataris, les saoudiens, l’Autorité palestinienne et tant d’autres prétendus bénévoles, cherchent à reprendre la bande de Gaza dans le but de créer un État palestinien sachent qu’il n’y aura jamais d’État palestinien, ni sur la bande de Gaza, ni en Judée et Samarie et ni ailleurs.

Que les arabes de Judée et Samarie retournent à la Jordanie qui est leur Palestine et que ceux de la bande de Gaza regagnent leur pays l‘origine qui est l’Égypte…

Ceux qui nourrissent encore le rêve absurde d’anéantir Israël pour en faire un État fictif palestinien, aillent chercher ailleurs. Israël ne tombera plus jamais dans le piège palestinien que le machiavélique KGB russe a inventé de toutes pièces…

Les accords d’Oslo sont morts et enterrés.

Point final.

Les israéliens ont payé en sang et en vies humaines leur erreur de s’être laissé embobiner.

« Battre le fer tant qu’il est encore chaud » est sans nul doute la devise que ces entêtés veulent appliquer sous le patronage de la Maison Blanche. Leur slogan, « le jour d’après ».

Il n’y aura pas de jour d’après !!! C’est ce que la droite israélienne avec en tête Netanyahu, hésitent à énoncer… Pourtant c’est bien ce que cela signifie.

La Bande de gaza est inhabitable et le restera tout le temps qu’il faut pour préparer le terrain psychologique et politique de tous ces trouillards qui n’osent pas dire tout haut ce qu’ils se disent tout bas.

Il faut débarrasser Israël de ces faux-culs assoiffés de sang et remettre les aiguilles en place dans leur cadran.

La bande de Gaza deviendra soit un parc soit une promenade ou sera annexée par Israël qui en fera un petit paradis comme avant l’inoubliable et préjudiciable initiative d’Ariel Sharon, lorsqu’il s’est jeté sur l’idée que la gauche lui avait instillée de démanteler les implantations autour de la bande de Gaza… qui devinrent des champs de tir de roquettes avec pour support des tunnels de terreur atteignant les villes et kibboutzim environnants.

Non, on ne nous le fera plus jamais !

Une paix entre les Arabes et les Juifs ne doit jamais passer par l’abandon de territoires car l’appétit de l’arabe ne connaît aucune limite, aucune réplétion.

Nul d’entre nous ne peut plus ignorer les ravages que ces arabo-musulmans sont capables de perpétuer dans le monde libre. 

Le djihad est en pleine évolution et ne sera bloqué que par la force.

Israël est un excellent exemple qu’aucun pays non musulman, ne peut plus ignorer. Mais la lutte est encore devant lui.

La victoire ne lui est pas assurée.. au moins il a le courage de la briguer.

Demain, la France que nous connaissons tous deviendra France-Arabia et l’Europe Eurabia… aucun Juif ne pourra y vivre. Mais c’est aussi le futur des USA…

La démocratie a son prix attaché à son talon, le talon d’Achille…

Mettez-vous bien ceci en tête… la terreur, la barbarie sont des armes très efficaces qu’il faut combattre dans les mêmes mesures pour les vaincre.

Le sparadrap de la pacification ne joue plus…

Il faut reprendre l’arme et chasser l’opportun…

Ne pas se laisser couler comme la France, qui aujourd’hui cherche à reprendre les bienfaitsdes accords de Vichy…

Plus d’israéliens au Bourget. Plus d’exposition d’Israéliens et les juifs de France sont chaque jour attaqués et leurs fillettes violées par ces mêmes énergumènes à qui on a laissé le champ libre.lité

Les Juifs de France font leurs valises et laisseront aux français le choix du genre de vie qu’ils veulent vivre.

Quant aux Israéliens, s’ils veulent une victoire, ils l’auront par la force de leur volonté, de leur soif de liberté et de justice.

AM ISRAËL HAY.

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier:
Thérèse Zrihen-Dvir  https://theresezrihendvir.wordpress.com

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08/07/2024

CONFLIY RUSSO-UKRAINIEN : VICTOR ORBAN NÉGOCIE LA PAIX AVEC POUTINE !

TWITTER

 
@LoetitiaH
 
Viktor Orban :  "Les critiques disent que je suis un ami de Poutine, mais je suis un ami des Hongrois et un ami de la paix.
 
La raison pour laquelle je négocie avec Poutine est que je cherche le moyen le plus rapide de mettre fin à cette guerre et de créer la paix.
 
Quant à la manière dont la réunion a été préparée : elle s'est déroulée de manière totalement secrète. Je suis d’abord allé à Kiev pour rencontrer Zelensky. Une fois cela terminé, j’ai commencé à organiser la rencontre avec Poutine. Imaginez organiser une telle réunion deux jours plus tard
 
! Quand as-tu fait ça – sur l’autoroute, en revenant de Kiev à Budapest ?
 
Non, j'ai envoyé un message secret au ministre des Affaires étrangères [Péter Szijjártó] pour l'organiser car les télécommunications sont surveillées par les autres « grands ».
 
J'ai essayé de le garder sous le radar jusqu'à ce qu'ils remarquent un avion militaire hongrois demandant la permission de survoler la Pologne.
 
C’est à ce moment-là que la fuite a eu lieu, mais jusque-là, elle était sous contrôle.
 
J'aurai la semaine prochaine des réunions qui seront tout aussi surprenantes et sous contrôle strict.
 
Bref, revenons aux Russes : comment se préparer mentalement ?
 
Faire la paix est une action chrétienne ; c'est une action basée sur l'attitude chrétienne.
 
Si vous abordez la paix d’une manière politique, vous devenez plus bureaucratique : quel genre d’autorité de négociation vous avez, ce que dira le conseil, ce que dira le haut représentant de la politique étrangère du conseil, M. Borrell.
 
Cela devient plus compliqué. Si vous voulez agir moralement – ​​la paix est une question morale – vous devez vous préparer spirituellement
. C'est ce que j'ai fait.
 
J'ai pris une décision, sachant que de mauvaises réactions viendraient de l'Occident et de Bruxelles, mais étant convaincu que c'est la seule voie et que c'est le devoir que je dois accomplir maintenant.
 
Je reste le seul dirigeant capable de parler à la fois à Kiev et à Moscou.
 
Tous les autres ont créé une situation dans laquelle ils n’ont aucune possibilité de communication directe avec les deux principaux acteurs, notamment avec les Russes.
 
Était-ce une semaine historique pour vous, personnellement, de rencontrer ces deux chefs de guerre si proches dans le temps, en quelques jours – une semaine historique pour Viktor Orbán ?  Non.
 
Si vous le prenez personnellement, vous faites une grave erreur. Ne fais pas ça.
 
Ce qui ne compte pas du tout, c'est moi. Qui s'en soucie?
 
La question bien plus importante est celle de la paix et de la guerre.
 
N'oubliez pas que lors de cet entretien, en première ligne, au moins une dizaine de jeunes sont morts.
 
Chaque minute, il y a des veuves, des enfants sans père, des orphelins.
 
Ce qui se passe est si épouvantable, si émotionnellement inacceptable, si grave.
 
C'est ma motivation, quel que soit le prix politique que je dois payer à Bruxelles.
 
J'essaie de faire quelque chose parce que je suis dans une position spéciale : en tant que président tournant du conseil et homme qui a la chance de parler à tout le monde. »
 
 
 
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21/06/2024

UN COMMUNIQUÉ DU PARTI DE LA FRANCE !

 https://www.parti-de-la-france.fr/

 
Thomas Joly, Président du Parti de la France : « C'est tout de même fascinant tous ces gens qui, depuis quelques jours, donnent des leçons d'économie au RN alors qu'ils ont eux-mêmes contracté 1.000 milliards de dette publique supplémentaires, en quelques années, pour financer leurs politiques désastreuses. »
 
 
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Abonnez-vous à la page Facebook du candidat du Parti de la France sur la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, Pierre-Nicolas Nups !
Face à lui, ni candidat RN-LR, ni candidat Reconquête : tout est possible !
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Dans le Forum du Parti de la France du 21 juin, Alexandre Hinger reçoit Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale, et Pierre-Nicolas Nups, candidat du rassemblement de la droite nationale dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle.
 
L'émission sera consacrée à la campagne des élections législatives et à l'actualité politique.
 
C'est vendredi à 21h et c'est sur Telegram :
 
 
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20/06/2024

POUR LA PAIX EN PALESTINE , LE HAMAS DOIT-ÊTRE ÉRADIQUER ! POINT !

18/06/2024

MOBILISATION ! LE PARTI DE LA FRANCE A BESOIN DE VOUS !

 DROITE NATIONALE : SOYEZ ACTIFS !   REJOIGNEZ-NOUS !

 

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Sans Adhérents et sans Argent , Sans vous,  le Parti de la France n' est rien !

Force est de constater que des mouvements politiques marginaux et des initiatives foireuses arrivent à mobiliser des donateurs, alors que le Parti de la France n’a pas assez de donateurs pour augmenter sa force de frappe médiatico-politique.

 

En conséquence, il est vital pour le parti d’inciter nos proches, nos sympathisants et tous ceux qui paient des impôts à donner au Parti de la France pour bénéficier de 66,7% de remise d’impôt, voire plus à voir au cas par cas.

 

Notre raison d’être

 

Le Parti de la France a d’abord été une réaction politique et idéologique aux errements, aux abandons et aux trahisons du Front National, en 2009, deux ans avant que Marine Le Pen ne transforme le parti de son père en une espèce de conglomérat souverainisto-progressiste.

Ainsi, cela fait plus de 13 ans que le PdF défend les idées qui auraient dû rester celles de toute la droite nationale, un triple respect sur lequel notre civilisation s’est bâtie et se rebâtira : le respect du travail et des travailleurs, le respect de la famille et de la vie, le respect de la patrie et des héros qui ont fait la France.

Ces idées, qui ont l’air naturelles, sont pourtant foulées aux pieds par la gauche et les agents de l’anti-France, ce qui n’est pas surprenant, mais également par ce qui nous est présenté comme la droite et son extrême.

On ne trouve plus, aujourd’hui, de LR au RN, de cadres pour rappeler qu’aucune société saine ne peut se construire sur la banalisation de l’avortement, de la pornographie, de l’homosexualité, de la gestation pour autrui, de la PMA sans père ou sans mère, et de la toute-puissance du trio infernal oisiveté-malbouffe-divertissement.

Eh bien le Parti de la France, lui, depuis maintenant 13 ans, est en quelque sorte la boussole de la famille politique nationale.

C’est lui qui organise des manifestations contre l’immigration, qui envoie ses cadres et ses militants dans les manifestations pro-vie, qui organise chaque année un hommage à sainte Jeanne d’Arc, qui envoie des candidats aux élections ou qui appelle à soutenir les candidats les plus proches de nos idées ou en tout cas les candidats les moins nocifs à notre peuple et à notre patrie.

C’est parce que le Parti de la France martèle depuis 13 ans ce que la droite nationale a toujours martelé avant de devenir obsédée par la dédiabolisation, notamment par ses candidatures, ses meetings, ses communiqués et la diffusion de son matériel militant (affiches / tracts / autocollants), que les idées utiles à notre peuple et à notre patrie ne sont pas tombées dans l’oubli et qu’hier un candidat a pu s’en saisir, même si c’était assez imparfait, et notre but est de poursuivre ce patient travail d’imprégnation de nos idées parmi la population, mais aussi parmi les cadres du mouvement national pris dans son ensemble.

Bruno Hirout, secrétaire général du Parti de la France.

 

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Loi du 11 mars 1988 : Article 11- alinéa premier et troisième alinéa

 

Ceux qui ont versé des dons à un ou plusieurs partis politiques en violation de l’article 11-4 sont punis d’une amende de 3.750 euros et d’un an d’emprisonnement.

Premier alinéa de l’article 11-5 de la loi précitée

 

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LE PLAN " MARSEILLE " ! INSÉCURITÉ ET RATÉ .......

RATÉ Insécurité : le plan Marseille en grand fait un grand pschitt

 

« Il est curieux de voir dans quelle sécurité étrange vivaient ceux qui occupaient les étages supérieurs de l’édifice social au moment même où la révolution commençait ». Tocqueville

Par  Xavier Raufer.

Cette nouvelle contribution de Xavier Raufer est parue sur Atlantico hier 17 juin.

Remarquable article que nous ne commenterons pas sauf pour dire qu’elle émane d’un spécialiste très avisé dont nous suivons les travaux depuis des années.   

 

Certaines formules hantent pour l’éternité ceux qui les ont prononcées ; parfois, pas besoin même qu’elles soient vraies : suffit qu’à un moment, elles aient trop bien collé au personnage.

Marie-Antoinette, reine de France et son (apocryphe) « Qu’ils mangent de la brioche » face au peuple criant qu’il n’a plus de pain – cette seule phrase l’aura envoyée à l’échafaud. 

 

De même aujourd’hui, le président Macron déplorant ainsi les votes extrêmes « dès qu’il y a un fait-divers, il est monté en épingle ».

Fait-divers : expression d’un glacial mépris envers les Français modestes, à jet continu pillés, poignardés ; trop souvent par des allogènes.

Thomas, Matisse et tant d’autres assassinés : fait divers. Une semaine d’émeutes, 1 500 bâtiments ravagés-incendiés, un milliard de dégâts ; les « Kevin ou Mattéo » à dose homéopathique parmi les émeutiers, fait-divers. Par ce maître-mot, les élites progressistes, médiatiques ou financières crient leur mépris exaspéré des citoyens du pays qu’elles dominent encore.

D’où, la violence du choc subi par la Macronie aux récentes élections européennes.

Et nulle part est-il aussi violent qu’à Marseille, fictif décalque français de l’onirique Californie sur laquelle fantasme M. Macron. Sa liste sur place, à peine 10% des suffrages, moins encore que sa déjà maigre moyenne nationale de 14,6%. À Marseille, la droite nationale à 37% ! Toute la droite à près de 43%. 

Pourtant ! M. Macron a passé sept ans à chouchouter Marseille, sur laquelle les milliards ont plu… Plan immense… moderniser, rénover, désenclaver… 14 visites de parfois plusieurs jours … tournée des cités hors-contrôle…

La flamme olympique hier encore… Une « ministre de Marseille » au gouvernement, amie bien sûr du couple Macron…

Trente visites et plus du vibrionnant-stérile ministre de l’Intérieur, ses chiffrages-bidon et mesures illusoires…

Sa mission était simple, pourtant : [Article L-111-1, Code de la sécurité intérieure] : « L’État a le devoir (nous soulignons) d’assurer la sécurité en veillant, sur l’ensemble (idem) du territoire de la République (…) à la protection des personnes et des biens ».

Toutes ces opérations médiatiques « Place Nette XXL » pour quoi au fond ? Pour rien. Car côté sécurité, sept années Macron n’ont rien changé du tout pour les Marseillais.

– Marseille reste la « capitale du vol » : sur la voie publique… à l’arraché… avec violences… sacs à main, portables et bijoux… meutes de pickpockets dans les transports publics… Vols de véhicules (voitures, motos, scooters…) : quatre fois plus que la moyenne nationale ; vols DANS les véhicules : quatre fois plus aussi ; cambriolages de logements : deux fois plus.

– Depuis presqu’un an, un centre médico-psychologique est fermé au centre-ville ; des bandits y sont « entrés armés pour menacer un employé suspect d’avoir appelé la police ». Un syndicaliste : « Un bâtiment public au milieu d’une zone de guerre… Je vous défie d’y aller…

La cour des miracles… trafic de stupéfiants, détritus et checkpoints »…

– À Marseille désormais, la guerre de la drogue gagne toute la ville, bien au-delà des quartiers nord hors-contrôle. Dans le 9e, à la Cayolle, rafales d’intimidation près d’une « place forte du narcotrafic » ; dans le 11e, un homme de 20 ans blessé par balles ; dans le 15e, la veille, autre blessé ; tous bien sûr « connus de la police » pour trafic de stupéfiants.

Le tintamarre « Place Nette XXL » avait au moins pour but de mettre fin aux tueries ; rappel, 49 homicides entre bandits à Marseille en 2023.

Observons la statistique plus réaliste des homicides plus tentatives, de 2022 à 2023 à Marseille, PLUS 117% en un an !

Or courant juin 2023, ça continue : un bandit (de plus…) « criblé de balles… git au sol dans une mare de sang… Alentours, au sol, en masse, des douilles de 9mm ». Lui aussi bien sûr, fort connu de la police.

La plupart de nos articles soulignent désormais l’importance d’un facteur faussant ou désaxant toujours plus l’art de gouverner, l’aveuglement.

Sur l’esprit humain, l’aveuglement produit un effet analogue à celui de l’oxyde de carbone, gaz “inodore, incolore, sans saveur, explosif et de même densité que l’air », qui chaque hiver, provoque des intoxications mortelles du fait de chauffages défectueux.

De même, l’aveuglement est-il lui aussi inodore, incolore et sans saveur. Il envahit l’esprit humain et le conduit aux pires erreurs ; aux pires extrémités ; rien que dans l’histoire moderne, la Ligne Maginot, le désastre de Pearl Harbor proviennent à 100% de l’aveuglement. 

Or souvent, toujours comme l’oxyde de carbone, ce péril est-il mortel. Pour nous en convaincre, ce terrible fragment de Tocqueville (« L’ancien régime et la révolution ») « Il est curieux de voir dans quelle sécurité étrange vivaient ceux qui occupaient les étages supérieurs de l’édifice social au moment même où la révolution commençait et de les entendre discourant entre eux sur les vertus du peuple, sur sa douceur, son dévouement, ses innocents plaisirs ; quand déjà 93 est sous leurs pieds : spectacle ridicule et terrible ».  ■ 

  Par XAVIER RAUFER


 

Xavier Raufer

Docteur en géopolitique et criminologue.
Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin) 

BRETAGNE : TIERS-MONDISATION DE L' HÔPITAL ET DE LA SANTÉ !

LU, VU ET ENTENDU !

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Tiers mondisation de l’hôpital et de la santé.

Une lettre ouverte aux élus du Trégor et aux candidats aux législatives 2024

« Les Français ont de plus en plus de mal à accéder aux soins de premier recours, au point que l’on qualifie une partie importante du territoire national de “désert médical” ».

Le constat dressé par la Cour des comptes, dans son rapport publié le 13 mai 2024, confirme la gravité de la situation.

Il n’est pas le premier à tirer la sonnette d’alarme.

On peut notamment citer le second baromètre santé-social, présenté par l’AMF et la Mutualité française, en novembre dernier lors du Congrès des maires, qui s’alarmait des 87 % de Français vivant dans un désert médical et des 6,7 millions de personnes sans médecin traitant.

De même, le dernier atlas annuel, publié en juin 2023 par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), alertait sur les inégalités territoriales en matière de présence médicale qui « persistent et se creusent » depuis 2010

 

La dégradation de l’offre de soins dans le Trégor atteint un seuil d’alerte qui doit déboucher de façon urgente sur une mobilisation et des propositions fortes pour, dans un premier temps stopper cette désintégration et, dans un second temps, construire une perspective innovante attractive.

Jean Michel BUDET, directeur d’hôpital honoraire, directeur de la rédaction de la revue Gestions Hospitalières, adresse une lettre ouverte aux élus du Trégor et aux candidats aux législatives 2024, que nous publions ci-dessous.

Les constats :

L’offre de soins en Trégor se délite chaque jour tant en exercice libéral qu’à l’hôpital transformant le territoire en désert médical dans l’indifférence générale sur fond de résilience d’une population qui subit cela comme une fatalité.

L’idée initiale selon laquelle le Groupement hospitalier de territoire Armor (GHT) allait répondre par la mutualisation des moyens aux besoins de proximité et de recours de façon équilibrée et équitable sur le territoire a fait long feu.

De fait le GHT est devenu un instrument de restructuration et de concentration des moyens sur l’hôpital de référence à saint Brieuc.

Ce que les pouvoirs publics n’avaient pu opérer est réalisé par les acteurs de terrain eux-mêmes soumis à la pression budgétaire : la tarification à l’activité conduit à mettre en concurrence les établissements hospitaliers et à la course à l’activité qui aboutit mécaniquement à la baisse des tarifs dans une enveloppe budgétaire fermée et donc à la nécessité de trouver constamment de nouveaux gains de productivité.

La promesse du GHT d’une « égalité d’accès à des soins sécurisés et de qualité » n’est pas tenue.

La concentration des moyens publics et privés sur Saint Brieuc et Plérin confirme la volonté des autorités de tutelle et des opérateurs eux-mêmes de regrouper l’offre sur la ville préfecture au détriment du territoire en contradiction avec le discours officiel qui prône la responsabilité populationnelle.

Cette situation conduit à une concurrence effrénée et à armes inégales entre public et privé notamment en chirurgie.

Une part déterminante du temps médical public est consacré à la permanence des soins pendant que le secteur privé le consacre au programmé le plus lucratif. Le comportement du groupe mutualiste n’est dans ce contexte guère différent de celui des établissements privés commerciaux.

Si le groupe de mutuelles VYV qui le porte s’affiche comme le premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France qui agit pour que la santé soit accessible à tous, force est de constater que les dépassements d’honoraires y sont légion.

La directrice générale du groupe Hospi Grand Ouest ne cache d’ailleurs pas ses ambitions lorsqu’elle anticipe une nouvelle progression pour 2024 avec environ 450 M€ de chiffre d’affaires.

L’encadrement de l’intérim médical en application de la loi 2023-379 du 19 mai 2023 portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, dite loi RIST a totalement déstabilisé l’offre de médecins intérimaires pour les hôpitaux et disciplines en pénurie de recrutement et subissant le vieillissement démographique du corps médical (nombreux départs en retraite).

Comme le constate la Cour des comptes : Cette régulation par les tarifs a créé des effets d’aubaine aux conséquences préoccupantes sans éviter les fermetures ponctuelles ou récurrentes de services.

La réforme de la responsabilité des ordonnateurs et comptables limite toute prise de risques et donc l’initiative de dérogation aux règles de rémunération qu’osaient jusqu’alors certains directeurs.

La suppression du numerus clausus a d’autant moins d’impact immédiat que s’est substitué un numérus apertus de fait imposé par les facultés de médecine et qu’en 2023 de nombreux internes de 5ème année ont opté pour le redoublement pour échapper à la réforme du 3ème cycle.

Le recours croissant et systématique en substitution aux médecins français qui désertent l’hôpital public à des praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) et maintenant des praticiens contractuels associés éligibles à l’autorisation temporaire d’exercice (ATE) dans les établissements en difficulté provoque un déséquilibre source de tensions et de sentiments de déclassement.

En la matière, la situation financière des hôpitaux commande souvent les statuts imposés : le moins cher est trop souvent privilégié à ces médecins en situation précaire.

 

La situation de l’hôpital de Lannion est éclairante : départs de praticiens, augmentation des postes vacants, tensions internes, perte d’attractivité, régulation des urgences devenue chronique, baisse d’activité, déficit croissant.

Elle ne peut que s’aggraver sans mesures fortes et ouverture de perspectives positives. A cela s’ajoute l’impact d’une communication continue et délétère sur la crise de l’hôpital et les évènements indésirables qui en découlent.

Au total, la population du Trégor est mise en danger avec de potentielles pertes de chances tant du fait des délais qui lui sont imposés en matière d’accès aux soins de premier recours, aux généralistes, comme aux spécialistes que du fait de la dégradation de l’accès aux urgences

. Cette situation fait peser de lourdes responsabilités sur les transporteurs sanitaires privés et sur le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et ne peut, ne doit laisser les élus indifférents.

Des plaintes pour non-assistance à personne en danger et risque causé à autrui ne sont pas à exclure dans ce contexte.

Dans plusieurs secteurs du territoire national des collectifs ont saisi la justice pour mise danger de la population en se fondant sur la jurisprudence dégagée en matière environnementale.

L’analyse des déclarations de la base nationale des évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS) en lien avec les services des urgences publiée par la Haute Autorité de santé en avril 2024 confirme et documente ce risque accru lié à la désorganisation des parcours de soins.

L’analyse de la situation foncière et immobilière du Centre hospitalier de Lannion – Trestel ne peut qu’aboutir au constat de locaux inadaptés et de fait non conformes aux normes en matière hôtelière, d’accessibilité, de sécurité et environnementales.

Par ailleurs, la balkanisation de l’établissement due à l’arrivée de nouveaux acteurs (clinique, psychiatrie, …) met à mal la maîtrise future du site du fait notamment des options juridiques contestables qui ont été prises.

Le positionnement adopté par la Polyclinique du Trégor en fait un véritable cheval de Troie du groupe mutualiste Hospi grand Ouest introduit dans la structure publique dans le seul dessein d’alimenter sa structure de Plérin et à terme de cannibaliser le site de Lannion.

De fait, cette négociation « discrète » est menée directement avec l’hôpital de Saint Brieuc.

Le positionnement du groupe confirme cette ambition qui pourrait paraître à première vue une bonne nouvelle pour Lannion si seulement ce projet apportait des garanties de partage des charges à la structure publique et d’accessibilité financière non discriminatoire à la population. Il n’en n’est rien.

Déclaration HGO du 14 juin 2024 : Le prochain projet de construction importante se déroulera à Lannion avec la préparation d’un groupement de coopération sanitaire (GCS) réunissant la polyclinique du Trégor et le centre hospitalier “sur une perspective à quatre ou cinq ans”.

Ce rapprochement, recommandé par la mission Rossetti sur le territoire d’Armor vise à construire un nouvel établissement pour moderniser l’offre de soins de proximité et la rendre plus lisible pour les habitants, dans ce petit bassin de population.

“On est en train de signer la convention constitutive [du GCS] et on travaille en lien avec la direction du GHT d’Armor”.”

Nous allons voir comment la clinique peut se déporter sur l’hôpital en gardant sa propre entité et ses propres locaux mais en partageant des infrastructures de type bloc opératoire, ambulatoire, pharmacie et stérilisation”, 

La clinique va construire son bâtiment de consultation sur le site de l’hôpital (source APMNews).

L’estimation actuelle des travaux d’adaptation sur site (de 50 à 80 millions € selon les estimations) et leur durée (8 années au minimum) tout en maintenant l’activité doit conduire à privilégier des solutions alternatives au ravaudage imaginé.

Ce qui est décrit sur le territoire du Trégor et de compétence de Lannion Trégor Communauté (LTC) peut être transposé sur le territoire de Guingamp Paimpol Agglomération (GPA) et pour l’hôpital de Guingamp, constat encore aggravé par les spécificités d’une démographie en berne et d’une population socialement plus défavorisée avec des indicateurs de santé très défavorables.

L’attraction de Saint Brieuc y est en outre renforcée par une plus grande proximité géographique.

La valse-hésitation sur le devenir de la maternité contribue à déstabiliser la communauté soignante.

Les difficultés à définir un nouveau site guingampais d’implantation a conduit un temps à privilégier la reconstruction sur site avec les inconvénients et coûts déjà énoncés pour Lannion.

Ce qui distingue cependant les deux situations c’est la forte et constante mobilisation des élus guingampais comme l’a montré la récente communication autour de la recherche d’un site d’implantation : lors de leur dernier rendez-vous au ministère de la Santé à Paris, le 10 avril 2024, où la sénatrice Annie Le Houérou, le maire de Pabu et président du conseil de surveillance de l’hôpital, Pierre Salliou, et Vincent Le Meaux s’étaient rendus, le cabinet du ministre a bien confirmé que l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a prévu un calendrier de travail rapide.

Ce sont bien les élus qui constamment prennent les devants et maintiennent la pression.

Les stratégies des deux communautés sont de fait interdépendantes.

Des rapports ont permis de documenter la situation de l’offre de soins et de proposer des scenarii toujours dans le cadre du GHT, qu’il s’agisse du rapport Rossetti diligenté et financé par l’ARS via le GHT ou le contre-rapport commandé à Government Healthcare par Guingamp Paimpol Agglo (GPA) et très axé sur la maternité.

Il ressort de ces études que deux scénarios sont proposés aux hôpitaux de Guingamp et Lannion, la première fait des deux établissements des satellites du Centre hospitalier de Saint Brieuc avec une reconstruction pour l’un et une restructuration pour l’autre, le deuxième évoque l’hypothèse d’un nouvel établissement sur un nouveau site équidistant par fusion des deux hôpitaux pour constituer une masse critique viable et attractive.

On ne peut que regretter le manque de transparence de la démarche de l’ARS allant jusqu’à la rétention de la communication aux élus et le fait que les deux communautés n’aient pas saisi l’opportunité d’une réflexion commune et partagée sur un territoire dont le découpage fait fi de l’histoire, des réels bassins de vie et des organisations politiques (circonscriptions, cantons, pays, …).

A tout le moins on aurait pu espérer que les élus de Lannion Trégor communauté (LTC) se saisissent du sujet en commandant un contre-rapport comme l’a fait GPA.

De la même façon le recours à l’observatoire régional de santé (ORS) comme l’a fait la Ville de Rennes aurait permis un éclairage plus objectif et légitime que le recours coûteux à des consultants par nature soumis aux donneurs d’ordre.

A l’heure de la démocratie participative et du débat citoyen, le sujet de l’avenir de l’offre de soins est resté dans l’entre-soi des professionnels de santé et de la technostructure avec la caution de l’organisation de la démocratie sanitaire institutionnelle que constitue la Conférence régionale de santé et de l’autonomie (CRSA).

 

Les solutions

Le retour des politiques locaux

La première urgence doit être pour l’hôpital de Lannion de reprendre son destin en main. Contrairement à Guingamp, l’hôpital a perdu son plein exercice en acceptant une direction commune avec Saint Brieuc.

Ce qui a pu apparaître à l’origine comme une opportunité pour bénéficier du soutien de l’hôpital pivot du GHT s’est avéré un piège mortel.

Le président du conseil de surveillance ne peut plus longtemps laisser les clefs à ceux dont l’objectif est de satelliser l’établissement.

La publication du poste et la nomination d’un directeur de plein exercice doivent être exigées de l’ARS.

Les élus locaux et communautaires ne peuvent s’exonérer en invoquant la seule compétence de l’Etat en matière de santé.

L’impact économique de l’hôpital, l’attractivité du territoire justifient cette ingérence des élus locaux tout comme leur compétence de santé publique rappelée par l’engagement dans le réseau des villes-santé, les conseils territoriaux de santé (CTS) ou les contrats locaux de santé.

Les politiques doivent reprendre la main.

Les maires doivent peser dans la gestion des conseils de surveillance parce que tous les établissements, y compris les CHU, ont une activité de proximité et sont toujours le premier recours de la population en proximité immédiate.

Les parlementaires doivent soutenir la population de leur territoire.

La construction d’une alliance Lannion/Guingamp tout en conservant deux sites d’implantation

La convergence des intérêts entre les deux bassins de population et les deux communautés que sont LTC et GPA impose un rapprochement pour bâtir un avenir commun.

Cela passe par la constitution d’un groupement de coopération et une marche potentielle à terme vers la fusion pour constituer un contre-poids suffisant vis-à-vis de Saint Brieuc et une masse critique attractive tant pour les professionnels de santé que pour la population.

Les perspectives de transformation de la tarification hospitalière et d’autorisations d’activité seront largement fondées sur des critères de qualité et de pertinence qui imposent ce choix d’union.

La construction d’un nouvel établissement à Bégard telle que récemment réévoquée et proposée comme option par Government Healthcare à GPA qui aurait pu au premier abord permettre de concrétiser physiquement cette fusion ne paraît cependant pas réaliste et présente de fait plus de handicaps que d’atouts.

Cette option « idéale » ne ferait que retarder des réponses urgentes attendues aux besoins de la population.

Elle ne garantirait en outre pas le succès si l’on observe l’évolution du Centre hospitalier du Centre Bretagne né de la fusion du centre hospitalier de Pontivy et du Centre Hospitalier Intercommunal de Plémet-Loudéac en janvier 2005.

En dehors d’un rapprochement avec la psychiatrie, une localisation à Bégard se heurtera à l’opposition légitime des élus de Guingamp et Lannion et à l’incompréhension des populations des deux villes, sans oublier les impacts économiques et sur l’emploi d’un hôpital que les élus ne peuvent négliger.

Le réalisme doit l’emporter sur l’utopie.

Une troisième voie est donc possible, celle de l’union en conservant les implantations à Guingamp et Lannion avec reconstruction concertée des deux établissements sur des terrains garantissant leur accessibilité, seule manière de sortir par le haut de perspectives de reconstructions sur site complexes et coûteuses, d’ouvrir des perspectives attractives facilitant le recrutement de professionnels tant en ville qu’à l’hôpital.

Un nouvel établissement bipolaire Armor/Argoat serait alors conçu sur le fondement des évolutions attendues des pratiques médicales et soignantes et favorisant le lien avec le tissu social et économique allant de l’innovation (numérique, photonique, IA) aux questions de la santé des agriculteurs et du lien santé/alimentation.

 

Les liens au sein du GHT Armor et avec les deux CHU de Rennes et Brest devront être revisités à l’aune de ce projet dans le sens de la recherche de nouveaux équilibres, ainsi que la relation avec le groupe Hospi Grand Ouest, dans un esprit de complémentarité et sans naïveté.

La mobilisation des élus sur un tel projet est essentielle pour le porter au niveau local, régional et national.

Elle doit s’accompagner de gestes d’amorçage tels que des apports fonciers, de premiers engagements financiers même symboliques des deux communautés, du département, de la Région.

Au niveau national, le plan national d’investissement de 19 milliards (de fait 9 milliards sont consacrés aux grands projets et à l’investissement du quotidien dans les établissements de santé) annoncé en 2021 a déjà été distribué et fléché.

Le pilotage a été confié aux Agences Régionales de Santé (ARS) après expertise du conseil scientifique institué auprès du conseil national d’investissement en santé (CNIS) et de l’Agence nationale d’appui à la performance (ANAP) pour définir chaque stratégie régionale donnant de la visibilité sur les projets prioritaires sur la période 2021-2029.

Ainsi, le schéma hospitalier du territoire Rance Emeraude a illustré la volonté de l’ARS Bretagne de promouvoir les projets d’investissement dans le cadre d’une véritable réflexion d’aménagement du territoire de santé avec l’accompagnement financier de la construction d’un nouveau site.`

 

L’engagement de l’Etat longtemps annoncé pour la reconstruction des deux sites devra être exigée comme une priorité de santé publique.

Il est essentiel dans ces conditions que les élus de Lannion, de LTC et du Trégor prennent enfin leurs responsabilités, comme le font ceux de GPA et en coordination avec eux, avec le relai des parlementaires, pour porter ce dossier, au-delà de la signature médiatisée d’arrêtés municipaux pour forcer l’État à agir afin de garantir l’égalité d’accès aux soins.

Par Jean Michel BUDET

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