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16/01/2023

LES ÉTATS-UNIS PRÉPARE LA GUERRE À LA RUSSIE PAR L' EUROPE INTERPOSÉE !

15 janvier 2023 18:14

Le 7 novembre 2022, deux nouveaux investissements ont été annoncés en Pologne liés à la construction d’une base pour hélicoptères américains, qui sera construite à Powidz.

Actuellement, une brigade d’aviation de combat américaine équipée d’hélicoptères Apache y est stationnée.

« Nous investissons constamment dans de nouvelles installations pour les besoins des troupes américaines, afin qu’en cas de menace éventuelle, nous puissions assurer le transfert immédiat d’un grand nombre de soldats de l’autre côté de l’océan » a déclaré Mariusz Błaszczak, ajoutant que des hangars, des entrepôts et une base de carburant seront également préparés, afin que les hélicoptères puissent effectuer des missions de combat en soutien aux forces polonaises et de l’OTAN.


Selon lui, c’est l’un des engagements de la partie américaine énoncés dans l’accord de coopération renforcée en matière de défense (EDCA), qui a été signé avec Washington le 15 août 2020.

Cet accord inclut la possibilité d’augmenter encore le nombre de troupes américaines en Pologne.

En outre, le ministère de la Défense nationale de notre pays a annoncé qu’il leur fournirait, entre autres, hébergement, nourriture et carburant gratuits.

Le coût approximatif de toutes ces activités pour les troupes américaines présentes en permanence en Pologne est d’environ 500 millions de PLN par an, qui seront payés à partir de nos impôts.

Ces coûts sont particulièrement urgents maintenant que nous sommes confrontés à une crise économique profonde et à une inflation élevée.

Mais quoi qu’il en soit, le PiS continue d’investir activement dans l’expansion des infrastructures militaires à l’est et des installations pour les forces armées américaines.

On peut supposer sans risque que Washington considère la Pologne comme une future alternative militaire à l’Allemagne, qui était le principal emplacement des troupes américaines en Europe.

Surtout si l’on considère que le communiqué du ministère polonais énumère plus de 100 autres installations qui doivent être construites dans notre pays au cours des 10 prochaines années pour assurer la présence militaire américaine. Tout cela cadre parfaitement avec la théorie susmentionnée de « l’alternative militaire ».

Parmi les raisons de la possible réorientation des États-Unis vers Varsovie figurent le mécontentement croissant de l’Allemagne vis-à-vis de la politique de Washington, sa réticence à jouer le rôle de poudrière et la vision de Berlin envers le concept d’ « autonomie stratégique de l’Europe » promu par la France.

La nouvelle qu’une nouvelle base pour les hélicoptères américains sera construite à Powidz ne fait que confirmer que le Pentagone a décidé de changer l’emplacement permanent de sa brigade d’hélicoptères et de la déplacer d’Allemagne en Pologne.

Où se trouvent déjà la brigade blindée et le quartier général du V Army Corps, ainsi qu’environ 20 000. troupes américaines.

La présence du contingent militaire américain sur le territoire de la Pologne vise uniquement à assurer les propres capacités de sécurité et de défense des États-Unis.

Par conséquent, toutes les affirmations de nos dirigeants politiques et militaires selon lesquelles ce contingent serait utilisé pour arrêter un ennemi potentiel et être une garantie de notre défense ne sont que des mots que le PiS nous oblige à croire.

La Pologne n’est pas perçue comme un allié de l’OTAN, mais comme une tête de pont où les États-Unis défendront leurs intérêts. Par conséquent, construire davantage d’installations militaires dans notre pays n’est que la mise en œuvre des plans de Washington.

Tout d’abord, dans le cas de la future restructuration des relations politiques et militaires en Europe et de la préparation du territoire polonais comme champ de bataille.

 

Source : https://www.citoyens-et-francais.fr/2023/01/

15/01/2023

LES DOCUMENTS CLASSIFIÉS DU PRÉSIDENT BIDEN ! DES INTERROGATIONS ......

Pourquoi Biden n’a-t-il pas simplement brûlé ces documents classifiés ?


Par Moon of Alabama − Le 13 janvier 2023

 

Lundi, CBS a publié un reportage sur des documents classifiés trouvés dans un ancien bureau du président Biden. Je suis curieux de savoir pourquoi cette histoire a été médiatisée et pourquoi maintenant.

Le procureur général des États-Unis examine des documents classifiés datant de la vice-présidence de Joe Biden et trouvés dans le bureau de son groupe de réflexion.

 

Le procureur général Merrick Garland a chargé le procureur américain de Chicago d’examiner des documents classés confidentiels qui ont été trouvés au Penn Biden Center for Diplomacy and Global Engagement à Washington, ont déclaré à CBS News deux sources ayant connaissance de l’enquête.

Les quelques 10 documents proviennent du bureau de la vice-présidence du président Biden, ont précisé les sources. CBS News a appris que le FBI est également impliqué dans l’enquête du procureur des États-Unis.

Les documents ont été identifiés par les avocats personnels de M. Biden le 2 novembre, juste avant les élections de mi-mandat, a confirmé Richard Sauber, conseiller spécial du président.

Les documents ont été découverts lorsque les avocats personnels de M. Biden « emballaient des dossiers rangés dans un placard fermé à clé pour se préparer à libérer les bureaux du Penn Biden Center à Washington, D.C.« , a déclaré M. Sauber dans une déclaration à CBS News.

 

L’histoire a été gardée sous le coude pendant plus de deux mois.

Les avocats de Biden, qui auraient trouvé les documents, ont informé les Archives nationales qui en ont pris possession le lendemain.

Celles-ci ont ensuite informé le procureur général qui a désigné un procureur des États-Unis et fait intervenir le FBI.

C’est du moins ainsi que l’histoire est racontée.

Mais je suis curieux de savoir combien d’allers-retours ont eu lieu entre les avocats de Biden et la Maison-Blanche après la découverte.

On peut exclure que les avocats n’aient pas demandé à Biden ou à ses conseillers comment procéder avec les documents avant d’en informer les Archives nationales.

La prétendue découverte était facile à cacher. Les Archives nationales n’auraient rien su des documents. Les avocats étaient liés par le privilège avocat-client qui leur aurait interdit de parler de ce sujet.

En informant les Archives nationales, qui ont ensuite impliqué d’autres personnes, il était inévitable que quelqu’un informe les médias de cette découverte.

Alors pourquoi ces documents n’ont-ils pas tout simplement été brûlés ?

Pourquoi ne pas avoir évité le scandale qui vient d’être renforcé par une deuxième découverte de tels documents, cette fois dans un garage du domicile de Biden à Wilmington ? Qui a pris ces décisions ?

Biden n’est pas un homme honnête lorsqu’il s’agit de questions politiques. Il n’est pas étranger à la dissimulation de certaines choses.

La décision de laisser sortir tout cela, de ne pas le cacher, est jusqu’à présent inexpliquée. Toute cette affaire ne peut que nuire à Biden.

Elle empêche également les Démocrates d’utiliser la rétention de documents classifiés par Trump comme une arme contre lui.

Est-ce le contenu très particulier des documents classifiés qui a rendu cette démarche nécessaire ?

Ou y a-t-il autre chose que nous ne savons pas encore ?

Quelque chose qui a conduit à juger que l’actuel lavage de quelques linges sales en famille est préférable à un véritable scandale porté à la connaissance du public.

Tout cela me laisse perplexe.

 

Par Moon of Alabama

Source: et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

14/01/2023

UKRAINE : SOLEDAR LIBÉREE PAR LES TROUPES D' ÉLITES " WAGNER " !

La ville de Soledar a été libérée par les troupes Wagner


Par The Saker – Le 11 janvier 2023 – Source The Saker’s Blog

Cette « nouvelle » était attendue depuis des semaines, mais cette fois c’est officiel : la ville de Soledar a été libérée par les mercenaires de Wagner (avec les forces aéroportées russes qui bloquent la ville au nord et au sud).

Pourquoi cela a-t-il pris autant de temps ?

Tout d’abord, tout comme les forces armées régulières, le PMC Wagner a adopté une tactique d’économie de force, ce qui signifie qu’il essaie de limiter ses propres pertes au strict minimum tout en essayant de dégrader les forces ennemies.

Dans ce cas, les Ukronazis ont jeté bataillon après bataillon dans le hachoir russe dans l’espoir de pouvoir maintenir leur contrôle sur Soledar.

Il est évident que le CMP Wagner et l’armée russe étaient plus qu’heureux que cela se poursuive.

Certaines sources affirment que l’OTAN a perdu 14 bataillons dans une tentative désespérée d’éviter une libération russe.

Même si nous ne prenons que la moitié de ce chiffre, cela fait tout de même sept bataillons perdus du côté de l’OTAN (notez que le chiffre de 14 bataillons est une affirmation ukrainienne et non russe !)

 

Deuxièmement, les Russes voulaient fermer un chaudron (le premier chaudron de 2023 !) sans risquer eux-mêmes d’être enveloppés. Ils devaient donc sécuriser les flancs avant de s’engager.

[Aparté : je reçois régulièrement la même « question » de la part de trolls : « où sont passés tous vos « chaudrons » ?« . Donc pour ceux qui pourraient demander cela sincèrement, je répondrai ici : ils ne sont allés nulle part :-). L’ensemble de la force de l’OTAN dans le Donbass se trouve toujours dans un « chaudron opérationnel ouvert« , ce qui signifie qu’elle est sous pression du nord, de l’est et du sud et qu’elle n’a qu’une seule direction « sûre » pour la rotation et l’approvisionnement : l’ouest. Cette direction ouest est toutefois bien connue des Russes, qui disposent de superbes capacités C4ISR. Si l’OTAN a réussi à utiliser cette direction pour soutenir le groupe de l’OTAN dans le Donbass, elle l’a fait à un coût énorme. Voici les chiffres officiels du ministère russe de la Défense concernant les pertes ukrainiennes en 2022 :

Maintenant, bien sûr, j’entends les voix qui objectent « mais c’est de la propagande russe ! !!« .  Ok, réduisons ces chiffres de 50%, c’est équitable ? Nous avons toujours 177 avions, 99 hélicoptères, 1397 drones, 199 SAM, 3683 MBT et autres véhicules blindés, 478 MLRS, 1881 pièces d’artillerie et 3938 véhicules militaires. Quant aux chiffres des KIA/MIA, ils se chiffrent en centaines de milliers.

La plupart de ces dommages ont été causés par des frappes d’artillerie.

D’ailleurs, malgré un effort vraiment massif de l’OTAN pour remporter les engagements de contre-batterie, les résultats ont montré que l’artillerie russe est tout simplement meilleure, malgré les formidables capacités C3ISR de l’OTAN. Ainsi, pour en revenir à nos « chaudrons semi-ouverts » (c’est-à-dire ouverts sur trois côtés, le quatrième étant sous le contrôle des tirs russes), ils ont donné aux Russes une grande flexibilité, malgré l’infériorité numérique des forces russes, pour dégrader massivement les forces de l’OTAN. 

En résumé : le fait que les sources occidentales ne rapportent pas un seul mot sur ces chaudrons ne signifie pas qu’ils n’ont jamais existé ou qu’ils ont soudainement disparu].

Troisièmement, Soledar, comme Mariupol, disposait de formidables défenses rendues encore plus solides par huit années de préparation. Outre plus de 200 km de tunnels et de mines, Soledar possède une très grande « promka » (zone industrielle) qui rendait les avancées très difficiles et dangereuses (une situation similaire à ce qui s’est passé à Mariupol). Les gens de Wagner ont pris tout leur temps pour avancer lentement et sauvegarder leurs forces.

Comme toujours, on ne peut pas repérer la dégradation des défenses de l’OTAN avant qu’elles ne s’effondrent soudainement, ce qui s’est produit au cours des dernières 24 heures.

Selon plusieurs rapports, la 46e brigade aéromobile d’Ukronazi, l’une des unités d’élite d’Ukronazi, a été pratiquement anéantie. C’est également significatif.

Alors, qu’est-ce que cela signifie pour la « grande image » ?

En soi, pas grand-chose. Oui, les forces de l’OTAN sont dans un chaudron à l’intérieur de Soledar, mais elles ne comptent plus que quelques centaines de soldats et, tout comme à Mariupol, leurs commandants se sont enfuis (le 8, apparemment). Le nettoyage de ce petit chaudron ne prendra pas beaucoup de temps ni d’efforts.

Voici, pour vous donner une idée de ce qui se passe ces jours-ci, une vidéo de soldats polonais près d’Artemovsk se faisant toucher par des frappes russes :

Imaginez maintenant que cela se produise sur l’ensemble de la ligne de front, notamment dans le Donbass.

La libération de Soledar par les Russes menace effectivement les positions de l’OTAN dans la ville de Bakhmut/Artemovsk (les unités russes les plus avancées se trouvent à 5 km du centre de la ville !) Je n’aime pas trop les cartes pseudo-militaires, mais pour vous donner une idée de la zone dont nous parlons, celle-ci est adéquate :

Pour comprendre cette carte, il suffit de savoir que Соледар est Soledar et Артемовск (Бахмут) signifie Artemovsk(Bakhmut). Bien que vous pourriez également vouloir regarder la ville indiquée comme Краматорск (en haut à gauche) qui est le bastion de l’OTAN de Kramatorsk (célèbre en 2014-2015).  Au fait, pouvez-vous repérer d’autres chaudrons potentiels sur cette carte ?

Pour faire court, les villes de Soledar et d’Artemovsk sont situées en plein milieu des lignes de défense de l’OTAN.  Leur libération signifie que les forces de l’OTAN devront se replier sur ce que l’on peut appeler leur troisième, voire leur quatrième ligne de défense.

Le principal casse-tête de l’OTAN est qu’il est impossible de prévoir ce que les Russes vont faire ensuite. Au cours des prochains jours, ils devront raser la petite force de l’OTAN dans le centre de la ville, puis faire tourner les troupes et leur donner un peu de repos. Mais après cela, il est impossible de prédire où les Russes vont pousser ensuite. Voici trois options principales :

  • Les Russes vont chercher à développer leur succès localement.
  • Les Russes vont lancer leur « grande offensive » tant annoncée.
  • Les Russes continueront à tenir et à écraser davantage de KIA/MIA.

Je n’ai pas accès aux plans russes, mais je ne pense pas que la libération de Soledar en elle-même aura un impact majeur sur la « grande offensive » que les forces russes sont prêtes à exécuter. Oui, le temps est essentiel dans une guerre, mais cela signifie que, comme aux échecs, parfois cette caractéristique critique du temps signifie que l’attente est la bonne utilisation de ce temps. Ceci étant dit, la libération de Soledar aura un effet majeur sur les lignes d’approvisionnement de l’OTAN, tant par les routes que par les chemins de fer.

Là encore, l’idée est de transformer les forces de l’OTAN, autrefois unifiées, en de plus petits « morceaux » incapables de s’entraider. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une tactique russe extrêmement efficace.

Kherson est un autre endroit que l’OTAN a vraiment essayé d’exploiter, mais toutes les attaques de l’OTAN ont échoué et se sont réduites à presque rien (principalement des vols de reconnaissance par drones et des frappes d’artillerie régulières). Il en va de même pour l’oblast de Kharkov, où les attaques ukrainiennes ont pratiquement cessé.

Enfin, voici un autre marqueur important : l’ampleur des offensives de l’OTAN. Vous vous souvenez qu’au cours des premiers mois de la guerre, les contre-attaques ukrainiennes impliquaient généralement plusieurs brigades ? Ensuite, la plupart des attaques que nous avons vues étaient de la taille d’un bataillon.

Maintenant, la plupart de ce que nous voyons sont de très petits engagements, du niveau d’une compagnie. De tels engagements sont futiles par définition : pourquoi s’embêter avec une attaque du niveau d’une compagnie qui, même si elle est pleinement réussie, ne pourra pas être développée, même sur le plan tactique, et encore moins sur le plan opérationnel ?

La SEULE raison de telles attaques est l’illusion d’optique pour nourrir les PSYOPs. Un point c’est tout.

Les Russes ne se battront pas de cette façon, car cela implique d’envoyer vague après vague des corps dans le hachoir à viande dans le seul but de prendre une photo, de faire une vidéo ou de revendiquer une autre « peremoga » absolument énorme (toutes les victoires de l’OTAN sont énormes, ne le saviez-vous pas ?)

À l’heure actuelle, le ratio KIA/MIA entre l’OTAN et la Russie est d’environ 10:1 et c’est exactement ce que les Russes aiment, même s’ils ont maintenant plusieurs centaines de milliers de soldats dans le sud, l’est et le nord.

En clair, l’OTAN veut combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien, tandis que la Russie ne veut pas combattre l’OTAN jusqu’au dernier Russe. C’est pourquoi l’OTAN se bat avec des corps et la Russie avec (principalement) des obus d’artillerie.

 

Conclusion

Ne commençons pas à agir comme des généraux de l’OTAN et de l’Ukie en fauteuil roulant et à déclarer que la libération de Soledar est une « énorme » victoire. Il s’agit toutefois d’une très bonne nouvelle car elle suggère fortement que la première et la deuxième ligne de défense de l’OTAN ont été percées, obligeant l’OTAN à se regrouper.

Serait-ce la « première faille » dans les défenses de l’OTAN ?  Peut-être, peut-être pas, nous devons voir comment l’OTAN va réagir avant de tirer des conclusions.

Par Andrei

PS : nouvelle intéressante aujourd’hui, il semble que Poutine ait nommé l’actuel chef d’état-major général, le général Gerasimov, à la tête de toutes les forces russes dans le SMO, avec Surovikin comme adjoint. C’est un indicateur supplémentaire que la « grande offensive » sera lancée plus tôt que prévu. Voici comment le ministère russe de la Défense a expliqué cette nomination :

L’augmentation du niveau de direction d’une opération militaire spéciale est associée à l’expansion de l’échelle des tâches résolues lors de sa mise en œuvre, à la nécessité d’organiser une interaction plus étroite entre les types et les branches des forces armées, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de tous les types de soutien et de l’efficacité de la gestion des groupes de troupes (forces).

PPS : étonnamment, même CNN sent le café ce matin :

La situation dans la ville orientale de Soledar est « critique » explique un soldat à CNN

Voici le texte affiché sous ce titre :

Un soldat ukrainien combattant dans la ville orientale de Soledar a déclaré à CNN que la situation est « critique » et que le nombre de morts est maintenant si élevé que « personne ne compte les morts« .

Le soldat fait partie de la 46e brigade aéromobile, qui mène la lutte de l’Ukraine pour tenir Soledar face à un assaut massif des troupes russes et des mercenaires de Wagner.

CNN ne l’identifie pas pour des raisons de sécurité.  « La situation est critique. Difficile. Nous nous accrochons jusqu’au dernier« , a déclaré le soldat. »

Il a décrit un champ de bataille dynamique où les bâtiments changent de mains quotidiennement et où les unités ne peuvent pas suivre l’escalade du nombre de morts. « Personne ne vous dira combien de morts et de blessés il y a. Parce que personne ne le sait avec certitude. Pas une seule personne« , a-t-il déclaré. « Pas au quartier général. Ni au quartier général, ni ailleurs. Les positions sont prises et reprises en permanence. Ce qui était notre maison aujourd’hui, devient celle de Wagner le jour suivant. »

« À Soledar, personne ne compte les morts« , a-t-il ajouté.

Le soldat a déclaré qu’il n’était pas clair, mardi soir, quelle proportion de la ville était tenue par les Russes : « Personne ne peut dire avec certitude qui s’est déplacé où et qui détient quoi, car personne ne le sait avec certitude. Il y a une énorme zone grise dans la ville que tout le monde prétend contrôler, [mais] ce n’est que du vent. »

Les Ukrainiens ont perdu de nombreuses troupes à Soledar, mais les rangs sont en train d’être reconstitués alors que la lutte pour la ville minière se poursuit, a-t-il déclaré : « Les effectifs de nos unités ont été renouvelés de près de la moitié, plus ou moins. Nous n’avons même pas le temps de mémoriser les indicatifs d’appel des uns et des autres [lorsque de nouveaux personnels arrivent]. »

Le soldat a déclaré qu’il pensait que les chefs militaires ukrainiens finiraient par abandonner le combat pour Soledar et s’est demandé pourquoi ils ne l’avaient pas déjà fait. « Tout le monde comprend que la ville sera abandonnée. Tout le monde le sait« , a-t-il déclaré. « Je veux juste comprendre quel est l’intérêt [de se battre maison par maison]. Pourquoi mourir, si nous allons de toute façon la quitter aujourd’hui ou demain ? »

La 46e brigade aéromobile a déclaré mardi sur sa chaîne Telegram que la situation à Soledar était « très difficile, mais gérable. »

Dans son allocution nocturne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié les soldats de la brigade « pour leur bravoure et leur constance dans la défense de Soledar. »

 

 

Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

13/01/2023

RUSSIE: VERS LA GRANDE OFFENSIVE ........

Grande offensive: La Russie envoie sa plus grosse arme en Ukraine

Publié par wikistrike.com sur 13 Janvier 2023, 13:03pm

Catégories : #Politique internationale

 
Grande offensive: La Russie envoie sa plus grosse arme en Ukraine

Les forces russes, qui auraient subi des pertes considérables sur la ligne de front, ont maintenant déployé des unités supplémentaires du mortier le plus puissant du monde, qui est capable de lancer une tête nucléaire sur le champ de bataille.

Surnommé la « Masse », le mortier autopropulsé 2S4 Tyulpan, connu sous le nom de Tulipe en anglais, est doté d’un canon de 240 mm – deux fois le calibre des mortiers de l’OTAN, qui ne font que 120 mm – ce qui en fait de loin le système de mortier de plus gros calibre au monde. Transporté sur ses propres chenilles, il a une portée de 19 kilomètres et est utilisé pour détruire de grandes fortifications, des équipements militaires ou des positions stratégiques.

Le mortier automoteur 2S4 Tulip est capable de lancer des bombes nucléaires, mais il est probable que cela se limite à des « micro-bombes nucléaires » conçues pour détruire une zone de la taille d’un stade de football. Il peut également tirer des munitions perforantes, guidées par laser et à fragmentation interdites, ainsi que des bombes nucléaires tactiques, selon le média hongrois Ziare.

« C’est une arme massive, dévastatrice lorsque des armes conventionnelles sont utilisées, capable de détruire une grande zone. Mais elle ferait également une très grande cible pour les équipes d’artillerie et de drones ukrainiens, qui font la chasse aux équipements offensifs au quotidien », a déclaré un expert en sécurité au Daily Mirror.

« Le mortier est capable de viser une cible hors de vue avec des bombes qui seraient extrêmement difficiles, voire impossibles à intercepter », a-t-il expliqué.

Les forces ukrainiennes ont ciblé le système de mortier sur le champ de bataille, et certaines séquences filmées par des drones ont montré un certain nombre d’armes neutralisées.

Développé pendant la guerre froide, un lot initial de trois véhicules a été achevé en 1969 ; il a été immédiatement dirigé vers un programme d’essais en usine, qui s’est terminé en octobre. Le Tyulpan est entré en service deux ans plus tard, et la production en série a commencé en 1974. Le Tyulpan 2S4 a été vu pour la première fois par les Occidentaux en 1975, c’est pourquoi il a reçu la désignation OTAN M-1975, alors que son nom officiel est 2S4.

 

Sur les centaines produites, la Russie n’en aurait plus que 40 à 50 en service opérationnel. Toutefois, Moscou disposerait de 400 unités en stock et serait en train d’activer des mortiers supplémentaires pour les expédier sur le champ de bataille en Ukraine.

Traduction de Remix News par Aube Digitale

01/01/2023

LE MANQUE D' ANALYSES ET LA CONTRIBUTION AU DÉCLIN DE L' OCCIDENT !

 

Le manque de bonnes analyses contribue au déclin de l’Occident


 

`Par Moon of Alabama – Le 30 décembre 2022

 

Ce qui m’a vraiment frappé cette année, c’est le manque d’analyses correctes dans les médias grand public et dans le monde politique concernant la guerre en Ukraine.

Rien ou presque n’est basé sur des faits.

Plus de 90 % de la production publiée est de la propagande.

 

Le plan « occidental » était d’attirer la Russie en Ukraine pour ensuite « l’achever » à coup de sanctions économiques.

Comme l’a dit Biden quand il les a annoncées :

Nous avons délibérément conçu ces sanctions pour maximiser l’impact à long terme sur la Russie et minimiser l’impact sur les États-Unis et nos alliés.

Et je veux être clair : les États-Unis ne font pas cela seuls. Depuis des mois, nous avons mis en place une coalition de partenaires représentant bien plus de la moitié de l’économie mondiale.

Vingt-sept membres de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne, l’Italie – ainsi que le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et bien d’autres – pour amplifier l’impact conjoint de notre réponse.

Je viens de parler avec les dirigeants du G7 ce matin, et nous sommes entièrement et totalement d’accord. Nous allons limiter la capacité de la Russie à faire des affaires en dollars, en euros, en livres et en yens, l’empêcher de faire partie de l’économie mondiale. Nous allons limiter sa capacité à le faire. Nous allons limiter la capacité de financer et de développer la Rus…l’armée russe.

Nous allons imposer des restrictions majeures – et nous allons diminuer leur capacité à être compétitifs dans l’économie de haute technologie du 21ème siècle.

Nous avons déjà vu l’impact de nos actions sur la monnaie russe, le rouble, qui a atteint en début de journée son niveau le plus faible jamais – jamais atteint dans l’histoire. Et le marché boursier russe a plongé aujourd’hui. Le taux d’emprunt du gouvernement russe a grimpé de plus de 15 %.

 

Les hypothèses sous-jacentes à ces sanctions concernant l’état de l’économie russe étaient complètement fausses. La Russie n’a plus une économie de bas niveau. Oui, son PIB en dollars est bien inférieur à celui de la plupart des États européens. Mais son PIB par habitant, mesuré au pouvoir d’achat du rouble, est assez élevé. Le PIB de la Russie comprend également un pourcentage beaucoup plus élevé de production réelle et un pourcentage plus faible de « services » douteux. Son secteur des soins de santé représente 5,6 % de son PIB. Aux États-Unis, il est de 16,7 %, sans pour autant créer un bien meilleur résultat. Si l’on examine la production russe d’acier, de béton et d’électricité par habitant, des choses de valeur réelle, on constate que la Russie est aussi développée que d’autres grands pays européens à revenu intermédiaire.

Les sanctions ont non seulement échoué mais se sont retournées contre ceux qui les ont émises. Il suffit de regarder la crise énergétique en Europe. En raison des sanctions émises en 2014, lorsque la Russie a réintégré la Crimée, elle savait ce qui allait se passer et s’y était préparée. En quelques semaines, le rouble est monté si haut que la banque centrale est intervenue pour le faire baisser. Les entreprises « occidentales » en Russie ont rapidement été rachetées ou remplacées par des entreprises russes. Le commerce avec la Chine et d’autres pays non occidentaux s’est considérablement développé. La baisse totale du PIB de la Russie en 2022 sera de 2,5 à 2,9 %, et non de pas de 20 % comme l’avaient prévu certains « experts » occidentaux. Certains des pays européens à l’origine des sanctions connaîtront un déclin beaucoup plus marqué.

 

La Russie était et reste riche. Elle produit beaucoup de nourriture et possède toutes les ressources naturelles dont on pourrait rêver. Son économie est en grande partie autosuffisante. Sa population est bien éduquée. Elle a les moyens militaires de se défendre. Je ne comprends pas comment on a pu penser que des sanctions pouvaient mettre la Russie à genoux [ alors qu’elles avaient échoué à mettre Cuba, le Venezuela, l’Iran et même la Corée du Nord à genoux, NdT].

Puis vint la guerre. En avril, la tentative de faire la paix avec Kiev a échoué après que les États-Unis aient empêché Kiev de signer un accord. En conséquence, les forces russes se sont retirées de Kiev. Elle n’avait jamais placé assez de troupes sur place pour conquérir la ville. (Il faut 1 soldat pour ~40 habitants pour occuper une ville. La Russie n’avait que la moitié de la force nécessaire près de Kiev). Les « experts » ont appelé cela une « défaite » alors qu’en réalité, la Russie avait adopté un plan différent qui nécessitait une disposition différente des forces. Elle a ensuite pris l’oblast de Louhansk à l’Ukraine et est passée à des tactiques défensives. Le nouvel objectif était de saigner les forces ukrainiennes tout en subissant le moins possible de pertes russes.

 

Ensuite, les Ukrainiens ont tenté de prendre Kherson. Cette tentative a échoué. Une autre dans la région de Kharkiv a mieux réussi, car la Russie avait déjà retiré la plupart de ses forces de cette zone. Mais prenez une carte et regardez la région de Kharkiv que la Russie a « perdue« . Elle est peu industrialisée et ne possède pas de ressources naturelles importantes. Quelle est sa valeur réelle pour la Russie ? Le corridor terrestre sud de la Russie à la Crimée était bien plus important et c’est là que les troupes sont allées.

La région de Kherson, à l’ouest du Dniepr, s’est avérée difficile à approvisionner. Le nouveau commandement militaire souhaitait que les 30 000 soldats qui la tenaient se déplacent ailleurs. Les troupes russes se sont déplacées vers la rive est du Dniepr sans aucune perte. Le commandement militaire ukrainien dans cette zone reconnaît qu’il a échoué dans sa mission principale :

[Le général de division Andriy Kovalchuk, chargé de diriger la contre-offensive de Kherson, avait pour objectif de couper en deux la zone occupée par les Russes sur la rive ouest du Dniepr et de piéger les forces russes. « Ma tâche n’était pas seulement de libérer le territoire« , a-t-il déclaré. « Ma tâche, dès le début, était de bloquer et détruire cette force. C’est-à-dire de ne pas les laisser partir ou survivre. »

 

La première tâche a été remplie par le successeur de Kovalchuk seulement après que les forces russes se soient retirées de la zone. La deuxième partie de la mission n’a pas été remplie, malgré des pertes ukrainiennes élevées.

Comme pour le retrait des forces russes de Kiev, les « experts » ont affirmé que les mouvements à l’est de Kharkiv et dans la région de Kherson étaient des victoires ukrainiennes. D’un point de vue militaire, aucune de ces deux opérations ne peut être qualifiée de telle.

 

Maintenant, les « experts » de la BBC prédisent la tournure que pourrait prendre le conflit en 2023. Leurs analyses de la situation réelle sont si mauvaises qu’on se demande sur quelle désinformation elles sont basées.

Michael Clarke, directeur associé du Strategic Studies Institute, Exeter, Royaume-Uni.

Les deux parties ont besoin d’une pause, mais les Ukrainiens sont mieux équipés et motivés pour continuer, et nous pouvons nous attendre à ce qu’ils maintiennent la pression, au moins dans le Donbass.

Autour de Kreminna et de Svatove, ils sont très proches d’une percée importante qui rejetterait les forces russes à 50 kms en arrière vers la prochaine ligne de défense naturelle, près de l’endroit où leur invasion a effectivement commencé en février.

Andrei Piontkovsky, scientifique et analyste basé à Washington DC

L’Ukraine gagnera en rétablissant complètement son intégrité territoriale au plus tard au printemps 2023. Deux facteurs permettent de tirer cette conclusion.

L’un est la motivation, la détermination et le courage de l’armée ukrainienne et de la nation ukrainienne dans son ensemble, ce qui est sans précédent dans l’histoire de la guerre moderne.

L’autre est le fait que, après des années d’apaisement à l’égard d’un dictateur russe, l’Occident a enfin pris conscience de l’ampleur du défi historique auquel il est confronté.

Barbara Zanchetta, Département des études sur la guerre, King’s College London

Les coûts de la guerre, tant matériels qu’humains, pourraient briser le niveau d’engagement de l’élite politique russe. La solution viendra de l’intérieur de la Russie.

Les guerres passées dans lesquelles l’erreur de calcul était un élément crucial, comme le Vietnam pour les États-Unis, ou l’Afghanistan pour l’Union soviétique, ne se sont terminées que de cette manière. Les conditions politiques intérieures ont changé dans le pays qui avait fait cette erreur de calcul, faisant de la sortie – « honorable » ou non – la seule option viable.

Malheureusement, il s’agira toujours d’une bataille politique, économique et militaire de longue haleine. Et à la fin de 2023, elle sera très probablement toujours en cours.

Ben Hodges, ancien général commandant de l’armée américaine en Europe

En janvier, l’Ukraine pourrait être en mesure d’entamer la phase finale de la campagne, à savoir la libération de la Crimée.

L’histoire nous apprend que la guerre est un test de volonté et un test de logistique. Lorsque je vois la détermination du peuple et des soldats ukrainiens, et l’amélioration rapide de la situation logistique de l’Ukraine, je ne vois pas d’autre issue qu’une défaite russe.

David Gendelman, expert militaire basé en Israël

L’occupation des régions de Louhansk et de Donetsk va se poursuivre, mais une percée russe majeure, comme une poussée du sud vers Pavlograd pour encercler les forces ukrainiennes dans le Donbass, est moins probable.

Il est plus probable que les tactiques actuelles se poursuivent – un lent broyage des forces ukrainiennes dans des directions étroites et une lente progression, comme dans les régions de Bakhmut et d’Avdiivka, avec éventuellement la même tactique dans la région de Svatove-Kreminna.

 

Je peux dire en toute confiance que, à l’exception d’une faible probabilité que la toute dernière prédiction se réalise pendant un certain temps, toutes les autres conclusions ci-dessus sont des absurdités délirantes. Elles ne sont pas fondées sur des faits et des chiffres mais sur des vœux pieux. Elles ne sont en elles-mêmes que de la propagande. (Regardez Webb Union et les légendes de l’histoire s’en moquer).

L’illusion sur l’état militaire de la guerre est encore pire lorsqu’il s’agit de l’aspect politique.

Poutine, qui n’a pas l’habitude de perdre, est de plus en plus isolé à mesure que la guerre faiblit.

Un nouveau fossé se creuse entre le président et une grande partie de l’élite du pays.

 

Le titre ci-dessus est tiré du Washington Post d’aujourd’hui. L’hypothèse de base sans fondement de l’article est que la Russie échoue dans sa guerre. Ses conclusions reposent sur un « expert » de Carnegie et des sources anonymes en Russie. Elles sont contredites par la réalité de la guerre et les résultats des sondages actuels en Russie qui montrent un fort soutien à Poutine et au gouvernement. Elle ignore également le fait que la Russie entretient de bonnes relations avec la majeure partie du reste du monde et qu’elle a également de puissants alliés :

Le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant chinois Xi Jinping ont promis vendredi d’approfondir leur coopération bilatérale sur fond d’une guerre qui dure depuis dix mois en Ukraine, qui a essuyé une nouvelle nuit d’attaques de drones et de roquettes après un bombardement massif de missiles.

Poutine, lors de son appel avec Xi, a noté que la coopération militaire avait une « place spéciale » dans les relations entre leurs pays. Il a déclaré que le Kremlin visait à « renforcer la coopération entre les forces armées de la Russie et de la Chine. »

Xi, à son tour, a déclaré par l’intermédiaire d’un traducteur que « face à une situation internationale difficile et loin d’être simple« , Pékin était prêt « à accroître la coopération stratégique avec la Russie, à s’offrir mutuellement des possibilités de développement, à être des partenaires mondiaux au profit des peuples de nos pays et dans l’intérêt de la stabilité dans le monde. »

Les liens entre Moscou et Pékin se sont renforcés depuis que Poutine a envoyé ses troupes en Ukraine le 24 février. La semaine dernière encore, Moscou et Pékin organisaient des exercices navals conjoints en mer de Chine orientale.

La Chine, qui a promis une amitié « sans limites » avec la Russie, a refusé catégoriquement de critiquer les actions de Moscou en Ukraine, accusant les États-Unis et l’OTAN d’avoir provoqué le Kremlin, et critiquant les sanctions punitives imposées à la Russie.

La Russie, quant à elle, a fortement soutenu la Chine dans le cadre des tensions avec les États-Unis au sujet de Taïwan.

 

L’expression « de plus en plus isolé » semble avoir une signification différente pour le rédacteur du Washington Post et pour le reste du monde.

L’illusion et le manque de bonnes analyses sur les questions militaires et politiques s’accompagnent d’une illusion sur l’avenir économique de l' »Occident« .

 

Voici un peu de réalité :

Zoltan Pozsar, collaborateur du Crédit Suisse, a poursuivi sa série sur Bretton Woods III, où les matières premières dicteront le nouvel ordre mondial. Pour sa dernière dépêche de l’année, il a décrit comment le monde est en train de basculer vers un ordre multipolaire « construit non pas par les chefs d’État du G7 mais par le ‘G7 de l’Est’ (les chefs d’État des BRICS)« .

« J’ai l’impression que le marché commence à réaliser que le monde passe d’unipolaire à multipolaire sur le plan politique, mais le marché n’a pas encore compris que dans l’ordre mondial multipolaire émergent, les bases des devises seront plus petites, les bases des matières premières seront plus grandes et les taux d’inflation en Occident seront plus élevés« , explique l’auteur.

 

Je pourrais continuer à parler de ces questions pendant un certain temps.

Cette année, j’ai eu le sentiment que les questions politiques, économiques et militaires abordées dans les médias grand public se sont éloignées de la réalité objective plus qu’elles ne l’ont fait à aucun autre moment de ma vie. Parfois, je me regarde dans un miroir et je me dis : « Peut-être que ce n’est que toi« . Mais ce n’est pas seulement moi. Bien d’autres analystes sont arrivés à la même conclusion.

Mais, comme moi, aucun d’entre eux n’est cité dans les grands médias et aucun n’est payé, au sens traditionnel du terme, pour publier sur ces questions.

Ce qui, en y réfléchissant, pourrait bien être à l’origine de cette histoire.

 

Par Moon of Alabama

Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

30/12/2022

L' UKRAINE ET LA GUERRE DE CONTRE-ARTILLERIE ! UN DÉSASTRE FINANCIER !

Ukraine SitRep.

Guerre de contre-artillerie. Désastre financier


Par Moon of Alabama – Le 28 décembre 2022

Depuis le milieu de l’année, il est devenu évident que la guerre en Ukraine est principalement une guerre d’artillerie.

L’Ukraine est clairement le perdant dans ce combat car les forces russes ont tiré huit fois plus de munitions d’artillerie que l’Ukraine. Les États-Unis et certaines dépendances européennes sont intervenus.

Quelque 120 canons M-777 et une myriade de systèmes d’artillerie modernes montés sur chenilles ont été donnés à l’armée ukrainienne.

Des centaines de tonnes de munitions ont été acheminées.

Les États-Unis et certains alliés ont livré des systèmes HIMARS qui pouvaient dépasser les limites de l’artillerie à canon.

L’armée russe a réagi. Elle a dispersé ses dépôts et ses centres de commandement, limitant ainsi le nombre de cibles pour les systèmes HIMARS.

Elle a également intensifié son utilisation de la guerre électronique qui a mis hors service les drones que l’artillerie ukrainienne utilisait pour trouver ses cibles :

La suppression électronique des drones ukrainiens a émoussé l’un des principaux avantages de Kiev au cours des premiers mois de la guerre. Les Ukrainiens comptaient sur des renseignements supérieurs – fournis en grande partie par les drones – pour rendre leur arsenal d’artillerie plus précis que l’arsenal russe, plus important, composé de gros canons et de lance-roquettes.

Mais la guerre électronique des Russes a empêché ces drones de naviguer et de communiquer – et a privé les Ukrainiens de la précision sur laquelle ils comptaient. « La défaite de la précision fut essentielle à la survie des unités » pour les Russes, expliquent les analystes Mykhaylo Zabrodskyi, Jack Watling, Oleksandr Danylyuk et Nick Reynolds dans une étude réalisée pour le Royal United Services Institute de Londres.

« L’espérance de vie moyenne d’un quadcoptère est restée autour de trois vols« , ont écrit Zabrodskyi, Watling, Danylyuk et Reynolds. « L’espérance de vie moyenne d’un drone à voilure fixe était d’environ six vols » et, « au total, on peut dire que seulement un tiers environ des missions de drones ont été couronnées de succès. »

 

Dépourvue de réelles capacités de combat, l’artillerie ukrainienne s’est tournée vers des cibles fixes plus faciles. Fin novembre, elle a recommencé à bombarder intensément la ville de Donetsk avec de l’artillerie et des missiles. Comme il y a peu d’installations militaires ou même de casernes dans la ville, il s’agissait clairement d’une guerre contre la population civile.

Carte « occidentale » montrant les impacts dans la ville de Donetsk – 1er décembre.

Source : Carte UAAgrandir

5 décembre

Source : carte UAAgrandir

18 décembre

Source : Carte UAAgrandir

Les journaux en langue russe ont parlé des victimes civiles de ces bombardements. Les dirigeants politiques de la République de Donetsk ont demandé une opération urgente contre cette menace.

 

Comme la ligne de front fortement fortifiée rend impossible une percée rapide et la chasse à l’artillerie derrière cette ligne, les militaires russes ont pris d’autres mesures. Une cellule spéciale a été créée pour mener la lutte contre l’artillerie ukrainienne autour de Donetsk. Davantage de radars de contre-artillerie ont été installés.

Davantage d’interprètes d’images satellites ont commencé à rechercher les positions de tir

. Des canons de contre-batterie à plus longue portée sont également apparus.

Au cours des dix derniers jours, la campagne a commencé à donner des résultats significatifs. De nombreux rapports quotidiens récents du ministère russe de la Défense font état des résultats de cette campagne anti-artillerie. Voici celui d’hier :

Dans le cadre de la guerre de contre-batterie, un système d’artillerie M-777 de fabrication américaine a été détecté et détruit près de Netaylovo ainsi que son équipage qui bombardait des zones résidentielles à Donetsk. Un autre système d’artillerie M-777 a été détruit près de Preobrazhenka (région de Zaporozhye).

Un système de roquettes à lanceur multiple Uragan et deux systèmes de roquettes à lanceur multiple Grad ont été détruits près de Nevskoye (République populaire de Lugansk) et de Seversk (République populaire de Donetsk).

Deux systèmes d’artillerie automoteurs ukrainiens 2S1 Gvozdika ont été détruits sur leurs positions de tir près de Krasnogorovka et Prechistovka (République populaire de Donetsk).

Quatre obusiers Msta-B et deux obusiers D-20 ont été détruits près de Kupyansk (région de Kharkov), Velikaya Novosyolka (République populaire de Donetsk) et Novogrigorovka (région de Kherson).

Les installations de défense aérienne ont abattu trois drones ukrainiens près d’Olginka, Guselskoye (République populaire de Donetsk) et Peremozhnoye (région de Zaporozhye).

En outre, deux MLRS Uragan ont été interceptés près de Kostogryzovo (région de Kherson), et trois missiles antiradiation HARM de fabrication américaine près de Debaltsevo (République populaire de Donetsk).

 

Et celui-ci, d’aujourd’hui :

Dans le cadre de la guerre de contrebatterie, deux systèmes d’artillerie M-777 de fabrication américaine et un obusier FH-70 de fabrication allemande, qui étaient utilisés pour le bombardement des zones résidentielles de Donetsk, ont été détruits sur leurs positions de tir près de Krasnogorovka (République populaire de Donetsk).

Trois véhicules de combat ukrainiens avec systèmes de roquettes à lanceur multiple Grad ont été détruits près de Seversk.

Trois obusiers Msta-B ukrainiens ont été détruits près de Petropavlovka (région de Kharkov), Berestovoye (République populaire de Donetsk) et Chernobayevka (région de Kherson).

Des obusiers ukrainiens D-20 et D-30 ont été détruits près de Georgiyevka et Maryinka (République populaire de Donetsk).

 

Selon un autre rapport, le temps de réaction entre la détection et la transmission des coordonnées de la cible et le contre-feu actif n’est plus que de deux minutes. Les temps de mise en place et de déplacement d’un obusier M-777 sont chacun d’au moins trois minutes avec un équipage complet et bien entraîné. Lorsque le radar détecte un M-777 ukrainien en train de tirer, la réponse russe intervient désormais avant que le canon ne puisse être déplacé.

 

La campagne de contre-artillerie peut désormais être qualifiée de succès total. Le dernier tir de l’artillerie ukrainienne sur la ville de Donetsk a été signalé le 23 décembre. La campagne devra se poursuivre jusqu’à ce que l’Ukraine soit à court de canons. Jusqu’à présent, les Ukrainiens tirent toujours plus de munitions que ce que l' »ouest » peut produire :

« L’utilisation de l’artillerie ukrainienne, de manière prudente, se situe probablement autour de peut-être 90 000 cartouches par mois« , a déclaré la semaine dernière Michael Kofman, directeur des études russes au C.N.A., un institut de recherche de Virginie, sur le podcast « War on the Rocks« . « C’est beaucoup plus que ce que n’importe qui fabrique à l’Ouest en ce moment. Donc tout cela est sorti des stocks, ce qui revient à vider nos comptes d’épargne. »

Avec moins d’armes disponibles du côté ukrainien, le besoin de nouvelles munitions va diminuer.

C’est une mauvaise nouvelle pour les Ukrainiens qui occupent les tranchées de la ligne de front. Les tirs d’artillerie lourde qu’ils subissent ne feront qu’intensifier et augmenter leurs pertes déjà très élevées. À un moment donné et à certains endroits, les lignes se briseront et laisseront la place aux militaires russes.

Les combats actuels sont concentrés autour de Bakhmut/Artyomovsk. Le commandement ukrainien a envoyé des réserves pour tenir la ville.

Source : Military LandAgrandir

Sous le feu permanent de l’artillerie russe, les seize brigades actuellement déployées dans et derrière Bakhmut seront décimées une à une. C’est un combat lent où les lignes ne bougent que peu à peu en faveur du camp russe. Mais c’est une bataille très efficace dans une guerre destinée à démilitariser l’Ukraine. En raison de combats d’artillerie très inégaux, les pertes ukrainiennes seront plusieurs fois supérieures aux pertes russes.

Sur le plan économique, l’Ukraine a déjà perdu la guerre. Elle vit grâce aux prêts des gouvernements « occidentaux » qu’elle ne pourra certainement pas rembourser :

Le gouvernement ukrainien a eu du mal à lever des fonds sur les marchés obligataires pendant la guerre et rembourse aux investisseurs plus d’argent qu’il n’en reçoit, selon une déclaration de la Banque centrale qui souligne la dépendance croissante du pays à l’égard de l’aide étrangère.

Selon les prévisions, l’économie devrait se contracter d’environ 40 % cette année, ce qui aura pour effet de tarir les recettes fiscales et de retarder indéfiniment les dépenses prévues qui auraient pu stimuler la croissance.

La déclaration de la Banque centrale, publiée lundi, a mis en évidence un aspect moins visible du manque de financement de l’Ukraine causé par la guerre : l’incapacité à lever des fonds sur le marché. Depuis l’invasion par la Russie le 24 février, l’Ukraine n’a pas été en mesure de renouveler la dette accumulée avant la guerre. Selon la Banque centrale, le pays a payé aux investisseurs environ 2,2 milliards de dollars de plus que ce qu’il a engrangé lors des ventes d’obligations pendant cette période.

Tout cela a rendu les finances publiques ukrainiennes, qui ont toujours été chancelantes pendant la période post-indépendance, très dépendantes de l’aide des États-Unis, de l’Union européenne, des pays européens qui font des dons individuels et d’autres donateurs.

 

Même le FMI, contrôlé par les États-Unis, n’est pas disposé à injecter davantage d’argent dans ce trou noir :

Le budget adopté par le Parlement ukrainien pour l’année prochaine prévoit un déficit d’environ 36 milliards de dollars. Environ la moitié des dépenses prévues sont destinées à l’armée, à la police et à d’autres dépenses militaires. Cette année, le déficit a été encore plus élevé, soit environ 5 milliards de dollars par mois.

Le Fonds monétaire international, qui a sauvé l’Ukraine pendant ses longues séries de crises financières après l’indépendance, a interrompu ses prêts à grande échelle pendant la guerre.

« Ils s’inquiètent de la viabilité de la dette« , a déclaré Tymofiy Mylovanov, un ancien ministre de l’économie qui est professeur à l’école d’économie de Kiev. « Si le FMI s’inquiète de la viabilité de la dette et de la capacité de financement, imaginez ce que pensent les investisseurs privés. »

 

En revanche, le commerce international russe est en plein essor cette année et ses chiffres financiers, récemment évoqués par son président Poutine, semblent meilleurs que ceux de « l’Ouest » :

Premièrement, l’effondrement économique prédit n’a pas eu lieu. Certes, nous avons enregistré une baisse, et je vais répéter les chiffres. Il y a eu des promesses – ou des prédictions ou des espoirs peut-être – que l’économie russe allait se contracter. Certains ont dit que son PIB allait chuter de 20 % ou plus, de 20 à 25 %. Il est vrai qu’il y a une baisse du PIB, mais pas de 20-25 % ; elle est en fait de 2,5 %. C’est la première chose.

Deuxièmement. L’inflation, comme je l’ai dit, sera d’un peu plus de 12 % cette année – c’est aussi l’un des indicateurs les plus importants. Je pense que c’est beaucoup mieux que dans de nombreux autres pays, y compris des pays du G20. L’inflation n’est pas bonne, bien sûr, mais le fait qu’elle soit plus faible que dans d’autres pays est une bonne chose.

L’année prochaine – nous l’avons également mentionné – nous nous efforcerons d’atteindre l’objectif de 4 à 5 %, sur la base des performances de l’économie au premier trimestre – du moins, nous l’espérons. Et c’est une très bonne tendance, contrairement à certains autres pays du G20, où l’inflation est en hausse.

Le chômage est à un niveau historiquement bas de 3,8 %. Nous avons un déficit budgétaire, c’est vrai, mais il n’est que de 2 % cette année, l’année prochaine aussi, puis il est prévu à 1 %, et moins de 1 % en 2025 : nous prévoyons environ 0,8 %. Je tiens à souligner que d’autres pays – tant les grandes économies en développement que les économies de marché dites développées – enregistrent un déficit beaucoup plus important. Aux États-Unis, je pense qu’il est de 5,7 %, et en Chine, il est supérieur à 7 %. Toutes les grandes économies affichent des déficits supérieurs à 5 %. Ce n’est pas notre cas.

C’est une bonne base pour avancer avec confiance vers 2023.

 

Lorsque la guerre prendra fin, l’Ukraine aura une dette incroyable qu’elle ne sera pas en mesure de rembourser avant des générations. Elle n’aura plus de terres à vendre aux étrangers et plus aucune industrie de quelque valeur que ce soit.

Les personnes qui ont imaginé, conçu et mis en œuvre la guerre de sanctions « occidentale » contre la Russie ont fait plus de dégâts à l’Ukraine et à l' »Occident » que quiconque aurait pu l’imaginer.

Mais ils n’ont absolument pas réussi à faire du mal à la Russie. Ils devraient tous être licenciés pour leur incompétence avérée.

Par Moon of Alabama

Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

https://lesakerfrancophone.fr/

28/12/2022

TENSIONS ENTRE LA SERBIE ET LE KOSOVO ........

Derrière les tensions entre la Serbie et le Kosovo : l’OTAN et la Russie

En cas de conflit entre la Serbie et le Kosovo, quels points communs et quelles différences avec le conflit Russie/Ukraine ?

NATO Flag by Defence Imagery on Flickr (CC BY-NC 2.0)

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Publié le 28 décembre 2022
 

L’armée serbe vient d’être placée en alerte à la frontière du Kosovo, conséquence d’une longue dégradation des relations entre Belgrade et Pristina. Selon le gouvernement serbe, il s’agit de « protéger les Serbes au Kosovo ».

Ce discours n’est pas sans rappeler celui de la Russie avant l’assaut de l’Ukraine.

Toutefois la situation dans les Balkans présente des particularismes qu’il ne faut pas ignorer, tout comme il ne faut pas ignorer le poids de l’OTAN et de la Russie derrière les acteurs locaux, qui laisse craindre un nouveau front indirect entre les deux adversaires ; même si l’intensité sera moins forte.

 

Une situation locale différente de l’Ukraine

Si la déclaration du gouvernement serbe peut faire penser à la rhétorique russe de protéger les populations russophones, la situation dans les Balkans révèle des tensions ethniques et religieuses bien plus présentes qu’en Ukraine. La Serbie de religion chrétienne orthodoxe (85 % de la population) fait face à un Kosovo de confession musulmane sunnite (95 % de la population en 2011).

Ces religions continuent à avoir un impact majeur dans la vie des habitants locaux : un sondage de 2018 montrait que 83 % de la population kosovare et 70 % des Serbes se considèrent religieux (en comparaison, 39 % des Hongrois et des Autrichiens se considèrent comme religieux). De plus si les Serbes sont des Slaves, les Kosovars sont ethniquement des Albanais.

Si l’Ukraine est elle aussi traversée par les questions de langue (russe et ukrainienne), voire religieuse (église orthodoxe de Russie contre celle d’Ukraine), la source des tensions est avant tout liée à des questions de nation. L’Ukraine est une frontière entre la Russie et l’Occident. Dans les Balkans ce sont les guerres religieuses et d’empire qui sont sources de tensions.

 

Une attitude peu coopérative des deux côtés

Le gouvernement du Kosovo cherche à blâmer Moscou pour cette hausse des tensions.

La Russie chercherait selon eux à créer un nouveau front pour distraire de l’Ukraine. Néanmoins comme le fait remarquer le Dr James Carafano vice-directeur de l’Heritage Foundation (peu susceptible de russophile) : « Le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, s’est montré agressif même avec les alliés les plus fidèles du Kosovo. Il a même menacé les troupes de la KFOR (mission de l’OTAN au Kosovo). »

Demokracia, un média kosovar, fait en effet part de tensions entre le commandant de la KFOR et le gouvernement du Kosovo.

 

Le risque de l’activation du grand jeu politique entre l’OTAN et la Russie

Même dans le cas où Moscou n’est pas à l’origine des tensions, il semble peu probable qu’elle reste en dehors du conflit. La Serbie est le pays d’Europe ayant l’opinion la plus positive de la Russie.

Le think tank slovaque GLOBSEC avait avant 2022 sondé les opinions publiques des pays d’Europe centrale. La Serbie se démarquait avec 74 % de la population qui considéraient la Russie comme une victime de l’Occident et 71 % qui considéraient que l’OTAN provoquait la Russie. Une position méfiante pouvant s’expliquer par l’intervention de l’OTAN en Serbie en 1999.

En cas de nouveau conflit entre le Kosovo et la Serbie, nul doute que la Russie sautera sur l’occasion pour soutenir la Serbie. Inversement, si la KFOR cherche actuellement à éviter le conflit et l’escalade, en cas d’attaque de la Serbie contre le Kosovo, elle risque d’entrer en conflit contre l’OTAN.

D’autant plus que l’indépendance du Kosovo en 2008 a été surtout soutenue par les pays de l’OTAN et leurs alliés non occidentaux (même si certains pays européens ne la reconnaissent pas comme l’Espagne potentiellement à cause de la question de l’indépendance catalane).

Et au contraire non reconnue par un certain nombre de pays à commencer par les BRICS (Brésil, Chine, Russie, Inde et Afrique du Sud).

 

Et les Européens ?

Comme le fait remarquer Dr James Carafano :

«  Ni l’UE, ni l’Allemagne, ni l’Autriche, interlocuteurs traditionnels, n’ont exercé un leadership suffisant. La Croatie n’a pas été très active ces derniers temps. L’Albanie est distraite par des problèmes internes. La Hongrie et la Turquie ont été plus constructives (à mon avis). L’influence des États-Unis dans la région est toutefois significative. »

La Hongrie comme la Turquie ont en effet tout intérêt à suivre de très près les évènements. Les Balkans furent des territoires des empires ottomans et hongrois et des minorités persistent. Ainsi, dans la province autonome de Voïvodine en Serbie, 20 % de la population est hongroise sous la période yougoslave et 300 000 personnes en 2008. Compte tenu de l’importance donnée par Budapest aux minorités hongroises, la Hongrie risque d’être au cœur de l’actualité.

22/12/2022

CONFLIT OTAN / RUSSIE; CETTE FOIS , ON VA Y AVOIR DROIT !

Vladimir Poutine promet de lancer ses missiles hypersoniques nucléaires SATAN dans les prochaines semaines

Publié par wikistrike.com sur 22 Décembre 2022, 10:15am

Catégories : #Politique internationale

 
Vladimir Poutine promet de lancer ses missiles hypersoniques nucléaires SATAN dans les prochaines semaines

Cette menace survient alors que Volodymyr Zelensky a rencontré Joe Biden à la Maison-Blanche pour son premier voyage en dehors de l’Ukraine depuis le début du conflit le 24 février dernier.

 

Vladimir Poutine a promis qu’il allait tirer ses missiles hypersoniques nucléaires SATAN dans les prochaines semaines.

 

Cette menace survient alors que Volodymyr Zelensky a rencontré Joe Biden à la Maison-Blanche pour son premier voyage en dehors de l’Ukraine depuis le début du conflit le 24 février dernier.

Lors d’une rencontre avec le commandement russe, le chef d’État a affirmé qu’il allait employer ses missiles destructeurs pour ravager l’Ukraine dans l’optique d’inverser le cours de la guerre.

Le missile, d’une portée intercontinentale, peut facilement atteindre le Royaume-Uni la France ou les États-Unis.

 

En avril dernier, après des essais couronnés de succès, le président russe avait averti que cette arme pouvait « percer n’importe quelle défense ».

Par ailleurs, le chef d’État a déclaré que le conflit en Ukraine n’était pas la faute de la Russie.

Il a déclaré : « Pendant des années, nous avons essayé d'établir des relations de bon voisinage avec l'Ukraine, en lui offrant des prêts et de l'énergie bon marché, mais cela n'a pas fonctionné.

Il n'y a rien à nous reprocher.

Nous avons toujours considéré les Ukrainiens comme un peuple fraternel et je le pense toujours.

Ce qui se passe maintenant est une tragédie, mais ce n'est pas notre faute. »

 

Source     https://www.wikistrike.com/2022/12

07/12/2022

UKRAINE : LE PONT DE CRIMÉE EST RÉPARÉ .........;

Ukraine. Le pont de Crimée est réparé, plus de munitions, attaques de drones en Russie


 

Le 8 octobre dernier, une bombe ukrainienne détruisait la partie sud du pont automobile reliant la Crimée.

La partie nord a également été légèrement endommagée, un train passant sur le pont ferroviaire à côté ayant brûlé.

Certaines personnes à Kiev en étaient plutôt heureuses de cette nouvelle :

Syricide @Syricide – 8:33 UTC – 10 Oct 2022 #Kiev hier.

 

Mais la circulation des trains a repris dès le lendemain. La partie nord du pont automobile a été vérifiée et la circulation automobile dans les deux sens a été autorisée. La réparation de la partie sud cassée a immédiatement commencé.

 

Deux jours plus tard, l’armée russe répondait à cette attaque par une première frappe intense contre l’infrastructure électrique de l’Ukraine.

 

Aujourd’hui, moins de deux mois plus tard, le travail de réparation est achevé. Quatre travées de pont endommagées ont été remplacées et une nouvelle couche de goudron a été posée. Aujourd’hui, le président russe y a conduit une voiture :

Poutine, accompagné du vice-premier ministre Marat Khusnullin, a été montré à la télévision d’État au volant d’une Mercedes, posant des questions sur le lieu de l’attaque.

« Nous roulons sur le côté droit« , a déclaré Poutine, alors qu’il traversait le pont. « Le côté gauche du pont, d’après ce que j’ai compris, est en état de fonctionnement, mais néanmoins il doit être complété. Il a encore un peu souffert, nous devons l’amener à un état idéal. »

Poutine a également marché le long de certaines parties du pont, le plus grand d’Europe, pour inspecter les sections qui sont encore visiblement brûlées.

 

La circulation bidirectionnelle se fera désormais sur la travée sud tandis que la travée nord, légèrement endommagée, sera réparée. Ces travaux devraient être terminés avant la fin de l’année.

Depuis l’attaque du pont, l’infrastructure électrique de l’Ukraine fait l’objet d’une attention accrue de la part des missiles. Aujourd’hui, une autre attaque a eu cours. Kiev est à nouveau privée d’électricité et d’eau. Elle pourrait bien se rendre compte qu’elle ne sera plus en mesure de réparer les dégâts.

On peut se demander ce qu’en pensent les personnes qui ont posé devant l’affiche du timbre de l’attaque du pont.

——

Une autre mauvaise nouvelle pour Kiev est que les États-Unis ont annoncé publiquement qu’ils avaient limité la portée des lance-missiles qu’ils avaient donnés à l’Ukraine :

Les États-Unis ont secrètement modifié les lance-roquettes avancés Himars qu’ils ont donnés à l’Ukraine afin qu’ils ne puissent pas être utilisés pour tirer des missiles à longue portée sur la Russie, ont déclaré des responsables américains, une précaution que l’administration Biden juge nécessaire pour réduire le risque d’une grande guerre contre Moscou.

Depuis juin, les États-Unis ont fourni aux forces ukrainiennes 20 lanceurs de système de roquettes d’artillerie à haute mobilité, ou Himars, et un large inventaire de roquettes guidées par satellite d’une portée de près de 80 km. Les responsables américains affirment que le Pentagone a modifié les lanceurs afin qu’ils ne puissent pas tirer de missiles à longue portée, y compris les roquettes du système de missiles tactiques de l’armée américaine, ou ATACMS, qui ont une portée de près de 200 miles.

 

Cette publication est probablement un signe pour l’Ukraine que toute tentative d’acquérir des ATACMS auprès de certains alliés des États-Unis qui disposent également de ces systèmes sera inutile.

Mais que se passerait-t-il s’ils fournissaient de tels missiles et lanceurs qui n’ont pas été désactivés ? Les États-Unis sont-ils convaincus que leurs alliés procéderont à des modifications similaires ?

 

La machine de guerre ukrainienne tourne à vide parce que l’« Occident » ne peut plus fournir d’armes et de munitions en quantités significatives. Les chances de changer cet état de fait dans un délai raisonnable sont faibles :

« Les conflits de haut niveau consomment beaucoup de munitions et d’armements« , a déclaré Mike McCord, le principal responsable du budget du Pentagone, dans une interview. « Nous examinons également les limites de la chaîne d’approvisionnement. Nous n’avons pas encore tout compris« .

Les hauts responsables du Pentagone et de l’industrie maintiennent que les efforts s’intensifient enfin pour remplacer les armes que les États-Unis et leurs alliés ont expédiées en Ukraine, épuisant les stocks jugés cruciaux pour dissuader la Chine ou d’autres adversaires potentiels dans les années à venir.

Il a cité des contrats récents portant sur des dizaines de milliers d’obus d’artillerie de 155 mm que les Ukrainiens utilisent presque aussitôt qu’ils arrivent. Au printemps, « nous serons en mesure de produire 20 000 cartouches par mois« , a-t-il déclaré.

Mais il faudra du temps pour en fabriquer suffisamment, a-t-il ajouté, précisant que les États-Unis feront passer ce rythme à 40 000 cartouches par mois au printemps 2025.

 

20 000 cartouches, c’est ce que l’armée russe utilise en Ukraine lors d’une journée tranquille. 40 000 cartouches par jour, c’est peut-être la consommation moyenne, 60 000 cartouches par jour sont tirées lorsque la situation s’échauffe. Elle produit également suffisamment pour remplacer ces cartouches.

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Ce matin, une explosion a eu lieu sur un aérodrome russe dans la région de la Volga. L’armée russe affirme désormais qu’elle provient des débris d’un drone ukrainien que ses défenses aériennes avaient abattu :

AZ @AZgeopolitics – 17:13 UTC – 5 déc. 2022

    Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie : Le matin du 5 décembre, le régime de Kiev a tenté de frapper avec des drones à réaction les aérodromes de « Dyagilevo » et « Engels ».

Les drones ukrainiens volant à basse altitude dans les régions de Riazan et de Saratov ont été interceptés par les moyens de défense aérienne.

Trois soldats russes qui se trouvaient sur l’aérodrome ont perdu la vie à la suite d’une attaque du régime de Kiev, quatre autres ont été blessés et transportés dans des hôpitaux.

Les drones ukrainiens tirés sur les aérodromes russes ont été interceptés par des moyens de défense aérienne.

En raison de la chute et de l’explosion des débris de drones ukrainiens sur les aérodromes russes, le blindage de la coque de deux avions a été légèrement endommagé.

 

La vidéo montre que l’explosion à Saratov a eu lieu au sol. La défense aérienne fait généralement exploser un drone alors qu’il est encore en vol. Je doute donc que le rapport russe à ce sujet soit totalement véridique.

On peut également se demander où l’Ukraine a trouvé des drones suicide à longue portée, propulsés par des réacteurs. Je doute fortement qu’ils aient été fabriqués dans le pays et qu’ils soient disponibles en plus grande quantité.

 

Par Moon of Alabama

Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.