Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/06/2023

ZELENSKY ET LE POKER MENTEUR DU BAVARDAGE GÉOPOLITIQUE ......

Nord Stream : Zelenski et le poker menteur du bavardage géopolitique, par Modeste Schwartz

REUTERS/Brendan McDermid

Comme les protagonistes de la tragicomédie d’Ukraine orientale mentent comme ils respirent, plus ils communiquent, plus ils mentent.

Et Volodymyr Zelenski communique énormément.

Compte tenu du contexte, ces communications – tantôt publiques, tantôt censées rester privées – portent souvent sur des pipelines.

Les uns qu’il se serait vanté de vouloir faire exploser – des propos qui semblent avoir été écoutés par ses « alliés » anglo-saxons, puis fuités par le Washington Post (qui n’est pas particulièrement connu pour être au service du Kremlin) : il s’agit de l’oléoduc Droujba (« l’amitié »), qui achemine à travers l’Ukraine du pétrole russe vers l’Europe centre-orientale (notamment vers la Hongrie).

D’autres (Nord Stream), qu’il dénie avoir jamais ordonné de faire sauter – alors même que diverses sources occidentales l’en suspectent, et que son sabotage servait bien mieux les intérêts apparents de l’Ukraine que celui de l’oléoduc Droujba.

 

Touche pas à ma Droujba !

Il se trouve en effet qu’une partie du brut acheminé par l’oléoduc Droujba jusqu’à la Hongrie y est raffiné – par exemple en diesel, par la suite réexporté vers l’Ukraine (à nos frais), pour alimenter les tanks ukrainiens lorsqu’ils vont tuer du soldat russe dans le Donbass.

Les raisons pour lesquelles la Russie continue à fournir ce carburant, c’est-à-dire des munitions à l’ennemi, restent assez obscures.

Quant à Nord Stream, pour peu qu’on suive la logique du cui prodest (« à qui profite le crime ? »), tous les regards devraient se tourner vers la Chine, bénéficiaire net du chapitre ukrainien du Reset, et qui aurait eu l’embarras du choix des exécutants – entre une Russie devenue dépendante d’elle à partir de février 2022, une Eurocratie et une administration Biden avec lesquelles elle partage le même parapluie oligarchique davosien, et même une Ukraine qui ne décline pas ses plans de paix aussi effrontément qu’elle fait valser ceux du Vatican ou de la Turquie.

 

Quoi qu’il en soit des mensonges et des vérités du pianiste de Kiev, une chose est sûre : Ursula doit, en la matière, avoir un instinct très sûr, pour avoir pu, dès janvier 2022, passer ses premières commandes de gaz liquéfié US, alors que les gladiateurs de Bakhmout étaient encore à l’échauffement.

 

Source :  https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/06/08

07/06/2023

ZELENSKY FAIT SAUTER UN BARRAGE ET ACCUSE POUTINE ! CLASSIQUE ...;

Zelensky fait sauter le barrage de Kakhovka et accuse Poutine : classique

 

Chaque fois que les Ukrainiens se retrouvent en difficulté, Kiev prépare un sale coup médiatique pour salir Poutine et lui faire porter le chapeau.

Après les grotesques scènes de crime de Boucha, montées par le SBU mais avec 48 heures de retard, après la destruction de NordStream2 orchestrée par le gang Otanien anglo-saxon et dont l’enquête bidon s’est déroulée sans les Russes, c’est maintenant le barrage de Kakhovka qui vient de sauter sous une action terroriste ukrainienne, en accusant toujours le même coupable : Poutine.

22 000 personnes et 24 villages sont menacés d’inondation.

https://tass.com/defense/1628269

 

Bien entendu, tout le gratin ukro-otanien s’empresse de dénoncer un nouveau crime de guerre russe.

C’est la surenchère chez les Européens, trop contents d’accabler la Russie alors que la contre-offensive ukrainienne, qui semble avoir démarré le 4 juin, se solde par un désastre au bout de 48 heures, Kiev ayant perdu 2000 soldats et une importante quantité de matériels, pour gagner quelques centaines de mètres de terrain.

C’est cher payé.

Le ministre russe de la défense reconnait quant à lui la perte de 71 soldats et plus de 200 blessés côté russe au cours des dernières offensives ukrainiennes.

https://t.me/boriskarpovblog/11193

 

Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, a de son côté confirmé le fiasco de la contre-attaque ukrainienne :

“Aucun succès. Les buts et les objectifs ne sont pas atteints.

Les pertes sont énormes. Le plan Barbarossa-2 s’est effondré.” Un désastre sur lequel Zelensky, Stoltenberg, Biden et Borrell se font très discrets.

 

C’est donc dans ce contexte catastrophique pour Kiev que Zelensky a fait le choix de détruire le barrage de Kakhovka, pour inonder la région de Kherson et saboter l’alimentation du canal de Crimée.

Une action terroriste à défaut de succès militaire.

Moscou, en nette position de force dans le conflit, n’avait aucun intérêt à saboter un barrage qui alimente la Crimée et certaines zones sous contrôle russe.

Mais c’est là une nouvelle occasion d’accabler Moscou.

On nage dans le ridicule.

C’est pour freiner l’offensive ukrainienne que Poutine aurait fait sauter le barrage.

Disons plutôt que Zelensky a dorénavant un beau prétexte pour annuler sa contre-attaque suicidaire.

Pour Scholz, le nostalgique de l’opération Barbarossa, « C’est quelque chose qui a une nouvelle dimension, mais qui correspond aussi à la manière dont Poutine mène cette guerre »

Pour le chef de la diplomatie britannique James Cleverly, « L’attaque intentionnelle d’infrastructures exclusivement civiles est un crime de guerre.

Le Royaume-Uni est prêt à soutenir l’Ukraine et les populations touchées par cette catastrophe. »

Zelensky a fait dans le théâtral, comme d’habitude : « Le monde doit réagir. La Russie est en guerre contre la vie, contre la nature, contre la civilisation »

Stoltenberg s’est dit scandalisé par cette attaque qui « démontre une fois de plus la brutalité de la guerre menée par la Russie »

Poutine a décidément le dos large.

Qu’il pleuve ou qu’il vente, c’est la faute de Poutine.

Quant à Saint Zelensky,  il est systématiquement blanchi d’avance par le camp du Bien.

Heureusement que l’Ours russe se fout éperdument de cette hystérie occidentale et garde le cap.

 

En attendant, Zelensky réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU et en appelle à de nouvelles sanctions contre Moscou.

Il conviendra de suivre la situation de la centrale nucléaire de Zaporijjia, laquelle n’est pas menacée pour l’instant par un manque d’eau, mais doit être surveillée.

Encore une fois, on voit mal pourquoi les Russes se seraient tiré une balle dans le pied alors qu’ils ont le contrôle de cette centrale.

Depuis 15 mois, ce sont toujours les ukro-otaniens qui ont manigancé des coups tordus.

Par Jacques Guillemain     https://ripostelaique.com/

GUERRE : OTAN CONTRE LA RUSSIE ! APRÈS L' UKRAINE , LE PÔLE NORD

Guerre contre la Russie, prochain point chaud : le Pôle Nord


Un petit dessin vaut mieux que de longs discours.

Il suffit de regarder la carte.

Le passage du Nord-Est est un atout maître dans le jeu de notre ami Poutine. Cette voie maritime est le plus court chemin de l’Asie à l’Europe et aux Amériques.

Et 80 % du trajet se fait dans les eaux territoriales russes.

Cet itinéraire raccourcit les distances de 5 à 7000 km soit 30 à 35 % en moins, et autant d’économies en carburant. Il permet aussi de gagner 40 % de temps. Autant de salaires en moins.

En évitant le racket de Panama où les Chicanos sont devenus trop gourmands depuis qu’ils ont récupéré la gestion du canal.

Pourquoi maintenant ?

Les Vikings connaissaient le Svalbard au Nord, et savaient remonter à l’Est le fleuve Iénisséi

À l’époque moderne, Nordenskjöld avait emprunté le passage du Nord-Est en 1878-1879, suivi en 1893 par Fritjof Nansen, puis Amundsen dans les années 1920. Mais pour les écolos, seul le prétendu réchauffement climatique permettrait ce périple.

En fait, si certains ports russes sont bloqués par les glaçons huit à neuf mois par an, d’autres comme celui de Mourmansk sont libres de glace toute l’année, en raison de la proximité d’une branche du Gulf Stream.

En 2011 le pétrolier Vladimir Tikhonov avait été le plus grand bateau à relier les océans Atlantique et Pacifique par le Nord. Vingt-six autres navires l’avaient suivi. Et depuis 2017, cette voie maritime est régulièrement empruntée par une dizaine de méthaniers brise-glaces.

La raison qui favorise ce trajet s’appelle progrès technologique.

On sait faire des coques blindées en alliages légers, capables d’écarter les growlers ou de monter sur la banquise pour l’éclater, sans avaries.

Et les moyens de positionnement par satellite permettent de suivre une route sûre, en contournant les icebergs et en évitant les hauts fonds.

En 2018, un cargo chinois équipé d’une coque renforcée a franchi le passage du Nord-est. Un porte-conteneurs danois l’a fait à son tour.

Annonçant une nouvelle génération de navires qui peuvent naviguer en solo même lorsque les eaux sont gelées… Sans avoir besoin d’être précédés par un brise-glaces comme avant, ce qui coûtait trop cher.

 

Une configuration géopolitique favorable aux Russes

La région Arctique est liée naturellement aux pays qui la bordent, Canada, USA, Danemark, Islande, Norvège, et surtout Russie dont les 9 000 kilomètres de côtes de la Sibérie constituent un avantage naturel incomparable.

La zone intéresse aussi les Chinois dont 90 % des marchandises sont transportées par voie maritime.

Pékin s’est engagé dans une coopération avec Moscou pour l’exploitation de la région Arctique dans le cadre de son projet dit «Nouvelle route de la soie», incluant le passage du Nord-Est.

 

Les USA hors-la-loi

Les accords de Montego Bay de 1982, actualisés en 2022, permettent à la Russie de faire payer un droit de péage ou d’accompagnement aux navires naviguant dans ses eaux territoriales, et d’en refuser l’accès aux indésirables. La géographie montre qu’il ne s’agit pas de détroits où la liberté est de mise.

En Outre, la Russie a le droit de se réserver l’exploitation des ressources géologiques et minières dans les 200 milles nautiques (370 kilomètres) de sa ZEE (zone économique exclusive) ou jusqu’au tracé médian avec d’autres pays lorsque la distance entre rivages est inférieure à 400 NM.

Problème : les USA ont refusé de signer les conventions de Montego Bay et Papy Gaga Robinette, dans un de ses emportements lyriques où il se fait pipi dessus, a fait savoir que ses navires « stars and stripes » passeraient en force s’il le faut… Les Russes les attendent de pied ferme.

« L’ennemi ne passera pas ! »

Dans un décor d’un blanc immaculé, les Russes ont très largement renforcé leurs forces armées dans la région. La base du « Trèfle Arctique » en est le dernier maillon ultra moderne.

Dans une région stratégique riche en hydrocarbures, et amenée à jouer un rôle croissant dans le commerce maritime mondial, Moscou déploie des systèmes de défense anti-aérienne performants, les S-400.

Au Conseil de l’Arctique dont la Russie a pris la présidence tournante en 2021, cédant sa place à la Norvège cette année, l’armée russe a offert une porte ouverte exceptionnelle aux médias occidentaux. Montrer leur force pour ne pas être obligés de s’en servir ?

À 600 kilomètres du pôle Nord, les soldats russes se sont installés sur l’île Kotelny pour y rester et entendent le faire savoir. Sur un territoire d’environ 15 hectares, ils ont construit un complexe renforcé capable de fonctionner en autarcie pendant an et demi.

La base « Trèfle » est équipée d’une centrale électrique, d’une clinique, d’une salle de sport, d’un cinéma, d’un sauna, d’une station d’épuration et d’une église. Tout est relié par des tunnels chauffés pour que les militaires et les techniciens n’aient pas à sortir dans le froid polaire, sauf cas de force majeure.

Balayée par les vents violents et soumise à des températures inférieures à -40°C, la base comprend aussi un aérodrome couvert et protégé, d’où ont décollé deux chasseurs MIG-31, partis survoler le Pôle Nord avant de revenir sur l’archipel.

« Nous pouvons comparer ce complexe à une immense station spatiale, la seule différence étant qu’il ne se trouve pas en orbite mais dans le désert arctique », se félicite le général Igor Tchourkine, un des commandants de la flotte du Nord.

 

Le train de l’OTAN pourrait dérailler à la guerre du Nord

Les officiers russes ont amélioré et testé un système de défense côtière Bastion-P, d’une portée de 360 kilomètres, lequel a montré sa fiabilité dans les conditions météorologiques extrêmes de l’Arctique.

Pouvant voler au ras du sol ou de l’eau, en vélocité supersonique, ces missiles à l’origine anti-navires peuvent être armés en conventionnel ou en nucléaire tactique, et sont extrêmement difficiles à intercepter.

Pour les Russes, mieux vaut rester sur le qui-vive et parés à répondre à toute éventualité, car dans cette région convoitée, les contentieux n’ont cessé de se renforcer ces dernières années. Les USA comme l’OTAN multipliant les manœuvres d’intimidation tandis que Moscou affichait sa détermination de ne rien lâcher.

« Les forces armées américaines et celles de l’Otan ont pris l’habitude de conduire des manœuvres agressives dans l’Arctique. Souvent à la limite de l’incident de frontière. On avait pas vu ça depuis la fin de la guerre froide », souligne Alexandre Moisseïev, l’autre commandant de la flotte du Nord.

S’exprimant depuis un croiseur nucléaire, il dénonce les actions provocatrices de Washington dans la région, ses vols de bombardiers stratégiques aux limites des territoires russes, et les incursions de ses sous-marins nucléaires dans les eaux russes en mer de Barents depuis la Norvège.

 

L’Ukraine n’était qu’un hors-d’œuvre, pour les stratèges de l’OTAN, le plat de consistance sera le Grand Nord.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a rappelé que l’Arctique était pour Moscou une zone d’influence historique, non-contestée jusqu’à présent, et a dénoncé l’offensive occidentale dans la région.

Le 25 avril, Vladimir Kulishov, directeur adjoint du FSB, service fédéral de sécurité russe, et Yu Zhong, patron des garde-côtes chinois, ont signé à Mourmansk, un accord pour veiller conjointement au respect du droit maritime. Conformément aux protocoles de Montego Bay.

Le choix de Mourmansk proche de la Finlande, nouveau membre de l’Otan, est un avertissement adressé à l’Alliance Atlantique.

Et pour que ce soit bien clair, Moscou a entrepris de construire des avant-postes militaires, des ports en eau profonde et des aérodromes tous temps dans cette zone.

Le message envoyé par les Russes et les Chinois à l’Alliance Atlantique, et plus précisément à ses membres dont les côtes bordent l’Océan Arctique, est clair : défier la Russie dans cette zone, ou entraver la course des navires chinois, équivaudrait à une déclaration de guerre.

Des équipements étudiés pour le climat polaire

Le ministère russe de la Défense a doté ses commandos d’équipements adaptés aux conditions météo extrêmes. Les soldats et les officiers portent des sous-vêtements et uniformes spéciaux conçus pour l’Arctique.

Leur tenue les protège de l’exposition prolongée au froid, aux vents violents, à la pluie, à la neige collante et aux chutes dans l’eau glacée. Elle permet le port d’un gilet pare-balles et n’entrave pas l’utilisation des armes de contact.

Les sacs à dos des soldats du Nord contiennent un lot d’alimentation riche en calories avec des suppléments vitaminiques et glucidiques. Plus quelques exhausteurs de vigilance top secret.

Pour réchauffer leur nourriture par –50°C, ils disposent de cuisines de campagne « matriochka », avec trois cuves de cuisson emboîtées les unes dans les autres comme des poupées russes.

La couleur du camouflage diffère de celle de l’uniforme de combat traditionnel. Pour les tenues arctiques, on a choisi un motif pixelisé composé de points gris, verts et noirs, pour imiter la mousse polaire et les lichens.

Grâce à ce mimétisme, le soldat n’est pas visible parmi les rochers et se fond au milieu d’une banquise enneigée.

Outre la traditionnelle chapka « à la soviétique », les combattants disposent d’un casque-masque spécial façon Dark Vador qui comporte des éléments d’échange de chaleur dans sa conception.

Ce masque recouvre l’ensemble du visage ne laissant qu’une fente pour les yeux. Il permet au soldat de respirer librement sans craindre de se geler les poumons.

Les Russes n’ont pas seulement progressé dans le domaine des missiles hypersoniques et des bombes thermobariques.

Ils ont aussi grandement amélioré le confort, la mobilité et la résistance de leurs fantassins.

Par Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

06/06/2023

RUSSIE: WAGNER AURAIT CAPTURÈ UN COLONEL RUSSE.........

Russie : Wagner aurait capturé un colonel accusé par Evguéni Prigojine d'avoir voulu cibler ses combattants

par Maëlane LOAËC
Publié hier à 11h34, mis à jour hier à 17h16

 

Source : TF1 Info

 
Très critique à l'égard de l'armée de Moscou, le patron de la milice Wagner a cette fois accusé un colonel russe d'avoir ciblé ses propres combattants avec des mines et des tirs.
 
Il a partagé dimanche une vidéo du commandant, qui semble avoir été capturé.
 
L'homme y confesse avoir tiré sur certains membres du groupe paramilitaire, alors qu'il se trouvait en état d'ébriété, des aveux sûrement arrachés sous la contrainte.

De jour en jour, les provocations de Wagner à l'égard de l'état-major militaire russe s'enchaînent. Mais elles semblent désormais avoir franchi un cap inédit. Le patron du groupe paramilitaire Evguéni Prigojine a diffusé dimanche soir sur Telegram, via son service de presse, une vidéo d'un colonel de l'armée russe soumis à un interrogatoire improvisé, visiblement capturé par ses hommes.

Il est accusé d'avoir fait poser des mines sur des routes de sortie de Bakhmout pour piéger les combattants de la milice sur leur chemin pour quitter cette ville de l'est de l'Ukraine, alors qu'ils cédent leurs positions à l'armée régulière, et même d'avoir ordonné à ses soldats de tirer sur eux pendant qu'ils déminaient les voies. 

"Nous avons trouvé une douzaine d’emplacements où divers engins explosifs avaient été placés, allant de centaines de mines antichars à des tonnes d’explosifs plastiques", avait notamment accusé samedi Evguéni Prigojine, dans un communiqué traduit par Le Monde.

"Nous pouvons supposer que ces explosifs étaient destinés à accueillir les unités de Wagner, bien que nous ne marchions pas en colonne", avait-il poursuivi. 

"Les combattants de Wagner qui ont procédé au déminage ont été attaqués par des tirs en provenance des positions du ministère de la Défense", a-t-il écrit selon son service de presse, dans un rapport adressé au ministère de la Défense russe et cité par l'AFP.

"Une enquête est en cours et plusieurs faits ne peuvent pas être rendus publics mais je mets ici ce rapport initial et des preuves vidéo de ce qui s'est réellement passé là-bas", a poursuivi le leader de Wagner dans un message audio accompagnant le texte.

"Penses-tu que l'animosité personnelle a sa place pendant la guerre ?"

Il identifiait dans ce document un responsable, le lieutenant-colonel de la 72e brigade motorisée, sur qui il n'a pas tardé à mettre la main.

Dans une vidéo publiée dimanche soir sur Telegram, celui qui se présente comme "le lieutenant-colonel Roman Vinevitenov" semble avoir été fait prisonnier dans ce qui s'apparente à une cave, assailli par une série de questions.

Il répond en livrant des aveux arrachés sous la contrainte, le regard baissé et le nez blessé, peut-être cassé, laissant supposer qu'il aurait été passé à tabac avant d'être filmé. 

 

Devant la caméra, il affirme du bout des lèvres avoir ouvert le feu sur un convoi de Wagner, alors qu'il était alcoolisé, par "animosité personnelle", un acte dont il dit reconnaître "la faute".

Il glisse également avoir demandé à "dix à douze" soldats sous ses ordres de désarmer un groupe d'intervention rapide de Wagner.

"Penses-tu que l'animosité personnelle a sa place pendant la guerre ?", l'invective une voix.

"Non", lâche le colonel, apathique. 

 
Lire aussi

Le chef de la milice pro-russe fustige régulièrement l'état-major militaire russe, l'accusant notamment de l'avoir privé des armements et munitions nécessaires pour éviter de lourdes pertes, mais la tension entre les deux corps armés semble désormais monter encore d'un cran.

"Il semble que la querelle entre le PMC (entreprise militaire privée, NDLR) Wagner et l'armée régulière russe soit passée à la vitesse supérieure", a notamment commenté sur Twitter Anton Gerashchenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien.

"Je me demande si Prigojine s'en sortira cette fois-ci, après avoir divulgué des informations classifiées sur l'incident et avoir ouvertement discrédité le ministère russe de la Défense", s'est-il aussi interrogé. 


Par   Maëlane LOAËC      https://www.tf1info.fr/i

04/06/2023

UN CORPS DE SOLDATS VOLONTAIRES POLONAIS CHAIR À CANON ........;

Tweet

 
@BPartisans
 
  Corps des volontaires polonais : chair à canon pour sabotage Le Corps des volontaires polonais (Polski Korpus Ochotniczy, PDC), dont on a encore parlé sur les chaînes Telegram, est un phénomène plutôt intéressant.
 
Officiellement, c'est une unité formée depuis février de cette année à partir de volontaires polonais qui combattent aux côtés de l'Ukraine.
En fait , le MPC est un autre produit de la machine de propagande, qui rive les corps et les séparatistes comme un plan directeur. 
Les Polonais du PKK s'attribuent l'héritage du "Hussard of the Death Squadron" - un détachement créé par le lieutenant Jozef Sila-Nowicki en 1920.
Ils sont rapidement devenus célèbres en tant que guerriers impitoyables, mais la réputation de kamikazes rapides et dangereux qui "ne font jamais de prisonniers" était loin d'être la vérité .
Mais c'étaient vraiment des tueurs. 
 
En utilisant des références historiques, les mercenaires tentent de donner à leur "mission" une sorte de continuité, encore une fois - à l'image et à la ressemblance de la masse d'autres unités similaires, le détachement biélorusse Kalinouski peut être mentionné parmi les plus actifs médiatiquement .
Comme toutes les unités de mercenaires à la mode, le PDC dispose à la fois d'une chaîne de télégrammes et de médias sympathiques qui n'hésitent pas à publier les numéros de téléphone qu'il faut appeler si l'on veut disparaître au nom d'UkropolLa tâche commune de tous les corps nationaux est de s'engager dans "la reconnaissance et le sabotage".
 
Le MPK serait organisé par "un citoyen polonais anonyme" qui "est en guerre avec la Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine".
 
Pourquoi ce battage médiatique soudain est compréhensible : le manque de chair à canon pour le MPC et la nécessité de justifier leur propre existence aux dépens du ministère de la Défense de l'Ukraine les poussent à agir aussi fort que possible.
 
D'autres groupes de sabotage organisés selon le même semblant (comme certaines organisations séparatistes) ont les mêmes tâches - RDK et BDK .
 
Il est également question de créer une division américaine. 
 
Pourtant, brandissant les armes, menaçant les soldats russes, les Polonais répètent leur erreur séculaire : en prenant la succession du "Hussard de l'escadron de la mort", ils oublient l'histoire.
 
Le détachement a «protégé» les Polonais des bolcheviks pendant pas plus de deux ans, après quoi il a été vaincu: les membres survivants ont fui dans toutes les directions et Sila-Novitsky s'est complètement enfui, se cachant comme le dernier lâche et s'est bu.
 
 
Image
 

29/05/2023

GUERRE EN UKRAINE ! C' EST UNE GUERRE DE L' OTAN CONTRE LA RUSSIE !

TRIBUNE LIBRE !

 

Odessa, un enjeu existentiel pour la sécurité de la Crimée et des navires russes

Odessa, un enjeu existentiel pour la sécurité de la Crimée et des navires russes

L’attaque du navire russe Ivan Khurs par des drones de surface ukrainiens, dans la zone du détroit du Bosphore, prouve si besoin était que le contrôle russe sur toute la côte nord de la Mer Noire est un impératif stratégique pour Moscou.

Si Poutine ne conquiert pas tout le sud de l’Ukraine, ce sera un harcèlement sans fin.

Pour assurer la sécurité de la Crimée et protéger sa flotte de la Mer Noire, la Russie devra s’emparer d’Odessa en remontant jusqu’à la Transnistrie.

L’Ukraine devra perdre tout accès à la mer afin d’écarter toute menace vers Sébastopol ou contre les navires russes.

Seul un corridor étroitement contrôlé pourrait être envisagé pour des exportations ukrainiennes.

https://riafan.ru/24078055-moskve_ne_ostavili_vibora_kiev...

On imagine que la poursuite des opérations vers Odessa est dans les cartons du Kremlin depuis toujours.

Mais l’attaque menée par Kiev contre un navire russe en Mer Noire, ne peut que conforter Poutine sans sa volonté de redessiner les frontières de la Novorossia.

Comme le souligne le lien ci-dessus, Kiev n’aura plus d’accès à la mer.

“En tentant de saper le navire espion, le régime de Kiev a une fois de plus rappelé à Moscou les objectifs initiaux de l’opération spéciale et l’importance vitale de libérer tout le sud ukrainien.

Jusqu’à ce que les forces armées de la Fédération de Russie coupent les forces armées ukrainiennes et leurs alliés occidentaux de la mer, la région de la Mer Noire sera considérée comme un champ de bataille.”

Sans la prise d’Odessa jusqu’à la frontière de Moldavie et de Roumanie, ” il y aura toujours une menace et un danger pour tous les ports, navires et infrastructures russes en mer Noire”.

Il n’y a pas d’autre choix pour sécuriser les eaux de la Mer Noire et empêcher des raids et des actions de sabotage permanents de la part de Kiev et de ses alliés, surtout anglo-saxons.

Il fallait négocier en mars 2022. Kiev va tout perdre.

 

Par Jacques Guillemain         https://ripostelaique.com/  

 

 

 

 

GUERRE EN UKRAINE ! MISSILE " SATAN 2 " POUTINE PRÉVIENS ......

RAPPEL !

 

Guerre en Ukraine : Avec l’essai réussi du missile « Satan 2 », capable de détruire la France, Poutine prévient ses ennemis

Guerre en Ukraine : Avec l’essai réussi du missile « Satan 2 », capable de détruire la France, Poutine prévient ses ennemis
Guerre en Ukraine : Avec l’essai réussi du missile « Satan 2 », capable de détruire la France, Poutine prévient ses ennemis
 Guerre en Ukraine : Avec l’essai réussi du missile « Satan 2 », capable de détruire la France, Poutine prévient ses ennemis.
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, notamment sur le front oriental, la Russie affirme avoir mené avec succès le premier lancement test de son missile balistique intercontinental Sarmat, surnommé Satan 2.
 
Son pouvoir destructeur serait disproportionné et permettrait de raser des territoires comme la FranceIl l’attendait depuis longtemps.
Vladimir Poutine peut désormais fanfaronner. L’armée russe a annoncé, mercredi, son premier essai de tir réussi du missile balistique intercontinental Sarmat que le président russe Vladimir Poutine a qualifiée comme « Sans précédent ».
C’est une arme de nouvelle génération à très longue portéeUne arme unique«
C’est vraiment une arme unique qui renforcera la capacité militaire de nos troupes armées, protégera la Russie des menaces extérieures et fera réfléchir à deux fois ceux qui cherchent à menacer notre pays avec une rhétorique brutale et agressive« , a-t-il déclaré.«
Je souligne que seuls les compositions, assemblages et pièces de fabrication nationale peuvent être utilisés pour fabriquer Sarmat« , a déclaré le dirigeant russe à la télévision, ajoutant que le missile balistique lourd de cinquième génération est capable de « surpasser tous les systèmes modernes de défense aérienne« .
L’arme fait partie d’un ensemble d’autres missiles proposés par Vladimir Poutine en 2018, qu’il a qualifiés d' »invincibles« .

En 2019, Vladimir Poutine a affirmé que le missile Sarmat, qui affiche un poids de plus de deux cents tonnes, n’a « presque aucune limite de portée » et est capable de « cibler des cibles qui traversent le pôle Nord comme le pôle Sud

Détruire un pays comme la France
 
Source  :https://linfoauquotidien.com
L’OTAN l’a appelé « Satan 2 »
. Capable de parcourir plus de 11 000 kilomètres avant d’exploser, c’est le plus gros ICBM jamais conçu.
Selon les autorités et les médias russes, cela pourrait détruire un territoire de la taille de la France ou du Texas.
 
L’arme de destruction massive est utilisée depuis 2020, selon des responsables militaires russes.
 
Doté d’un système furtif, le missile pourra tromper les radars ennemis. L’ogive peut transporter douze ogives nucléaires !
 
Source  :https://linfoauquotidien.com

19/05/2023

ILS FONT DE LA PROPAGANDE POUR LES NAZIS UKRAINIENS..........

Ils font de la propagande pour les nazis mais sans vous le dire  !


Par Moon of Alabama – Le 13 mai 2023

 

Au début de la récente guerre en Ukraine, les médias “occidentaux” ont changé d’avis sur les groupes nazis ukrainiens.

Ce qu’ils avaient condamnés pendant des années dans leurs titres et leurs articles a d’abord été blanchis et, lorsque cela ne suffisait pas, simplement éliminés du contexte.

A titre d’exemple, j’avais souligné les changements de titres et de descriptions de la milice fasciste Azov dans les pages du New York Times.

 

15 mars 2019 :

Sur son gilet pare-balles figurait un symbole couramment utilisé par le bataillon Azov, une organisation paramilitaire néonazie ukrainienne.

 

11 février 2020 :

Les défenseurs du bataillon ukrainien Azov, que le FBI qualifie d'”unité paramilitaire” notoirement connue pour son “association avec l’idéologie néonazie“, nous accusent de faire partie d’une campagne du Kremlin visant à “diaboliser” le groupe.

 

17 mars 2022 :

Facebook a déclaré la semaine dernière qu’il faisait une exception à sa politique anti-extrémisme pour autoriser l’éloge de l’unité militaire d’extrême droite ukrainienne Azov Battalion, “strictement dans le contexte de la défense de l’Ukraine, ou dans leur rôle en tant que membre de la Garde nationale ukrainienne“.

 

29 avril 2022 :

Ces scènes sont tirées de vidéos mises en ligne ces derniers jours par le régiment Azov, une unité de l’armée ukrainienne, qui affirme qu’elles ont été prises dans les bunkers en forme de labyrinthe situés sous l’immense aciérie Azovstal à Marioupol, en Ukraine.

 

Comme je l’ai déjà écrit :

Ce qui était autrefois “une organisation paramilitaire néonazie ukrainienne“, dont même le FBI a dit qu’elle était notoirement associée à l’idéologie néonazie, a d’abord été qualifiée d'”extrême droite” avant de devenir une “unité de l’armée ukrainienne” normale.

 

Dans le rapport d’hier sur un succès militaire ukrainien douteux près de Bakhmut, le Times est passé à l’étape suivante en évitant cette fois de mentionner Azov :

12 mai 2023 :

Des vidéos publiées vendredi par la 3e brigade d’assaut séparée de l’Ukraine montrent des soldats sortant de véhicules blindés de transport de troupes et se lançant à l’assaut d’une tranchée russe. “En avant, en avant !“, crie un soldat dans la vidéo, filmée par une caméra de casque. Les soldats plongent pour se mettre à l’abri lorsque les combattants russes lancent une grenade, puis courent vers l’avant et lancent leur propre grenade dans un bunker russe. La vidéo n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

 

Lorsque l’on tape “3e brigade d’assaut séparée d’Ukraine” dans un moteur de recherche, on est susceptible d’être dirigé vers Wikipédia, qui révèle alors le nom complet de cette unité militaire :

La 3e brigade d’assaut séparée Azov (ukrainien : 3-тя окрема штурмова бригада Азов) est une brigade des forces terrestres ukrainiennes formée en 2022. …

Histoire

La brigade, créée en novembre 2022, est issue des forces d’opérations spéciales Azov (SSO) et était initialement composée de vétérans du régiment Azov. Depuis, elle est une unité de combat pleinement opérationnelle au sein des forces terrestres ukrainiennes des Forces armées de l’Ukraine.

 

Pendant la guerre, Azov s’est développé grâce au recrutement actif du “Bataillon Azov, une organisation paramilitaire néo-nazie ukrainienne” pour devenir le Régiment Azov et, après avoir perdu à Mariupol, une unité de la taille d’une brigade.

Un autre paragraphe du rapport du NYT d’hier démontre que, malgré les affirmations contraires, l’idéologie de la milice Azov n’a pas changé du tout :

La phase défensive de la bataille pour Bakhmut se termine“, a déclaré Andriy Biletsky, qui assure le commandement final de la brigade, parmi d’autres unités de l’armée ukrainienne. Il a ajouté que l’Ukraine allait maintenant intensifier la pression sur les Russes à partir du nord et du sud.

 

Qui est cet Andriy Biletsky ? Vous ne le saurez pas en lisant l’actuel New York Times, qui ne définit ni son titre ni sa fonction.

Ce qui m’amène à nouveau à Wikipedia :

Andriy Yevheniyovych Biletsky est un homme politique ukrainien d’extrême droite. Il est le leader du parti politique National Corps. Il a été le premier commandant de la milice volontaire Azov Battalion, qu’il a fondée en 2014, et cofondateur du mouvement nationaliste Social-National Assembly.

 

En lisant plus loin, nous pouvons également en apprendre davantage sur les opinions politiques de Biletsky :

En 2010, Biletsky a déclaré que la mission de la nation ukrainienne était de “mener les races blanches du monde dans une croisade finale […] contre les Untermenschen dirigés par les Sémites”.

 

Il y a encore beaucoup à apprendre sur l’idéologie d’Andriy Biletsky :

Outre la suprématie de la race blanche, Biletsky prétendait défendre l’Occident, vouloir la destruction de la démocratie en Europe, la destruction du capitalisme et de “l’internationale sioniste“, qui serait remplacée par une “nazocratie“, selon ses propres termes. En tant qu’historien, Biletsky, outre la théorie du complot très présente dans sa rhétorique, s’adonne au révisionnisme, réécrivant l’histoire du peuple ukrainien, dont les racines plongent selon lui dans la civilisation scythe, qu’il associe aux Cosaques, pour tenter d’effacer l’origine réelle de la Rus’ de Kiev. Allant beaucoup plus loin que les nazis, il va jusqu’à déclarer que ces derniers n’ont pas pris en compte la nécessité de nettoyer racialement la population, y compris la population aryenne, afin d’éradiquer les sujets dégénérés, tels que l’alcoolisme, la toxicomanie et autres. Son idée était de prendre en compte “le caractère biologique de chaque famille“. Allant beaucoup plus loin que l’eugénisme américain, il propose une purification totale et littérale de la race, affirmant que la culture nationale ukrainienne est issue du peuple, et non de son histoire, de sa religion, de son patrimoine ou de sa langue. Il a même déclaré que “la mission historique de la nation ukrainienne en ce moment critique est de mener les peuples blancs du monde dans la dernière croisade pour son existence, et de lutter contre la sous-humanité menée par les Sémites“.

 

En lisant davantage sur lui, on s’aperçoit que Biletsky n’a pas seulement théorisé l’idéologie nazie, mais qu’il a également commis, au fil des ans, des actes violents à l’encontre de divers “ennemis” qu’elle désigne. Il a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises pour ces crimes.

La machine Wayback contient une copie d’un livret (en russe) contenant plusieurs de ses écrits. En 2005, par exemple, il a écrit sur “Qu’est-ce que l’Ukraine” (p. 17, 18) (traduction automatique) :

La vision nationaliste de l’Ukraine est sans aucun doute une vision du passé et du présent, et le projet de l’avenir – la Grande Ukraine.

Notre Ukraine a une superficie de 945 000 km2 (soit 343 000 km2 de plus qu’aujourd’hui), habitée par 60 millions de personnes, principalement des Ukrainiens. Ces 343 000 kilomètres de terres ont été enlevés à la nation ukrainienne dans le passé : le Kouban et la nation : le Kouban et la Slobozhanshchyna orientale (aujourd’hui sous la Moscovie), la Kholmshchyna et la Podlasie (sous la Pologne), la Beresteyshchyna (sous le Belarus), la Transnistrie (sous la Moldavie), la Marmoroshchyna (sous la Roumanie), la région de Presov (sous la Slovaquie), la Transcarpathie occidentale (sous la Hongrie). Toutes ces terres, ainsi que l’Ukraine moderne, constituent l’Ukraine unie indivisible, que nous n’avons pas le droit d’échanger ou de céder.

Cependant, l’Ukraine n’est pas seulement un morceau de territoire au centre de l’Europe, délimité par l’implantation de la nation ukrainienne, c’est un alliage absolument unique, un organisme ethnogéographique.

 

Ce sont beaucoup de guerres qu’il faudra mener pour ce “projet d’avenir“…

Je n’ai trouvé aucune information sur la position officielle actuelle de Biletsky, mais la façon dont le NY Times le décrit – “qui a le commandement ultime de la brigade, parmi d’autres unités de l’armée ukrainienne” – laisse supposer qu’il est aujourd’hui un officier militaire de haut rang.

Après avoir décrit directement l’idéologie d’Azov comme “néo-nazie“, le New York Times en est passé, en plusieurs étapes, à éviter de la mentionner. Il cite son dirigeant sans l’identifier et sans donner de contexte.

Mais il publie volontiers les vidéos de propagande pré-produites que ses néo-nazis envoient à leurs contacts de presse.

 

Par Moon of Alabama

Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

 

09/05/2023

UKRAINE : EN ATTENDANT LA CONTRE OFFENSIVE .........

Ukraine SitRep. Bakhmut – Prigozhin – Contre-offensive


Par Moon of Alabama – Le 6 mai 2023

 

Environ 10 % de Bakhmut/Aryomovsk, avec deux zones distinctes, sont toujours aux mains des Ukrainiens.

La zone nord se compose de maisons individuelles entourées de jardins et d’arbres.

La zone sud est remplie d’immeubles avec peu de verdure entre les deux.

Hier, le chef des mercenaires de Wagner, Evgeniy Prigozhin, a publié une vidéo.

Debout devant plusieurs cadavres, il s’en prend publiquement au ministre russe de la défense en raison d’un prétendu manque de munitions.

Il a affirmé que ce manque était à l’origine de ces pertes.

La veille, ces troupes avaient tenté de pénétrer plus avant dans la zone supérieure et étaient tombées dans une embuscade.

C’est dommage pour eux, mais ce n’est pas une raison pour s’inquiéter sérieusement.

Les médias “occidentaux” aiment à voir dans ces tirades de Prigozhin le signe de luttes intestines au sein de l’appareil militaire russe. Il y a longtemps que je n’écoute plus Prigozhin

. Sur le plan militaire, les troupes Wagner ne sont qu’une partie de l’armée russe et sont placées sous son commandement.

Ce qui préoccupe Prigozhin, c’est le marketing de son entreprise et la part importante qu’il reçoit de la facture mensuelle que sa société envoie au ministère russe de la défense. Sur le plan politique, il n’a pas de rôle à jouer.

Une douzaine d’heures après la publication de sa vidéo, il a été prouvé que ses affirmations sur le manque de munitions n’étaient qu’une mise en scène.

Voici des images prises par des drones des immeubles de Bakhmut, toujours aux mains des Ukrainiens, après avoir reçu une pluie de missiles incendiaires.

La même vue en infrarouge. Les points blancs sont brûlants.

Des vidéos de l’attaque sont disponibles ici et ici.

Voilà ce qu’il en est pour le manque de munitions. Tout ce qui se trouvait à l’extérieur des tours, les camions, les soldats et le ravitaillement, a probablement été détruit.

Les troupes de Prigozhin sont au combat depuis un certain temps. Elles ont besoin d’un peu de repos et se retireront bientôt. Le chef tchétchène Ramzan Kadyrov a réprimandé Prigozhin pour son coup d’éclat.

Si nécessaire, ses troupes remplaceront les Wagner et achèveront le combat contre Bakhmut. Entre-temps, l’attention se portera sur un autre front.

La contre-offensive ukrainienne annoncée depuis longtemps commencera probablement le jour de la Victoire, le 9 mai.

L’un des axes de l’attaque se situera dans la région de Zaporizhia, en direction du sud, pour tenter d’atteindre la mer. Mais le premier objectif important est probablement la reprise de la centrale nucléaire de Zaporizhia, près de la ville d’Enerhodar, au sud du bassin du Dniepr.

Son importance économique pour l’Ukraine est immense, car elle pourrait facilement vendre l’électricité produite par les six réacteurs à l’Europe.

L’Ukraine ne dispose que de peu d’autres revenus.

L’armée russe a demandé aux civils de 17 villes situées dans un rayon de 50 kilomètres de la ligne de front actuelle d’évacuer la zone. L’armée russe a également préparé des lignes de défense et déplacé ses réserves vers le sud de la région.

Le succès des Ukrainiens dépendra des gadgets que ses partisans “occidentaux” lui auront fournis. Il est possible que des armes inattendues ou des missiles à plus longue portée soient utilisés sur le terrain.

Il est également probable qu’un nouvel équipement de pontage facilite la traversée du Dniepr dans la région de Kherson pour un axe secondaire. Un troisième axe, ou peut-être une diversion, au nord-est vers Soledar est également possible.

Les premiers jours de ce nouveau combat seront confus, avec beaucoup de fausses déclarations et de propagande de part et d’autre.

Nous devrons tous nous asseoir et attendre que le brouillard de guerre se dissipe suffisamment pour se faire une idée de la nouvelle situation.

 

Par  Moon of Alabama

Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.