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18/05/2024

POUR MÉLENCHON IL N' Y A PAS DE GRAND REMPLACEMENT ....

Souriez, vous êtes Grand Remplacé avec votre pognon

Deux manifestations ostensibles du Grand remplacement que toute la presse mainstream cache à tous les contribuables de souche français méritent d’être outrageusement rapportées et véhiculées partout dans l’espace public pour porter débat, bientôt les élections locales de 2026, il est temps de commencer d’éclairer l’électeur.


Au premier chef, le Conseil d’État vient de décider que les collectivités locales peuvent distribuer tout l’argent qu’elles prélèvent sur leurs administrés au titre des prélèvements locaux pour faire venir des millions de Grands Remplaçants, il leur suffit de respecter les formes :
« Une collectivité territoriale peut légalement apporter un soutien financier à SOS Méditerranée pour son action humanitaire de sauvetage en mer ».
https://www.conseil-etat.fr/actualites/sos-mediterranee-l...

Ainsi que vous soyez pour ou que vous soyez contre, la collectivité territoriale peut légalement vous Grand Remplacer avec votre pognon.


Il est donc normal de vous informer en vue des futures élections locales afin que vous ne fassiez pas les étonnés quand vous serez asséché financièrement tandis que des millions d’extra-européens vous snoberont portable à la main forfait payé par votre impôt local.


Remarquez que la question de forme est accessible facile pour toute collectivité qui voudrait financer à millions les ONG.

Le Conseil d’État admet les subventions de la ville de Paris et du département de l’Hérault au motif qu’elles comportent une apostille qui permettrait en théorie le suivi de l’utilisation desdites sommes qui seraient affectées au but exclusif de sauvetage de l’ONG :
« la convention conclue avec SOS Méditerranée prévoit que l’utilisation de la subvention à d’autres fins que l’activité de sauvetage en mer entraîne la restitution de tout ou partie des sommes déjà versées et que la Ville de Paris peut effectuer des contrôles, y compris sur pièces et sur place, pour s’assurer du respect de ces obligations.

Le Conseil d’État en déduit que la destination de ce soutien est donc suffisamment encadrée.* ».

T

andis que la décision du Conseil Municipal de Montpellier est trop vague pour permettre d’en déduire son affectation :
« aucun élément ne permet d’établir que la commune se serait assurée que son aide serait exclusivement destinée au financement de l’action internationale humanitaire qu’elle entendait soutenir.

En effet, la délibération du conseil municipal ne précise pas la destination de cette subvention et la convention signée avec l’association indique qu’elle a été sollicitée pour le fonctionnement de l’association, sans plus de précisions ».


Personnellement mais je suis probablement mauvaise langue, je ne vois pas la Mairie de Paris aller vérifier la destination exacte desdites sommes dans les comptes de l’association.

Et même si cela était, n’importe quel comptable est habile à manipuler les comptes sociaux de la bestiole comme il l’entend et apte à maquiller leur destination réelle, il suffit d’être versé dans la chose trésorière pour savoir les centaines de milliards d’entreprises nationales qui se baladent tous les ans de paradis fiscaux en paradis fiscaux sous différents libellés sans qu’aucun inspecteur du fisc français puisse s’en apercevoir le moins du monde, ce qui autorise à affirmer que la convention signée par la collectivité avec l’ONG n’est possiblement qu’un paravent-cache-sexe plus mince qu’une feuille à rouler votre joint à défaut de rouler autre chose, soit comme je l’indiquais supra, de pure forme.

Au surplus et par ricochet, financer le département strictement humanitaire de l’association revient indirectement, et j’irais même jusqu’au qualificatif « directement », à financer son département politique et celui d’influenceur des masses, voir financer ses actions judiciaires contre la France : en effet, toute somme qui n’aurait pas été versée par la collectivité locale à l’association pour l’activité humanitaire aurait été nécessairement été en moins pour le financement de son département d’activité politique.


Les limites que pose le Conseil d’État ne sont donc que des frontières aussi formellement diaphanes que les frontières théoriques européennes que n’importe qui peut franchir à sa guise.

Bref il est urgent pour tout citoyen électeur d’une commune ou d’un département de prendre conscience des courants auxquels il va apporter son suffrage.


Peut-être même faudrait-t-il exiger une prise de position publique de tous les candidats aux mairies et aux départements, savoir s’ils prennent ou pas l’engagement contre démission immédiate s’il n’était pas respecté de n’accorder aucune subvention aux ONG durant tout leur mandat.


D’autant que cette utilisation-dilapidation de l’argent public des collectivités se combine avec l’utilisation de l’argent public de l’État avec un effet plus que palpable pour les gens-citoyens-contribuables des régions :
« La carte scolaire 2024 est une véritable hécatombe pour les classes de zone rurale : petit tour de France des mobilisations »
https://www.fdesouche.com/2024/05/13/la-carte-scolaire-20...

 

Ainsi dans les départements on supprime les classes au motif qu’il n’y aurait pas assez de 20 élèves tandis qu’en zone urbaine ZEP colonisée d’extra-européens on les dédouble avec un effectif de 10 par classe.


C’est un aveu clair du Grand Remplacement, les campagnes en majorité blanches n’ont plus droit à l’éducation Nationale tandis que les zones colorées basanées-enturbannées sont sur-favorisées : ce n’est plus de la discrimination positive, c’est un véritable apartheid que met en place le gouvernement français macroniste comme on l’a vu rétabli inversé en Afrique du Sud où tous les blancs en phase terminale se sont mis sous la protection des protocoles de la Convention de Genève pour pouvoir s’armer comme me le faisait remarquer Jean05 :

« Ainsi Suidlanders d’informer :
« Les Sud-Africains de Suidlanders utilisent les protocoles I et II (amendements de 1977) de la Convention de Genève qui donnent le droit à des organisations de défense civile d’organiser elles-mêmes leur protection en cas de troubles internes et d’anarchie totale qui affecteraient leur population.
Il s’entraînent à un plan d’évacuation d’urgence vers les zones encore majoritairement blanches en cas de chaos. Ils sont autorisés à utiliser des armes légères (= fusils d’assaut) pour ce faire.
Il y a peut-être de bonnes idées dont s’inspirer ».
https://suidlanders.org/the-geneva-convention/

 

Voici le lien vers les protocoles de Genève :
https://ihl-databases.icrc.org/fr/ihl-treaties/geneva-con...

Et on voit de suite le chantage ourdi par le gouvernement pour obliger les ruraux à accepter leurs Grands Remplaçants :
On supprime des classes.

On réouvre à condition que vous preniez une louchée de ZEP.
Vous prenez également votre quote-part de « difficiles » dont les zones urbaines ne savent plus que faire.

Bienvenue au partage du merdier national, nous sommes tous dans la même galère, les filles de la campagne ont droit aux mêmes désagréments que les filles des villes.

Ainsi maintenant que vous voici informés, on pose la question, l’argent des collectivités, VOTRE ARGENT, ne serait-il pas plus utile pour maintenir des classes en ruralité maintenant que l’état ne veut plus les assurer dans les petites communes pour cause d’apartheid ???

Avec toute la gabegie de deniers publics à plusieurs milliards par an déversés à raison de 50 000 € par mineur isolé étranger par les départements, combien de centaines, voire milliers de classes en ruralité possibles ?

Pensez-y aux prochaines départementales et municipales, et faites-y penser partout autour de vous, et pétitionnez pour faire cesser l’apartheid tout en prenant vos précautions en vous organisant en service de protection civile pour préparer un plan d’urgence en zone rurale afin de parer aux conséquences d’une France en chaos total, ce qui commence d’être le cas qui voit une délinquance incommensurable jamais combattue tant par la police que par la magistrature qui se sont toutes deux ralliées à la voyoucratie qui s’est répandue partout sur le territoire comme une vilaine peste de 1348 pour ceux qui s’en souviennent.

Bref on peut l’affirmer, la France est devenue un pays d’anarchie à grande échelle.

La chasse aux blancs qui s’est ouverte en Nouvelle-Calédonie n’est que le prélude à la chasse aux blancs qui va s’ouvrir en métropole compte tenu des millions de haineux lesquels africains, lesquels musulmans, lesquels de pays tribaux divers que le gouvernement et le patronat nous ont imposés avec la complicité active de l’ensemble des organes administratifs du pays :
« Ils veulent tuer du blanc : à Nouméa les habitants se barricadent face aux violences des indépendantistes ».
https://www.fdesouche.com/2024/05/16/ils-veulent-tuer-du-...


Les blancs d’Afrique du Sud sous couvert des protocoles de la Convention de Genève ont acquis le droit de vivre et vaquer armés pour se préparer à une situation d’anarchie à grande échelle :
« La direction de Suidlander a étudié ces lois et a obtenu les conseils de nombreux experts du monde entier pour créer un plan d’urgence pour les périodes d’anarchie à grande échelle.

Nous avons consulté des professionnels du droit international à l’Université d’Afrique du Sud, des consultants indépendants à Genève (Suisse), le Comité international de la Croix-Rouge et l’Observatoire indépendant du génocide. Nous avons pu en créer un plan d’urgence qui irait à l’intention des lois dans le cadre des conventions susmentionnées.

Rappelez-vous, si vous respectez les règles de circulation sud-africaines, cela ne signifie pas que vous êtes d’accord avec le gouvernement sud-africain ou êtes une affiliée du gouvernement sud-africain. Le plan d’urgence de Suidlander est simplement d’obéir à la loi.

Cela ne signifie pas que nous sommes affiliés à des organismes ou organisations internationaux ou en travaillent.

Les exigences d’une organisation de la protection civile doivent être respectées par tous les membres participant au plan national d’urgence.
Pour être considérés comme une organisation de la protection civile, nous sommes limités aux actions suivantes (https://ihl-databases.icrc.org/ihl/INTRO/470) ».

Ici beaucoup devraient réfléchir qui se font dissoudre régulièrement par le gouvernement comme on l’a vu pour Génération Identitaire et actuellement des groupes identitaires Lyonnais à s’organiser en groupes de protection civile sous couvert des Protocoles de la Convention de Genève et des Droits des Peuples autochtones reconnus par l’ONU, voire du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes prévu dans la charte de la même ONU : une organisation relevant de textes proclamant des Droits fondamentaux supérieurs à la Constitution française ou au Traité Européen vous envoie dans les allées des Intouchables façon Omar Sy, et empêcherait toute possibilité de dissolution à condition, comme le rappelle Suidlander, que la loi ne soit pas profanée.


Mais quel coup de 380 triphasé dans toute l’Europe si en France on voyait un groupe de protection civile avec des membres armés émerger qui en appellerait aux Protocoles de la Convention de Genève au motif que notre pays est en chaos total et en proie à une anarchie à grande échelle.

Toute la classe politique française en sortirait secouée de se voir désavouée devant le monde entier si la portion rurale blanche du peuple français réclamait le secours de l’ONU et le déploiement des casques bleus dans une France macronienne qui aurait rejoint Haïti et la liste des pays finis.


Vous imaginez le choc du désaveu pour la politique d’immigration et d’islamisation à grande échelle de la Commission Européenne dans l’Union si en plus les belges et les allemands en faisaient de même pour s’armer en groupes de protection civile, considérant que le Grand Remplacement organisé à Bruxelles est source fatale d’anarchie à même échelle, grande ?

Je vous laisse imaginer l’émoi et moi et moi comme le chantait une idole des jeunes dans le bon temps .

Par Jean d’Acre    https://ripostelaique.com/

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NOUVELLE-CALÉDONIE ! ON EN PARLENT SUR LES ONDES !

 TRIBUNES LIBRES !

Nouvelle-Calédonie : exceptionnel Villiers, excellents Philippot et NDA

GUERRE CIVILE : LE MODÈLE KANAK

Philippe de Villiers, exceptionnel, évoque l’attaque du fourgon pénitentiaire, et surtout la situation en Nouvelle-Calédonie. Il explique que la digue du silence sur le racisme anti-blancs s’effondre.

https://x.com/i/status/1791542996246188211

 

Il met à bas toutes les contradictions de la gauche, qui dit le contraire, selon qu’on est en Nouvelle-Calédonie ou dans l’Hexagone, selon qu’il s’agit des Kanaks ou des Gaulois.  Le fondateur du Puy-du-Fou est impressionnant, il dit des choses fortes sur l’ensemble des problèmes de la société, et sans notes…

Dans un registre différent, Florian Philippot explique le complot qui frappe la France, les enjeux du Nickel, et la déstabilisation de la Nouvelle-Calédonie par la Chine, l’Azerbaïdjan et les Etats-Unis.

Quant à Nicolas Dupont-Aignan, il appela, avec des mots justes, à ne pas céder à la minorité kanake qui provoque les émeutes. Il rappelle que la démocratie, c’est la voix du peuple, et stigmatise l’attitude raciste de la gauche.

Comparons sans complexe avec les émeutes Nahel : même racisme, mêmes pillages, même tiers-monde, mêmes racailles, même haine de la France. 

 

https://www.sudouest.fr/politique/emeutes-en-nouvelle-caledonie-on-est-desormais-en-situation-de-guerre-civile-19734449.php

Peut être une image de 5 personnes et texte qui dit ’F redlable CtAT Ci0 " N'en déplaise à Jean-Luo Mélenchon et αиx chantres du décolonialisme, les indépendantistes kanaks obéissent davantage à des relents racistes qu'aux aux revendications d'un peuple d'opprimés. Yves Thréard Directeur adjoint de la rédaction du «Figaro»’

Particularité en Nouvelle-Calédonie : les gendarmes, canardés par les Kanaks, n’ont tué aucun émeutier. Il a fallu que cela soit les milices d’auto-défense caldoches qui fassent le boulot, pour assurer la sécurité de leurs familles et de leurs biens. La gauche réclame leur désarmement, bien sûr. Voici assez exactement ce qui nous attend
en France.

 

https://www.bvoltaire.fr/nouvelle-caledonie-un-gendarme-tue-par-un-tir-accidentel/

Marine rend position et propose un nouveau référendum dans 40 ans. Donc, après 3 référendums consécutifs, elle ouvre la porte à un nouveau référendum. Bien sûr, les médias oublient de préciser l’échéance de 40 ans ! Pfff !
https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/05/16/nouvelle-caledonie-marine-le-pen-se-veut-moins-dogmatique-que-le-fn-et-propose-un-futur-referendum_6233583_823448.html

Nouvelle-Calédonie encore : aurons-nous les moyens d’assurer la paix en Nouvelle-Calédonie, d’être à Mayotte (le fiasco continue) et de sécuriser les JO à Paris ? Quelles sont les priorités ? https://www.bvoltaire.fr/nouvelle-caledonie-ou-jeux-olympiques-il-va-falloir-choisir/

Il se trouve des patriotes assez stupides pour soutenir les Kanaks et, sur des objectifs opposés, faire corps avec l’extrême gauche, au nom du refus de Grand Remplacement. https://www.breizh-info.com/2024/05/17/233080/nouvelle-caledonie-et-si-les-kanaks-avaient-raison-lagora/

https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/nouvelle-caledonie-droit-du-sol-ou-droit-du-sang-lexplosion-de-la-rhetorique-insoumise?_sc=MjkwMDE0NyM5NDAyOTI%3D

MORTS OU VIFS

3e jour, et Darmanin n’a toujours pas retrouvé Mohamed Amra et les tueurs du commando. Interpol en renfort, profil intéressant des “Français” recherchés dans le monde. On a un peu de mal à y retrouver du sous-chien AOC Pays des Lumières. https://www.fdesouche.com/2024/05/16/une-notice-rouge-dinterpol-declenchee-pour-mohamed-amra-profils-des-autres-personnes-francaises-recherchees/

ANIMATIONS DIVERSITAIRES

Une pépite irakienne qui va nous enrichir pendant un temps indéterminé. Cinq mois avec sursis, joli cadeau ! https://www.fdesouche.com/2024/05/17/un-irakien-etrangle-une-controleuse-sncf-lors-dun-controle-de-billets-a-bord-dun-tgv/

Un rasta frappadingue s’attaque à un bébé : https://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-un-desequili...

Et : Draveil (91) : un rasta déséquilibré frappe un bébé de deux mois en pleine rue à proximité d’une écolehttps://t.co/QPFAOOzM3d pic.twitter.com/524PBwwgPK

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) May 17, 2024

Encore un déséquilibré pyromane ? Cette fois c’est une église : https://www.fdesouche.com/2024/05/17/briancon-05-apres-avoir-passe-la-nuit-dans-leglise-il-tente-de-lincendier/

Reproduction des guerres entre ethnies qui sont courantes en Afrique ? https://www.fdesouche.com/2024/05/17/etampes-91-un-adolescent-de-16-ans-lynche-par-une-vingtaine-de-jeunes-parce-qu-il-netait-pas-du-quartier/

RAYONNEMENT INFRA-ROUGE DE LA FRANCE

Macron sur la Russie : la France ne veut pas la guerre, mais si Poutine nous cherche, on est prêts. Des fois qu’il lorgnerait sur la Corse.. https://lemediaen442.fr/la-reponse-lunaire-demmanuel-macron-sur-la-russie/

Concours entre Macron et Mélenchon sur l’Afrique. Choupinet dégaine, et nous invente une cuisson propre, en Afrique (où on mange en général dehors) avec un chéque de 100 millions d’euros. Et pour la vaisselle, on donne combien ? https://www.bvoltaire.fr/la-nouvelle-lubie-demmanuel-macron-la-cuisson-propre-cout-cent-millions-deuros/

Rachid Méluche, le grand chef blanc en tournée au Sénégal, riposte. Un cordon ombilical unit chèque être humain à l’Afrique, gare à ceux qui oublient cette vérité élémentaire (en gros…).

RÉSISTANCES

Eric Zemmour : la dette, épée de Damoclès au-dessus des Français. 

AMAZONES ET AUTRES TUEUSES

Un de plus ! Le festival de Cannes a à peine commencé que le handicapé Damien Abad, ex-LR vendu à Macron, se retrouve mis en examen pour tentative de viol. Sandrine, qui a oeuvré à son éviction du gouvernement, exulte sur les réseaux sociaux. La chasse au mâle blanc bat son plein. https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/lancien-ministre-damien-abad-mis-en-examen-pour-tentative-de-viol?_sc=MjkwMDE0NyM5NDAyOTI%3D

Apparemment, ça marche à Nouméa.

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’A coller sur votre portail ,c'est aussi efficace que" chien méchant"’

Polanski “gracié”. Plus difficile que fuir Varsovie en 1945.

DJIHAD ORDINAIRE

Les Insoumis vont-ils dénoncer un crime sioniste à Rouen ?  

DES DANGERS DU CRÉTINISME ENDÉMIQUE

Épisode ahurissant, qui montre la réalité de la France. Lors d’un passage en Bretagne, Marion fait du surf, et pour cela loue une planche à l’école de Plouharnel. Les loueurs, suite à des pressions évidentes, demandent le retrait de la vidéo, affirmant qu’ils sont instrumentalisés dans une campagne politique. La terreur ordinaire de la gauche et des médias en soins palliatifs.

Le commissaire politique LFI Saintoul, demandeur de la commission parlementaire sur Bolloré, veut maintenant faire interdire les éditorialistes mal-pensants. Staline, sors de ce corps ! https://www.bvoltaire.fr/lfi-veut-interdire-les-editorialistes/

Affaire Adama Traoré : Nouvelle décision de justice favorable aux gendarmes, les Insoumis hurlent au racisme judiciaire. Quelles sinistres clowns ! https://www.bvoltaire.fr/affaire-adama-traore-non-lieu-confirme-en-appel-pour-les-gendarmes/

La nébuleuse antifa de Toulouse dans la tourmente. Les enquêteurs vont-ils aller enfin au bout, et Moussa va-t-il appeler à la dissolution de tous les antifas ? On peut rêver.  https://www.leparisien.fr/faits-divers/cinq-membres-dun-g...

AUTRES FRONTS

Pays-Bas : enfin un accord entre la droite et Wilders, pour gouverner le pays. Un exemple pour d’autres ? 
https://www.bvoltaire.fr/tribune-pays-bas-la-nouvelle-coalition-gouvernementale-de-droite-fait-trembler-lue/

Belgistan. L’avenir s’annonce riant…https://www.7sur7.be/belgique/pour-la-premiere-fois-les-p...

La gauche lèche-babouches en quête de voix dans ses oeuvres émétiques :

https://x.com/i/status/1791522181735727233

Ecologie : Après avoir milité et voté pour le plan Good Move (plan de mobilité écolo bobo), le PS bruxellois retourne sa veste car il y a une tendance culturelle chez les musulmans d’utiliser la voiture.pic.twitter.com/Mnx59UK6Ow

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) May 17, 2024

Mais puisqu’on vous dit que seuls les blancs ont été esclavagistes ! https://www.dw.com/fr/un-malien-lynche-pour-setre-oppose-a-son-statut-desclave/a-69104750

Avec tous les chômeurs qu’il y a en Europe ? Immigration économique. Confrontée à une pénurie de main-d’œuvre, la Grèce va faire venir d’Égypte 5 000 migrants (breizh-info.com)

“Vous croyez qu’Apolline accepterait de rompre le jeûne avec moi, l’an prochain à Ouarzazate… ? (Allah)

Danielle Moulins et Jean Sobieski

Source et Publication:   https://ripostelaique.com/

RETOUR SUR L' EUROVISION ET LE WOKISME !( LA CHRONIQUE DE MATHIEU BOCK-CÔTÉ )

Mathieu Bock-Côté : « L’Eurovision, une esthétique de la laideur ».

Or « La beauté sauvera le monde » nous dit Dostoïevski dans « L’idiot ».

Le Suisse Nemo, vainqueur de la dernière édition de l’Eurovision. Buettner Jens/DPA/ABACA

Par Mathieu Bock-Côté.

Cette chronique est parue dans le Figaro de ce samedi 18 mai. Nous n’avons rien à y ajouter.

Sauf pour rappeler ce en quoi, dans notre ère de profonde déréliction, Dostoïevski persistait à espérer, parce que, depuis la plus lointaine préhistoire, la recherche de la beauté (donc du Vrai et du Bien) est au fond de la nature et de l’activité humaines.

Elle est aussi, fût-elle un temps éclipsée par le seul matérialisme et la seule tyrannie de l’argent, au fond des aspirations des sociétés humaines et du Politique vu à sa vraie hauteur.

Ce n’est pas pour rien si l’esthétique est à l’origine et à la base de l’engagement politique de Charles Maurras. Le « politique d’abord » de ce dernier ne doit pas être pensé « au ras des pâquerettes » !

Faut-il le rappeler  aux esprits sommaires ?

 

    

« L’auto-enlaidissement devient l’autre nom d’une affirmation de soi et d’une émancipation contre une beauté tout aussi inatteignable que décrétée réactionnaire. »

 

CHRONIQUE – La dernière édition de l’Eurovision était une illustration de la révolution anthropologique qui bouleverse notre temps et de la fascination de notre époque pour la laideur.

On me dira que je reviens avec quelques jours de retard sur la dernière édition de l’Eurovision.

N’y a-t-il pas dans l’actualité des événements plus importants qui devraient retenir notre attention ?  Certes.

Et pourtant, nous avons été témoins d’un événement véhiculant, amplifiant et témoignant tout à la fois de la révolution anthropologique qui bouleverse notre temps. Que cherche-t-on à nous imposer avec un tel spectacle ?

Quelle esthétique cherche à s’emparer ainsi des esprits et de l’imaginaire collectif ?

On a voulu croire que notre temps basculait dans le relativisme. Mais le relativisme n’a eu qu’un temps : l’homme n’aime pas vivre dans le vague et le flou.

Le relativisme n’était que le point de passage d’une orthodoxie à une autre, comme en témoigne la revendication non binaire au cœur de l’Eurovision. 

Le non-binaire se dérobe à la masculinité et à la féminité et revendique un flou identitaire qui serait l’autre nom d’un monde de possibles infiniment renouvelés.

Mais ce flou se prend pourtant pour une nouvelle norme. Ses militants revendiquent un drapeau et le brandissent, à la manière d’une nouvelle tribu identitaire conquérante qui veut inverser le sens entre la norme et la marge.

Aux hommes et aux femmes qui n’assimilent pas leur corps sexué à une carcasse dépassée, ils font le reproche d’être réactionnaires.

L’homme délivré du souci de la filiation comme de la descendance, absolument centré sur sa métamorphose permanente, se croit porteur d’une nouvelle révélation : à sa manière, il veut s’auto-engendrer et être à lui-même son propre créateur, sans comprendre qu’ainsi il s’anéantit et n’accède plus qu’à une existence parodique et fantasmatique.

Il faut aussi se détacher de la « question non binaire » pour envisager le tout plus largement.

Ce refus des formes bascule vite dans une célébration de l’informe, puis du difforme, comme en témoigne l’esthétique de l’Eurovision, qui est une esthétique de la laideur, qui n’est rien d’autre qu’une révolte contre le monde, et peut-être même contre le monde créé, que l’homme veut dominer en le défigurant, en se défigurant.

L’auto-enlaidissement devient l’autre nom d’une affirmation de soi et d’une émancipation contre une beauté tout aussi inatteignable que décrétée réactionnaire.

 

Le wokisme enlaidit ceux qui s’y convertissent

C’est ainsi qu’on comprendra la mise en valeur de l’obésité morbide, qui est pourtant symptomatique d’un effondrement des corps qui accompagne la confusion des âmes. L’obésité morbide s’identitarise, au nom de la lutte contre la grossophie – les Américains parlent quant à eux de lutte contre le « fatism », qui serait aux gros ce que le racisme serait aux minorités raciales.

Au nom de la diversité corporelle, de l’inclusion et de l’authenticité, l’heure serait venue d’une grande révolution dans le rapport aux corps.

La subjectivation du beau et du laid, qui était censée permettre à chacun de vivre selon ses goûts, a plutôt conduit à une inversion esthétique institutionnalisée, visible aussi dans l’architecture.

L’Eurovision ne faisait pas dans la subtilité.

On l’a aussi vu dans la vision promue de la sexualité.

De l’adulation d’une prostituée en fin de carrière entourée de jeunes éphèbes aux hommes en bas résille, sans oublier la présentation positive d’une orgie dans une pièce souillée et une revendication sataniste explicite, l’Eurovision ne célébrait pas le libertinage ou le droit de chacun d’aimer et d’embrasser qui il souhaite, mais une forme de débauche provocatrice et fière d’elle-même, qui n’est pas sans référer à la colonisation de l’imaginaire érotique par la pornographie.

La bonne bourgeoisie n’aime rien tant que se rassurer quand elle voit une forme de nihilisme emporter tout ce qu’elle dit aimer. Elle y voit un vilain kitsch qui passera sans comprendre que l’Eurovision se présente comme un événement officiel, fixant les nouvelles normes des sociétés qui se veulent évoluées.

D’ailleurs, qui se promène dans les rues de n’importe quelle ville du monde occidental constatera que cette révolution a déjà emporté la jeune génération, qui en applique les codes et les respecte même quand elle s’y dérobe personnellement, comme s’ils allaient de soi.

Résumons tout cela simplement : le wokisme enlaidit ceux qui s’y convertissent. Il tire l’homme vers l’abîme.

L’homme nouveau sera un obèse morbide tatoué au visage psychiquement effondré errant dans le monde à la recherche de son identité.

Devant cela, le bon bourgeois, qui ne veut surtout pas avoir l’air dépassé, veut croire que la société qui prend forme devant lui n’est que la forme avancée de la société libérale.

Entre le nihilisme et l’islamisme, il dit avoir fait son choix.

Sans comprendre que l’un conduit à l’autre, et qu’une société qui se révolte contre l’homme au point de le défigurer fera naître chez lui un désir d’ordre et de transcendance qu’une puissance extérieure, voulant la soumettre, lui imposera.   

Par Mathieu Bock-Côté

 

Source et Publication :   https://www.jesuisfrancais.blog/2024/05/18/mathieu-bock-cote-

 

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SÉBASTIEN ET NAHEL: LES DEUX POIDS ET MESURES DE L' ÉTAT /////

Sébastien et Nahel : l’Etat, ses deux poids, ses deux mesures

 

Sébastien Nahel Etat mesures
 

Le quotidien d’extrême gauche subventionné Libération a demandé au gouvernement d’interdire la croix celtique.

C’est loufoque. Sans doute quelques mouvements divers dits d’extrême-droite, d’ailleurs hétérogène, s’en servent-ils d’emblème : mais c’est avant tout un vieux et saint symbole chrétien, le cercle d’où dépasse la croix figurant l’hostie.

La folle exigence de Libé montre la fièvre qui saisit la politique française et le degré d’impudeur où est parvenue l’extrême gauche

. A ce propos, il n’est pas inintéressant d’examiner le sort de deux garçons morts tous les deux, selon leurs partisans, pour tenter d’échapper à la police française, Sébastien Deyzieu et Nahel Merzouk.

Le deux poids deux mesures saute aux yeux dès le titre de leurs fiches Wikipédia respectives.

L’un a droit à « Affaire Sébastien Deyzieu », l’autre à « Mort de Nahel Merzouk, homicide par la police en France ».

 

Voilà trente ans, en mai 1994, Sébastien, qui avait participé à une manifestation interdite contre l’impérialisme américain en France, poursuivi par la police, tombait d’un toit et se tuait.

La manifestation à sa mémoire, traditionnellement interdite, a été autorisée cette année par le tribunal de Paris qui a jugé illégale l’interdiction du préfet de police. 600 à 1.200 militants nationalistes ont défilé croix celtiques en tête, en tennis et tee-shirts selon la photo du Monde (et non cagoulés et munis de chaussures à coques comme certains l’ont prétendu).

Malgré la diabolisation des manifestants par les grands médias et les injures et les agressions commises par certains « passants », il n’y a eu aucune brutalité, nul bris de mobilier urbain, nul blessé, pas un euro de dégât.

 

Nahel Merzouk, délinquant étranger multirécidiviste (15 mentions au fichier de l’identité judiciaire), conduisant sans permis une voiture de luxe qu’aucun revenu connu ne lui a permis d’acheter, fuit la police, met en danger plusieurs personnes, est arrêté, repart malgré l’interdiction, reçoit une balle mortelle.

Puis il a droit à une minute de silence à l’Assemblée nationale, au soutien quasi général des médias et des politiques, à une manifestation politique surréaliste dont sa mère prend la tête, qui provoque une série d’émeutes dont le bilan comporte 12.031 véhicules incendiés, 273 commissariats dégradés, 1.500 commerces pillés, un milliard de dégâts et plusieurs villes en difficultés faute d’assurances, et plus de mille blessés.

 

Question : est-ce bien la croix celtique qu’il convient d’interdire ?

 

 

ET AUSSI

 

Le racisme anti-français existe, la tentative d’assassinat gare de Lyon le prouve

 

racisme anti-français tentative assassinat
 

Kassogue S., trente-deux ans, venu du Mali, a blessé trois personnes au couteau et au marteau gare de Lyon avant d’être maîtrisé par un vigile et deux passants courageux en février dernier.

Il a été mis en examen pour « tentatives d’assassinat et de violences avec arme, aggravés par la circonstance que les actes qui ont été précédés, accompagnés ou suivis de propos qui établissent en raison de leur appartenance, vraie ou supposée, à une prétendue race, ethnie, nation ou religion déterminée ».

En effet, avant de passer devant des psychiatres, Kassogue a reconnu les faits et raconté son histoire : il est arrivé le 1er février à Cannes, puis monté à Paris, capitale de la France : il avait prémédité d’y tuer des gens, des Français, par vengeance contre la France. Il n’a revendiqué nulle intention religieuse ni terroriste : c’est le passé colonial de la France au Mali qui le motivait. Détail charmant, il avait obtenu en 2019 l’asile politique en Italie où il était entré en 2016, précisément en raison de sa fragilité psychiatrique.

Le genre obsessionnel, comme sa francophobie.

Comme il l’explique : « Je n’aime pas la France, je déteste tous les Français. »

En décembre dernier, il annonçait à ses 48.000 abonnés de TikTok qu’« Allah l’accueillerait dans son paradis dans trois mois ».

La préméditation est manifeste, le pronostic hasardé.

Source :https://reinformation.tv

17/05/2024

UN ENTRETIEN ÉRIC ZEMMOUR / ÉRIC NAULEAU !

Lisez mon entretien croisé avec Éric Naulleau dans Le Figaro

Chère amie, Cher ami,

Découvrez mon entretien croisé avec Éric Naulleau à propos de Jean-Luc Mélenchon sur le site du Figaro.

 

 

Vous pourrez également le lire en intégralité ci-dessous.

Vive la France !

Éric Zemmour

GRAND ENTRETIEN - À l’occasion de la sortie de Grandeur et déchéance du camarade Mélenchon, d’Éric Naulleau, Le Figaro Magazine a reconstitué le couple télévisuel mythique que l’écrivain formait avec Éric Zemmour pour un débat sur les conséquences de la stratégie du leader de la France insoumise.

 

LE FIGARO MAGAZINE. - Vous qui l’avez tous les deux bien connu, pensez-vous que Jean-Luc Mélenchon soit sorti du champ républicain ou du «cercle de la raison», pour reprendre l’expression d’Alain Minc?

Éric NAULLEAU. - Du champ républicain, sans conteste. La logique politique de Jean-Luc Mélenchon est désormais une logique insurrectionnelle, aujourd’hui appliquée à bas bruit en contestant dans la rue les lois votées par le Parlement, en refusant de condamner les violences commises en marge des manifestations ou en soutenant les pillards et les incendiaires lors des émeutes de banlieue en juin dernier.

Elle le serait pleinement demain si Marine Le Pen ou Éric Zemmour accédaient au pouvoir: tous les fantasmes révolutionnaires des Insoumis trouveraient alors à s’exprimer, de la France de 1789 et de 1793 à la Russie de 1917 en passant par le folklore sud-américain. M. Corbière et Mme Garrido ont chez eux un portrait de Lénine.

Du point de vue de l’imaginaire idéologique, je trouve intéressant que deux députés Insoumis prennent chaque matin leur petit déjeuner sous les yeux de l’inventeur du goulag. Pour en revenir à Jean-Luc Mélenchon, le stade ultime de sa stratégie dite de «conflictualisation» ou de «bordelisation» ne saurait être qu’une guerre civile qui opposerait les forces républicaines à une coalition d’islamistes, de petits-bourgeois en mal de sensations fortes, d’agitateurs professionnels, de casseurs et de nervis de tout poil. Pour résumer, de tous ceux dont il n’a cessé au fil du temps d’encourager les menées antirépublicaines. Ouvrons les yeux !

Éric ZEMMOUR. - Il n’est pas question ni de raison ni de République, mais de la France. C’est la France que Mélenchon trahit. J’ai connu Jean-Luc Mélenchon à l’époque où il était un socialiste admirateur de Mitterrand et passionné par l’histoire de France. Je me souviens de longues discussions où l’on refaisait l’histoire de la Révolution française, de la gauche, et du peuple français. Aujourd’hui, il a mis tout son talent au service d’un autre peuple.

Selon vous, la transgression est-elle chez lui un calcul électoral?

Éric ZEMMOUR. - Oui, mais cela va bien au-delà. Il veut bel et bien arriver au pouvoir hissé sur le pavois par les voix musulmanes. Il comprend, comme moi, que le grand remplacement est en marche. Moi, je veux le combattre, lui veut en profiter. Il pense que c’est son unique chance de réaliser son rêve révolutionnaire.

Pourquoi est-ce que cela va au-delà du calcul?
Car cela le pousse à une redéfinition du peuple français.

La démographie, c’est le destin, et en tout cas le destin démocratique. Mélenchon remplace la classe ouvrière chérie jadis par la gauche par un nouvel électorat: les musulmans, la jeunesse woke et les humanistes naïfs. Il veut faire l’alliance de Sciences Po et du 9-3. C’est l’islamo-gauchisme.

Au temps de la classe ouvrière, la gauche voulait abattre la bourgeoisie.
À l’heure du mélenchonisme, elle veut remplacer le peuple français.

Éric NAULLEAU. - La transgression chez Jean-Luc Mélenchon relève à l’origine du pur cynisme.

De la mise en application d’une note du think tank Terra Nova parue en 2011 qui prônait un grand remplacement, celui de l’électorat de gauche traditionnel coupable de mal voter, c’est-à-dire de voter pour l’extrême droite, par l’addition des populations issues de l’immigration, des minorités sexuelles, et de la frange la plus progressiste sur les questions sociétales.

Dans son Journal, Philippe Muray résume cela en une des formules dont il possédait le secret: «L’épopée de la victime a remplacé celle du prolétariat.»

 La déroute subie par LFI à l’élection européenne de 2019 (6,31 % pour Manon Aubry) a servi de catalyseur.

Six mois plus tard, la première transgression survenait lorsque Jean-Luc Mélenchon et son état-major s’affichaient en compagnie de la fine fleur de l’islamisme lors d’un défilé contre l’islamophobie. Les dates parlent d’elles-mêmes.

Le défenseur intransigeant de la laïcité qu’était Jean-Luc Mélenchon a-t-il basculé dans l’antisémitisme?

Éric NAULLEAU. -L’antisémitisme est devenu pour Jean-Luc Mélenchon le principal outil de sa stratégie politique.

Quelles parts respectives attribuer à l’antisémitisme de conviction et à l’antisémitisme d’opportunisme, cela reste difficile à dire.

À ma connaissance, il est cependant le seul homme politique français à avoir rassemblé dans un même bouquet quatre des fleurs les plus vénéneuses de la haine des juifs.

La vieille antienne du peuple déicide lors d’une interview radiophonique, le cliché du banquier juif, l’antisémitisme à la mode islamiste et même à la manière d’Édouard Drumont au XIXe siècle en expliquant l’hostilité d’Éric Zemmour au concept de créolisation par le refus des Juifs de se mélanger au reste de l’humanité. LFI: Le Fleuriste Indigne.

Éric ZeMMOUR. - Il y a deux questions dans votre question. Premièrement, la laïcité. Mélenchon était un défenseur intransigeant de la laïcité, à l’époque où il était encore de la gauche d’antan, celle qui parlait aux classes populaires françaises. Il parlait à leur vieux fond anticlérical. Il mettait alors l’islam dans le même sac que les autres «opiums du peuple», parlant du voile comme d’une «autostigmatisation», mettant en cause le concept d’islamophobie au nom de la liberté de critique des religions.

Et puis, je vous l’ai dit, il a compris que son réservoir électoral était ailleurs…

Mélenchon est désormais prêt à toutes les compromissions pour s’assurer du soutien du «peuple musulman». 

Or, et je réponds à votre deuxième question, il y a dans la civilisation islamique, depuis mille ans, un antijudaïsme culturel, qui se transmet de génération en génération, fondé sur le Coran et les textes sacrés de l’islam qui comparent le juif à un «chien» et le chrétien à un «cochon» et qui exhorte les fidèles à les combattre, et les tuer s’ils ne se convertissent pas.

Cet antijudaïsme millénaire a pris les couleurs de l’antisionisme depuis la naissance de l’État d’Israël.

La défense des Palestiniens est le drapeau rassemblant l’oumma à travers le monde et les gauchistes depuis les années 1970.

Mélenchon reprend sans vergogne à son compte cet héritage culturel pour avoir le soutien massif des musulmans. C’est en cela que Houria Bouteldja, l’égérie des «indigènes de la République», a raison lorsqu’elle qualifie Mélenchon de «butin de guerre».

Dans le contexte d’abstention généralisée que nous connaissons, la stratégie de LFI peut-elle conduire l’électorat musulman à aller voter en masse?

 

Éric ZEMMOUR. - Selon un sondage Ifop, 69 % des musulmans ont voté Mélenchon au premier tour de la présidentielle de 2022, après les appels lancés à la mosquée par les imams et les Frères musulmans. 69 % pour un seul candidat alors qu’il y en avait 11 autres.

Grâce à cet apport de voix décisif, Mélenchon a manqué le second tour d’à peine 300.000 voix.

Et le réservoir est encore immense! En 2022, seuls 54 % des musulmans ont voté.

Mélenchon veut donc accentuer «la mobilisation électorale dans les quartiers populaires», comme il le dit lui-même.

D’où sa défense forcenée de Gaza et du Hamas depuis le 7 octobre.

En clair: il veut faire voter le plus de musulmans possible. Il est servi par la natalité musulmane en France (entre 3 et 4 enfants par femme maghrébine) et par la folle politique migratoire de Macron qui laisse entrer 500.000 immigrés légaux (la plupart musulmans) avec 100.000 naturalisations par an.

Bref, Macron prépare le terrain pour Mélenchon.

 

Éric NAULLEAU. - D’un côté, l’électorat musulman est peu enclin à se déplacer les jours de scrutin.

De l’autre, Éric Coquerel a déclaré qu’il savait où chercher ces 300.000 voix qui ont manqué à Jean-Luc Mélenchon en 2022, à savoir dans les quartiers islamisés.

Il faut se mettre dans la tête que tous les moyens seront bons pour parvenir à ce résultat, les Insoumis ne reculeront devant aucun procédé.

À commencer par l’importation sur notre sol de la guerre entre Israël et le Hamas. Jean-Luc Mélenchon ne se contente pas d’expliquer aux Français musulmans que les banlieues sont en réalité un mélange de Gaza et de territoires occupés, et la France Israël en plus grand - toute émeute devenant donc une intifada.

Mais Rima Hassan, activiste qui prône une Palestine «de la rivière à la mer», c’est-à-dire la disparition d’Israël, est devenue la véritable tête de liste de La France insoumise pour les Européennes, la malheureuse Manon Aubry étant condamnée à jouer les utilités.

Dernière étape de la métamorphose, ultime stade de la trahison, La France insoumise est devenue un parti de l’étranger.

 

Craignez-vous une alliance entre les deux verts, celui de l’islam et celui des écologistes?

Éric NAULLEAU. - Oui, raison pour laquelle je viens de consacrer deux pamphlets aux cas de Sandrine Rousseau et de Jean-Luc Mélenchon.

Directement issue des recommandations de Terra Nova, cette alliance produit son plein effet dans les municipalités écologistes où la compromission avec l’islamisme est devenue la règle.

Alliance électorale également fondée sur des valeurs partagées, une volonté commune de détruire la République et au-delà la civilisation judéo-chrétienne.

De l’interdiction des arbres de Noël à la prohibition de la mixité, tout va dans ce sens.

Sans oublier la célébration de la racaille - la mairie de Grenoble a récemment fait la promotion d’un spectacle qui expliquait aux habitants des quartiers comment cohabiter avec les trafiquants de drogue au pied de leurs immeubles.

L’ironie de cette alliance contre-nature entre islamistes et écologistes tient à ce que les premiers s’empresseraient d’égorger les seconds s’ils parvenaient au pouvoir.

Tout comme ils régleraient leur compte sans tarder aux représentants de la communauté LGBT, dont certains manifestent pourtant en faveur du Hamas sans se laisser troubler par les terribles images d’homosexuels défenestrés dans la bande de Gaza.

On se retrouve dans cette situation classique du burlesque, quand un personnage est le seul à ne pas voir la bouche d’égout dans laquelle il va tomber.

Ce serait comique, si ce n’était si tragique. Tous ces idiots utiles de l’islamisme devraient méditer l’exemple et aller se recueillir sur les tombes des communistes iraniens qui crurent pouvoir profiter de la révolution de 1979 pour parvenir au pouvoir.

Éric ZEMMOUR. - Les Verts en rêvent, bien sûr, mais Mélenchon les a pris de vitesse.

Les écolos ont essayé de surenchérir en invitant le rappeur Médine à leurs universités d’été.

Mais ils ont cédé sous la mitraille médiatique. Mélenchon, lui, tient bon.

La gauche dite raisonnable ira-t-elle jusqu’à la rupture avec ce discours de haine?

 

Éric ZEMMOUR . - Il n’y a plus d’avenir électoral pour la gauche que vous appelez «raisonnable».

C’est Terra Nova, le think thank de cette gauche-là qui avait, la première, théorisé, une alliance des «minorités» qui seule pourrait conduire la gauche au pouvoir, à l’heure où les classes populaires françaises se tournaient vers la droite.

Avec la mécanique du vote utile, cette gauche que vous appelez raisonnable sera embarquée dans les bagages de Mélenchon.

On l’a vu en 2022 avec la Nupes.

Ou alors ils devront quitter la gauche. C’est ce qui arrive déjà à des gens comme Manuel Valls.

C’est la mécanique traditionnelle du processus révolutionnaire qui fait passer à droite des gens de gauche qui refusent de suivre le processus jusqu’au bout.

C’est pourquoi, je souhaite désormais rassembler les forces qui veulent s’opposer à ce peuple islamo-gauchiste, d’où qu’elles viennent, pour la sauvegarde du peuple français et de sa civilisation.

Éric NAULLEAU. - Je souhaite cette rupture de tout cœur et j’aimerais y croire, mais j’observe que la raison ne revient à cette gauche que lorsque les intérêts de sa boutique électorale ne sont plus en jeu.

C’est ce qui arrive à l’occasion des européennes. Raphaël Glucksmann prétend aujourd’hui s’émanciper de Jean-Luc Mélenchon après avoir accepté d’être le vassal d’un homme auquel tout l’opposait, de l’europhobie à la poutinophilie.

Étrange union entre un militant antitotalitaire et un soutien de quelques-unes des pires dictatures au monde.

La gauche raisonnable doit rompre franchement et définitivement avec la gauche déraisonnable, reconstruire une pensée, une vision et un espoir - puis trouver une incarnation.

Peut-on faire un lien entre la radicalisation des discours politiques et l’explosion de l’insécurité quotidienne?

 

Éric NAULLEAU. - L’extrême gauche en général et La France insoumise en particulier n’ont de cesse de légitimer la violence sous toutes ses formes - le message est reçu 5 sur 5 à la fois par les nostalgiques de la révolution et les pillards de banlieue élevés à la dignité de militants politiques et même de Gazaouis par procuration.

L’ensauvagement accéléré dont nous sommes les témoins atterrés, le processus de décivilisation dont plus personne ne peut nier la réalité, trouve là une de ses principales explications - l’idéologie d’extrême gauche ayant, par ailleurs, infiltré en profondeur l’Éducation nationale et provoqué un effondrement du niveau scolaire et intellectuel.

Quand on ne maîtrise plus sa langue, on ne maîtrise plus ses poings.

Éric ZEMMOUR. - Cela n’a aucun rapport. On voudrait le faire croire pour pouvoir censurer plus encore qu’elle ne l’est la liberté d’expression, au nom des prétendus discours de haine - concept flou qui permet aux associations et aux juges de faire taire leurs adversaires.

L’insécurité quotidienne est le produit de l’immigration de masse venue du Maghreb et d’Afrique.

C’est un djihad du quotidien opéré par des bandesde voleurs, d’agresseurs, de violeurs, de trafiquants dedrogue, d’assassins, une sorte d’armée informelle qui sert la conquête de notre territoire par une autre civilisation.

Pour finir, l’islam est-il compatible avec la République?

Éric NAULLEAU. - À travers la notion de laïcité, la République a trouvé une manière originale de cohabiter avec les religions - à la fois de les respecter et de les tenir en respect.

Ce qu’elle est parvenue à obtenir du catholicisme doit être pareillement exigé de l’islam.

Voilà pour le principe.

Quant à l’application du principe, c’est aux musulmans de France de le confirmer dans les faits en s’affranchissant de l’étouffante logique communautaire qui les empêche de condamner l’antisémitisme, les prêches des imams intégristes, l’attentat contre Salman Rushdie, etc.

À nous d’aider les courageux musulmans républicains à desserrer l’étreinte de l’islamisme.

Et aux musulmans de France de méditer la phrase de Renan: «L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours.»

Éric ZEMMOUR. - La République, c’est liberté, égalité, fraternité. L’islam, c’est soumission (à Dieu), inégalité (entre musulmans et infidèles, entre hommes et femmes et entre hommes libres et esclaves) et fraternité, oui mais au sein de l’oumma (la nation de l’Islam).

Il y a donc incompatibilité radicale entre l’islam et la République, contrairement à ce que croit toute la classe politique, de Marine le Pen à Emmanuel Macron. Ils voient en l’islam «le christianisme des Arabes»: une simple foi.

Ce n’est pas aux musulmans de nous dire si l’islam est compatible ou non avec la République, comme je l’entends beaucoup répéter, d’Alain Juppé à Jordan Bardella, mais à la France.

D’ailleurs, les musulmans nous le «disent» tous les jours, puisque partout où ils sont majoritaires, c’est la charia qui s’applique de gré ou de force.

C’est à l’État et à la France de mettre les lignes rouges, comme Napoléon l’a fait pour les juifs, et la République pour l’Église catholique.

Cela signifie demander aux Français de confession musulmane de renoncer à la charia (corpus juridique qui définit la vie des musulmans) et au djihad (la guerre sainte contre les infidèles, catholiques et juifs en particulier).

Ils doivent aussi se soumettre au principe fondateur de la laïcité à la française: la religion est à la maison pas dans la rue.

S’ils acceptent ces adaptations à la France et à ses mœurs, ils sont nos compatriotes.

S’ils refusent, et veulent vivre leur islam dans son intégralité, il y a 50 pays musulmans pour cela.

Mais encore faut-il un pouvoir assez lucide pour faire le bon diagnostic et assez fort pour ne pas céder devant les intimidations et les pressions de tout bord.

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LA CRÉATION DE L' IDÉE D' ÉTAT ! ( DON LUIGI STURZO )

JUSTE UN RAPPEL !

La création de l’idée d’État – Don Luigi Sturzo

Depuis Machiavel et Luther, l’État n’a cessé de s’acheminer vers la divinisation.

 
 
Pièces URSS Allemagne Nazie
 
 
Publié le 16 mai 2024
 

Contrepoints vous propose un texte de réflexion, repris de nos archives.

L’auteur en est Luigi Sturzo (1871-1959). Il fut un prêtre catholique et un des fondateurs du Parti Populaire (1919) en Italie.

Il s’intéresse ici à l’évolution de l’idée d’État.

L’idée d’État appartient à l’histoire moderne.

Au Moyen Âge on ne parlait pas d’État, mais de royaumes et de rois, d’empires et d’empereurs, de seigneurs et de vassaux, de villes et de républiques.

Si on voulait spécifier la nature du pouvoir, on disait pouvoir séculier, pour le distinguer du pouvoir spirituel ou l’y opposer. Les peuples étaient nommés nations ; les classes, corporations ou guildes ; le mode de vie sociale était appelé communauté ou université.

Chaque groupe social avait sa vie, ses libertés, ses privilèges et ses immunités ; l’ensemble social avait son mouvement comme un monde vivant de monades, dans une sorte d’harmonie préétablie à la Leibniz, ou, certes, l’harmonie était préétablie, mais n’était pas toujours effectivement établie.

La base juridique de ce monde médiéval était contractuelle, de caractère privé et personnel.

Même les rapports entre le peuple ou la nation et le roi ou l’empereur étaient connus comme un contrat ayant pour objet le lien mutuel de fidélité et de loyauté ; le roi était tenu de respecter les lois communes et les privilèges des particuliers et des groupements ; et ceux-ci devaient fidélité et appui à la personne du roi.

 

L’État et la communauté

L’idée de l’État considéré comme entité de droit public, placé au-dessus de la communauté, n’existait pas à cette époque.

Il faut arriver à la Renaissance et passer par la Réforme et la Contre-Réforme pour que l’idée d’État se dessine et s’impose aux habitudes mentales et qu’on puisse en tenir compte comme d’une réalité effective.

En Angleterre, où le sens du concret l’emporte sur les habitudes de la pensée abstraite et où, mieux qu’ ailleurs, on entretient les vestiges du passé, on parle beaucoup moins de l’État et bien plus de la Couronne, du Parlement ou, plus couramment, de la « Maison des Communes » ou de la « Maison des Seigneurs », de l’Empire et du « Commonwealth », comme si subsistait encore là un peu de l’âme du Moyen Âge.

C’est seulement lorsqu’on parle de « Church and State » que le mot « État » revient couramment ; mais l’expression de « Church and State » est tout à fait moderne ; au Moyen Âge on parlait plutôt de royaume et sacerdoce, ou de papauté et empire, de pouvoir séculier et pouvoir spirituel.

Ainsi que tous les mots créés par la carence de ce qu’ils expriment, le mot « État » prit naissance en Italie pour exprimer l’idée de « stabilité », au moment précis de la Renaissance ou dans les petites principautés, duchés et marquisats existants, ou même pseudo-républiques (à l’exception de Venise), ce qui faisait défaut c’était justement la stabilité du pouvoir, la certitude des frontières et la sécurité de l’indépendance.

Mais comme on parle de lucus a non lucendo [note : cela indique une contradiction étymologique], on parle alors d’« État » en Italie.

Tout était à faire, alors que les vieilles républiques tombaient, les peuples s’agitaient, les Espagnols et les Français faisaient la guerre en Lombardie, à Rome, à Naples et en Sicile.

L’idée de pouvoir-force, soit contre l’Église très puissante, soit contre les voisins jaloux ou les étrangers envahisseurs, soit contre les sujets rebelles, s’imposa comme le seul moyen susceptible d’assurer la stabilité, aussi bien à l’État qu’à son chef, particulièrement si celui-ci était un usurpateur, ce qui était fréquent.

La personnification de l’État dans le prince représenta la première manifestation de l’idée d’État et trouva son théoricien en Machiavel.

Celui-ci inventa, en politique, la « vérité effective » [verità effettuale], appelée plus tard « raison d’État », de même que, au siècle dernier, on inventa le mot « realpolitik » ou politique réaliste.

La chose signifiée est identique. La fin cherchée par le dominateur est la règle à laquelle sont subordonnées les fins particulières des sujets.

Les moyens n’ont pas beaucoup d’importance ; mieux s’ils sont honnêtes ; s’ils ne le sont pas, pourvu qu’ils soient utiles, ils ne sont pas à exclure.

La religion est utile pour imposer une contrainte aux peuples ; la morale aussi, en vue du bien-être général ; mais au-dessus de la morale et de la religion il y a la politique, entendue au sens d’art de dominer, de demeurer fort et d’étendre sa puissance. Machiavel ne prend pas plaisir au crime, mais si le crime donne le succès, Machiavel en admire les effets.

Hier comme aujourd’hui, beaucoup sont d’accord avec Machiavel, mais ils se gardent de l’avouer ; au contraire, ils prennent soin de masquer leur attitude immorale sous les voiles, (souvent transparents) de la fatalité historique, du moindre mal, de l’avantage national, et même de l’utilité religieuse.

Machiavel ne déguisa pas sa pensée derrière ces voiles hypocrites, et il érigea en théorie le triomphe de l’utile, conçu comme exigence prépondérante de l’État.

 

De Machiavel à Luther

De Machiavel à Luther, le saut est a peine sensible.

Luther plaça tous les pouvoirs, même ecclésiastiques, dans les mains du prince, qui demeura ainsi exempt de freins et de contrôles de la part de l’Église comme de celle du peuple. Machiavel avait subordonné les fins de la religion aux fins de l’État, personnifié par le prince.

Luther fit davantage : en vertu de la théorie du self arbitre, il détacha la morale de la foi, et il abandonna la morale tout entière et l’organisation religieuse aux mains de l’autorité séculière.

Les princes allemands furent ravis de réunir tous les pouvoirs dans leurs mains, d’autant plus que les pouvoirs ecclésiastiques étaient alors très étendus et très profitables du point de vue fiscal.

Tous les princes réformés en firent autant. Les autres, les princes restés fidèles à Rome, tout en respectant (jusqu’à un certain point) l’autorité du pape, s’attribuèrent de telles libertés en matière de droit ecclésiastique et de régime fiscal qu’en somme ils ne firent que rivaliser avec les princes dissidents. C’était l’esprit du temps.

L’expérience de presque un siècle de machiavélisme, d’une part, et de césaro-papisme reformé et même non réformé d’autre part, fit naître le besoin de donner à ces tendances un cadre théorique, auquel ne pouvaient satisfaire ni l’empirisme de Machiavel ni le self arbitre de Luther.

La théorie de la « souveraineté » fit son apparition systématique avec les Six Livres de La République de Jean Bodin (1577). Pour lui, la souveraineté est « la puissance absolue et perpétuelle d’une république » ; quelque chose qui a une existence propre et qui donne sa base à l’État.

C’est le pouvoir d’imposer la loi sans en subir les obligations, contrairement a ce qu’on croyait au Moyen Âge, à savoir que la loi était supérieure à la puissance, et que ses préceptes obligeaient aussi bien les souverains que les peuples.

Il ne faut pas croire que la doctrine de la souveraineté (qu’on la nomme ainsi ou autrement) n’ait pas tenté légistes et canonistes du Moyen Âge, et que rois et empereurs, avant Machiavel et Luther, ne se soient crus au-dessus de la loi.

Qu’une théorie se répande et s’adapte aux conditions historiques et à l’atmosphère du temps, c’est une chose ; mais qu’elle devienne l’interprétation acceptée par la majorité et la base de la vie sociale, c’en est une autre.

À l’époque moderne, la théorie de la souveraineté se généralisa, bien que monarcomaques et calvinistes, dominicains et jésuites, partant de différents points de vue, l’eussent combattue à son apparition.

Mais, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, tout le monde s’en rapprocha plus ou moins. Revêtue de caractère divin, la souveraineté devint le droit divin des rois.

Bossuet, comme théologien, en exprime la théorie dans la forme gallicane : les théologiens protestants et anglicans le soutiennent dans son double absolutisme, civil et religieux ; Rome s’oppose aux uns et aux autres pour sauvegarder les droits de l’Église, se faisant ainsi, implicitement, gardienne des droits du peuple, alors que presque tous les avaient oubliés.

 

Le jusnaturalisme

C’est alors que survint le « jusnaturalisme ». Il édifiait la société sur la nature abstraite, plutôt que sur Dieu.

D’ailleurs, une certaine tendance vers le naturalisme panthéiste existait déjà.

L’absolutisme des rois se laïcisait, pour ainsi dire. Le droit divin, répudié par la doctrine catholique, ne trouvait pas d’expressions adéquates dans la culture naturaliste.

Le « jusnaturalisme » arriva à temps pour le transformer. Les hommes qui vivaient à l’Âge présocial, presque animal, n’étaient pas capables de former une société et de se donner une loi.

Aussi déléguèrent-ils leur souveraineté à un chef (ou bien celui-ci se la fit déléguer de vive force) d’une façon totale et irrévocable.

De cette manière, la souveraineté absolue des monarques est sauve, bien qu’elle émane de la souveraineté du peuple.

C’est Hobbes qui fait autorité.

Mais l’autre courant « jusnaturaliste », partant de l’idée de la nature humaine présociale bonne et heureuse, ne découvrait dans cette cession totale et irrévocable de la souveraineté populaire ni raisons essentielles ni avantages politiques.

Au contraire, il voyait là, de la part des monarques, une usurpation des droits souverains du peuple qui, d’après Rousseau, sont inaliénables et indivisibles.

Entre les deux, un courant moyen se forma, celui de la souveraineté absolue du peuple, qui devait être déléguée à des représentants révocables ou rééligibles par périodes déterminées.

Ce n’était pas le type de gouvernement qui constituait l’originalité. Que le pouvoir puisse être dans les mains d’un seul (monarchie) ou de quelques personnes (oligarchie) ou du peuple (démocratie), on le savait bien dans l’Antiquité et au Moyen Âge.

Ce qui donnait l’idée exacte de la nouvelle conception politique, c’était surtout l’« illimitation » du pouvoir : une souveraineté n’ayant d’autres limites qu’elle-même.

La souveraineté monarchique de droit divin trouvait ses limites dans le rapport personnel entre le monarque et Dieu ; si le monarque, se croyant presque un dieu, renversait ce rapport, personne ne pouvait empêcher cette transposition, qui pour lui n’était guère difficile.

La souveraineté de droit naturel devait trouver ses limites dans la loi naturelle ; mais, étant donné que le roi était le seul interprète de cette loi, le peuple (d’où l’on faisait descendre la souveraineté en vertu d’un acte unique et irrévocable) ne disposait d’aucun moyen pour rappeler le souverain à une interprétation moins arbitraire.

La souveraineté populaire, telle qu’elle était conçue par Rousseau, n’avait pas de limites en dehors de la volonté collective, qui faisait loi par elle-même.

Que celle-ci se résolût en loi de la majorité ou en loi des représentants ou délégués, d’après les différentes formes pratiques adoptées dans l’organisation de la démocratie, cela n’enlevait rien au caractère absolu d’une souveraineté sans autres limites que la volonté collective.

 

La question de la souveraineté

Comme dans toute conception de gouvernement fondé sur la souveraineté, latebat anguis in herba [note : citation pris de Virgil : le serpent se cachait dans l’herbe] : souveraineté de droit divin d’après la conception de Bossuet ou souveraineté de droit naturel d’après Hobbes, ou souveraineté populaire d’après Rousseau, toutes dans leur « illimitation » supposaient, favorisaient et consolidaient l’entité extrapersonnelle, objective et dominatrice : l’État.

En disant cela, nous ne nous attaquons pas à l’idée d’État.

Pour concevoir et exprimer les choses collectives, nous avons besoin de les transformer en idées formelles et abstraites, quitte à revenir aux choses concrètes et à les reconnaître, au moyen de ces idées, dans leur réalité et leur unité effective.

Mais, tandis que les idées de communauté, université, res publica, royaume, maintiennent la prévalence de l’idée de « société », c’est-à-dire : association de plusieurs personnes dans un dessein commun (de même, Église, Ecclesia : assemblée, réunion, ayant à l’origine la signification de société), l’idée d’État échappe à la conception de société et s’attache plutôt à la conception, objective, de réalité stable, souveraine et puissante ; c’est pourquoi on parla de souveraineté, et même de puissance.

Peu à peu, l’État devint un principe et une fin : l’origine de tous les droits et la fin de toute l’activité publique.

La raison d’État eut la signification suivante : subordonner tout à la grandeur de l’État. Les efforts de Botero pour « catholiciser » la raison d’État ne servirent qu’à projeter de l’ombre sur le catholicisme ; comme si en acceptant la raison d’État catholique, on avait voulu justifier pour des fins religieuses les moyens politiques, mondains, utilitaires et, au fond, immoraux, que les souverains catholiques avaient coutume d’employer.

Tout le monde s’appliqua à concevoir l’État comme une réalité au-dessus des Hommes, et la souveraineté comme une volonté supérieure atteignant les buts de l’État.

Lorsque Louis XIV dit : « L’État, c’est moi », il n’eut pas l’intention de se placer au-dessus de l’État, mais de résumer en sa personne la somme des intérêts de l’État, et de les faire connaître par sa volonté. C’est pourquoi, avec raison, H. Laski écrivait dans le Daily Herald, à l’occasion du 450e anniversaire de la naissance de Luther, que, sans Luther, Louis XIV n’aurait pas été possible.

L’idée d’État ne peut pas être la dernière en définitive, elle évoque encore une autre réalité substantielle qui la complète.

Au temps du droit divin, l’idée de Dieu subsistait derrière l’État, et cette idée impliquait – au moins indirectement – celle de peuple. Le clergé s’efforçait de mettre en évidence tantôt l’une, tantôt l’autre idée, mais il n’y parvenait pas toujours, ainsi qu’il arriva au clergé gallican et joséphiste.

L’Encyclopédie mit derrière l’État les idées de nature et d’humanité : idées d’ailleurs généreuses, la nature et l’humanité étant créatures de Dieu.

Cependant, détachées de Dieu, ces idées demeuraient abstraites et dépourvues de toute consistance réelle.

Dans la recherche d’un point de repère, trois idéologies se développèrent et orientèrent la politique du XIXe siècle jusqu’à nos jours.

La première est celle de Hegel : l’État n’est que la manifestation de l’Esprit, sa plus parfaite manifestation ; l’État est en lui-même éthique-droit-puissance. Une sorte d’incarnation divine, où l’idée de puissance s’identifie avec l’idée de Dieu.

 

L’État et Dieu

Mais quel était alors, en Allemagne, l’État qui aurait sérieusement pu se dire « créature de l’esprit absolu du monde et volonté de puissance » ?

À l’exception de la Prusse, tous les autres États et petites principautés pouvaient être tenus comme des manifestations de la médiocrité de leurs tyranneaux et des intrigues et bavardages de leurs cours. Il fallut que les guerres napoléoniennes survinssent pour dégager en Allemagne l’esprit national dont Fichte se fit le philosophe et le prophète.

D’après lui, c’est dans la nation seulement que l’éternel se manifeste ; sa grandeur est une grandeur morale qui aspire au règne de l’esprit. L’État-nation, en tant que développement de toute la culture d’un peuple, est pour Fichte l’« autoreprésentation de Dieu ».

Avec Fichte nous ne perdons pas la ligne de l’idéologie de Hegel, mais nous la trouvons transférée de l’État à la nation.

Lorsque Bismarck effectua l’unité germanique, la Belgique avait recouvré sa personnalité, l’Italie, peu après, avait accompli son unité, les peuples balkaniques gagnaient peu à peu leur indépendance.

Le principe de nationalité, celui d’indépendance et celui d’unité venaient de donner ainsi sa base politique à l’idée de nation-puissance-culture, dont l’État était l’instrument juridico-militaire.

Plus encore que par la voie théorique, la France développa pratiquement l’idée de nation, en opposition à l’« humanitarisme » de L’Encyclopédie, par son tiers état ou bourgeoisie, par la conscription militaire et les guerres napoléoniennes, par la démocratie et les secousses réactionnaires bonapartistes et cléricales. Elle ne renonça jamais à l’idée d’État, parce que État et nation coïncidaient ; et derrière l’État, suivant les circonstances, elle plaça tantôt le peuple, tantôt la nation. Mais peuple et nation n’avaient pas besoin d’un mythe pour se soutenir, l’idée de patrie était en eux très ancienne et un sentiment stable la vivifiait. Il fallut le nationalisme maurrassien pour parvenir à la limite d’un mysticisme positiviste.

L’Angleterre ne perdit jamais le bon sens pragmatique, même lorsque ses philosophes lui apportaient le verbe de Hegel et les exaltations de Fichte.

Théoriquement et souvent pratiquement, l’utilitarisme mêlé à un moralisme qui n’était pas seulement extérieur y prévalait. Sur les mers, le drapeau britannique et, dans les colonies, la couronne suffisaient.

Chez soi, chacun se sentait libre et maître, sans s’appuyer sur l’État, sans qu’il fût nécessaire de se forger le mythe de la nation-divinité. La nation était encore plus vivante dans son histoire et dans son empire que dans sa théorie.

Cependant que s’accentuait l’affirmation de l’idée nationale, un autre courant se développait partout, niant État et nation et mettant à leur place la classe : le courant socialiste, élevé au rang d’une théorie par Karl Marx.

Cette théorie prônait l’avènement de la classe prolétaire qui, par l’établissement d’une économie collectiviste, détruirait l’État bourgeois et la nation militariste.

Le matérialisme historique remplaça le processus historique de l’idée hégélienne ; la lutte de classe remplaça le dynamisme national ; l’économie-travail organisée remplaça l’État-puissance. Le mouvement socialiste-marxiste brisa l’unité des sentiments nationaux et prépara dans chaque nation le terrain à l’internationalisme.

 

La vision allemande

Voilà donc trois Allemands – Hegel, Fichte, Marx – qui synthétisent l’effort européen du XIXe siècle en vue de donner une signification, un contenu, une finalité absolue et presque divine à l’État, à la nation, à la classe.

Au cours du XIXe siècle, deux systèmes se développèrent concernant la conception de l’État national : le système libéral et le système autoritaire. Le premier fut conservateur ou démocratique ; le second, absolutiste ou paternaliste.

Évidemment, ces qualifications indiquant les différentes nuances ne doivent pas être prises au pied de la lettre : loin de fixer des types absolus, elles ne servent qu’à désigner des tendances prédominantes.

Ce qui nous intéresse pour notre enquête, c’est le fait que derrière la devise de la démocratie à la française, aussi bien que derrière l’autoritarisme de Bismarck ou de Guillaume, se trouve toujours l’État national.

L’Empire austro-hongrois était le seul qui, par l’effet des nationalités dissemblables et divergentes qui le composaient, ne pouvait être tenu pour un véritable État national, et il couvait dans son sein le germe de sa désagrégation.

Sous toutes les latitudes, les caractéristiques de l’État national furent le centralisme toujours croissant, le militarisme fondé sur la conscription et les armées permanentes, l’école d’État en tant que moyen de créer un conformisme national (une unité morale nationale).

Pour la France, ces caractères furent un héritage de la Révolution, de l’Empire napoléonien ; pour l’Allemagne, un héritage de la Prusse et de Frédéric ; pour l’Italie, un moyen de défense de la récente unification politique et l’imitation de la France ; pour l’Espagne, une tentative pour vaincre le particularisme dynastique et autonomiste et, d’autre part, l’influence de l’Église ; pour l’Autriche, une exigence de la Maison de Habsbourg et de la prédominance dans l’État des élites allemandes et magyares.

Les autres pays européens vivaient dans la même ambiance, même s’ils n’avaient pas de besoins semblables.

L’économie libérale et l’internationalisme ouvrier auraient dû développer bien plus vigoureusement le sens cosmopolite, en opposition au nationalisme.

La facilité du commerce, la communauté scientifique, la diffusion de la presse et l’ organisation du travail ne manquèrent pas de donner une impulsion à cette tendance.

Le libre-échange marqua une phase vite dépassée par les protections douanières, d’abord timides, ensuite très larges, à l’avantage de ce que l’on appelle économie nationale.

La presse périodique perdit bientôt son caractère libre et individuel, pour devenir une entreprise plus ou moins capitaliste, ou bien pour se lier aux entreprises industrielles.

L’Internationale ouvrière fut toujours minée par le particularisme local, à l’exception de la partie extrémiste et pseudo-anarchiste qui manqua d’hommes et de moyens.

Et si les différents socialismes niaient l’État, en tant que bourgeois, ils n’auraient pourtant pas rejeté un État national, pourvu qu’il fût prolétaire.

 

Face au christianisme

L’Église, bien qu’elle ne dissimulât alors pas ses préférences pour les États autoritaires, du point de vue religieux ne manqua pas de lutter contre la centralisation politique, qui apportait implicitement des limitations à son autorité et à sa mission ; contre la conscription obligatoire et la course aux armements, qui créaient un danger de guerre ; surtout contre l’école d’État, qui se présentait comme un monopole redoutable, et comme un moyen de déchristianisation du peuple au nom de l’État.

L’Église redoubla l’intensité de sa lutte contre le libéralisme, pour des raisons théoriques et en vue de positions pratiques qu’elle devait défendre ; mais la lutte essentielle fut surtout la lutte contre l’État national, dans laquelle elle fut vaincue.

La Grande Guerre fut l’épreuve par le feu des conceptions politiques et des systèmes du XIXe siècle.

Des empires tombèrent, des formes de gouvernement furent changées, mais malgré tous les bouleversements de la guerre et de l’après-guerre les facteurs essentiels de l’État national ont survécu : centralisation, militarisme, écoles d’État et tarifs douaniers.

L’Allemagne de Weimar avait réduit son armée au minimum consenti par les traités, mais le militarisme resta intact et se développa même clandestinement, jusqu’au moment où il apparut en pleine lumière.

De la Baltique aux Balkans, la folie militariste s’est emparée de tout le monde, et même là où il n’existe pas d’armées régulières on ne voit que remuement d’escouades armées, évolutions de jeunesses militarisées, turbulence de milices politiques noires et rouges et bleues et jaunes et vertes.

Les États de récente création, pour vaincre leur faiblesse constitutive, imitèrent la centralisation des grands États, lesquels d’ailleurs à leur tour n’ont cessé de créer de nouveaux ministères, de multiplier leurs départements administratifs et d’augmenter leurs bureaucraties centrales, ainsi que les frais de leurs budgets.

Plus encore que dans l’avant-guerre, l’école est devenue un objet de conquête politique. Les tarifs douaniers ont été élevés à des niveaux insensés ; jusqu’à l’Angleterre qui, bonne dernière, a fait sombrer, à son tour, le libre-échange.

En somme, quelles qu’en aient été les circonstances particulières, en seize années, de 1917 à 1933, l’Europe a connu, parmi tant d’autres pénibles expériences, une Russie bolcheviste, une Italie fasciste et une Allemagne nazie : trois grands États totalitaires de caractère différent, mais tous les trois à type national et fondés sur la centralisation administrative et politique, sur le militarisme, sur la monopolisation de l’enseignement et sur l’économie fermée.

Quelles différences et quelles ressemblances substantielles y a-t-il entre ces États totalitaires et les États nationaux encore existants ?

Si nous nous référons aux quatre facteurs essentiels communs, il nous est possible d’en déterminer les différences :

a) La centralisation administrative dans l’État totalitaire est poussée à l’extrême : suppression de toute autonomie municipale et provinciale et de n’importe quel autre organisme public ou semi-public, œuvres de bienfaisance, associations de culture, universités.

La centralisation, dans l’État totalitaire, envahit le terrain politique qu’on se dispute dans les États nationalistes encore existants sous le signe de la démocratie.

Le pouvoir exécutif est devenu, en droit et en fait, la suprême synthèse de tous les pouvoirs, même de ceux qui appartiennent au chef de l’État (en Russie et en Allemagne, le chef de l’État et le chef du gouvernement sont la même personne).

L’indépendance des corps législatifs et judiciaires a complètement disparu ; et finalement le gouvernement lui-même se trouve rapetissé à un organisme subordonné au chef, devenu dictateur sous les dénominations brillantes de Duce, maréchal ou Führer.

Ils détiennent les ressorts d’une police politique fonctionnant en liaison avec une organisation très puissante d’espionnage, allant bien plus loin que tout ce que Napoléon lui-même avait inventé.

Le Guépéou russe et la Ovra italienne sont d’ailleurs assez connus par leur terrible réputation ; dernièrement est née la Gestapo allemande.

Pour mettre en action le mécanisme du pouvoir central absolu, illimité et personnel, il fallait nécessairement supprimer toute liberté politique, civile et organisatrice, individuelle et collective, de groupements et de partis.

Moyen adapté : le parti unique (le rapprochement de ces deux mots a quelque chose d’illogique), une faction armée dominante, communiste, fasciste ou nationale-socialiste.

Tous les autres partis supprimés, tous les mouvements indépendants réprimés, tous les adversaires exilés.

On supprime : les classes aristocratiques et bourgeoises en Russie ; les partis d’opposition en Italie ; jusqu’aux races différentes en Allemagne, où le mariage avec un juif devient un crime politique, et où une souche entachée par un seul ancêtre juif est cause d’incapacité civile pour le descendant.

Tout une catégorie de citoyens sans droits, une classe d’ilotes, est en train de se constituer.

La violence de la lutte pousse à l’institution de tribunaux d’exception, de camps de concentration, de zones d’internement ; les prisons regorgent, il y a des centaines de milliers d’exilés ; les déportés ne se comptent plus ; innombrables sont ceux qu’on a tués arbitrairement, ceux dont on ignore ce qu’ils sont devenus.

Et il ne s’agit pas là de mesures exceptionnelles prises pendant la crise révolutionnaire. L’État totalitaire n’admet pas qu’il puisse avoir des opposants.

Depuis vingt ans, les Soviets ne font que fusiller ou condamner aux travaux forcés ou encore déporter en Sibérie ; de même, l’Italie continue encore aujourd’hui à faire fonctionner le tribunal suprême pour la défense de l’État et l’institution du bannissement.

L’Allemagne est arrivée bonne dernière et son nettoyage du 30 juin 1934 fut un épisode typique des méthodes terroristes des dictatures modernes pour se maintenir à tout prix au pouvoir contre les amis et les ennemis.

 

L’administration

En résumé, la centralisation administrative et politique dans les États totalitaires, par une exigence vitale inéluctable, se trouve nécessairement liée à la suppression de toutes les autonomies, des libertés civiles et politiques et de l’habeas corpus, aux systèmes les plus perfectionnés de police et d’espionnage, aux répressions violentes et sanglantes, à l’élimination de l’adversaire et du dissident, à l’intolérance de tout désaccord et à l’imposition extérieure et intérieure du conformisme politique.

b) Tout cela sera possible, si le pouvoir dictatorial a la haute main sur l’armée et sur la flotte et s’il parvient à militariser le pays.

Même les États qu’on dit démocratiques sont militarisés, dans ce sens qu’ils ont la conscription militaire, de fortes armées et des flottes puissantes.

Mais ils l’ont d’une façon normale, puisqu’il s’agit uniquement de corps techniques n’ayant aucun rapport avec la politique, demeurant étrangers aux partis et collaborant avec n’importe quel cabinet en ce qui concerne les intérêts de la défense nationale.

Le passé offre bien des cas où des chefs d’armée manifestèrent des tendances politiques ; le mouvement boulangiste et l’affaire Dreyfus en France et les pronunciamientos en Espagne sont bien connus.

Mais cela demeurait dans le cadre du libre jeu de forces politico-sociales en opposition.

Dans les États totalitaires, la position est différente. Le parti est militarisé ; il se place au-dessus de l’armée, ou bien l’armée s’allie au pouvoir, et les deux forces s’associent ou fusionnent.

La jeunesse est militarisée au double point de vue moral et disciplinaire ; la vie collective est conçue comme une vie militaire ; des ambitions de « revanche » ou de domination, des luttes intérieures et extérieures, des guerres civiles agitent tout l’ensemble social.

En Italie, à l’âge de 6 ans on est inscrit parmi les « fils de la Louve » et ensuite successivement parmi les « Balilla », les « Jeunes Italiens », les « Miliciens » et ainsi de suite jusqu’à l’âge de 54 ans.

Le parti est une milice ; les instituteurs et les professeurs ont leurs grades militaires et leurs uniformes militaires.

L’enseignement des armes se poursuit pendant toute la vie ; l’arme homicide est pour l’homme une compagne habituelle ; les parades militaires, les exercices militaires prennent une bonne partie de l’activité des jeunes et des adultes.

L’Allemagne aujourd’hui est armée jusqu’aux dents ; non seulement pour proclamer sa parité en droit et en fait avec les autres nations, mais par l’effet d’une exaltation mystique et morbide de la force et du destin de la race nordique teutonique. Tout Allemand est un soldat.

La Russie assimile la tâche de défendre l’État à celle de défendre la révolution et l’idéologie bolcheviste et de la propager dans le monde.

Le communisme est parole de salut pour les Russes, de même que le fascisme pour les Italiens et le national-socialisme pour les Allemands ; parole de salut à donner au monde par la propagande et par la force, de même que Mahomet, par la parole et le cimeterre, soumit les peuples à son nouvel Évangile.

c) Pour y arriver, il faut un enseignement d’État rigoureusement monopolisé.

Le monopole de l’enseignement a été pendant plus d’un siècle et il est toujours la besogne la plus importante pour un État national. Napoléon fut le premier à organiser – de l’université à l’enseignement primaire – l’école pour l’État, c’est-à-dire l’école ayant l’État comme but immédiat.

Toutefois on a presque toujours essayé de concilier le monopole de l’enseignement avec la liberté de pensée, même en matière politique.

D’une façon générale, la lutte (soit ouverte, soit voilée) fut menée particulièrement contre l’Église ; et l’Église lutta pour la liberté scolaire la plus grande possible.

L’État totalitaire par sa nature même, on le conçoit, est amené à dépasser les limites observées jusqu’à lui. Tout le monde doit avoir foi en l’État nouveau et apprendre à l’aimer.

Pas une idée opposée, pas une voix dissidente.

De l’école primaire à l’université, il ne suffit pas de pratiquer un conformisme sentimental ; il faut la soumission intellectuelle et morale complète, l’ enthousiasme confiant, l’ardeur mystique d’une religion. Le communisme, ou le fascisme, ou le nazisme, est et doit être une religion.

Pour créer cet état d’âme, l’école seule ne suffit pas. Il faut lui adjoindre des moyens complémentaires : le livre officiel, le journal étatisé et standardisé, le cinéma, la radio, le sport, les associations scolaires, les prix, le tout étant non seulement contrôlé, mais orienté vers une fin : le culte de l’État totalitaire, sous le signe soit de la nation, soit de la race, soit de la classe.

Afin de gagner le consentement unanime, de stimuler cet esprit collectif d’exaltation, toute la vie sociale est continuellement mobilisée pour des parades, des fêtes, des cortèges, des plébiscites, des exercices sportifs, qui frappent l’imagination, l’esprit, le sentiment de la population.

 

Le culte de l’État

Le culte de l’État ou de la classe ou de la race serait trop générique ; il faut l’Homme, le héros, le demi-dieu. Lénine a aujourd’hui un imposant mausolée et, pour les Russes, il est devenu un Mahomet laïque. Mussolini et Hitler, encore vivants, sont protégés par une nuée de policiers et de gardes du corps. Ils agissent et parlent de manière à frapper les sens et l’imagination des foules ; leurs personnes sont sacrées ; leurs paroles sont comme des paroles de prophètes. Hitler passe entre deux haies compactes de gardes qui marchent à une assez grande distance de lui, de sorte que lui seul émerge au milieu d’eux ; et il prend un visage rêveur avec les yeux levés vers le ciel, il a les mains ouvertes et tendues en avant, tel un rédempteur.

Mussolini a inventé un rite presque magique ; invoqué par la foule pendant un temps plus ou moins long : « Duce ! Duce ! Duce ! », puis par des voix de plus en plus pressantes, puissantes, jusqu’au paroxysme, et devenant ensuite de nouveau murmurantes, pour s’élever encore progressivement jusqu’à de frémissants appels : « Duce ! Duce ! Duce !... », il se montre finalement à la foule, dans une salve d’applaudissements.

d) Tout cela exige, d’une part, une dépense énorme, une finance de luxe et, d’autre part, contraint à un régime économique de plus en plus rigoureusement contrôlé.

De même que toutes les énergies morales doivent converger à l’édification de la puissance de l’État, de même aussi toutes les forces économiques. Les États démocratiques ont adopté un système moyen : aider les industries nationales grâce à la protection de tarifs douaniers, d’une part ; donner toute liberté à l’initiative privée, d’autre part.

L’État totalitaire asservit à ses fins le capital privé (comme en Allemagne) ou bien l’associe solidairement pour arriver à maintenir un certain équilibre politique entre les classes (comme en Italie), ou encore l’État devient lui-même capitaliste (comme en Russie).

L’État totalitaire ne laisse jamais la liberté économique ni aux capitalistes ni aux travailleurs. Les syndicats libres des uns ou des autres ne sont pas admis.

Il n’y a que des syndicats et corporations d’État, dépourvus de toute liberté de mouvements, contrôlés et organisés, sur tout le territoire, par l’État et pour l’État. D’où découle une ébauche d’économie dirigée, constituant la première phase vers l’autarcie d’une transformation radicale dans le système économique.

La question de savoir lequel de ces deux systèmes, l’économie dirigée ou le système fermé, est le plus avantageux se présente comme un problème intimement lié à chaque régime d’État en particulier, et ne peut donc être résolu abstraitement.

Le bolchevisme s’est présenté en même temps comme régime communiste, au point de vue économique, et totalitaire, au point de vue politique.

Le fascisme a procédé par degrés et par la voie des expériences, aussi bien en politique qu’en économie dirigée par l’État, affublée d’un corporatisme jusqu’ici apparent et verbal. L’Allemagne en pleine crise financière et criblée de dettes a instauré, en même temps, le régime totalitaire et le socialisme d’État.

Ces aspects de l’État totalitaire nous amènent à toucher deux problèmes d’un intérêt primordial pour notre civilisation :

- le premier est celui de la liberté, considérée non seulement comme un ensemble de droits politiques et comme une participation du citoyen à la vie de son pays, mais surtout comme autonomie de la personne, comme sécurité de son propre droit, comme garantie de l’activité de chaque personne, soit temporelle, soit spirituelle.

Les États totalitaires suppriment la liberté politique et diminuent la liberté personnelle, par l’ingérence de l’État dans les attitudes de la pensée, dans le domaine de la morale et de la religion ;

- ce fait implique le problème très grave de la suprématie du spirituel sur le temporel, des fins éthiques sur les buts politiques et, pour nous, chrétiens, celui des fins de la religion, du surnaturel, sur les buts naturels de l’État.

La solution de ce problème fut donnée en 1926 par Pie XI, développée ensuite dans l’Encyclique Non abbiamo bisogno du 29 juin 1931 et enfin dans l’Encyclique Mit brennender Sorge (contre les persécutions en Allemagne, 14 mars 1937), enfin à propos de l’État totalitaire fasciste, lorsque dans un consistoire public, il dit que « la fin de l’homme ce n’est pas l’État, mais que l’homme est la fin de l’État ». (parmi les propositions erronées, que la « Congrégation des séminaires et universités » a signalées, dans la lettre du 13 avril 1938, la VIII est la suivante : chaque homme n’existe que par l’État et pour l’État.

Tout ce qu’il possède de droit dérive uniquement d’une concession de l’État.)

Que les rapports entre l’Église et l’État soient légalement réglés, ainsi qu’il en va en Italie depuis le 11 février 1929 jusqu’à ce jour ; ou bien qu’ils soient pleins de trouble et de lutte, comme en Allemagne malgré le concordat de 1933 ; ou encore tout à fait abolis, comme en Russie ; tout cela appartient à la phénoménologie historico-politique commencée il y a dix-neuf siècles avec l’arrivée de Jésus-Christ et le massacre des Innocents.

À part cela, l’incompatibilité entre le christianisme et l’État totalitaire est déjà manifeste, si l’on se réfère aux postulats historiques de la conception de l’État, qui a toujours penché vers un monisme social-politique au détriment de la personne humaine et des raisons de l’esprit ; mais cette incompatibilité est encore plus évidente dans les prémisses logiques du « totalitarisme », qui se traduisent pratiquement par l’exaltation mystique d’un principe surhumain : le caractère d’absolu donné à la classe, à la nation ou à la race.

Un tel état de choses nous conduit au bouleversement de la civilisation chrétienne, parce qu’il enlève aux rapports de justice (selon une saine conception du droit privé et public, intérieur et international) le fondement de la morale naturelle et pose, à sa place, le principe de la morale intrinsèque de l’État ou « éthicité » de l’État. Les individus, d’après cette idéologie, ne sont plus considérés ni comme citoyens ni comme sujets, mais seulement comme membres du troupeau, comme unités d’une collectivité de fer, dont les actes moraux s’intègrent dans les fins de l’État.

La personne se perd, absorbée dans la pancollectivité, désignée par les noms symboliques de nation, de classe ou de race.

Toute morale comporte l’exigence d’une religion ; la morale subjective nous donne la divinisation de l’individu ; la morale naturiste peut arriver jusqu’à la divinisation du « totem » et au culte magique ; la morale d’État engendre la divinisation de l’État et des idées qui, dans l’État, se sont presque « hypostasiées », telles que la race, la nation ou la classe ; seule la morale chrétienne nous fait participants de la divinité du Christ.

Depuis Machiavel et Luther, l’État n’a cessé de s’acheminer vers la divinisation.

Aujourd’hui, l’État totalitaire est la forme la plus claire et la plus explicite de l’État panthéiste.

 

Première publication : 31 août 2011

PROGRESSISME À L' UNIVERSITÉ ! LE BILLET D' HUMEUR DE H16 !

Progressisme à l’université : le voile (islamiste) tombe

 
Une scène du campement rétabli sur le campus de l'université Columbia (c) Wikipédia
 
 
Publié le 16 mai 2024
 

Le chaos semble donc s’être définitivement installé dans certaines universités, en France et dans le monde occidental.

Pour les Français, maintenant largement habitués à voir ces mouvements faussement spontanés éclore avec une régularité d’horloge normande au rythme des agendas politiques franchouilles ou internationaux, la surprise n’est que partielle : après tout, ce n’est qu’une année supplémentaire de couinements plus ou moins vifs, et il semble acquis qu’un certain nombre d’établissements français s’organisent pour continuer, malgré tout, à distribuer un vague enseignement dont la qualité médiocre ne surprendra plus personne.

Notons au passage que les facultés où l’on enseigne les disciplines STEM sont assez peu concernées par ces prurits réguliers : peut-être que la perspective de retourner des hamburgers au McDo du coin après quelques années de glandouille lutte étudiante n’attire pas ces étudiants-là, allez savoir…

Cependant, même si l’habitude (et la lassitude) s’installe dans le pays, certains persistaient à croire, un peu niaisement, que les meilleurs établissements s’en sortiraient mieux. LInstitut d’Études Politiques de Paris devait, apparemment, faire partie de ceux-là.

Mais, de petits poings levés en manifestations colorées, l’établissement parisien continue de supporter les interruptions de cours, les blocages et les troubles étudiants sans que personne ne soit apparemment capable de mettre un peu d’ordre dans les mouvements des agitateurs sur place.

Ces manifestations seraient là pour durer, d’autant plus qu’elles sont maintenant mondiales.

On pourrait s’étonner de ce réveil relativement synchrone, admirablement cadencé, de ces slogans tous remarquablement similaires, de ces accoutrements uniformes qu’on voit apparaître (qui ne permettent aucune appropriation culturelle, heureusement !), tous, en même temps, de ces drapeaux, de ces panneaux produits de façon véritablement professionnelle.

On se contentera de noter qu’on retrouve toujours les mêmes individus, à ces manifestations comme aux précédentes (dont les motivations affichées étaient pourtant différentes, depuis l’opposition aux réformes des retraites ou du cursus étudiant en passant par le réchauffement climatique, l’une ou l’autre loi de contrôle des frontières, et j’en passe…) : outre les quelques étudiants dont les bobines et les noms finissent par s’ancrer confortablement dans la vie politique française – quelques-uns de nos parasites ministériels ayant fait leurs classes dans des mouvements étudiants passés – ces manifestations sont l’occasion de représenter l’habituel « étudiant » dont l’université aura du mal à retrouver l’inscription mais qui se fait bruyamment voir, accompagné de l’éternel « étudiant » de 35 ans dont on se doute qu’il sera encore « étudiant » l’année prochaine, puis l’année suivante.

La caractéristique essentielle de tous ces individus, parfois jeunes, parfois étudiants, c’est qu’ils sont, d’une façon systématique, toujours violemment à gauche de la gauche sur le spectre politique et qu’ils semblent toujours beaucoup plus aptes à développer leur capacité de manifester qu’à simplement apprendre à lire ou à écrire (certains écrivant fièrement Free PALAstine), sans compter ceux qui, idiots utiles de mouvements qu’ils ne comprennent pas, se contentent d’accompagner le troupeau dans un grégarisme idiot.

En pratique, peu importe la cause réelle, qu’elle soit le peuple palestinien, le réchauffement climatique, le souci d’une retraite par répartition à l’aube d’une carrière encore lointaine, ou l’absence de frites au resto-U, les méthodes employées sont toujours les mêmes et consistent pour cette minorité bruyante à emmerder un maximum de monde tout en poussant un agenda qui, à la fin, est toujours celui de collectivistes sans aucun rapport avec les revendications initiales.

Il suffit pour s’en convaincre de noter la présence de Greta Thunberg dans ce genre de manifestations pour bien prendre la mesure du côté éminemment artificiel, piloté et parfaitement organisé de ces manifestations : il n’y a aucune spontanéité.

L’écrasante majorité des gamins qui se retrouvent dans ces mouvements sont les marionnettes d’organisations internationales bien huilées, bien financées, dont les buts réels n’ont absolument rien à voir avec les buts affichés qui changent d’ailleurs au gré de l’actualité.

C’est une des raisons pour laquelle on ne peut pas ignorer la concomitance de ces éruptions estudiantines occidentales alors que les élections américaines approchent.

Là où l’année 2020 fut émaillée de protestations aussi spontanées que des chorégraphies nord-coréennes, dont les participants braillaient Black Lives Matter avec une unanimité autoritaire calculée, il semble que les Palestiniens bénéficieront du coup de projecteur pour l’année 2024 avec des protestations, des émeutes, des caillassages et des dégradations « globalement pacifiques ».

 

Ces agitations ont cependant un effet de bord intéressant.

En effet, un nombre croissant d’individus, à commencer par les étudiants légitimes des universités concernées, et leurs parents qui paient (parfois fort cher) pour les formations qui y sont dispensées, commencent à trouver ces procédés quelque peu cavaliers.

Non seulement ils mettent en péril le bon déroulement des cours et des épreuves diplômantes, mais amoindrissent aussi l’image de marque des universités concernées et, comme un précédent billet le montrait, ils finissent par porter un grave préjudice aux institutions elles-mêmes.

De plus, derrière l’antisionisme d’affichage, l’actuel mouvement cache assez mal un antisémitisme virulent qui provoque une douloureuse prise de conscience tant chez certains élèves et leurs parents que chez les politiciens, dans les médias et la population en général.

Le politiquement correct, sur lequel se sont arcboutés nombre de ces universités et de ces écoles, se retrouve fortement bousculé au point de choquer les entreprises et les personnes qui les financent ou participent à leur financement, dont les vues sont diamétralement opposées ou qui ne souhaitent simplement pas être éliminés « de la rivière à la mer ».

Concrètement, les manifestations actuelles poussent les donateurs de bourses et les professeurs à se rendre compte qu’ils financent ou participent à des institutions dont certaines organisations étudiantes en leur sein militent activement pour leur disparition pure et simple, en des termes assez peu ambigus.

Or, du point de vue politique, c’est une très mauvaise affaire.

En France par exemple, pour ceux qui en doutaient encore, cela achève bien de dévoiler le caractère pro-islamiste de l’extrême gauche, notamment les mélenchonistes.

C’est un calcul électoral froidement choisi par Mélenchon et sa troupe, mais il n’est pas dit qu’il se traduise par des victoires fracassantes, et cela peut même jouer contre eux, l’équilibrisme devenant particulièrement complexe entre leurs positions affichées dans certains domaines (antiracisme, féminisme, lutte contre l’homophobie) et les positions clairement exprimées par les islamistes (voire les actions menées par l’actuelle autorité palestinienne).

 

Quant aux États-Unis, cela finit par embarrasser l’actuelle campagne présidentielle de Joe Biden, coincé entre un soutien délicat à Israël, l’allié historique, et la nécessité de ménager la base étudiante dans laquelle les Démocrates espéraient puiser, au moins jusqu’à récemment pour engranger des votes aux prochaines élections.

La façon dont le mouvement se développe laisse même supposer que les réunions de campagnes démocrates devront composer avec des foules d’étudiants franchement hostiles à l’actuelle politique de Biden, ce qui viendra s’ajouter au bilan désastreux de l’actuel occupant de la Maison Blanche.

 

Au final, à mesure que les militants « étudiants » se radicalisent et tombent dans tous les travers gauchistes (violences, blocages, destructions, coercition), la publicité donnée à leurs revendications ouvre les yeux d’un nombre croissant d’individus qui observent, médusés, que les avocats les plus virulents de l’antifascisme se comportent… comme des petits fascistes.

NOUVELLE CALÉDONIE : LA PARTITION, C' EST UNE SOLUTION !

REVUE DE PRESSE !

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jeudi, 16 mai 2024

NOUVELLE CALEDONIE : LA PARTITION, C’EST UNE SOLUTION !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les plus graves émeutes depuis quarante ans viennent d’endeuiller la « Grande Terre », une île magnifique qui offre à la France un splendide « porte-avions » dans le Pacifique, et contribue à lui donner le deuxième plus grand domaine maritime mondial.

Une partie des Canaques du FLNKS – le « Front national de libération Kanak socialiste », un conglomérat de mouvements séparatistes autochtones -, vient d’agresser son propre territoire, incendiant ici ou là établissements publics ou commerciaux, pillant habitations comme supermarchés, ouvrant même le feu sur les forces de l’ordre, qui enregistrent à l’heure où ces lignes sont écrites, deux morts dans les rangs de la gendarmerie, et un grand nombre de blessés.

On n’avait pas vu une telle insurrection depuis les évènements de 1988 (1) qui aboutirent aux accords de Matignon mettant un terme, provisoire, à l’affrontement politico social entre Caldoches et Canaques.

Il faut dire que l’archipel vit sous le régime d’un fragile compromis, réunissant sous le même toit du palais du Congrès territorial à Nouméa, élus séparatistes et loyalistes.

Comme tous les compromis, celui-ci ne donne une totale satisfaction à aucune des parties.

Pourtant, tout en restant juridiquement au sein de la République française, la Nouvelle-Calédonie dispose d’un très large statut d’autonomie, avec son hymne et ses propres emblèmes.

Seules la défense, la monnaie et la politique étrangère sont absentes de ses compétences.

Cycliquement – on en est au troisième ! -, un référendum d’autodétermination doit faire émerger une tendance dominante.

À chaque fois, c’est la solution du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République qui l’emporte, au grand dam d’indépendantistes  rêvant d’une Kanaky indépendante qui rejoindrait la cohorte de micro États surnageant dans le Pacifique, tous étant, plus ou moins, les obligés d’une grande puissance : Etats-Unis, Chine ou Australie.

Si Taïwan se fait mettre à la porte par certains, sa grande sœur continentale regarde avec intérêt  cette poussière d’îles, à commencer par notre « Grande Terre » et ses ressources en nickel, mais pas que.

Cette ressource, dont toutefois les cours se sont affaissés – provisoirement ? -, fait de l’île le deuxième pourvoyeur mondial.

Elle est essentielle, notamment pour les batteries de véhicules électriques.

Et nombreux sont ceux qui lorgnent sur la Nouvelle-Calédonie, cet « Eldorado » dont la France ne peut pas et ne doit pas se priver.

 

Les raisons de la colère

L’élargissement du corps électoral aux personnes qui ne votaient jusqu’ici qu’aux seules élections nationales compte-tenu de leur faible temps de résidence, a été le prétexte aux plus graves débordements depuis l’insurrection des insulaires autochtones en 1988.

L’amendement constitutionnel élargissant les listes électorales à 25 000 nouveaux inscrits, a été adopté à l’Assemblée nationale dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai, par 351 voix contre 153.

À la même heure, Nouméa s’embrasait.

Pour protéger leurs demeures et leurs familles, des « caldoches » - pour faire court le « colonat » blanc, mais pas que -, ont, eux aussi, érigés des barricades de fortune, et se sont armés.

On peut les comprendre devant la violence et la sauvagerie des jeunes indépendantistes, chauffés à blanc par leurs dirigeants, avant que ces derniers, comme les leaders des partis loyalistes n’appellent au retour au calme.

Le gouvernement français, devant cette explosion de violence, a décrété l’état d’urgence et dépêché par la voie des airs 500 hommes afin de renforcer les 1 800 policiers et gendarmes qui se trouvent sur place, effectif bien faible pour contrôler 19 000 km².


Référendum, vous avez dit référendum ?

Déjà, pour calmer la situation, le gouvernement Rocard avait signé les accords de Matignon en 1988, puis ses successeurs avaient paraphé ceux de Nouméa dix ans plus tard, conduisant progressivement les institutions locales à plus d’autonomie sans toutefois, conduire à l’indépendance.

Trois référendums ont sanctionné, cycliquement, le refus d’une majorité des habitants à ce choix qui serait funeste pour le destin commun  de l’île et de la France.

On le sait, les « vautours » guettent leur proie, et même l’Azerbaïdjan dont on ne peut pas dire que la Calédonie soit dans l’aire d’influence (!), souffle sur les braises en envoyant dans l’île des « journalistes » pour conseiller les partis membres de la coalition du FNLKS.

D’ailleurs, dans les rangs des émeutiers, à côté des drapeaux de la « Kanaky », on a vu émerger des pavillons azéris.

La réponse « du berger à la bergère », après que Macron ait décidé – à juste titre -, d’aider, un peu, militairement, l’Arménie ?

Pour la troisième fois, après les consultations de 2018, et 2020 - toujours négatives pour les séparatistes -, le 12 décembre 2021  le corps électoral se prononçait à 96% des participants contre l’indépendance.

Le front canaque ou « kanak » - majoritaire d’un seul siège au Congrès et dans l’exécutif local – avait appelé non sans succès, au boycott.

Une fois de plus, une majorité d’électeurs  s’était dessinée pour refuser la sécession, l’incertaine aventure vers les mirages de l’indépendance.

En l’absence massive des électeurs canaques, la majorité loyaliste ne faisait aucun doute, le précédent référendum du 4 octobre 2020 ayant repoussé l’indépendance par 53% de « non ».

Convoquera-t-on le corps électoral jusqu’à ce que, enfin, il accepte que l’île quitte la République ?

 

L’impossibilité de « faire nation »

Comme en métropole - à l’inverse par exemple, de la Martinique ou de la Réunion, où le sentiment « français » est encore fort -, les communautés vivent côte à côte, avant d’être face à face, comme le disait feu Gérard Collomb, ancien maire de Lyon et ministre macroniste de l’Intérieur.

Alors, que faire ? Il faut prendre en compte la carte électorale. La province du nord et celle des îles Loyauté, la mal nommée, sont aux mains d’exécutifs locaux indépendantistes.

Celle du Sud, la plus peuplée, est gouvernée par une majorité loyaliste.

La population globale de l’île se répartit, schématiquement, en trois catégories : les tribus Canaques, qui ne parlent pas toutes les mêmes idiomes ! - environ 40%  sont, incontestablement, les authentiques peuples premiers -, les Européens- les « Caldoches » -, et les Polynésiens et autres Indonésiens, se répartissant les 60% restants.

(Sans oublier dans ce dernier pourcentage, une part de métis, issus de toutes ces catégories ethniques).

Nouméa, la métropole - une bonne centaine de milliers de citadins -, avec son kiosque à musique au toit rouge, place des Cocotiers, a tout de même un petit air de préfecture bien française, où les boulangers pétrissent le pain « comme chez nous », et servent des croissants tout chauds le matin…

Le nord et les îles, ultra majoritairement peuplées de Mélanésiens, pourraient constituer l’embryon de Kanaky indépendante, en coopération économique et financière avec la province du sud, qui pourrait accéder au statut de département d’outre-mer.

Chacun y trouverait son compte.

Il faudrait, toutefois, négocier le statut des « broussards » de la province nord, qui pratiquent l’élevage comme des « cow-boys du bout du monde », et celui des Canaques « séparatistes » qui désireraient rester au sud.

Et aussi trouver un compromis pour le nickel, la richesse à partager.

Une union économique et monétaire entre les deux entités serait indispensable pour le « bien vivre » de tout le monde, car il ne faut pas oublier que la plupart des produits de première nécessité ou de consommation courante est importée.

En plus, la France devrait s’assurer que la Kanaky indépendante, devenue sa voisine, n’accueille pas sur son sol, une puissance hostile.

D’où l’intérêt de lier à cette affaire les deux puissances « blanches » du secteur, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, depuis que nous avons renoué avec cette dernière des relations normales, apaisées bien après l’affaire du Rainbow Warrior de juillet 1985…

 

On le voit, la piste est étroite et semée d’embûches pour conduire à la clôture définitive de ce dossier.

Les Canaques, à juste titre, craignent d’être minoritaires « chez eux ».

On peut comprendre ce sentiment, nous autres métropolitains qui, de jour en jour, sommes submergés par des populations exotiques entrées illégalement sur notre territoire, dont le pouvoir parisien est incapable de maîtriser les flux.

Cette peur du « Grand remplacement » - honorable dans l’hémisphère sud, condamné par les « bonnes âmes  progressistes» dans l’hémisphère nord !-, peut être jugulée.

Donnons aux Canaques un « os à ronger » (2), une indépendance sur les deux-tiers du territoire, en coopération avec le dernier tiers restant, lui, français sous le statut de DOM (3).

Cette solution de la partition, déjà évoquée il y a de lointaines années par le grand écrivain ADG - alias Alain Fournier, hélas disparu-, qui avait fait souche là-bas, est peut-être une chance.

Pensons à un exemple négatif, celui des Afrikaners d’Afrique du sud qui, à vouloir tout garder, ont tout perdu !

Pourquoi ne pas évoquer cette alternative entre le « tout ou rien » ?

 

(1) La gendarmerie de Fayoué avait été attaquée par les Canaques : 5 des nôtres étaient morts.

Un sobre monument érigé à Dumbéa, commémore le sacrifice de ces hommes tombés au service de l’État.

Ensuite, une prise d’otages, qui s’est mal terminée – « affaire de la grotte d’Ouvéa » -, ensanglantait encore l’archipel : 19 Canaques, 14 otages et deux militaires trouvaient la mort au cours de l’assaut lancé le 5 mai.

(2) Sans jeu de mots aucun, rappelons tout de même que c’est la France qui mit un terme au cannibalisme que pratiquaient, encore, certaines tribus primitives au XIXe siècle, lorsque notre pays s’installa sur ces terres oubliées, pour ouvrir un…bagne !

(Lire à ce sujet le merveilleux roman d’ADG, « Le Grand Sud », édité chez Jean-Claude Lattès en 1987.)

(3) DOM, ou Département d’Outre-Mer.

 

14:20 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat |

 

ET AUSSI

 

jeudi, 16 mai 2024

A propos des "événements" actuels en Nouvelle-Calédonie : décidément, les nationalistes n'ont pas arrêté de voir juste...

Gavroche Thaïlande

Pour mémoire, voici ce qu'écrivait Bruno Larebière, dans un entrefilet publié, il y a près de 36 ans dans le Choc du Mois, sous le titre : "Mourir pour Nouméa ?"

"Les plus indulgents diront que c'était pour la grande figure de De Gaulle, les plus sévères qu'ils n'avaient déjà rien compris, quand les électeurs de Nouvelle-Calédonie approuvèrent, en 1962, à plus de 90%, l'indépendance de l'Algérie.

Alors logiquement, depuis, ils votent gaulliste.

Et le parti gaulliste local, qui en est bien fier, appelle à nouveau à voter Oui (au référendum du 6 novembre 1988 sur l'avenir du territoire - référendum destiné à approuver ou rejeter l'accord de Matignon du 26 juin de la même année, signé par Jean-Marie Tjibaou, leader du parti indépendantiste FLNKS, et Jacques Lafleur, chef du RPCR loyaliste, NDLR).

Parce que Jacques Lafleur n'a plus grand chose à perdre.

Parce qu'il n'y a pas de raison de changer une méthode qui perd.

Parce que les bons apôtres expliquent qu'il faut lâcher du lest, alors que l'histoire est faite de relâchement qui amènent des révolutions.

Parce qu'on se croit toujours plus malin.

Et parce que, décidément, les âneries, comme les trains, peuvent en cacher bien d'autres. Alors après, demain, viendront les émeutes.

Des Canaques d'abord, puis des Caldoches.

Pour défendre leur famille, leurs amis, leurs biens, leur terre, leur pays.

Alors ce jour-là, on enverra les militaires. Ou on ne les enverra pas.

Et il faudrait encore voir contre qui. Puis ce sera le temps des larmes.

Et ce jour-là, on nous dira, à nous nationalistes de métropole, qu'il faut sauver Nouméa, et les Caldoches avec.

Et ce jour-là, parce que comme d'habitude, bonnes poires on répondra à l'appel, on en prendra plein la figure.

Et tout ça parce qu'un jour de 1988, comme un jour de1962, ils auront voté Oui".

 

12:03 Publié dans Didier Lecerf |

 

Source et Publications  :   http://synthesenationale.hautetfort.com/

NOUVELLE CALÉDONIE : 2 GENDARMES TUÉS ! LES KANAKS INNOCENTS ???

TRIBUNES LIBRES !

 

Nouvelle-Calédonie : et si on reparlait des bagnes…

Puisqu’il est question de la Nouvelle-Calédonie, une fois de plus, et ce n’est pas la fin, il me paraît intéressant de rappeler que sur ce territoire de 400 km de long sur 64 de large devenu terre française en 1853, Napoléon III avait installé une colonie pénitentiaire, un bagne dont le premier convoi, de 250 criminels, fut expédié le 5 janvier 1864.
 

Après la Commune de Paris, plusieurs détenus « politiques » y furent transplantés mais également plus de 2000 condamnés Algériens.

Dans les années 1890, cette colonie pénitentiaire comptabilisait environ 12.000 bagnards.

Théoriquement ce bagne fut fermé en 1877 mais jusqu’en 1931, environ 2300 détenus politiques y furent « transportés ».
 
À présent les bagnes de Cayenne, de Saint-Laurent-du-Maroni, de l’île Royale, etc. ouverts en 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte – dont les premiers locataires furent 3000 prisonniers politiques – et jusqu’à leur fermeture en 1946, ces bagnes ont vu passer environ 15.000 « relégués » (condamnés à plus de 8 ans) et environ 52.000 « transportés ».

Pourquoi ce qui fut possible jusqu’en 1946 ne le serait-il pas aujourd’hui ?

La reconstruction de ces « colonies pénitentiaires » permettrait d’accueillir plusieurs dizaines de milliers de délinquants et de criminels condamnés à plus de 5 ans (transportés et accomplissant leur condamnation « sans remise de peine ») et condamnés à plus de 10 ans (relégués définitivement).
 
Qu’ils soient étrangers, binationaux ou français et dans des conditions d’hygiène (soyons humaniste !) bien plus confortables qu’elles ne l’étaient jusqu’à la moitié du XXe siècle et qu’elles le sont actuellement dans les prisons surpeuplées de la « Métropole ».

Ces reconstructions seraient bien moins onéreuses que la construction de ces 15.000 nouvelles places de prison… promises depuis 2017 et qui ne verront jamais le jour !

Autre sujet aussi préoccupant, sinon plus, celui des « mineurs » de moins de 18 ans.
 
Ces « mineurs » sont livrés à la rue, sans éducation, sans formation et servent de main-d’œuvre à tous les trafics : ils sont au service de la délinquance et du crime.
Il est impératif de les éloigner immédiatement de leur famille, de leur entourage, des banlieues et de tous ces territoires perdus et livrés à la délinquance et au trafic de stupéfiants, cela dès la première condamnation à une peine ferme et jusqu’à leur majorité.
 
Il faut les encadrer militairement dans des « camps éducatifs » fermés, sous la surveillance d’officiers et de sous-officiers et d’équipes sociales, leur redonner de la vigueur physique et morale, les occuper d’une façon saine et intelligente, les maintenir dans une discipline et leur donner le goût du travail à travers des ateliers d’artisanat.
 
(Exemple, entre de nombreux autres, les organisations proposées à l’époque par le Maréchal de Lattre de Tassigny, le camp de Frileuse).
 
Par Manuel Gomez
 
 

 ET AUSSI

2e gendarme tué, Darmanin innocente les Kanaks : qui croit encore ce menteur professionnel ?

L’ÉTAT EN SOINS PALLIATIFS

Un deuxième gendarme tué en Nouvelle-Calédonie.

Selon Darmanin, cela serait dû à un accident de tir, et pas du tout aux émeutes kanaks.

Qui va encore croire croire le menteur du Stade de France qui accusait les supporters anglais des désordres de la finale de la Coupe d’Europe, et le menteur des émeutes ethniques, conséquences de la mort de la racaille Nahel Merzouk, qui accusait des Kevin et des Mattéo ?

 

Darmanin, incapable d’arrêter Mohamed Amra et ses complices, a une priorité : faire condamner celui ou ceux qui ont transmis les images de l’attaque du fourgon.

La pourriture des médiocres.

En revanche, pas une plainte de sa part contre le laxisme judiciaire dont a bénéficier Mohamed Amra depuis des années, ni le moindre commentaire.

https://www.fdesouche.com/2024/05/16/tuerie-dincarville-gerald-darmanin-saisi-la-justice-apres-les-fuites-des-images-du-peage-sur-les-reseaux-sociaux/

 

Entretien passionnant de Xavier Raufer, sur TVL, où il explique la connivence entre les avocats ripous, les trafiquants de drogue et le pouvoir.

https://vm.tiktok.com/ZGeCCfqaQ/

Depuis la prison de Fresnes, Bellamy explique qu’on est en train de perdre la guerre. Mais veut-on réellement la gagner, en s’en donnant les moyens ? Une seule solution, la méthode Bukele.

https://www.bvoltaire.fr/on-perd-la-guerre-depuis-la-prison-de-fresnes-bellamy-alerte-sur-le-narco-etat-francais/

Nouvelle-Calédonie : état d’alerte proclamée pour 12 jours. La piste du socialaud Jospin envisagée pour éteindre l’incendie. Quand on se souvient de l’œuvre de Pisani en 1984, et de la vision de Jospin sur la Corse, il y a de quoi être inquiet…

https://resistancerepublicaine.com/2024/05/16/macron-va-permettre-a-jospin-de-faire-avec-la-nouvelle-caledonie-ce-que-les-corses-avaient-refuse/

Nouvelle-Calédonie suite : la gauche derrière les émeutiers, contre la France. Comme lors des émeutes Nahel Merzouk. Réponse d’Attal : interdiction de TikTok et envoi du Raid et du Gign.

https://www.fdesouche.com/2024/05/15/la-nouvelle-caledonie-sembrase-car-les-kanaks-refusent-que-le-droit-de-vote-setende-aux-habitants-arrives-sur-lile-depuis-1998-ils-craignent-de-se-retrouver-minoritaires/

 

Moralité : 

Peut être une image de 12 personnes et texte qui dit ’Chaque peuple autochtone a le droit de vivre selon selonses ses traditions, PASTOI PAS Τοι sa culture, et peut défendre son identité et etlaterre la terre de deses ses ancêtres.’

 

BOULEVARD PIERRE LAVAL

Une liste pro-palestinosse aux européennes.

Non, pas les Insoumis ou les écolos, mais des vrais, des islamiques.

 En 2006, on avait eu droit, avec Dieudonné-Soral, à une liste antisioniste..

https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-europeennes-et-maintenant-une-liste-pro-palestinienne/

 

Le maire de Marseille, jamais élu, donne raison à Zemmour : Marseille n’est plus une ville française.

Mais il explique qu’il préfère les Algériens à l’extrême droite.

Et dire que Mélenchon, en 2012, disait que c’était la plus française des villes de France… 

https://www.fdesouche.com/2024/05/15/benoit-payan-maire-ps-de-marseille-en-visite-a-alger-quand-je-me-suis-reveille-lundi-matin-jai-cru-que-jetais-chez-moi/

https://www.valeursactuelles.com/politique/violences-urbaines-marseille-nest-plus-vraiment-une-ville-francaise-soutient-eric-zemmour?_sc=MjkwMDE0NyM5NDAyOTI%3D

 

Macron prêt à céder nos barrages hydro-électriques à l’Europe, et notre banque La Société Générale. Après notre nucléaire et notre armée, cela commence à faire beaucoup.

https://www.tiktok.com/@florian.philippot67/video/7369104148295388448?_r=1&_t=8mNQgvewUu8

https://www.bvoltaire.fr/edito-apres-la-defense-nucleaire-macron-pret-a-offrir-la-societe-generale-a-leurope/

Et comme si cela ne suffisait pas, avec nos 3 200 milliards de dettes, il balance 100 millions aux Africains pour des modes de cuisson propres. Énorme, mais cela ne paraît pas un poisson d’avril.

https://www.fdesouche.com/2024/05/15/emmanuel-macron-la-france-sengage-a-investir-100-millions-deuros-sur-cinq-ans-en-afrique-pour-les-modes-de-cuisson-propres/

L’évolution du Grand Prix de l’eurovision… https://www.bvoltaire.fr/people-eurovision-de-gigliola-cinquetti-a-nemo-on-a-rate-un-truc/

https://www.causeur.fr/festival-de-cannes-metoo-camille-cottin-tremblez-males-blancs-282876?

… et du festival de Cannes. https://www.bvoltaire.fr/climat-de-terreur-feministe-au-festival-de-cannes/

 

Moralité :

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’P. ችዋው Je Je ne travaille pour aucune personne juive L'influenceuse Poupette Poupette Kenza épinglée pour ses propos antisémites CA’

ANIMATIONS DIVERSITAIRES
 
 
 
 
Les deux frères ont été relaxés, mais le tribunal espère que cette procédure, leur contrôle judiciaire et leur passage en prison auront été un électrochoc suffisant. C’est beau de rêver.” Lorient. Deux frères relaxés pour vice de procédure dans une affaire de trafic de stupéfiants (breizh-info.com)
 
Et quand on connait l’origine des chauffeurs, pour la majorité d’entre eux…
Agents RATP en arrêt maladie mais chauffeurs VTC : «C’est scandaleux, la direction soupçonne des arrêts de complaisance», déclare ce spécialiste.”
 
Mince alors, faut que je pense à retirer mon Opinel de mon sac à main ! Rachid et Momo seront-ils aussi concernés ? 500€ d’amende pour le port d’un couteau ? Oui mais pas que…L’Etat prive toujours plus les citoyens du droit à sa défendre (breizh-info.com)
 
Suriné de la veille. Probable auto-nettoyage : https://www.fdesouche.com/2024/05/16/poitiers-un-jeune-de...
 
Quand certains (probablement de la même origine que le cinglé à la kalach) se rebiffent : https://www.lyonmag.com/article/136132/pres-de-lyon-il-ti...
 

 

RÉSISTANCES

Marion présente le projet de Reconquête pour l’Europe. 4 grands piliers.  

  • Libérer l’Europe de l’immigration et de l’islamisation
  • Libérer la France de la bureaucratie et du centralisme bruxellois
  • Libérer l’économie européenne et refuser la décroissance énergétique et agricole
  • Libérer les Européens de la propagande woke et sauver la natalité européenne

Les Français de plus en plus racistes ! La faute à CNews et à Zemmour ! 

https://www.fdesouche.com/2024/05/16/sondage-68-des-francais-favorables-a-larret-des-subventions-aux-associations-daide-aux-migrants-entres-illegalement-sur-le-territoire/

Procès des jeunes patriotes de Romans : ils ne retourneront pas en taule, mais se prennent quand même 6 mois de prison ferme, moins que le premier jugement.

Les juges collabos ne seront pas sanctionnés pour cette faute professionnelle. https://www.fdesouche.com/2024/05/15/romans-sur-isere-quartier-de-la-monnaie-plusieurs-individus-defilent-aux-cris-de-islam-hors-deurope-et-de-justice-pour-thomas-suite-a-lattaque-de-crepol-la-pol/

 

LA CHUTE DE LA MAISON FRANCE

Du travail pour les blancs-becs qui nous gouvernent https://atlantico.fr/article/decryptage/la-nouvelle-caled...

Trop de profs de philo ! Parce que l’enseignement de la philosophie contribue à construire la pensée critique si nécessaire à  une société pacifique et évoluée, Macron liquide carrément la pensée critique. https://chng.it/fYmfrPTFkk

Omar Sy nous explique que la polygamie africaine, appliquée en France, c’est bien. https://www.fdesouche.com/2024/05/15/omar-sy-eleve-par-deux-meres-il-raconte-son-enfance-avec-les-deux-femmes-de-son-pere/

 

CORONAJUSTICE

VERITY France (@verity_france) a posté à 11:43 AM on mer., mai 15, 2024 : Commission aux USA, écoutez. ils sont cuits. https://t.co/gIdatuSUzH
(https://x.com/verity_france/status/1790679345205227700?t=uPMhouJLgA7g6M8mN9RjvA&s=03)

Scandale des faux vaccins : AstraZeneca ciblé, un bon début, mais insuffisant. https://lemediaen442.fr/scandale-astrazeneca-la-verite-est-elle-enfin-en-train-declater-virginie-joron/

Alexandra reste réservée et balance dru. À écouter sans faute : Vaccins retirés du marché : le pire reste à venir ! – Alexandra Henrion Caude – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

 

AUTRES FRONTS

Attentat contre le Premier ministre slovaque, présenté comme populiste et pro-Poutine. Surprise, le tireur est un homme de gauche. Pour une fois, ils n’accuseront pas Poutine. https://www.fdesouche.com/2024/05/16/tentative-dassassinat-contre-le-premier-ministre-slovaque-robert-fico-grievement-blesse-par-balle-le-tireur-presume-est-un-homme-de-gauche-maj/

https://www.bvoltaire.fr/le-premier-ministre-slovaque-blesse-par-balle-entre-la-vie-et-la-mort/

https://lemediaen442.fr/tentative-dassassinat-sur-le-premier-ministre-slovaque-pro-russe-robert-fico-est-entre-la-vie-et-la-mort/

Belgique : un artiste et une enseignante poignardés à mort par un migrant qu’ils hébergeaient. Bien fait pour… vous pensez comme moi ? https://www.fdesouche.com/2024/05/16/double-meurtre-a-molenbeek-mohamed-un-sdf-de-34-ans-a-poignarde-a-mort-paul-63-et-son-ex-compagne-muriel-55-ses-bienfaiteurs-qui-lhebergeaient-il-etait-parfois-colerique/

Crise climatique : un rosbif a trouvé la solution. Éliminer l’homme pour sauver la planète. Auschwitz ? https://lemediaen442.fr/le-climatologue-du-gouvernement-britannique-bill-mcguire-appelle-a-une-pandemie-mortelle-pour-sauver-la-planete/

“Omar Sy travaille bien pour moi. Je double son salaire” (Allah)

Par Danielle Moulins et Jean Sobieski

 

Source et Publications :    https://ripostelaique.com/

 

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