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29/01/2024

GÉOPOLITIQUE : L' AUTORITÉ PALESTINIENNE ET SES RELATIONS AVEC LE HAMAS ???

23/01/2024

ISRAËL ACCUSÉ DE GÉNOCIDE PAR LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE ???

20/01/2024

USA : GAGNANT DANS L' IOWA ! TRUMP GRIMPE DANS LES SONDAGES !

Trump a gagné dans l’Iowa, il grimpe dans les sondages et il veut tuer l’OTAN !

Primaires républicaines : dans l’Iowa, Donald Trump obtient une première victoire, prévisible et écrasante

L’ancien président a obtenu 51 % des voix, contre 21,2 % pour Ron DeSantis et 19,1 % pour Nikki Haley. Si l’Iowa ne représente que 40 délégués dans la course à l’investiture, l’État donne traditionnellement le ton de la période électorale qui s’ouvre.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/16/p...

 

Donald Trump assomme ses rivaux dès le premier round des primaires républicaines et remporte le caucus de l’Iowa. Ron DeSantis termine à la deuxième place et Vivek Ramaswamy jette l’éponge.

https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-u...

 

Pour l’élection du prochain Président américain, le 5 novembre, Trump est largement favori. Il est déjà presque assuré de remporter l’investiture des Républicains.

Loin devant tous les Républicains, même DeSantis qui semblait en position d’être son rival s’effondre de plus en plus. Et il jouit d’une popularité jamais vue selon les sondages

Dans son discours après sa victoire de l’Iowa, il a carrément fait un discours patriote sans politique politicarde, en appelant à l’union des démocrates et des Républicains.

Certes, que son rival potentiel soit le sénile Biden ça aide, mais pas seulement.

Il fait une percée incroyable dans toutes les couches de la population. En sus des familles à bas revenus, il touche à présent aussi les diplômés et tout cela malgré ses 91 chefs d’inculpation dans 3 dossiers.

La Cour suprême doit se prononcer incessamment sous peu sur l’éligibilité de l’ancien Président. Les deux partis doivent faire leurs discours le 7 février.

Déclaré inéligible par le Colorado et le Maine, il a fait appel auprès de la Cour suprême. Si elle suit les décisions du Colorado et du Maine, Trump ne pourra pas se présenter aux élections, la Constitution exigeant qu’il se présente devant TOUS les Américains.

Ce sera un empaillage juridique sur le point central : le Capitole était-il une insurrection et Trump y avait-il appelé ?

La constitution des USA prévoit dans son 14e amendement adopté en 1868 qu’aucun responsable politique, militaire ou judiciaire ne peut occuper ces fonctions s’il a pris part à “une insurrection ou une rébellion”.

Est-ce que le Président qui venait d’être battu est considéré comme “un responsable politique”, est-ce que, en appelant à une marche pacifique sur le Capitole pour faire entendre la voix du peuple, Trump peut être réputé avoir appelé à “insurrection”, est-ce que c’est une question relevant du judiciaire ou du politique ? …

À suivre.

En attendant, les patriotes, de ce côté-ci de l’Atlantique, savourent…

Par Christine Tasin

https://resistancerepublicaine.com/2024/01/17/trump-a-gag...

UKRAINE/OTAN : OÙ SONT LES ARMES DISPARUES ???

Plus d’un milliard d’armes envoyées en Ukraine ont disparu…

 
 

Bercoff reçoit Éric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement.

L’Ukraine, historiquement l’un des pays les plus corrompus au monde et l’une des plaques tournantes du trafic d’armes et le trafic n’a fait que s’accroître depuis le début de la guerre…

Alors quoi d’étonnant à ce que l’on retrouve, dès l’automne 2022, les armes envoyées à Zelensky en Afrique, au Congo, au Nigéria…

Nombre de politiques africains ont prévenu les Européens…

Rien n’a changé.

Aux USA il y a eu très vite une omerta sur le trafic d’armes en Ukraine, on ne pouvait plus en parler, l’OTAN a fait une propagande énorme “ne vous inquiétez pas, on contrôle tout”.

Mais les choses changent, et elles changent parce que les USA sont entrés en période électorale, ils commencent à prendre de la distance pour décrédibiliser l’Ukraine qu’ils ont soutenue, alors ils essaient de trouver des arguments, des prétextes… pour sortir de cette guerre qu’ils ont voulue.

Pour Eric Dénécé, le conflit en Ukraine est plié, malgré les dernières aides annoncées par la Grande-Bretagne, la France… mais les conséquences ne sont pas terminées, et de loin.

Il faut surveiller de très près le gigantesque trafic d’armes et ce qui va se passer dans les Balkans, autour de la Serbie, du Kosovo.

Plus de 3 millions de personnes ont quitté le pays, alors les armes suivent souvent les mêmes filières qu’on retrouve un peu partout…

P.S. je vous rappelle que, toute honte bue, avec une impudence habituelle, Macron a annoncé il y a 2 jours que les généreux Français allaient offrir encore 40 nouveaux missiles longue portée SCALP et des centaines de bombes aux trafiquants qui les attendent en Ukraine…

 

Ou comment la Macronie offre sur un plateau de quoi déclencher une nouvelle guerre en Europe. Il est vrai que, grâce aux guerres, on peut imposer toutes les restrictions possibles aux Français et les dissuader de voter pour des partis patriotes qui, n’ayant jamais été aux affaires, passent pour ne pas savoir, ne pas pouvoir… gérer une crise.

 

https://resistancerepublicaine.com/2024/01/17/macron-cont...

 

 

 

18/01/2024

GÉOPOLITIQUE : AFRIQUE / SAHEL : LA CONVERGENCE DES JUNTES ? ANALYSE !

Sahel : la convergence des juntes ? 

Assiste-t-on à la constitution d’un bloc géopolitique aligné sur la Russie au cœur du Sahara ? Un décryptage signé par Erwan Bertho-Legarrec.

Source : Wikimedia Commons

Publié le 18 janvier 2024
- A +

En moins de trois ans, un quart des pays les plus pauvres d’Afrique de l’Ouest est passé sous régime militaire : le Mali (19 août 2020), la Guinée-Conakry (5 septembre 2021), le Burkina Faso (24 janvier 2022) et finalement le Niger (26 juillet 2023).

Le président de la République, Emmanuel Macron, a qualifié cette succession de coups d’État « d’épidémie », une formule qui a fait florès dans les médias mais qui, comme toutes les métaphores biologiques appliquées au politique, rend mal compte de la situation sur le terrain.

Alors que la République de Guinée (Guinée-Conakry), dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, a progressivement refusé l’alignement pro-moscovite des juntes militaires maliennes, burkinabé et nigériennes, et s’est sensiblement rapproché de la Côte d’Ivoire, les dictatures militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont annoncé le 16 septembre 2023 la création d’une « Alliance pour les États du Sahel » (AES) et multiplié les rencontres, le « voyage à Bamako » étant devenu le rendez-vous incontournable des élites idéologiques et militaires burkinabé et nigérienne.

 

 

Assiste-t-on à la constitution d’un bloc géopolitique aligné sur la Russie au cœur du Sahara ?

Des liens de convergence forts existent entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger et accréditent cette hypothèse.

D’abord une population en forte croissance démographique : avec 20 millions d’habitants, le Burkina Faso a une croissance démographique de + 3 %, le Mali est dans la même situation, le Niger, avec sans doute près de 25 millions d’habitants, a le plus fort taux de fécondité au monde, plus de six enfants par femme en moyenne.

Cette démographie soutenue entraîne des déséquilibres forts dans la pyramide des âges : près de 50 % de la population a moins de 15 ans au Burkina Faso, au Niger 60 % de la population a moins de 20 ans.

Des dynamiques démographiques qui expliquent largement le poids de la jeunesse, de ses organisations syndicales et politiques et de son rôle d’armée de réserve des partis politiques et des agitateurs dans les perturbations politiques actuelles dans ces États.

Ces trois pays sont par ailleurs dépendants de l’extraction minière : au Niger, l’uranium, en perte de vitesse, et qui ne représente que 10 % du PIB, contribue cependant à 50 % des ressources propres du gouvernement, servant essentiellement à payer les salaires d’un fonctionnariat pléthorique et largement inefficace, voire corrompu.

 

Tristes tropismes 

On pourrait égrener la litanie des stigmates de la pauvreté qui lient et fragilisent ces trois États : putschs militaires à répétition, domination d’une classe bourgeoise urbaine qui tire sa richesse des porosités entre politique, bonnes affaires et monopole sur le foncier, qu’il soit rural ou urbain.

 Mais c’est bien évidemment le tropisme russe, mis en scène dans des manifestations de jeunes qui agitent le drapeau de Wagner ou de la Fédération de Russie, qui concentre toute l’attention.

Depuis le coup d’État d’Assimi Goïta, le Mali a fait l’allégeance la plus bruyante et la plus forte à Wagner : le drapeau noir frappé de la tête de mort, emblème du groupe militaire parapublic russe, qui flottait sur la ville de Kidal « libérée » par les mercenaires, en fut l’incarnation la plus récente.

La junte militaire malienne a d’ailleurs largement financé sa guerre contre les séparatistes Touareg en concédant au groupe paramilitaire Wagner l’essentiel des sites d’orpaillage maliens.

Mais le tropisme russe est visible aussi au Burkina Faso, là encore via la concession de sites miniers aurifères, et au Niger où l’égérie des réseaux sociaux, la Suisso-Camerounaise Nathalie Yamb, surnommée la « Dame de Sotchi », a fait le déplacement à Niamey (décembre 2023), reçue comme un chef d’État, avec tapis rouge et remise de décoration de la part des autorités militaires nigériennes au grand complet. Stellio Capo Chichi, alias Kemi Seba, activiste franco-béninois des réseaux sociaux et suprématiste noir, l’avait précédé mais avec moins d’honneurs, ses prises de position de jeunesse contre l’Islam l’ayant desservi.

Dès les premiers jours du coup d’État de Tiani, alors que la situation était encore incertaine pour les putschistes, les drapeaux russes et les drapeaux de Wagner étaient visibles dans les manifestations de jeunes à Niamey, notamment dans celles qui virent le saccage de l’ambassade de France, le blocus de la résidence de l’ambassadeur, Sylvain Itté, et du campus de pavillons diplomatiques français, et le siège de la base aérienne où stationnaient les forces françaises au Niger.

Manifestations « spontanées » mais encouragées par le groupe de média Liptako d’Abdourahamane Oumaou, candidat malheureux à la présidentielle de 2021 (0,43 % des suffrages).

 

Trois juntes, une dynamique 

Niamey est devenu le point de ralliement des activistes des réseaux sociaux anti-français : le professeur de philosophie franco-camerounais Franklin Nyamsi, tenant régulièrement son blog sur Mediapart, et encore enseignant de l’Éducation nationale française, a été le dernier grand invité de la junte militaire nigérienne en décembre 2023.

Pour lui aussi, la junte militaire nigérienne avait déroulé le tapis rouge et l’avait reçu en grande pompe au palais présidentiel.

Franklin Nyamsi et Stellio Capo Chichi (dit « Kemi Séba ») sont, comme Nathalie Yamb, à des degrés plus ou moins assumés, des acteurs de l’influence russe en France et dans l’Afrique francophone, et des acteurs majeurs de la haine de la France distillée sur les réseaux sociaux auprès de la jeunesse subsaharienne.

Mais leur audience s’étend aussi sur les diasporas subsahariennes en France même, participant notamment à diffuser les mensonges russes sur la présence française au Sahel.

La dynamique médiatique et politique des trois juntes est d’ailleurs assez semblable : activisme anti-français sur les réseaux sociaux, coup d’État militaire, manifestations massives de jeunes chômeurs, nomination d’un Premier ministre issu des franges les plus radicales du marxisme africain (Choguel Kokalla Maïga au Mali, Apollinaire Kyélem de Tambèla au Burkina Faso), haine contre la France proclamée par les membres de la junte lors des grands rassemblements internationaux, rupture (Niger) ou quasi rupture des relations diplomatiques (Burkina Faso, Mali), et finalement rapprochement avec la Russie.

Cette convergence des juntes, rendue possible par leurs trajectoires économiques semblables comme leurs comportements diplomatiques récents, est mise en scène régulièrement par des rencontres au plus haut niveau entre les trois régimes militaires : entretien entre Mody, ancien chef d’état-major des Forces Armées Nigériennes, et Assimi Goïta, dernièrement rencontre en décembre 2023 entre les trois Premiers ministres à Agadez, sous parapluie militaire américain.

Tout aussi symbolique, l’envoi par le Niger d’une aide logistique au Mali, lors de l’offensive sur Kidal du groupe Wagner, ou l’envoi d’un contingent réduit de forces spéciales Burkinabè à Niamey pour soutenir le coup d’État militaire au Niger.

 

Pour autant, derrière les mesures symboliques et les protestations d’amitiés, en l’état actuel des choses, la « convergence des juntes » risque de tourner court.

En effet, les trois juntes sont arrivées au pouvoir dans des conditions si différentes qu’il semble peu probable de voir naître autre chose qu’une construction médiatique.

 

L’Alliance des États du Sahel : un épouvantail (géo)politique

L’équilibre des pouvoirs dans les trois juntes militaires est très différent, et n’augure pas de trajectoires communes dans le temps moyen. Assimi Goïta est la tête de gondole d’une clique de colonels dont beaucoup sont impliqués dans des affaires de marchés publics litigieux.

Chacun d’eux représente un des principaux corps des Forces Armées Maliennes (FAMA) dont la sécurité d’État, organe sensible du renseignement militaire.

Ibrahim Traoré au Burkina Faso, qui s’inscrit dans la geste de Thomas Sankara, capitaine, putschiste et marxiste comme lui, au pouvoir dans les années 1980, joue sur l’image de l’homme providentiel, et s’est débarrassé progressivement de tous ses compétiteurs militaires en les envoyant en stage militaire à Moscou.

Allié idéologique de l’avocat marxiste (formé à Nice), Apollinaire Kyélem de Tambèla, il a été soutenu par les masses désœuvrées de la capitale, Ouagadougou. Il règne sur un paysage politique atone, marqué par les exils successifs des ténors de la classe politique civile.

Son atout réside dans un contrôle strict de l’information, l’envoi sur la ligne de front de ses opposants de la société civile, et sur le fait que les deux principales villes du pays, Ouagadougou au centre du pays, et Bobo Dioulasso dans le sud, sont épargnées par les attaques djihadistes et les crimes des forces de défense et de sécurité. Ce qui lui permet de masquer l’échec sécuritaire de son gouvernement.

Abdourahamane Tiani, lui, est dans une position politique beaucoup plus précaire.

Cacique de l’ancien régime, son pouvoir est partagé au sein de l’armée entre Mody, ancien chef d’état-major devenu ministre de la Défense, le général Barmou, formé aux États-Unis (et qui représente les intérêts de l’armée) et le tonitruant Tumba, militaire lui aussi, qui véhicule les accusations de complicité de la France avec les terroristes.

Mais seule la capitale a fait allégeance à son pouvoir, et encore ne parle-t-on que des associations politiques de la jeunesse, celles qui ont fait le siège de l’ambassade de France et de la base française sur l’aéroport de Niamey.

Les venues successives de Stellio Capo Chichi, de Guillaume Soro (opposant ivoirien en fuite), de Nathalie Yamb et de Franklin Nyamsi s’expliquent par cette volonté de Tiani de garder les organisations de jeunesse de la capitale à ses côtés.

Se concilier les bonnes grâces des mouvements de jeunesse est une nécessité absolue pour la junte militaire nigérienne. Certains de ces mouvements ont bénéficié déjà des largesses financières du régime, par le biais de la redistribution des sommes collectées pour soutenir le gouvernement militaire auprès de la diaspora nigérienne.

Sont à l’affût des figures politiques comme celle d’Abdourahamane Oumarou, fondateur d’un parti marxiste, l’Union des Patriotes Panafricanistes, et PDG d’un groupe média qui mêle presse écrite, radios et chaîne de télévision.

C’est d’ailleurs Abdourahamane Oumarou, perpétuellement affublé d’un treillis militaire et d’une casquette cubaine frappée de l’étoile rouge, qui a organisé la venue à Niamey de Nathalie Yamb, et a mobilisé la jeunesse de Niamey, via son groupe de média Liptako.

Mais les périphéries du pays restent encore incertaines. Dans le nord, l’ancien ministre Ag Boula, réfugié au sein des populations touarègues vers Agadez, a monté un gouvernement dissident, alors que les Toubous dans le Djado, autour de Dirkou, viennent eux aussi de former un mouvement militaro-politique hostile à la junte.

Derrière les généraux, tous issus du régime précédent, une cohorte de colonels, plus jeunes et plus pauvres aussi, assure une forme de surveillance du gouvernement, sans que l’on sache qui se cache derrière ses colonels, peut-être d’autres généraux en attente d’allégeance plus nette ou des intérêts russes.

Tiani, initiateur d’un coup d’État opportuniste, semble en équilibre précaire à la tête de l’État, pris en étau entre une armée qui veille à ses intérêts (alors qu’elle a perdu plus de 400 tués les trois premiers mois du régime militaire), et une jeunesse survoltée, dont les réseaux sociaux diffusent les fantasmes les plus fous : sortie du FCFA, sortie de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), création d’une monnaie nouvelle commune aux trois pays, construction de centrale nucléaire…

Au Mali, dans son discours de vœux du nouvel an (janvier 2024), Assimi Goïta vient de clarifier son projet politique : unité nationale et laïcité.

Lui qui était venu au pouvoir grâce aux manifestations organisées à Bamako par les imams, dont le médiatique Imam Dicko, semble vouloir se détacher des religieux.

Naguère capturé par les mouvements séparatistes touaregs, Assimi Goïta a un compte personnel à régler avec les mouvements sécessionnistes, plus qu’avec les Groupes Armées Terroristes (GAT) qui assurent pourtant un blocus quasi complet autour des villes de Gao et de Tombouctou.

Mais c’est encore son pouvoir qui apparaît le plus assuré. Grâce aux milices Wagner qui garantissent sa protection rapprochée, et à l’épuration systématique des organisations de la jeunesse : « Rose la vie chère » qui dénonçait l’échec économique de la junte militaire malienne a été emprisonnée, de même que Ben Diarra, le créateur du mouvement « Yerewolo – Debout sur les remparts », initiateur de la haine anti-française, ou le rappeur Ras Bath, lui aussi hostile à la France, et coupable d’avoir critiqué le régime militaire.

Si ces arrestations ont pu étonner la population de la capitale, aucun mouvement de foule ne s’est constitué pour exiger leur libération.

Pourtant le pouvoir d’Assimi Goïta est aussi de plus en plus instable : la capitale connaît de graves coupures d’électricité récurrentes, imputées à la mauvaise gestion des régimes politiques précédents, alors même que les militaires dirigent le pays depuis trois ans sans que la situation énergétique ne se soit améliorée.

Une classe politique civile, ancienne et bien implantée dans la capitale, reste active, notamment sur les réseaux sociaux, et les imams sont très critiques à l’égard du régime.

La prise de Kidal par les forces de Wagner semble sceller la reconquête du pays, préalable selon les militaires pour organiser des élections. Or, l’unité théorique du pays semble s’être réalisée sans qu’un calendrier d’élection ne soit publié. Au contraire, les activistes pro-junte sur les réseaux sociaux diffusent le mot d’ordre de Nathalie Yamb « Dix ans sans élections ! ». Il sera de plus en plus difficile aux militaires maliens de rester au pouvoir alors que Wagner multiplie les crimes, y compris contre les FAMA, que la faillite sécuritaire est de plus en plus visible, que la crise énergétique semble insoluble.

Les trois régimes militaires utilisent l’AES comme cache-sexe de leurs faillites, et le temps nous dira si cette marionnette médiatique réussira à distraire les masses suffisamment longtemps pour leur permettre de consolider leur pouvoir.

 
 Source et Publication :  https://www.contrepoints.org/2024/01/18/470132
 

15/01/2024

UNRWA , LA FABRIQUE DES TERRORISTES .......

06/01/2024

LE HAMAS UTILISE DES TECHNOLOGIES DE POINTE POUR SES TUNNELS........

REVUE DE PRESSE ET RAPPEL  !!!
 
Interview

Yehuda Kfir : le Hamas utilise des technologies de pointe pour ses tunnels

Selon cet expert en guerre souterraine, Tsahal ne peut plus continuer à frapper bâtiments et infrastructures pour localiser les tunnels, l'armée doit "creuser jusqu'à eux"

Des soldats se tenant dans un grand tunnel du Hamas trouvé près du poste frontière d'Erez dans le nord de la bande de Gaza, sur une photo diffusée le 17 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Des soldats se tenant dans un grand tunnel du Hamas trouvé près du poste frontière d'Erez dans le nord de la bande de Gaza, sur une photo diffusée le 17 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Cette semaine, l’armée israélienne a révélé au public le plus grand tunnel des terroristes du Hamas découvert à ce jour, construit sous la direction du frère de Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza, Muhammad, dans le nord de la bande de Gaza, près du point de passage d’Erez vers Israël.

Tsahal n’a pas précisé ni si ni comment le tunnel avait été utilisé lors du massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, lorsque ses terroristes ont massacré 1 200 personnes dans le sud d’Israël. Mais comme il s’étend sur environ quatre kilomètres, de la partie nord du camp de réfugiés de Jabaliya à 400 mètres de la frontière, on peut raisonnablement en déduire qu’il a probablement été utilisé.

Sa grande entrée au nord a pu, aisément, faciliter la sortie rapide de dizaines de motocyclettes et de véhicules tout-terrain. Face à un détachement aussi important, si près de la clôture frontalière, les postes d’observation et les patrouilles de Tsahal n’auraient pas été en mesure de prévenir une attaque, car ils auraient été débordés et seraient arrivés trop tard.

Israël est au courant depuis des années de l’existence du réseau souterrain du Hamas à Gaza, avec ses vastes circuits de tunnels, mais a choisi de ne pas mener d’opérations transfrontalières pour les démolir. Cette décision résulte à la fois d’une politique visant à contenir le Hamas et du fait que l’envoi de troupes au sol dans la bande de Gaza nécessite des considérations militaires complexes et présente des risques importants en termes de vies humaines. Les échelons politiques ont cherché à éviter cette situation à tout prix, jusqu’au 7 octobre.

Le tunnel découvert cette semaine est communément appelé le « tronc ». Tsahal n’a pas publié d’images de ses « branches », mais elles existent bel et bien. Le réseau de tunnels est constitué d’une entrée principale, le puits, qui descend à une profondeur de 50 mètres, avec des « branches » qui partent sur les côtés et des puits de sortie localisés dans des écoles et d’autres bâtiments.

Les « troncs » de ce genre de tunnels servent généralement de « planchers », avec une séparation au sommet. Sur les images publiées par Tsahal, on aperçoit des marches menant à la sortie du tunnel.

Au début du mois, Tsahal a indiqué avoir localisé 800 tunnels et 500 puits de tailles et de longueurs diverses depuis le début de sa guerre contre le Hamas. La plupart des tunnels découverts se trouvaient dans le nord de la bande de Gaza, où l’offensive terrestre a commencé et a été la plus intense. Il existe également d’énormes tunnels de contrebande sous la frontière que Gaza partage avec l’Égypte, au sud de la bande de Gaza.

Découverte des tunnels

Le problème auquel est confrontée l’armée israélienne ne se limite pas au nombre de tunnels ou à leur longueur, a expliqué le général de brigade (réserviste) Yehuda Kfir, ingénieur et expert en guerre souterraine, à Zman Yisrael, le site du Times of Israel en hébreu. Par le passé, Kfir était responsable de la guerre souterraine au sein de la direction technologique et logistique de Tsahal. Il a continué, même au terme de son service militaire à mener des recherches et à travailler dans ce domaine.

Au cours des dix dernières années, Kfir a créé un groupe Facebook intitulé « Underground Warfare », dans lequel il discute sans relâche de la menace que représentent les tunnels et à partir duquel il a exhorté les commissions de la Knesset à se pencher sur la question.

« Dans le domaine de la recherche historique sur la guerre souterraine, il est clair que lorsque les généraux parlent de nombres et de tailles [de tunnels], il y a un problème. S’ils comptent les restes des combattants ennemis, les kilomètres parcourus ou le nombre d’obus, c’est le signe que les choses ne vont pas bien », a affirmé Kfir dans une interview.

« En temps de guerre, l’important n’est pas la portée, le nombre de kilomètres ou de tonnes d’explosifs, mais plutôt de savoir si l’armée a la capacité de vaincre l’ennemi et … malheureusement, à ce jour, malgré le fait que Tsahal ait découvert de nombreux tunnels, l’ennemi ne montre aucun signe de détresse. Ce qui signifie que les objectifs de la guerre sont encore loin d’être atteints. »

Ingénieur et expert en guerre souterraine, le général de brigade (res) Yehuda Kfir (Crédit : Capture d’écran de la Douzième chaîne ; utilisé conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d’auteur)

« Il faut savoir que dans une guerre souterraine, il est beaucoup plus difficile d’évaluer l’état de l’ennemi, car il est impossible d’analyser ce qui se passe sous terre », a souligné Kfir. « L’histoire militaire nous apprend que les armées ont toujours eu du mal à savoir ce qui se passait dans le camp ennemi lorsqu’il était sous terre », a-t-il ajouté.

« Il est difficile de savoir à quel point et où ils ont été touchés, et combien de temps ils pourront encore se cacher. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un soldat japonais est sorti d’un tunnel des années après la fin de la guerre. Les tunnels améliorent considérablement les chances de survie. »

La Défense était au courant de l’existence de tunnels dans la zone du passage d’Erez, mais les informations publiées par le porte-parole de Tsahal nous ont récemment apporté plus de détails, notamment sur les travaux d’ingénierie réalisés dans ce tunnel en particulier. Qu’avez-vous appris de ces images ?

Yehuda Kfir : La vidéo montre le développement de nouveaux outils d’excavation, notamment un tunnelier improvisé, semblable à celui utilisé pour creuser le métro de Tel Aviv.

Il y a aussi la forme arrondie du tunnel, et nous voyons beaucoup d’acier, ce qui est relativement nouveau ; ils utilisent de l’acier et non du béton comme c’était le cas lors de l’opération Bordure Protectrice [en 2014]. Les tunnels que nous voyons dans ces vidéos sont plus sophistiqués ; ils ont vraiment investi dans ces tunnels.

Où cet acier est-il utilisé ? Et comment le Hamas l’a-t-il obtenu ?

L’acier est un matériau de meilleure qualité, plus facile à travailler et plus cher. Ce qui montre bien que l’argent n’est pas un problème pour le Hamas. Il a beaucoup plus d’argent qu’en 2014.

Pour ce qui est de l’utilisation, il est visible dans les portes lourdes et blindées. Il est clair qu’elles sont d’un niveau élevé.

L’acier doit être transporté, puis façonné dans un atelier approprié à l’intérieur de Gaza, avant d’être installé. L’acier semble avoir été importé de l’extérieur de la bande de Gaza. L’acier est également utilisé pour fabriquer les lance-roquettes et les missiles eux-mêmes.

Les images de tunnels montrent de nombreuses portes en acier. On peut donc en déduire qu’il y a de nombreuses portes en acier dans les autres tunnels. Il est clair qu’ils n’ont aucun problème pour acheminer des matériaux lourds.

On a dit dans le passé que les tunnels de contrebande entre l’Égypte et Gaza avaient été endommagés, mais à la vue de tout ce matériel, il est évident que la contrebande à partir de la région du Sinaï se porte à merveille.

Un soldat se tenant à l’entrée d’un grand tunnel du Hamas trouvé près du poste frontalier d’Erez dans le nord de la bande de Gaza, sur une photo diffusée le 17 décembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Nous savons que les ingénieurs et les excavateurs [du Hamas] ont acquis la plupart de leurs connaissances [en matière de construction de tunnels] dans la région de Khan Younès. En d’autres termes, en ce qui concerne l’évolution des tunnels, vu ce qu’ils ont dans le nord, nous pouvons supposer que dans le sud, les tunnels sont encore plus grands, mieux équipés et plus sophistiqués.

J’ai appris pas mal de choses sur les outils utilisés par le Hamas et leurs capacités, en particulier les foreuses rotatives manuelles, qui doivent être actionnées par deux personnes. C’est une preuve qu’il développe des outils d’excavation, car, à ma connaissance, elles ne sont pas disponibles sur le marché. Cela ressemble plutôt à une improvisation locale d’un simple dispositif de forage, et cela nous indique qu’ils ont un « département de développement » qui fonctionne. Ils ne restent pas inactifs, mais investissent pour améliorer leurs capacités d’excavation.

Tsahal a indiqué que ce tunnel descendait jusqu’à 50 mètres. Pourquoi une telle profondeur ?

Tsahal pensait auparavant que le Hamas ne creusait que jusqu’à une profondeur de 30 mètres, car c’est le niveau de la nappe phréatique. La révélation dimanche d’un tunnel de 50 mètres de profondeur, sous le niveau de la nappe phréatique, montre que le Hamas a surmonté un autre obstacle technologique, car il est très compliqué de construire à une telle profondeur. D’un point de vue technique, lorsqu’il y a de l’eau pendant l’excavation, il y a une pression constante – et quiconque construit et creuse sous la nappe phréatique risquerait de se noyer s’il ne disposait pas d’un équipement de pompage spécialisé pour évacuer l’eau et prévenir les inondations.

Nous parlons ici de technologies de pointe. En d’autres termes, par rapport à ce que nous savons de leurs capacités jusqu’à l’opération « Bordure protectrice », c’est un grand pas en avant.

Plus on va en profondeur, plus on est protégé. Leur besoin de creuser encore plus profondément vient du fait que Tsahal a développé des capacités en matière d’explosifs de profondeur depuis 2017. Il y a eu un incident au cours duquel plusieurs hommes du Jihad islamique ont été enterrés dans un tunnel transfrontalier. Le Hamas a tiré les leçons qui s’imposaient. Il a compris que, pour survivre, il devait creuser plus profondément.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant visitant un important tunnel du Hamas dans le nord de Gaza, , sur une photo diffusée le 17 décembre 2023. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Parlez-nous des « étages ».

On aperçoit, dans certaines vidéos, une ville souterraine, avec différents niveaux de tunnels et de passages entre eux. Il y a une sorte de rue souterraine avec des entrées à d’autres endroits. L’architecture interne nous indique à quoi servent les tunnels et quelle est leur stratégie.

Dans les grands tunnels, il y a des « zones de rassemblement » juste sous le plafond. Et bien sûr, les puits eux-mêmes sont utilisés pour les attaques. La taille de la voie principale, le « tronc », indique clairement qu’il s’agit d’un tunnel de contrebande, utilisé pour le transport d’équipements et de véhicules.

Le porte-parole de Tsahal n’a pas mentionné le système de communication interne du tunnel, mais nous avons pu voir des panneaux électriques ou des boîtes de communication.

Depuis le 7 octobre, on présume que Yahya Sinwar a également utilisé le réseau de tunnels comme réseau de communication. Il s’agit très probablement d’un système de câbles, que Sinwar a planifié pour que les câbles enfouis profondément dans la terre soient à l’abri des écoutes téléphoniques ou électroniques.

Sur le réseau cellulaire ou le réseau câblé en surface, il tenait un discours, celui qu’il voulait que l’on entende, et utilisait ensuite le réseau souterrain pour les messages secrets. En pratique, le câblage à l’intérieur des tunnels était hors de portée des services de renseignement [israéliens]. C’est également ce qui a manqué à Tsahal : des renseignements sur la situation dans les souterrains, sur l’emplacement des forces, sur le nombre de soldats restants, sur les plans de combat à venir…

Tsahal pourrait-elle développer des services de renseignements « souterrains » ?

C’est possible. Lorsqu’Israël a décidé de bloquer les tunnels transfrontaliers, cela a pris du temps, mais il a trouvé une solution technologique. Pour préparer une guerre souterraine, il faut développer davantage le renseignement souterrain.

Des soldats se tiennent près d’un grand tunnel du Hamas découvert près du poste frontière d’Erez dans le nord de la bande de Gaza, dans une image publiée le 17 décembre 2023. (Crédit : armée israélienne)

Comment Tsahal peut-elle continuer à détecter des tunnels, notamment dans le sud de la bande de Gaza ?

La méthode de Tsahal est frustrante et nous ne pouvons pas continuer à l’utiliser, car elle implique de détruire les infrastructures et les bâtiments en surface pour atteindre ce qui se trouve en dessous.

Au cours de la première phase [de l’offensive terrestre], Tsahal avait pour mandat de procéder à des destructions massives [dans le but de démanteler le Hamas]. Il est évident que nous ne pourrons pas employer cette méthode pour débusquer les tunnels à Khan Younès et à Rafah. Il faudra donc trouver un autre moyen pour savoir ce qui se passe sous terre, sans détruire les bâtiments et les infrastructures qui se trouvent au-dessus.

Je pense que le moyen d’y parvenir est de creuser de notre côté vers eux, tout en insérant des outils intelligents – capteurs, microphones et robots, tout ce qui peut pénétrer dans les tunnels et nous apporter des renseignements sur leur emplacement.

On peut même envisager une sorte de torpille souterraine, en lançant au bon moment une machine d’excavation dotée de capacités d’explosion. Nous devons changer d’approche et attaquer les tunnels de l’intérieur.

Traduit et édité à partir de l’article original sur le site hébreu de ToI, Zman Yisrael.