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31/05/2024

VOUS N' AVEZ PLUS LE DROIT DE DÉFENDRE LES VALEURS SOCIÉTALES EN FRANCE !

LU, VU ET ENTENDU !

 

La Transphobie va-t-elle amener des hommes à devenir des femmes pour aller en prison ?

[L’Agora]

Depuis des années, la droite molle comme la droite dure ont laissé faire la gauche, en matière de répression de la parole et de l’écrit.

Ainsi, les lois réprimant lourdement la liberté d’expression en France se sont multipliées.

Depuis plusieurs décennies, vous pouvez vous retrouver en prison si vous remettez en cause l’Histoire officielle, certains en ont fait les frais récemment (Vincent Reynouard).

Vous pouvez également vous retrouver devant les tribunaux, et condamnés à de la prison, si vos paroles sont jugées comme étant « de l’incitation à la haine raciale ».

En réalité, toute critique de l’immigration en France est, potentiellement devenue de l’incitation à la haine raciale aux yeux des tribunaux français aujourd’hui.

Vous n’avez plus le droit de parler librement de la seconde guerre mondiale, du génocide arménien, de l’esclavage.

Vous n’avez pas le droit de parler librement d’immigration.

Et désormais, voici que vous n’avez plus le droit non plus, sinon amendes, condamnations, prison, de défendre les valeurs sociétales qui sont partagées par la majorité des habitants de la planète et cela depuis la naissance de l’homme.

Ainsi Marion Maréchal trainée devant les tribunaux pour avoir dit une vérité scientifique : l’espèce humaine est composée d’hommes, et de femmes.

Point final.

 

Ainsi, les cabales « anti transphobes », qui sont actuellement lancées par de petites minorités qui ne représentent personne (pas même les homosexuels qu’elles prétendent défendre), mais qui bénéficient de suffisamment de soutien et de poids médiatique et politique pour faire la pluie et le beau temps dans ce pays comme globalement dans tout l’Occident.

Hier, vous pouviez dire que vous trouviez anormaux ou malades les transexuels.

Aujourd’hui, vous risquez de lourdes amendes, la mort sociale, et même la prison si vous l’affirmez en France ou au Royaume-Uni. Hier, vous pouviez dire que vous ne trouviez pas normal que deux hommes ou que deux femmes se marient et aient des enfants (via PMA, GPA, etc).

Aujourd’hui, le dire peut relever de l’homophobie.

Et vous conduire à nouveau devant les tribunaux, et, si vous insistez, en prison ou au devant d’une mort économique et sociale assurée.

Les forces politiques dites d’opposition ferment littéralement les yeux sur ce qui constitue un massacre de la liberté d’expression, digne des pires systèmes totalitaires.

Jamais le RN de Madame Le Pen ou de M. Bardella, pourtant parti n°1 d’opposition, n’a proposé d’abolir les lois scélérates (Pléven, Fabius, Gayssot, Taubira, puis lois dites sur l’homophobie, sur la transophobie, etc…) pour permettre, enfin, de pouvoir s’exprimer librement.

En ne réclamant pas ces abrogations, ce parti, ainsi que tous ceux qui ferment les yeux ou ont fermé les yeux, creusent leur propre tombe.

Un jour, un individu de 2mètres se proclamant nain et poney vous trainera devant les tribunaux car vous avez exprimé qu’il était grand.

Un obèse se définissant comme personne anorexique demandera à ce qu’on vous jette en prison parce que vous lui aurez fait remarqué que ça n’est pas vrai.

Avec la société folle que de petites minorités agissantes et que d’individus gavés au « Moi je » sont en train d’enfanter, tout sera possible.

Les camps de rééducation, la prison, les lynchages médiatiques, économiques, sociaux, physiques.

Sous les yeux consternés de prétendus responsables politiques qui n’auront pas levé le petit doigt pour traiter le problème à la racine.

 

Et traiter le problème, c’est abolir TOUTES les lois qui visent à réprimer (sous le prétexte d’encadrer) la liberté d’expression.

Plus rien, nada.

Faire le vide avec ça dans le code pénal.

Arracher les pages écrites par les gauchistes aux relents totalitaires, avec l’appui d’une droite qui fait dans son pantalon au moins hurlement hystérique.

 

En attendant que M. Bardella, que Madame Le Pen, que Madame Maréchal, que M Zemmour, que M. Bellamy fassent preuve d’un brin de courage politique en réclamant cette abolition qui conditionne quasiment tout le reste, il devrait y avoir tout de même des scénarios cocasses.

 

Imaginons que j’écrive chaque jour, jusqu’à énerver des activistes LGBT, des tirades jugées transphobes.

Les tribunaux, très réceptifs à ces activistes qui ont bien compris le théâtre victimaire dans lequel nous évoluons, finiront par me condamner. Amendes d’abord, puis prison avec sursis, et si j’insiste, prison ferme.

Tout cela pour des écrits.

 

Mais alors, Julien Dir condamné à de la prison, d’accord, mais qui vous dit vraiment que je suis un homme ?

Quelle autorité pourrait décider de me placer dans une cellule avec d’autres hommes, mettant ainsi mon ressenti, et la personnalité que je suis, en danger, puisque d’ici là, j’aurai effectivement compris, sous l’influence de mes bourreaux, à quel point j’avais raté qu’au final, Julien Dir n’aspire juste qu’à être une femme libérée.

Une femme libérée, avec un pénis, mais libérée quand même.

Une femme qui dès lors, demandera à faire sa peine de prison pour transophobie à la prison pour femmes de Rennes.

Quel transphobe osera donc me refuser ce droit, si demain, je décide de me prénomme Julienne à l’Etat civil ?

Quel horrible réactionnaire osera venir me chercher, chez moi, et me jeter dans une cellule pleine de mâles qui voudraient attenter à mon postérieur désormais féminisé ?

 

Tout cela est absurde.

Mais ou bien on abolit les lois qui nous ont fait plonger dans un asile psychiatrique à ciel ouvert, ou bien il faut pousser l’absurde jusqu’au bout. 

Soyons tous prêt.es à le faire.

Cessez de vouloir être des hommes virils et des femmes féminines.

Acceptez d’être l’éléphant que vous vous étiez toujours refusé à être par convention sociale.

Acceptez d’être la femme sexy que vous sentiez au fond de vos 1m90 de barbe, de muscles et de téstostérone.

Acceptez d’être le premier homme licorne, ou la première étoile filante à devenir professeur des écoles. Appréciez de découvrir chaque jour, votre femme devenue tracteur agricole.

Ou soyez maudits à jamais par toute la communauté LGBTQ+ !

 

Et finissez dans une prison (pour femmes, ou hommes trans, ou non binaires, ou tout simplement mes couilles en ski).

Par Julienn.e Dir.

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction.
Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression.
Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
 
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[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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LE POPULISME ET LES POPULISTES ! LA REVUE DE TERRE ET PEUPLE !

REVUE DE PRESSE !

Le populisme et les populistes.

Le 99ème numéro de la revue Terre et peuple vient de sortir

Le dernier numéro de la revue Terre et peuple vient de sortir (le n°99).

 

Voici l’édito et le sommaire, ci-dessous.

 

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La France ne doit pas disparaitre

Certains vont sans doute trouver le titre de mon édito trop alarmiste.

C’est qu’ils ne veulent pas regarder la réalité en face.

Quand cette réalité va leur éclater en pleine figure, ils seront les premiers à se mettre à l’abri pour nous donner d’excellents conseils… quand nous, nous irons au casse-pipe… ces dernières années m’ont appris à savoir qui est qui, loin des illusions.

Il y a plusieurs façons de mourir. Il y a la mort physique pure et simple.

Il y a aussi la mort spirituelle, qui fait que le mot « Français » ne recouvre plus aucune réalité charnelle, identitaire.

Cela va sans dire mais cela va encore mieux en le disant : par Français nous entendons parler des hommes et des femmes d’origine européenne et en qui la race et la culture s’allient pour constituer une identité, portée par un peuple.

Certains – toujours les mêmes – me reprochent d’utiliser le mot « race », trop connoté, trop marqué, trop compromettant.

En somme, tabou.

J’ai toute ma vie appelé un chat un chat et ce n’est pas à la fin de mon existence terrestre que je vais changer.

Je laisse à ceux et à celles à qui cela donne des vapeurs le soin de s’adapter à l’air du temps.

Mais qu’ils ne se fassent pas trop d’illusions : ayant côtoyé des maudits, dont je suis, ils restent à jamais des maudits.

Ceci étant, les mots ont leur importance car ils sont des armes, c’est pourquoi j’utilise volontiers « Gaulois » pour désigner les vrais Français.

Les gauchistes l’ont bien compris, qui ont lancé naguère leurs malédictions contre Astérix dans les colonnes de Libération.

 

Eux qui veulent enlever à la France son identité ont bien compris que la clé pour arriver à leurs fins c’est la démographie.

C’est pourquoi il n’y a rien de plus important que la question du peuplement.

Tout doit donc être fait pour enrayer le suicide démographique de la France.

 

À ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de solution, je réponds que l’Histoire en fournit de nombreux exemples.

Le premier devoir d’un futur gouvernement de Bloc National est d’avoir une politique nataliste dynamique, conjointement au Grand Ménage destiné à renvoyer chez eux les envahisseurs.

Nous avons en tête des solutions très efficaces.

Nous sommes réalistes et pragmatiques.

C’est dans cet esprit qu’il faut saisir toute occasion qui se présente pour faire avancer notre conception des choses.

Les prochaines élections européennes en sont un bon exemple.

Il n’y aura pas de possibilité de survie pour la France si elle ne retrouve pas sa souveraineté, confisquée par les Européistes de Bruxelles.

Il faut donc impérativement que toutes (je dis bien toutes) tendances confondues, ceux qui refusent la fin de la France programmée à Bruxelles constituent un Bloc National, qui peut faire pencher la balance du bon côté.

Ceux qui disent qu’il y a ceci ou cela pour refuser ce Bloc National sont soit des imbéciles, soit des traîtres – ou les deux à la fois.

 

Aujourd’hui ne peuvent se justifier d’aucune façon les ego, les susceptibilités, les ambitions, les rancunes, l’appât du gain.

LA PATRIE EST EN DANGER.

Nous sommes maintenant nombreux à le dire : sans souveraineté politique, économique (énergétique, industrielle, agricole – la grande colère de nos campagnes est totalement légitime), militaire (La France dispose de 70 hélicoptères Tigre… mais la moitié seulement est opérationnelle !), culturelle, la France est condamnée à mort.

Ou, ce qui revient au même, à être le Xe État d’une nébuleuse mondialiste.

Donc que vive la CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES PEUPLES où chaque peuple apportera sa contribution, avec son génie propre dans un faisceau de volontés, conscient que l’unité fait la force.

Et une grande leçon de L’Histoire c’est que la force est la seule réplique efficace aux agresseurs de toutes sortes.

La France a tout à perdre à se mêler de questions qui ne la concernent pas.

 

C’est vrai pour l’Ukraine.

C’est vrai pour le chaudron africain, où nous avons usé bêtement notre armée.

Voici des mois que Juifs et Palestiniens disent et redisent aux Européens qu’il faut choisir son camp.

 

Beaucoup tombent dans le panneau. Ils ont tout faux.

Car choisit-on entre la peste et le choléra ?

Arabes et Juifs sont des Sémites, qui se disputent un héritage commun.

Qu’ils règlent donc entre eux leurs querelles de famille. Nous n’avons pas à être les idiots utiles ni des uns ni des autres.

 

Par Pierre VIAL

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

AVEC LE NARCISSISME DE LA MACRONIE ! LE PUIT SANS FOND DE LA VIE POLITIQUE !

Le puits sans fond de la vie politique française

On pense avoir tout vu, mais il y a toujours pire encore.

Le narcissisme de la Macronie l »a rendue aveugle !

 

Par Maxime Tandonnet


Le puits sans fond de la vie politique française

« Édouard Philippe entend rassembler «de la droite conservatrice à la gauche mitterrandienne» lors de la présidentielle 2027″. Il reprend ainsi l’obsession du « en même temps ».

Sur quoi en effet rassembler la « droite conservatrice » de la gauche mitterrandienne? 

Quel point commun en matière économique, financière , sécuritaire, migratoire, sociale, éducative sociétale?   Le néant.

Ce qu’il veut dire?   Dépasser le vide sidéral à travers une sublimation d’un ego.

C’est toujours la même histoire de la dissolution de la démocratie dans le narcissisme exacerbé, la mégalomanie.

Seulement, il devra faire oublier le lâche recul devant les zadistes de Nantes malgré une consultation populaire, le démantèlement de Fessenheim, la taxe carbone et la tragédie des Gilets Jaunes, l’Absurdistan sanitaire liberticide…


En ce moment le lepénisme a le vent en poupe dans les sondages (32%, soit 16% en comptant 50% d’abstentionnisme).

Mais qu’a-t-il de particulier, le lepénisme, que représente-t-il, que propose-t-il aux Français en dehors d’un « quoi qu’il en coûte » au centuple?

Rien: le vide sidéral, une énorme baudruche de néant…

Il n’a que deux « mérites »: l’héritage sulfureux de Jean-Marie à sa fille, qui dans la perception de l’opinion, vaut au parti la réminiscence d’un vague et trompeur parfum de fermeté sur l’immigration et la sécurité, et le fait de n’avoir jamais gouverné – « les seuls qu’on n’a pas essayés ».


Sa force aujourd’hui?
Paraître comme l’unique opposant « de droite » au macronisme.


A cet égard, il a pris la place de la droite LR qui paye chèrement la trahison opportuniste d’une partie de ses anciens leaders ayant rejoint la macronie (les Ganelon des temps modernes), la compromission avec la « majorité » de la plupart des autres dirigeants du parti (Absurdistan sanitaire, retraites, immigration, etc.) et la marginalisation des quelques-uns qui sont restés lucides et courageux (ils existent, par exemple, mon ami Henri Guaino). 


Le spectre d’un nouveau et troisième débat le Pen/Macron se profile à travers le brouillard vicié de la campagne des Européennes. 
L’idée est de faire intervenir le président de nouveau en sauveur providentiel pour conjurer la catastrophe électorale en se hissant sur la balourdise présumée de l’autre.

On pense avoir tout vu, mais il y a toujours pire encore.


Nous sommes devant un puits sans fond.

Une telle initiative de politique spectacle marquerait une étape supplémentaire dans la déchéance élyséenne par la transformation du chef de l’Etat – supposé au service de tous les Français – en acteur banalisé de la joute politicienne se substituant à la tête de liste.

Elle reviendrait aussi à offrir à Mme le Pen un brevet supplémentaire d’opposante attitrée et de favorite pour l’Elysée.

La vérité, c’est qu’un tel débat ne changera rien à la déchéance de la liste présidentielle, bien au contraire.

Le désastre sondagier de la liste Hayer, est l’expression d’un futur « vote sanction » contre le pouvoir actuel.

Voilà ce qu’ils ne parviennent pas à admettre.

 

Mais comment ne le voient-ils pas?

 

C’est incroyable à quel point le narcissisme exacerbé peut être source d’aveuglement…

 

Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Maxime Tandonnet pour Maxime Tandonnet – Mon blog personnel

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Ce texte est une Tribune Libre qui n’engage que son auteur donc en aucun cas Observatoire du MENSONGE

 

 

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SOCIÉTÉ : LA FAMILLE FRANÇAISE TRADITIONNELLE EN DANGER ! VERS UN ETHNOCIDE PROGRAMMÉ

 

La famille française de souche, voilà l’ennemi

La famille française de souche, voilà l’ennemi

 

par |

 

28 mai 2024

| Société

La famille française de souche, voilà l’ennemi
 

« Quelle différence entre la défense de la famille que vous proposez, vous, Marion Maréchal, et celle que proposait le maréchal Pétain ? », Sonia Devilliers, France Inter, 08/05/2024

 

Invitée ce mardi 28 mai 2024 à la matinale de France Inter, Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête! aux européennes 2024, a vivement réagi à la « question bête, dingue et outrancière » de la journaliste Sonia Devillers (voir son portait édifiant par l’OJIM).

En cause, une question mettant en parallèle la défense de la famille “traditionnelle” et la politique du Maréchal Pétain. Cette attaque s’inscrit en réalité dans une lutte de longue haleine entreprise par la gauche au sens large, sous couvert de justice sociale, pour en finir avec l’un des piliers de notre civilisation : la famille.

 

Dans le texte ci-dessous, écrit il y a près de 10 ans, l’essayiste Guillaume Faye revient sur la genèse de ces attaques.
Polémia

 

« L’objectif central n’est nullement la “justice sociale” mais la destruction des racines, du germe ethnoculturel de la France de souche. »

Le mouvement de La Manif pour Tous qui vise à protester contre le mariage homo, indûment baptisé « Mariage pour tous » (1), a mis en rage les autorités politiques et médiatiques au pouvoir.

C’est normal : les manifestants, appartenant aux classes moyennes familiales de souche provinciales en majorité catholiques, sont le cœur de cible de tout ce que le pouvoir socialiste abomine et veut détruire.


Par Guillaume Faye

 

Le dispositif de l’idéologie antifrançaise

Bien sûr, en soi, le mariage homo, qui ne concerne que 7.000 couples par an, de même que la PMA et la GPA – qui sont sur le point d’être légalisées en dépit des dénégations – n’auront aucun impact matériel sur les familles traditionnelles, à l’inverse des matraquages fiscaux et des suppressions d’allocations familiales.

Mais ce sont des mesures symboliques, qui font partie d’un dispositif d’ensemble ; celui-ci a été renforcé et rationalisé avec militantisme par les socialistes au pouvoir, héritiers directs de l’idéologie antifrançaise (et anti-européenne, au vrai sens du concept d’Europe, pas celui de Bruxelles).

Éric Zemmour (cf. autres articles de ce blog) a parfaitement repéré (in Le Suicide français) (2) cette oligarchie formée aux idées soixante-huitardes, avec des relents trotskistes et libertaires, dont l’objectif central n’est nullement la « justice sociale » mais la destruction des racines, du germen ethnoculturel de la France de souche.

 

La déstabilisation de la famille traditionnelle et de ses modèles est au centre de ce dispositif. Voyons-en les axes d’attaque.

  1. Mariage homo et, à terme, PMA et GPA généralisés, c’est-à-dire rupture du lignage, même symbolique dans un premier temps.
  2. Propagande scolaire en faveur de la théorie du genre, voire de la normalisation de l’homosexualité. Endoctrinement scolaire par l’idéologie officielle – y compris contre l’enracinement culturel franco-européen – substitué à l’éducation familiale traditionnelle.
  3. Mesures fiscales de réduction du quotient familial, pour pénaliser fiscalement les familles traditionnelles de souche des classes moyennes, non pas dans un but de justice sociale ni d’économies mais dans un projet offensif contre ces catégories considérées comme ennemies. Ces mesures ont été préférées à la baisse de l’Aide médicale d’État (AME) en faveur des clandestins, c’est tout dire.
  4. Destruction de l’universalité des prestations familiales et diminution drastique de ces dernières pour les familles des classes moyennes de souche ; les familles immigrées voire polygamiques continuant à toucher plein pot.
  5. Congé parental à la naissance réduit pour les femmes, au nom de l’hypocrite idéologie féministe de la parité (congé parental égal pour les pères, aberration absolue). Résultats : pénalisation générale pour les mères qui travaillent ; découragement de la natalité.
  6. Le récent amendement à la loi de financement de la Sécurité sociale 2015 qui prévoit de soumettre à la ponction de cotisations sociales les dividendes des petits travailleurs indépendants à la tête d’entreprises familiales.

 

Avec la gauche au pouvoir on a changé de braquet, on est passé à la vitesse supérieure : non plus seulement des mesures symboliques ou de propagande, mais des sanctions financières d’État contre les familles de souche.

 

Une déclaration de guerre, une répression directe. À ce dispositif, s’ajoutent, très logiquement, des mesures symétriques pour renforcer l’immigration, donc le « grand remplacement » comme l’a nommé Renaud Camus ou la « colonisation de l’Europe » comme je l’ai appelée.

  1. Augmentation des naturalisations, diminution des reconduites à la frontière de tous les clandestins ou déboutés du droit d’asile.
  2. Aides sociales et médicales accrues aux clandestins (AME, etc.)
  3. Défrancisation (et déseuropéanisation) des programmes scolaires, notamment en histoire, de manière à opérer un « changement de racines ».

 

La logique est donc transparente.

L’oligarchie procède, par les deux bouts à la dissolution du peuple de souche : mesures fiscales, sociales et culturelles contre les familles autochtones des classes moyennes ; mesures fiscales, sociales et culturelles pour les catégories immigrées, y compris les clandestins.

La seule politique qui fonctionnait, la politique familiale, on la casse.

Tout se passe comme si l’objectif était de décourager la natalité des classes moyennes de souche, dans une sorte d’ethnocide qui ne dit pas son nom.

 

Contradictions et perversités

Néanmoins, cette idéologie au pouvoir se heurte à de très sévères contradictions qui font douter de sa réussite. Elle est fondée sur la détestation de l’identité française et européenne mais aussi de la plupart de ses valeurs.

Sa vision du monde post-rousseauiste et délirante mélange pêle-mêle dans une salade indigeste des relents néo-marxistes, étatistes, anarcho-libertaires, corporatistes, féministes anti féminins xénophiles.

Elle est totalitaire sur le plan de la liberté d’expression et laxiste dans la lutte contre la criminalité (à 90% immigrée) ; elle est réglementariste et fiscaliste à outrance mais d’une tolérance aveugle sur le plan des mœurs et de toutes les invasions migratoires.

Elle protège les privilèges et droits acquis de la Fonction publique pléthorique et des corporatismes mais taxe et spolie les classes moyennes du secteur privé.

Son « antiracisme » est une imposture qui joue en fait le rôle d’un racisme antifrançais et antieuropéen et d’une préférence étrangère globale, dominée par la discrimination positive.

 

Son idéal est une France métissée, déchristianisée, islamisée sous l’imposture de la « diversité » ; familles recomposées, féminisme, rôles sexuels cassés, dévalorisation de la mère de famille, même si elle travaille, protection des communautarismes étrangers sous couvert d’une pseudo laïcité, tels sont ses paradigmes.

Ce modèle social invivable, déstructuré, à la fois anarchique, fonctionnarisé, bureaucratique, faussement républicain, antidémocratique, mais réellement antinational, est non seulement promu par les lois, par une Éducation nationale en plein naufrage, par la fiscalité mais aussi par une propagande culturelle et médiatique de grande ampleur.

 

À ces contradictions internes, s’en ajoutent deux autres, beaucoup plus graves et lourdes d’explosions, que j’ai déjà exprimées par ailleurs mais qu’il faut répéter.

  1. Cette idéologie, qui favorise l’islamisation à haute dose de la France, se heurte de plein fouet à l’islam et à la mentalité musulmane, notamment sur les sujets « sociétaux », comme le mariage homo ou le féminisme. Sans parler de l’antisémitisme…
  2. L’oligarchie au pouvoir, en pressurant, en décourageant les classes moyennes et les familles de souche scie la branche sur laquelle elle est assise. Ses protégés – immigrés, assistés, parasites, apparatchiks et millions d’entretenus privilégiés – ne vivent que par le travail et les contributions financières des forces vives, dont la colonne vertébrale est précisément ces catégories.
  3. (3) Elles sont le socle de la société. Jusqu’à quand tiendra-t-il, puisqu’on ne cesse de le miner, jusqu’à présent sur le front culturel et, depuis peu, sur le front financier ?

 

Un ethnocide programmé et qui sera contré

Ce modèle invivable, summum de la bêtise « de gauche », fruit d’un intellectualisme hors sol de cuistres, dépourvu de tout bon sens, animé par la haine de soi et l’esprit collabo, a pour objectif la destruction progressive de l’enracinement ethno-culturel français et européen.

Qu’on ne dise pas qu’il s’agit de prôner l’utopie d’un métis ou d’un hermaphrodite universels puisque, dans le même temps, on se garde bien de critiquer et que l’on valorise à outrance les cultures et les identités des immigrés, sous couvert de « diversité ».

Y compris dans leurs manifestations les plus machistes et anti féminines !

L’identité, c’est parfait pour les étrangers et les immigrés, pas pour les Français, qui sont priés de se déraciner, de se « déconstruire », de s’effacer.

Il s’agit en réalité de ne saborder et « déconstruire » que l’identité et le lignage familial des Français de souche, considérés comme des valeurs ennemies.

Celles-ci sont la famille nombreuse française stable, les rôles sexuels définis, l’épouse qui travaille tout en étant mère de famille ou qui se contente d’être mère au foyer, la transmission de la mémoire et de la culture nationales, la préservation des traditions européennes, etc.

Mais, le système – piloté par l’oligarchie de gauche – s’est aperçu que le noyau de cette « France profonde » résistait aux offensives culturelles ; la noyer dans l’immigration de masse ne suffit pas : il faut maintenant ponctionner ses revenus et décourager sa natalité.

 

Une France et une Europe ethniquement homogènes sont insupportables pour cette idéologie au pouvoir qui préfère organiser un chaos qu’elle appelle harmonie.

« La famille est en réalité une vieille ennemie de la gauche qui l’a toujours vue comme la concurrente de la formation collective de l’esprit des générations futures […] La famille est une protection fantastique contre les agressions républicaines de tous ordres telles que nous les vivons aujourd’hui. Elle est le véhicule de notre continuité historique et culturelle et constitue la certitude que la France ne sera jamais détruite tant que les familles en constitueront le socle. […]

Chacun a maintenant compris que les économies avaient bon dos et que la gauche cherche surtout la mort programmée de la famille », écrit Jérôme Chartier, député UMP du Val-d’Oise (Le Figaro, 29/10/2014)

 

Comme l’explique Pierre-Émile Blairon dans son dernier essai La roue et le sablier, cette idéologie et ce système sont invivables, condamnés, et représentent une « fin de cycle ».

Tout nihilisme produit d’abord le chaos sous le simulacre de concepts d’apparence positive puis finit en putréfaction. Un nouveau cycle est inéluctable mais la transition sera dure, voire sanglante.

Car, si le mariage homo a donné lieu à ce mouvement de rébellion massif mais au fond très sage (la ” Manif pour tous ”) sur un problème important mais finalement restreint, il faut espérer qu’il ne s’agit là que d’une première étape.

La seconde phase ne sera plus celle de la protestation et des gentils drapeaux roses et bleus contre le ”mariage pour tous” mais celle de la révolte d’étendards d’autres couleurs contre la « France pour tous ».

Nous en reparlerons.

Par Guillaume Faye
29/10/2014

Notes

  1. La dénomination officielle égalitariste de « mariage pour tous », pour faire passer l’idée de mariage homosexuel par une antiphrase, est à la fois absurde et dangereuse : car, logiquement, le ”mariage pour tous”, c’est aussi le droit au mariage incestueux entre frères et sœurs. Et on peut encore aller plus loin…
  2. Le relativisme n’a pas de limites.
  3. La violence des réactions contre Le suicide français de Zemmour, qui ”déconstruit les déconstructeurs”, y compris de la part d’un Premier ministre qui perd son sang froid, montre que l’auteur a fait mouche.
  4. Cf. ma brochure La Nouvelle lutte des classes, et mon essai Sexe et Dévoiement, Éd. du Lore

 

Source :  https://www.polemia.com/

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LE DÉBAT DE CNews D' HIER SOIR , VOUS A T-IL CONVAINCU ???

TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE  !

 

Le débat de CNews m’a convaincu de voter Marion, malgré quelques divergences

J’écoute souvent Marion Maréchal et j’apprécie sa combativité, sa pugnacité.

Elle mène un excellent combat et se défend très bien sur tous les plateaux.

Comme hier soir d’ailleurs, sur CNews.

Une autre femme m’interpelle et me laisse admiratif également, c’est Sarah Knafo qui à bien des égards me fait penser à Marie-France Garaud que Jacques Chirac aura trahie.

 

Ces deux femmes de Reconquête! sont des machines de logique, de cohérence et de puissance qui ne peuvent laisser indiffèrent toute personne de raison, n’ayant aucun tabou idéologique.

Pourtant, je ne partage pas tout dans le discours de Reconquête!

J’apprécie beaucoup Éric Zemmour qui, ne l’oublions jamais, a remis en place et au centre des débats, l’immigration, l’islamisation, sa nuisance, son coût et son injustice ! 

À commencer sur le traitement de ces deux gangrènes par les médias et les partis politiques terrorisés d’en parler, pour ne pas être taxés d’extrême droite, à commencer par « Les Républicains » !

Je regrette comme beaucoup, que le Rassemblement National n’ait pas jugé utile “l’union des droites” depuis des années.

 

J’ai fait partie du Front National, j’ai fait campagne pour lui et déjà, sous Madame le Pen, l’union des droites était un tabou au point que l’on me demanda de retirer sur mon blog personnel mon appel à l’union des droites.

 

Ce soir, le débat mouvementé sur CNews était porteur de plusieurs vérités, car il portait sur des sujets que bien des médias évitent de mettre en valeur.

Pouvoir d’achat certes, incontournable ! Sécurité, justice, immigration, islamisation, aussi !

Il a surtout révélé les amitiés et les inimitiés de certains.

 

La gauche communiste et l’extrême gauche LFI d’un côté, et le RN, les LR et Reconquête de l’autre !

Quant à Hayer, de Renaissance, ce fut lamentable ! Comme d’habitude !

On comprend pourquoi Attal et Macron s’en mêlent !

On a pu constater que des passerelles de compréhensions mutuelles existent sur le pouvoir d’achat et les agriculteurs !

Des oppositions frontales entre la folle islamo-gauchiste LFI, représentée par Aubry contre le RN de Bardella, le LR de Bellamy et Reconquête! de Maréchal.

 

J’espère que ces trois derniers arriveront finalement à s’entendre !

Ce n’est pas gagné !

 

Ce débat m’a confirmé pour qui je ne voterai jamais.

 

Reconquête! souhaite l’Union des Droites !

Cela me va beaucoup mieux que toutes les formules patriotiques qui excluent les autres partis qui eux, souhaitent l’union, au moins sur une base électorale, sur un programme commun de droite nationale !

J’approuve son alarme sur l’insécurité, l’islamisation, l’immigration, le sauvetage de notre culture, la lutte culturelle qui doit- être menée.

Sa protestation d’un Macron qui veut engager une guerre de soutien en Ukraine mais qui est incapable d’assurer la sécurité des citoyens, la paix civile, la lutte contre les narcotrafiquants, l’islamisation, l’immigration invasive.

J’ai une divergence importante avec Madame Marion Maréchal sur le syndicalisme, qui n’a pas été évoqué dans ce débat.

Elle souhaite une grande réforme du syndicalisme en évacuant, de fait, l’acquisition d’un certain professionnalisme des militants syndicaux.

Elle souhaite que chaque militant ne puisse être élu que pendant quatre ans maximum, et n’avoir que 50 % de son temps de travail en faveur de ses responsabilités syndicales.

Pour avoir été militant de base, un élu, et avec le temps, l’expérience acquise, l’expertise, être devenu un permanent syndical, je sais par l’expérience que l’acquisition du “professionnalisme” ne s’obtient que par la durée.

De plus, les syndicalistes sont élus par les salariés et c’est une atteinte à la démocratie sociale !

Il n’y a pas d’école syndicale, de diplômes syndicaux et le tout nouveau syndicaliste que j’étais au début était pain bénit pour le directeur des ressources humaines !

Le RH a fait des études pour avoir son poste.

Il connait, dès la sortie de l’école, les différents méandres d’une négociation, qu’elle soit salariale ou gestionnaire !

Pas pour le syndicaliste débutant !

Ce ne sera jamais le cas avec quatre ans d’expérience syndicale, et 50 % de son temps pour exercer son mandat !

Madame Marion Maréchal ne voit que par un bout de la lorgnette, celui d’un patronat qui ne voit, lui, que le coût du syndicalisme dans son entreprise et non les avantages de négocier avec des personnels syndicaux affûtés, qui peuvent aussi servir de tampons aux colères des bases.

 

Cela dit, j’ai une particulière aversion pour tous les syndicats politiques, engagés systématiquement à gauche comme la CGT, FO, SUD, CFDT, et même la CFTC et la CGC qui sont tombés, dans une moindre mesure, dans ces travers politiciens.

C’est sur la neutralité politique des syndicats qu’il faudrait travailler plutôt que sur la durée des mandats syndicaux.

 

Un différend important également avec Madame Sarah Knafo sur l’abattage rituel.

Je suis contre l’abattage rituel qui permet d’abattre un animal sans l’étourdir.

Au nom de religions, de croyances, de pratiques.

L’abattage rituel est un manque de respect pour l’animal abattu, je trouve cela scandaleux !

La loi interdit l’abattage sans étourdissement et ce sont des dérogations qui le permettent.

Madame Sarah Knafo affirme que si on interdit l’abattage rituel en France, on s’en prendrait aux éleveurs, aux filières alimentaires, aux abattoirs et que les croyants par ailleurs libres de pratiquer leur religion se fourniraient en Belgique en viande sacrifiée halal ou casher ! 

J’ai envie de dire que tous ces religieux se débrouillent avec leurs inepties religieuses.

Appliquons la loi, et que cessent les dérogations et les énormes rémunérations que les instances religieuses en tirent.

(Source)

 

Par ces deux femmes et ces deux exemples, je résume de fait ma pensée sur Reconquête!

Je partage l’ensemble du programme de Reconquête! qui, quoi qu’on en dise, a de fortes ressemblances avec celui du RN que je trouve, lui, bien trop à gauche par certains aspects.

Je vais plus loin.

Le parcours du RN me pose un vrai souci.

Il n’y a pas de compatibilité entre l’islam, son coran, ses hadiths et les lois constitutionnelles de la France !

Il n’y a rien de compatible avec notre histoire, notre culture gréco-judéo-chrétienne, notre laïcité, et la charia issue d’un prophète pédophile appelant aux meurtres des mécréants, des apostats, des juifs et des chrétiens.

En espérant que cette position du RN ne soit qu’une posture électorale.

 

Ma raison de citoyen me porte à choisir Marion Marechal le 9 juin, même si je trouve son programme économique un peu raide.

Son idée de rejoindre un groupe de droite conservatrice me convient mieux que d’avoir des députés isolés comme ceux du RN.

Espérons qu’une partie des LR rejoignent Reconquête! et que le RN s’allie au moins ponctuellement, au groupe ECR !

Toujours cette idée de l’Union des droites nationales qui me taraude.

 

Par Gérard Brazon

Source :  https://ripostelaique.com

 

 

ET AUSSI

 

 Source :   https://www.bvoltaire.fr/

 

 

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DÉBATS ET CONTROVERSES SUR LE CLIMAT ....... ( ALAIN MATHIEU )

Débats sur le climat

 
 
Publié le 30 mai 2024
 

Débats et controverses sur le climat et sur les causes de ses évolutions et changements ne cessent d’agiter la communauté scientifique depuis les années 1960.

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est un organisme créé par l’ONU après sa résolution 43/53 de décembre 1988 qui mentionnait « l’évidence que le réchauffement climatique pourrait être dû à la croissance des gaz à effet de serre ».

Il a été créé pour « mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine. »

D’après l’article premier de la convention qui l’a créé, « on entend par changements climatiques des changements du climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine. »

Les causes naturelles étaient exclues.

Dès l’origine, sa mission obligeait donc le GIEC à ignorer les causes naturelles du réchauffement climatique, et à systématiquement écarter tous les scientifiques, informations et articles qui en faisaient état.

Les représentants des 195 pays qui l’ont créé, généralement des fonctionnaires des ministères de l’Environnement de ces pays, approuvent ses rapports à l’unanimité. Ils n’ont pas le choix. Aucune dissidence n’est tolérée.

 

Tous doivent professer une foi quasi-religieuse en deux affirmations simples :

  1. Les émissions humaines de CO2, dues à la combustion des combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), ont causé la totalité de l’accroissement depuis 1850 du taux de CO2 de l’atmosphère, un accroissement de 280 à 420 ppm, soit 140/420 = 33 % du taux actuel.
  2. Cet accroissement du taux de CO2 est la cause de la totalité du réchauffement climatique depuis 1850 (environ 1°C).

 

Ces deux affirmations sont pour le GIEC, et pour tous ceux qui le suivent (médias, responsables politiques, scientifiques à la recherche de financements) des vérités scientifiques indiscutables. « La science a parlé. »

Ceux qui les mettent en doute sont des négationnistes, quasiment des nazis. Pour un scientifique, s’afficher « climatosceptique », c’est renoncer aux financements.

Pour un politique européen, ce serait une assurance d’échec électoral.

Aucun ne s’y ose.

Or, ces deux affirmations simples sont scientifiquement fausses :

 

Les émissions humaines de CO2 n’ont causé que 15 % de l’accroissement du taux de CO2 de l’atmosphère

Les 85 % restants étant dus à une cause naturelle, le dégagement de CO2 provoqué par le réchauffement des couches superficielles des océans intertropicaux (comme la mousse qui se dégage quand on verse un verre de bière).

 

Les causes de ce réchauffement des océans intertropicaux, comme celles du réchauffement de l’atmosphère, ne sont pas totalement élucidées, mais à la suite de l’astronome Milankovic, qui a découvert les causes des périodes glaciaires, on peut citer un changement de l’insolation, lui-même dû à des changements dans la trajectoire et l’orientation de la Terre dans sa course autour du Soleil.

Comment arrive-t-on à ces 15 % de l’accroissement du taux de CO2 ?

Les rapports du GIEC indiquent que chaque année 20 % du CO2 de l’atmosphère sont absorbés par les océans froids et la végétation (la photosynthèse), puis retournés à l’atmosphère par les océans chauds et la décomposition hivernale des plantes. Le CO2 d’origine humaine est absorbé par les océans et la végétation dans les mêmes proportions que le CO2 naturel.

Après une succession d’absorptions annuelles, la proportion du CO2 anthropique dans l’atmosphère est actuellement d’environ 5 %, soit 5/33 = 15 % de l’augmentation du CO2 depuis 1850.

Ce 5 % est confirmé par la proportion de l’isotope 13 du carbone dans le CO2 atmosphérique : la proportion de cet isotope a baissé par rapport à celle de 1850, le CO2 venant des combustibles fossiles ayant un taux d’isotope 13 inférieur à celui du CO2 naturel.

Une simple règle de trois donne ces 5 %.

 

L’accroissement du taux de CO2 depuis 1850 n’a pratiquement pas causé de réchauffement de l’atmosphère

En effet, une partie de la chaleur émise vers le cosmos par la Terre par rayonnement infrarouge est absorbée par le CO2 de l’atmosphère (« effet de serre »), mais la totalité de cette absorption du CO2 est due au CO2 contenu dans quelques dizaines de mètres de l’atmosphère.

Il y a « saturation » de l’effet de serre.

Autrement dit : ajouter du CO2 ne change pas la température. Un grand scientifique américain, Steven Koonin, conseiller-climat de Barack Obama, auteur du best-seller Climat, la part d’incertitude, l’explique ainsi :

« Doubler sa concentration ne change pas grand-chose, car cela revient à l’effet peindre en noir un carreau de fenêtre déjà noir ».

L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère est ainsi sans effet mesurable sur la température.

C’est au contraire l’augmentation de la température, précédant l’augmentation du CO2 atmosphérique, qui est la cause de cette augmentation, comme l’avait noté le climatologue français Jean Jouzel après avoir analysé les carottes glaciaires provenant de forages dans l’Antarctique.

 

Dans le film qui leur a valu le prix Nobel de la paix en 2007, Al Gore (ancien vice-président des États-Unis) et le GIEC prédisaient que dans un avenir proche le niveau des océans s’élèverait de six mètres, alors qu’il ne s’est élevé que de six centimètres, cent fois moins.

« 90 millions d’habitants du Bangladesh auront été déplacés en 2000 » affirmait Noel Brown, directeur du programme environnemental des Nations unies.

Actuellement, le GIEC prédit, sur la foi de modèles informatiques, des hausses catastrophiques en 2100 des océans, températures, inondations, etc. Mais ceux qui croient à ces prévisions apocalyptiques sont de moins en moins nombreux, car les modèles informatiques sur lesquels elles sont fondées ne sont pas fiables. C’est une des raisons pour lesquelles les Américains, les Anglais, les Espagnols ne suivent plus les recommandations du GIEC, et ont réduit leurs subventions à l’électricité éolienne, et les Allemands celles aux voitures électriques.

La peur est une efficace motivation politique, mais il ne faut pas en abuser : à trop crier « au loup » sans qu’il arrive, on perd des auditeurs.

 

Les responsables politiques qui depuis 1988 répètent les prédictions catastrophiques du GIEC, ont du mal à y renoncer, car cela leur ferait perdre une partie de leur crédibilité auprès de leurs électeurs.

Ils sont devenus allergiques à la vérité scientifique.

Mais les libéraux sont d’un naturel plus tolérant. Ils acceptent des idées nouvelles. Ils commencent à percevoir l’absence de crédibilité du GIEC.

Ils ne disent plus que les controverses scientifiques dépassent leurs compétences, car de plus en plus de scientifiques contestent les deux affirmations du GIEC : 1900 signataires, dont deux prix Nobel de Physique, pour une pétition proclamant qu’« il n’y a pas d’urgence climatique ».

 

En dehors de l’Europe, de la Chine à l’Inde, des États-Unis à l’Argentine, des responsables politiques sont aussi de cet avis.

Le moment approche où les libéraux n’auront plus peur du GIEC.

30/05/2024

SUR LA CORDE RAIDE .....SANS FILET ! ( CAROLINE GALACTÈROS )

mercredi, 29 mai 2024

Sur la corde raide… sans filet

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Caroline Galactéros

Nous ne pratiquons plus seulement le somnambulisme.

Nous sommes désormais des funambules.

Nous nous hasardons en tutu sur une corde raide, sans barre d’équilibre ni filet. Le gouffre se creuse entre deux parties du monde de plus en plus antagonistes dans leurs intérêts, leurs postures et leurs ambitions.

En Europe, la sécurité est en lambeaux mais, à quelques semaines du scrutin européen, en France du moins, on fait comme si de rien était.

Pourtant, la situation en Ukraine se détériore de jour en jour.

Les tendances identifiées voici plus d’un an se confirment chaque jour d’avantage.

Les forces ukrainiennes sont en mal criant d’hommes et de matériels, et le différentiel de puissance avec la Russie parait désormais irrattrapable.

Tous les observateurs civils et militaires sérieux le savent.

Les Anglo-saxons ont commencé à l’avouer à mi-mots dès le printemps 2023.

Mais cela n’a pas l’air de les conduire à la raison, et les Européens moins encore. 

Tout au contraire, nous doublons, triplons la mise, comme investis d’une mission impossible mais sacrée.

On nourrit l’escalade verbale, on verse des chaudrons d’huile bouillante sur le feu.

« La Russie ne doit pas gagner, sinon c’est l’Europe qui est en danger ».

Voilà une pétition de principe parfaitement fausse, et en plus moralement indéfendable pour les « valeurs » européennes, car cela revient à envoyer sans finalement de scrupules à la mort et en pure perte une jeunesse perdue pour une négociation inévitable que chaque jour perdu rendra in fine plus défavorable à leur pays.

Mais on n’en a cure.

Car ce mensonge permet d’autoriser progressivement l’envoi et l’emploi de matériels qui peuvent toucher le sol russe dans la profondeur.

Est-ce légal ? On peut penser que oui. Est-ce légitime ? Peut-être que oui là aussi, au nom de la légitime défense.

Mais le problème n’est à vrai dire pas la légalité ni la légitimité de l’usage de ces armements offensifs par leurs récipiendaires.

Il est dans leur opportunité d’emploi… pour les puissances qui les ont offerts ou vendus (et aident souvent à leur mise en œuvre sur le terrain) et qui soutiennent l’Ukraine.

 

Notre « co-belligérance », dont nous avons élevé l’analyse au rang de casuistique, devient en effet de plus en plus manifeste. 

Par ailleurs, cet emploi d’armes de moyenne et longue portée ne saurait permettre un rétablissement de la position militaire ukrainienne.

Cela ne va de facto que la dégrader davantage en durcissant la riposte russe.

Surtout, faut-il le rappeler, l’Ukraine n’est pas une île.

Elle est géographiquement située entre l’OTAN et la Fédération de Russie et dépend, pour sa sécurité comme pour sa survie économique, totalement de l’OTAN, des USA et de l’UE.

En conséquence, l’emploi de ces armements par Kiev met directement en danger ses soutiens. Nous.

D’où, pour une part, le rythme circonspect et décalé de leur livraison. 

Pour Washington, Il ne faut pas que l’Ukraine « gagne » militairement (ce que l’on sait impossible).

Il faut juste qu’elle ne s’effondre pas totalement mais puisse, à ses propres dépens, faire souffrir la Russie dans la durée, jusqu’au dernier Ukrainien s’il le faut.

Le calcul occidental est d’un cynisme total masqué par des envolées lyriques, mais c’est ainsi.

Le statut de proxy a des avantages conséquents, notamment financiers, mais aussi des inconvénients de fond. Il ne faut pas s’imaginer acteur majeur quand on n’est qu’un instrument. C’est d’ailleurs aussi valable pour l’Europe…

C’est ce que parait découvrir un peu tard le président Zelinsky. 

L’Occident mise dans cette escalade, sur le fait que Moscou bluffe et se laissera finalement faire en se rendant à nos desiderata prétendument moraux et légaux.

Il suffit pourtant de regarder la carte militaire et d’écouter les multiples déclarations des responsables russes pour comprendre qu’il n’en sera rien.

Mais on ne veut rien savoir.

La vérité gêne, donc on l’escamote. C’est bien connu : ce dont on ne parle pas n’existe pas.

On prend le pari de l’escalade !

Tout plutôt que d’avouer l’ineptie de nos calculs initiaux : faire tomber le régime de Vladimir Poutine et permettre le retour aux années 90, vues de notre côté comme l’Age d’or d’une Russie à terre, ouverte à l’ingérence et au pillage de ses ressources, mais considérée par les Russes, population dans son immense majorité et responsables confondus, comme une décennie noire de paupérisation et d’affaissement de l’Etat et de la grandeur russes.

Cette « puissance pauvre » qui ose ne pas se soumettre à l’exceptionnalisme américain et prétend assurer ses frontières et reprendre en mains les leviers de sa puissance et de son influence dans le monde est un affront vivant à la préséance de l’Occident qui doit dominer et guider le monde en vertu d’un droit naturel d’essence quasi divine !

L’obsolescence de cette façon de penser le monde est l’éléphant dans la pièce. Mais on n’est pas à un déni près.

On croit qu’on peut contourner l’animal…

On me dira que je noircis le tableau, que je suis défaitiste, que tout n’est pas si grave et que nous ne sommes pas des va-t-en guerre inconscients.

Il est vrai que le récent voyage présidentiel en Chine a calmé les ardeurs françaises et abouti à une déclaration prudente de notre président affirmant, depuis Pékin, que la France n’était en guerre ni contre la Russie ni contre le peuple russe et qu’elle ne voulait pas de changement de régime à Moscou.

Mais si l’envoi tonitruant de troupes combattantes françaises en Ukraine parait s’éloigner, le danger d’un engrenage irrattrapable demeure, et c’est Kiev qui est à la manœuvre. 

Le président Zelinski, qui n’est plus légalement président depuis le 21 mai et ne se maintient qu’au prétexte de la loi martiale et de la guerre, fonce dans l’abime qu’il voit comme son ultime chance de survie politique.

Il n’a plus rien à perdre et ne craint pas l’engrenage pour les autres.

Il veut plus d’armes, plus d’argent et surtout que l’OTAN entre dans la danse, avant l’élection américaine qui pourrait rebattre les cartes dans certains cas de figure.

Les attaques ukrainiennes avec l’aide de l’OTAN sur les éléments de la triade nucléaire russe se poursuivent donc à bas bruit et on laisse Kiev franchir allègement les lignes rouges russes, pourtant inlassablement répétées par Moscou.

L’idée est manifestement de détériorer le bouclier nucléaire russe jusqu’au point critique où le Kremlin n’aurait d’autre choix que de rétablir une crédibilité dissuasive en effectuant une frappe nucléaire tactique sur le sol ukrainien.

A Kiev, dont le régime est aux abois, on se dit sans doute que ce serait la solution pour provoquer, en riposte à une telle frappe prévue par la doctrine nucléaire russe en cas de menace existentielle contre l’Etat et la nation russe, un engagement de l’Otan.

L’occasion aussi peut-être, une fois l’affaiblissement des capacités russes atteint, de mettre les dernières forces ukrainiennes en jeu pour exploiter cette vulnérabilité momentanée et jouer son va-tout. 

Kiev n’a en effet plus les moyens depuis déjà des mois, de contenir la pression russe sur l’ensemble du front.

L’affrontement est devenu de fait asymétrique et les frappes ukrainiennes sur les civils à Belgorod et ailleurs se multiplient.   En toute impunité.

Que croit-on qu’il va se passer ? Moscou a dit être prêt à négocier sur la base du réel et avec un interlocuteur légitime, ce que n’est plus le cas de Volodimir Zelinski depuis le 21 mai.

L’alliance de plus en plus étroite avec la Biélorussie (on est au bord de la fusion des deux Etats) et la remise en jeu de l’ancien président ukrainien Yanoukovitch par Moscou visent à démontrer aux Américains et aux Ukrainiens qu’il n’y aura pas de dialogue efficace tant que les occidentaux n’auront pas cessé de prendre leurs désirs pour des réalités et accepté de regarder la réalité en face. 

L’Europe, quant elle, perdue, piégée, plus dépendante que jamais (de façon inversement proportionnelle à ses déclarations sur sa souveraineté stratégique) suit benoitement, comme d’habitude, les prescriptions de l’administration Biden, infestée de néoconservateurs en panique devant la détérioration du rapport de force entre l’Occident collectif face au Sud global.

Personne ne semble se souvenir à Washington, Londres, Paris et même Berlin, que la diplomatie n’est pas faite pour les chiens, et qu’un affrontement de l’OTAN contre une Russie consolidée dont l’économie de guerre est de plus en plus intégrée à celle du pays tout entier serait une folie pour tous. 

Alors, on ferme les yeux et on prie.

L’alliance russo-chinoise se renforce chaque jour, agrégeant autour d’elle bien au-delà de l’Iran ou même de l’Inde.

On a beau fomenter des déstabilisations dans tous les coins du monde (Arménie, Iran, Géorgie, Slovaquie, etc..), on veut à toute force croire que les vieilles recettes qui ont marché dans les années 90 sont encore opérationnelles.

On refuse de prendre la mesure de la résistance désormais forcenée et organisée de la majeure partie du monde à l’universalisme américain et européen.  

Quant au Moyen-Orient, ce qui s’y déroule sous nos yeux largement indifférents, ses convulsions dramatiques, ce vertige inhumain qui s’aggrave nous laissent abasourdis.

Israël s’enfonce lui aussi dans l’impasse militaire, le déni, le discrédit moral et politique.

En parallèle, les mascarades pseudo diplomatiques se poursuivent.

Des palabres interminables, à Doha, Oman ou ailleurs paraissent n’avoir pour objectif que de montrer que « l’on fait quelque chose » pour enrayer la sauvagerie ou la duplicité des uns et des autres.

Mais qui, parmi tous les acteurs régionaux, recherche encore sincèrement l’apaisement ?

Postures et impostures mènent cette danse macabre.

La guerre permanente comme mode d’action privilégié a encore de beaux jours devant elle. 

 

Source : le site geopragma cliquez ici

 

10:36 Publié dans Revue de presse@

 

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VIVRE DANS UNE FRANCE RACISTE ! DES ÉTRANGERS PRÊTS A RETOURNER CHEZ EUX ???

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Certains immigrés en rétention au CRA de Rennes “s’avouent vaincus” et “sont prêts à retourner dans leur pays”

La politique d’expulsion des étrangers en situation irrégulière commencerait-elle à porter ses fruits ?

C’est ce qu’on pourrait penser en lisant le dernier compte-rendu du “Collectif de Soutien aux Personnes Sans-Papiers de Rennes” qui organise régulièrement des “parloirs sauvages” au Centre de Rétention Administrative (CRA) de la capitale administrative bretonne.

Et, pour une fois, ce compte-rendu ravira les Bretons affolés par la déferlante migratoire et déçus par les atermoiements du gouvernement en la matière.

Certains étrangers retenus dans ce centre seraient prêts à “retourner chez eux” ! Pourquoi ?

Parce que “la France est raciste bien entendu”.

Bah voyons !

Les meilleurs passages de ce compte-rendu ont été soulignés par nous.

 
Compte-rendu du parloir sauvage du 25 mai
 
Nous étions une quinzaine de divers horizons ce matin à participer au parloir sauvage au CRA de rennes dans le cadre du mois anti-carcéral.
 
La présence policière était plus marquée que d’habitude avec une dizaine dehors et autant dedans, de divers services, pas seulement de la PAF.
RAS côté répression, et même c’était assez drôle de nous voir arriver au milieu des policiers avec nos escabeaux, comme si nous allions prendre d’assaut le CRA ou faire libérer les gens.
 
La discussion collective avec une quinzaine de retenus qui se relayaient a bien fonctionné, mieux que d’autres fois.
 
Nous disposons de 4 contacts qui aimeraient bénéficier d’un parloir individuel, donc nous contacter en perso si une personne est dispo.
 
Au niveau des récits qui ont duré près d’une heure, il ressort que :
 
 
1) au niveau conditions de rétention, les retenus se plaignent collectivement d’être traités “comme des chiens”, moins bien qu’en prison (car beaucoup en sortent), notamment au niveau de la nourriture (insuffisante, dégueu, périmée, au point que les policiers du centre auraient fait une requête sur la question alimentaire, ce qui a été confirmé par l’un d’eux ), au niveau de la possibilité de parler avec leurs proches et au niveau médical (qui montrait son oreille saignante, ses yeux mi-fermés, ses dents avec abcès, etc, et apparemment sans accès à un réel suivi médical) ; on va d’ailleurs s’occuper plus particulièrement, si on ne meurt pas faute de forces, de ces entreprises qui balancent de la nourriture de merde dans les CRA, d’autant que bouygues a encore été citée…
 
 
2) au niveau des conditions d’arrestation, c’est toujours soit sortie de prison (et donc double peine) soit avoir fumé un joint dans une rue, avoir été contrôlé au travail alors qu’on avait un CDI, s’être fait arrêter lors d’une bagarre où on a été agressé…
 
 
3) beaucoup (ce n’étaient que des hommes) disent être pères d’enfants et se plaignent du fait que, en les enfermant, on les empêche de jouer leur rôle de père, ce qui permettra de dire que les arabes s’occupent mal de leurs enfants ;
 
 
4) la conscience de subir du racisme de la part de la france était très palpable, avec plusieurs qui s’avouaient “vaincus” et étaient prêts à retourner dans “leur” pays ;
 
 
5) ce qui nous a conduits à échanger sur l’absurdité de l’enfermement car les consulats ne délivrent pas de laissez-passer, ce qui fait que même ceux qui sont “volontaires” pour être expulsés ne le sont pas et sont donc enfermés sans perspective raisonnable d’expulsion comme le stipule la loi ;
 
 
6) l’usage de la rétention comme un moyen de priver “gratuitement” et absurdement de liberté a été largement mentionné, surtout par les retenus qui avaient purgé leur peine de prison et ne seront sans doute pas expulsés ;
 
 
7) côté nationalités, la sur-représentation des pays du maghreb était très forte, avec un soudanais et un érythréen qui ne seront sans doute pas expulsés non plus.
 
 
Bref, leur impuissance face à l’enfermement raciste d’Etat et notre impuissance en tant que soutiens antiracistes anti-CRA n’avait d’égales que les moyens financiers et humains disproportionnés et déployés pour se débarrasser d’une trentaine de jeunes dont le ressentiment envers le traitement subi apparaît à la fois légitime et justifié.
 
Camarades retenus, l’antiracisme est à ce point minoritaire et mal en point sur un plan militant que ce compte-rendu ne servira sans doute à rien pour vous.
 
 Qu’il serve, comme les autres traces, à faire un beau procès au racisme d’état le jour – lointain sans doute – où on aura repris du poil à la bête immonde.
 
Rageusement mais pessimistement
 

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

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HISTOIRE : 30 MAI 1431 , JEANNE D' ARC AU BÛCHER .......;

 

[HISTOIRE]

30 mai 1431, Jeanne au bûcher

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S’il est une grande épopée de la France médiévale, c’est bien celle de Jeanne d’Arc.
Partie à l’âge de 18 ans des prés de Lorraine, la jeune Pucelle sut mener, par les grâces du Ciel, des armées entières pour libérer le royaume de France du joug des Anglais, et ceci, pendant deux longues années.
Cependant, au terme de cette lutte acharnée, voilà qu’elle se retrouve capturée et emprisonnée à Rouen par ses adversaires.
 
Selon Jacques Bainville, dans son Histoire de France, pour Jeanne d’Arc, « tout ce qui pouvait se faire par miracle était fait […] Sa mission était finie. Il ne lui manquait plus que l'auréole du martyr. »

 

Des juges au service de Dieu ou des Anglais ?

Après sa capture par les Bourguignons à Compiègne, Jeanne est vendue aux Anglais.

Ces derniers sont heureux d’avoir enfin entre leurs mains leur si terrible ennemie. Désormais, ils vont pouvoir défaire et salir tout ce que la Pucelle a pu faire pour la France, notamment le sacre de Charles VII.

En effet, faire reconnaître la jeune fille comme une envoyée du diable et non de Dieu ne pourra, ainsi, que délégitimer le règne du roi de France au profit de celui du roi d’Angleterre.

Pour cela, il faut que ce soit l’Église qui soit juge de l’affaire.

On réunit alors 120 ecclésiastiques dont des abbés, des chanoines, des prêtres, des théologiens qui, sous la pression et la menace de l'Anglais, ne devront faire qu’une seule chose : faire condamner Jeanne d’Arc pour hérésie.

Le procès s’ouvre ainsi le 9 janvier 1431 sous la présidence de l’évêque de Beauvais, Pierre Cauchon.

 

Une accusée éloquente

Lors des interrogatoires, Jeanne d’Arc fait preuve d’une très grande finesse dans ses réponses.

En effet, ses accusateurs testent sa foi et sa pratique religieuse. Lorsque Cauchon lui demande de réciter la prière du Notre Père, la Pucelle lui répond : « Entendez-moi en confession, et je vous le dirai volontiers », renvoyant son détracteur à son rôle d’homme de Dieu. 

On lui demande : « Dieu hait-il les Anglais ? » Ce à quoi répond Jeanne, en rappelant sa sainte mission : « De l’amour ou de la haine que Dieu a pour les Anglais, je n’en sais rien ; mais je sais bien qu’ils seront tous boutés hors de France, exceptés ceux qui y périront. »

 Plus tard, à la question « Savez-vous si vous êtes en la grâce de Dieu ? », Jeanne répondra : « Si je n’y suis, Dieu m’y mette ; et si j’y suis, Dieu m’y tienne. Je serais la plus dolente du monde si je savais n’être pas en la grâce de Dieu. Et, si j’étais en péché, je crois que la voix ne viendrait pas à moi. »

L’assemblée reste stupéfaite face à une telle repartie et ne sait comment faire avancer et conclure le procès.

 

Le problème des vêtements

Le tribunal, embourbé dans un procès qui dure trop longtemps au goût des Anglais, va alors changer d’angle d’attaque et manigancer un piège contre la Pucelle.

Si on ne peut la prendre réellement à défaut par les règles célestes, cela se fera par les règles terrestres. Ainsi, les juges de Jeanne vont l’accuser de porter des habits d’homme qu’elle refuse d’abandonner à la suite d’une agression dans ses geôles après avoir pourtant accepté de porter d’autres vêtements plus féminins.

Constatant cela, le tribunal peut enfin l’accuser de relapse et apporte ses propres conclusions sur Jeanne en la jugeant officiellement comme hérétique et affabulatrice. Elle est ainsi condamnée à mort par le feu du bûcher.

 

La fin d’une épopée

Ce 30 mai 1431, Jeanne est emmenée à la place du Vieux-Marché de Rouen où a été dressé un bûcher. Installée face à ses accusateurs et attachée à un poteau de bois, elle disparaît ainsi dans les flammes. Ses restes sont jetés dans la Seine afin qu’aucun culte de ses reliques ne puisse être fait et pour que toute trace de la Pucelle d’Orléans disparaisse à la face des hommes.

Cependant, selon la légende, on dit que s’il vous arrive de naviguer sur le fleuve et de passer sous les ponts de la cité, si vous tendez suffisamment l’oreille, vous pouvez entendre le cœur de Jeanne battre encore pour l’éternité.

Si aujourd’hui Jeanne d’Arc, réhabilitée en 1456 puis canonisée en 1920, est l’un des symboles de la France et de son unité nationale, c’est peut-être parce que, selon Jacque Bainville, « grâce au mouvement national que son intervention avait déterminé, le retentissement et l'horreur de son martyre réalisèrent son vœu » car « une des grandes idées de Jeanne d'Arc avait été la réconciliation des Français ».

 

En effet, 22 ans après son sacrifice, en 1453, la guerre de Cent Ans prenait fin après plus de 116 longues années de conflits et d’occupations de la France par les Anglais.

 
 
Eric de Mascureau
Par Eric de Mascureau
 
Chroniqueur à BV, licence d'histoire-patrimoine, master d'histoire de l'art
 
Source :  https://www.bvoltaire.fr
 
 
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