Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/02/2023

POUTINE MET LA BARRE ENCORE PLUS HAUTE !

Publié par wikistrike.com

 
Poutine met en service le missile Sarmat, capable de déjouer tous les systèmes antiaériens

par Faouzi Oki

Le président russe Vladimir Poutine a promis jeudi 23 février 2023 la mise en service cette année du nouveau des missiles balistiques intercontinentaux, le Sarmat, missile qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer la Russie. « Nous prêtons une attention particulière, comme toujours, au renforcement de la triade nucléaire. Cette année, les premiers lanceurs du système de missiles Sarmat seront mis en service », a-t-il indiqué dans une vidéo publiée à la veille du premier anniversaire de l’opération militaire en Ukraine et à l’occasion de la Journée du défenseur de la patrie.

Lors de son discours annuel très attendu, M. Poutine avait annoncé la mise en service d’autres systèmes nucléaires, sans préciser lesquels et précisant suspendre la participation de la Russie au traité New Start, dernier accord bilatéral de désarmement nucléaire liant Russes et Américains. Le Sarmat, dont la mise en service avait d’abord été annoncée pour 2022, a été décrit en avril 2023 par le maître du Kremlin comme un missile capable de déjouer tous les systèmes antiaériens et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer la Russie.

Selon Vladimir Poutine ce missile est invincible Il fait partie de la série de missiles présentés en 2018. Le Sarmat, appelé Satan II par les Occidentaux, a une portée quasi-illimitée. CNN, citant des responsables américains s’exprimant sous couvert d’anonymat, a dit que le dernier essai du Sarmat avait échoué cette semaine.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait refusé mercredi de commenter ces allégations.

Vladimir Poutine a annoncé ce 21 février lors de son discours annuel devant l’Assemblée fédérale que la Russie suspendait sa participation à l’accord New Start sur le désarmement nucléaire.

Il n’a pas exclu de réaliser de nouveaux tests nucléaires. « Je répète que la Russie ne se retire pas du traité, non, mais qu’elle suspend sa participation.

Nous devons comprendre nous-mêmes ce que les pays de l’OTAN comme la France et le Royaume-Uni revendiquent et comment nous allons prendre en compte leurs arsenaux stratégiques, Nous savons que l’Occident est directement impliqué dans les tentatives de frapper nos bases aériennes, et maintenant, ils veulent inspecter nos installations de défense ?

Ils veulent nous infliger une défaite stratégique, s’en prennent à nos sites nucléaires, c’est pourquoi je suis dans l’obligation d’annoncer que la Russie suspend sa participation au traité New Start », a déclaré le président russe.

Il a parlé de  la volonté affichée par les États-Unis et leurs alliés de voir Moscou perdre dans le conflit ukrainien, en évoquant en outre une demande adressée début février par l’OTAN qui souhaite pouvoir inspecter les infrastructures nucléaires russes dans le cadre du traité New Start de réduction des armes stratégiques.

Vladimir Poutine a dénoncé une scène absurde en disant « Nous savons que l’Occident est directement impliqué dans les tentatives de frapper nos bases aériennes, et maintenant, ils veulent inspecter nos installations de défense ? Via les représentants de l’OTAN, on nous adresse des ultimatums ».

Le chef de l’État a en outre invité les autorités russes à se tenir prêtes pour des tests d’armes nucléaires si Washington venait à en réaliser en premier. « Personne ne doit se nourrir d’illusions, la parité stratégique pourrait être altérée », a averti le président russe.

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué que la décision de Moscou de suspendre sa participation au traité peut être réversible.

 « À cette fin, Washington doit faire preuve de volonté politique et s’efforcer de bonne foi d’obtenir une désescalade générale et de créer les conditions permettant la reprise du fonctionnement à part entière du traité en assurant sa viabilité. Nous exhortons la partie américaine à agir précisément ainsi », a ajouté le ministère. 

Fin janvier 2023 l’ambassadeur russe à Washington Anatoli Antonov avait réfuté les affirmations du Département d’État américain selon lesquelles Moscou ne respectait pas ses engagements liés au traité New Start qui limite l’arsenal nucléaire des deux pays, en soulignant que la Russie respectait irréprochablement les clauses du traité.

Il avait jugé que les États-Unis portaient la responsabilité de l’aggravation de la situation en raison de leur choix de mener une guerre hybride contre Moscou.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait quant lui estimé le 1er février que les États-Unis ont de fait détruit le cadre juridique et conventionnel de la maîtrise des armements en fragilisant ainsi le traité signé en 2010 et qui était censé rester en application jusqu’en 2026.

  La Russie et les États-Unis bénéficient, selon les termes de l’accord, du droit d’effectuer un peu moins d’une vingtaine d’inspections mutuelles par an.

L’accord New Start limite les arsenaux des deux pays à un maximum de 1550 ogives nucléaires déployées et le nombre de lanceurs et bombardiers lourds à 800.

Dans un discours. M. Poutine a aussi juré de poursuivre méthodiquement son opération en Ukraine.

De son côté le secrétaire d’État américain Antony Blinken a jugé la décision de la Russie sur New Start très décevante et irresponsable, tout en assurant que les États-Unis « restent prêts à discuter sur les armes stratégiques » avec Moscou. Londres a souligné que le contrôle des armements était vital pour la sécurité de notre planète, cependant que le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a dit regretter la décision russe.

« Les Occidentaux veulent en finir avec nous une bonne fois pour toutes, Mais ils ne savent pas qu’il est impossible de battre la Russie sur le champ de bataille », a ajouté le maître du Kremlin cité par les médias et la télévision russe.

Par Faouzi Oki

Source :   https://www.wikistrike.com/2023/02/poutine

21/02/2023

UKRAINE : LES ÉTATS-UNIS SONT-ILS UN PAYS TERRORISTE ?

TRIBUNE LIBRE
 
20 février 2023 23:42

 

Le terrorisme est au coeur de ce conflit ukrainien et le rôle des Etats-Unis n’est pas négligeable.

Non seulement, ils préparent, selon le Renseignement russe, des attaques sur le sol national, mais leur responsabilité dans l’attentat contre le gazoduc Nord Stream fait de plus en plus de bruit.

La Russie convoque d’ailleurs à ce sujet une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ce 22 février, alors que l’aveuglement des pays de l’Axe touche à son paroxysme.

 

Alexandre Bortnikov, le directeur du FSB, vient de déclarer, que les attaques terroristes contre des cibles en Russie se sont largement développées depuis le début de l’Opération militaire et cela non sans le soutien des pays occidentaux :

«Ouvrant la réunion, Aleksandre Bortnikov a noté qu’au cours de l’Opération militaire spéciale, le nombre d’actes terroristes commis par les services spéciaux ukrainiens et les formations nationalistes, avec le soutien de l’Occident collectif, contre les infractructures de transport et les complexes énergétiques, les organes étatiques et l’infrastructure militaire de la Fédération de Russie a considérablement augmenté»

Manifestement, le fait de ne pas vouloir prendre le risque d’un conflit direct contre la Russie, sur son sol, n’empêche pas le combat.

Dans le même temps, le SVR (Service du Renseignement extérieur) a découvert tout un réseau de formation par les Etats-Unis de terroristes islamistes, devant être envoyés en Russie et dans les pays de la CEI.  

«Selon des données crédibles parvenues au Service de Renseignement extérieur, l’armée américaine recrute activement des combattants des groupes djihadistes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda, pour mener des attentats terroristes en Russie et dans les pays de la CEI»

Evidemment les pays d’Asie centrale et le Caucase Nord en Russie sont des cibles privilégiées. Déstabiliser ces régions compliquerait sérieusement la tâche de la Russie dans son combat contre l’Axe en Ukraine et recourir au terrorisme présente de grands avantages, notamment la souplesse d’action, le cadre hors-légal et la possibilité de déléguer le sale travail.

Or, en plus de recourir au terrorisme par «recrutement», il semblerait que les Etats-Unis impliquent directement leurs structures militaires dans des actions, qui ne peuvent être qualifiées autrement que de terrorisme.

Il s’agit en l’occurrence de l’attaque du 26 septembre dernier contre le gazoduc Nord Stream. Si les accusations contre la Russie ont tourné rapidement court, l’enquête d’un journaliste américain accusant les Etats-Unis d’avoir perpétré cet acte, lui, relance le débat.

Ceci est resté très discret dans les médias atlantistes, qui ont préféré soit l’ignorer, soit le dénigrer. Seymour Hersh est pourtant lauréat du prix Pullitzer …

Selon son enquête, cet acte terroriste avait été planifié avant le début de l’Opération militaire et a été conduit par les Marines américains. Il correspond en réalité aux intérêts stratégiques américains dans la région, qui n’ont pu autrement empêcher le développement du projet Nord Stream avec la Russie.

Le Département d’Etat a démenti toute implication des Etats-Unis, il aurait de toute manière été étonnant qu’il le reconnaisse. Les pays alignés ont fait allégeance, refusant même d’envisager toute implication du maître …

La formulation la plus dégradante et stupide est attribuée à Ursula von der Leyen, qui n’est quasiment pas reprise par les médias — et pour cause. Je vous laisse en juger, voici comment elle justifie le fait que la Commission européenne refuse a priori d’examiner la question de la responsabilité des Etats-Unis dans cet acte de terrorisme, qui coûte pourtant très cher aux pays européens :

«La version selon laquelle les États-Unis sont impliqués dans le sabotage des gazoducs nous semble absurde. Au cours de toutes ces années d’existence de l’Amérique, pas un seul fait de violation du droit international ou d’actions hors du cadre du droit international n’a été établi et confirmé. La réputation irréprochable de l’État américain nous permet de ne pas envisager cette version»

Non, aucune violation du droit international, jamais Ô grand jamais … La liste est trop longue pour la dresser ici, mais passons. Je ne sais pas si cette déclaration est une parodie ou si elle est véritable.

Dans tous les cas, elle traduit parfaitement l’allégeance et l’aveuglement des institutions européennes. 

La question, qui pourtant mérite d’être soulevée aujourd’hui, est simple : les Etats-Unis sont-ils in fine un régime terroriste, avec toutes les conséquences que cela entraîne, notamment pour les pays européens et les structures européennes, qui collaborent dans cette aventure ?

Par Karine Bechet-Golovko

 

source     https://www.citoyens-et-francais.fr/2023/02

15/02/2023

GÉOPOLITIQUE : LES PRÉMICES DE LA GUERRE EN UKRAINE !

Il y a un an, les prémices de la guerre en Ukraine


Par Moon of Alabama – Le 13 février 2023

Au début de l’année 2022, l’Ukraine achevait les préparatifs d’une attaque massive contre les républiques populaires renégates de Donetsk et de Louhansk (RPD et LNR).

La moitié de l’armée ukrainienne, soit quelque 120 000 hommes recrutés et entraînés au cours des sept dernières années, était stationnée près de la ligne de cessez-le-feu, prête à lancer l’assaut.

Dans le camp adverse, seuls quelque 40 000 hommes étaient sous les armes. Ils avaient peu de chances de résister à cet assaut.

La Russie ne pouvait pas laisser cette attaque ukrainienne se produire. Si l’Ukraine pouvait récupérer les provinces renégates, elle pouvait rejoindre l’OTAN.

L’opinion publique russe était résolument du côté de la DNR et de la LPR russophones. Elle aurait sûrement exigé une intervention.

Depuis le coup d’État de 2014 à Kiev, quelque quatre millions d’Ukrainiens s’étaient déjà exilés en Russie.

Il y a beaucoup de liens familiaux entre les deux pays.

En voyant cela, la Russie avait mis certaines de ses propres forces en alerte et avait rassemblé des armes et des munitions près de la frontière ukrainienne.

Pendant des mois, les États-Unis ont mis en garde contre une prochaine attaque russe contre l’Ukraine. Ils pouvaient le faire car ils savaient que l’Ukraine tenterait de récupérer les républiques par la force. Ils savaient que la Russie serait obligée de répondre. Le 12 janvier 2022, le directeur de la CIA, Bill Burns, a secrètement rencontré Zelensky à Kiev. Burns est souvent porteur de messages du président Joe Biden.

Le dimanche 13 février 2022, après un appel téléphonique avec le président américain Joe Biden, le président ukrainien, Zelensky, a donné l’ordre final pour l’attaque ukrainienne prévue.

Cette décision a immédiatement été l’objet d’une fuite à Londres ainsi qu’à Kiev.

Dans son résumé de la journée, The Guardian énumère un grand nombre d’activités compatibles avec le début imminent d’un conflit. Des diplomates et des militaires étrangers quittaient l’Ukraine. Des armes arrivaient.

 

Informé par son gouvernement, le conglomérat d’assurance britannique Lloyd a cessé ses services de réassurance pour tout ce qui concerne l’Ukraine :

Anatoliy Ivantsiv, directeur de la société d’assurance ukrainienne Expo, a déclaré à Interfax que le géant britannique de la réassurance Lloyds avait annoncé qu’il cesserait temporairement toute assurance contre les risques de conflit au-dessus de l’espace aérien ukrainien à partir du 14 février.

 

Lorsque la nouvelle de l’ordre d’attaque s’est répandue à Kiev, ses «  élites » oligarques et certains membres du parlement étaient prêts à partir. Le 13 février et les jours suivants, ils ont fui le pays :

Les hommes les plus riches d’Ukraine fuient le pays avec leurs familles alors que le nombre d’affrètements de jets privés bondit après que la possibilité d’une guerre a atteint un pic ces derniers jours, selon les informations sur le trafic aérien publiées sur les médias sociaux, le 13 février.

La Suisse, l’Autriche et le sud de la France étaient les destinations les plus populaires pour ces vols privés.

Ukrainska Pravda a déclaré qu’un tel exode par vols privés n’avait jamais été observé en six ans d’observation. La publication indique que des avions appartenant aux principaux oligarques du pays, dont Rinat Akhmetov, Viktor Pinchuk et Boris Kolesnikov, ont quitté le pays. Un avion privé pour 50 personnes a également été commandé par Igor Abramovich, une autre personnalité du monde des affaires.

Les sources de bne IntelliNews confirment que deux professeurs d’anglais résidentiels, tous deux citoyens britanniques, travaillant respectivement pour un député et un homme d’affaires, partiront pour le sud de la France cette semaine. Ni l’un ni l’autre n’ont confirmé que ces vols avaient quelque chose à voir avec les craintes accrues d’une invasion, les deux familles voyageant régulièrement avec leur personnel pour des vacances professionnelles. Même le mois dernier, lorsque les tambours de guerre ont commencé à battre plus fort pour la première fois, les tuteurs et les enseignants travaillant dans les écoles privées de Kiev ont signalé un grand nombre d’enfants absents, partis en vacances.

 

Certains membres du parlement ukrainien se sont également désistés. Le 14 février, le Kiev Independent rapportait :

Plus de deux douzaines de législateurs sur un total de 424 députés, qui doivent assister aux sessions parlementaires débutant cette semaine, ne sont pas actuellement en Ukraine. Près de la moitié, soit 12 députés, sont issus du parti pro-russe Plateforme de l’opposition pour la vie, cinq députés sont issus du parti présidentiel Serviteur du peuple. La plupart des législateurs, soit 20 personnes, ont quitté le pays en février.

 

Dans le cadre de l’accord de Minsk, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a envoyé une mission d’observation spéciale sur la ligne de cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine. Au cours du week-end du 12 et 13 février, le front a été relativement calme :

Dans la région de Donetsk, entre les soirées du 11 et du 13 février, la Mission a enregistré 261 violations du cessez-le-feu, dont 50 explosions. Au cours de la période précédente, elle avait enregistré 114 violations du cessez-le-feu dans la région.

Dans la région de Louhansk, entre les soirées du 11 et du 13 février, la SMM a enregistré 114 violations du cessez-le-feu, dont 24 explosions. Au cours de la période précédente, elle avait enregistré 258 violations du cessez-le-feu dans la région.

L

e nombre d’explosions observées était inférieur à la moyenne des périodes de 7 et 30 jours précédentes. Les explosions se sont produites des deux côtés de la ligne de cessez-le-feu.

Par Moon of Alabama

 Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

 

 

ET AUSSI

 

Le front ukrainien est-il sur le point de s’effondrer ?


Par Dmitry Orlov – Le 3 février 2023 – Source Club Orlov

Orlov

Une évolution majeure, mais lente, semble être en cours du côté ukrainien de la ligne de front.

Depuis des mois, la seule raison pour laquelle les Ukrainiens ont pu tenir tête aux Russes est que leur accès, via l’Internet mobile, aux données satellitaires et aux informations analytiques de l’OTAN a permis à leurs systèmes d’artillerie et de roquettes de cibler précisément le matériel et les troupes russes.

Cela a obligé les Russes à agir rapidement : ils se mettent en position, tirent une salve sur une cible ukrainienne et s’éloignent avant que cette position ne puisse être visée.

L’alimentation en données est assurée par les terminaux Internet par satellite Starlink d’Elon Musk, au nombre de 20 000, répartis sur l’ensemble de la ligne de front de 1000 km.

Comme cela arrive souvent, et comme je l’ai souligné dans mon livre de 2017, Shrinking the Technosphere, la forme la plus efficace et la plus rentable de technologie est souvent la contre-technologie : des dispositifs bon marché mais efficaces qui transforment une technologie avancée très coûteuse en un tas de ferraille inutile

C’est précisément ce qui se passe actuellement grâce aux efforts de brillants jeunes ingénieurs et scientifiques russes travaillant à l’usine militaire de Sestroretsk.

Ils ont réussi quelque chose que les concepteurs américains des terminaux Starlink pensaient impossible. Leur nouveau système monté sur camion, Borschevik, est capable de localiser les terminaux Starlink actifs dans un secteur de 180° et dans un rayon de 10 km avec une précision de 5m.

Il s’agit d’un système passif, ce qui signifie qu’il ne peut pas être découvert à l’aide du signal qu’il envoie, car il n’en envoie pas. Le camion est une petite cible mobile et le système fait son travail en deux minutes s’il est stationnaire et en 15 minutes s’il se déplace d’un point à l’autre, en ciblant un maximum de 64 terminaux Starlink à la fois.

Les informations de ciblage sont ensuite transmises automatiquement aux batteries d’artillerie et de missiles.

Système Borshchevik

Jusqu’à présent, les résultats ont été très positifs : Borshchevik a pu localiser non seulement des emplacements d’artillerie soigneusement camouflés, mais aussi des rassemblements de mercenaires étrangers (qui sont, sans aucun doute, accros à Internet) et des détachements d’infanterie ukrainienne (qui ne peuvent pas se battre sans que l’OTAN leur dise où aller et dans quelle direction diriger leurs tirs).

Ces positions ont ensuite été aplaties à l’aide de systèmes de roquettes à lancements multiples ou de systèmes de missiles guidés tels que le Krasnopol.

Avec l’aide de Borschevik, la tactique russe va changer. Alors que jusqu’à présent, ils devaient « tirer et filer » pour éviter les tirs de riposte, ils pourront désormais commencer par détruire tous les terminaux Starlink de la zone, puis se rendre sur la ligne de front avec des camions remplis de munitions et continuer à tirer jusqu’à ce que plus rien ne bouge du côté ukrainien, et seulement ensuite avancer avec l’infanterie, nettoyer et établir de nouvelles positions.

Sans Starlink, les troupes ukrainiennes resteront simplement assises à attendre les ordres de l’OTAN, ne sachant pas où aller ni où tirer et espérant avoir une chance de se rendre.

Une fois qu’un nombre suffisant de camions équipés de Borschevik seront en place tout au long du front, les Ukrainiens n’auront d’autre choix que de laisser leurs terminaux Starlink éteints la plupart du temps et de les allumer périodiquement pour recevoir de nouveaux ordres, bien qu’il puisse alors être trop tard pour les exécuter ou qu’ils puissent être pris pour cible et détruits avant d’avoir pu le faire.

C’est le talon d’Achille du plan américain qui consiste à attaquer la Russie en utilisant une armée par procuration composée essentiellement de marionnettes télécommandées, et les Russes l’ont découvert et ont trouvé un moyen de l’exploiter : couper ses communications avec l’OTAN, et c’est pratiquement terminé. Regardons !

Par Dmitry Orlov

Soutenez mes efforts sur https://boosty.to/cluborlov ou https://subscribestar.com/orlov.

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines.

Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

 

Source et Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

13/02/2023

LES ÉTATS -UNIS RECRUTE DES DJIHADISTES .........

GÉOPOLITIQUE   ???
 
13 février 2023 11:29
Le renseignement russe accuse les États-Unis d'avoir recruté des combattants expérimentés affiliés à des groupes terroristes du Proche-Orient pour perpétrer des attentats en Russie.
Ils seraient formés sur la base d'al-Tanf en Syrie.
Les États-Unis ont choisi 60 combattants pour les former sur la base d'al-Tanf en Syrie en vue de perpétrer des attentats en Russie, a déclaré ce lundi le Service russe de renseignement extérieur (SVR).
Ces attentats devraient viser des diplomates, des fonctionnaires, des membres des forces de l'ordre et des militaires, selon le service.

 

Des combattants expérimentés

Il s'agit de membres de groupes djihadistes affiliés à Daech* et à Al-Qaïda* qui ont une expérience de combat au Proche-Orient, précise le service, se référant à des "données dignes de confiance".
"Possédés par une idée folle de "vider de son sang" la Russie, les stratèges de Washington jugent acceptable d'utiliser directement des terroristes",note le communiqué.
 
Selon le SVR, de tels actes mettent Washington sur la même ligne que les groupes terroristes internationaux.
* Organisations terroristes interdites en Russie
 
source:   https://www.citoyens-et-francais.fr/2023/02/l

12/02/2023

GUERRE OTAN CONTRE RUSSIE !

100 000 dollars/mois aux pilotes de F-16 allant combattre en Ukraine

Lu sur le blog de Boris Karpov :

« Les oligarques ukrainiens ont promis 100 000 dollars par mois aux mercenaires occidentaux qui accepteront de piloter des avions de chasse F-16 s’ils sont remis à Kiev. »

Suivez la chaîne Telegram de Boris Karpov : https://t.me/boriskarpovblog

 

Le feuilleton des avions de chasse livrés à l’Ukraine occupe l’actualité depuis plusieurs jours, chaque pays y allant de son couplet plus ou moins énigmatique.

Car la livraison d’avions de combat pose évidemment de nombreux problèmes aux Occidentaux et aux Ukrainiens.

La formation d’un pilote de combat sur un nouvel appareil  demande évidemment plusieurs mois d’entraînement, surtout quand ce pilote est resté longtemps sans voler, comme c’est le cas des pilotes ukrainiens encore en état de combattre, après une remise à niveau.

Ces pilotes ukrainiens largement sous-entraînés n’ont pas bénéficié, comme les pilotes russes ou occidentaux, d’une activité annuelle d’environ 150 heures de vol.

Or, sans ses 15 heures de vol par mois, un pilote de chasse ne peut conserver son aptitude opérationnelle pour assurer toutes les missions, de jour comme de nuit et par tout temps.

L’officier roumain Valentin Vasilescu, ancien pilote et fin analyste de la situation sur le front, explique parfaitement les difficultés qui se posent à Kiev et à l’Otan, pour remettre au standard opérationnel les pilotes ukrainiens qui ont échappé à l’hécatombe des premiers mois de guerre.

https://reseauinternational.net/lukraine-naura-pas-davion...

 

Lors de son passage au Royaume-Uni, en France et à Bruxelles, Zelensky a évidement fait le forcing pour obtenir de l’Otan des avions de chasse occidentaux. L’artiste sait faire, mais cette fois, la larme à l’œil et les trémolos dans la voix n’auront pas suffi. Il est reparti les mains vides.

Car outre la formation des pilotes ukrainiens qui sera très longue, Kiev n’a plus les infrastructures nécessaires à la mise en œuvre d’une flotte de combat, qui nécessite une logistique et une maintenance de haut niveau, avec des cadences de guerre.

Dans ces conditions, ces appareils pourraient être basés en Pologne et décoller pour leurs missions de guerre, ce qui ferait de ce pays un cobelligérant passible de représailles russes et impliquerait de facto l’entrée en guerre de l’Otan contre la Russie, au titre de l’article 5 de la charte de l’Alliance.

Biden et ses valets européens sont-ils prêts à une telle escalade pour sauver l’Ukraine ? Je ne crois pas que les peuples de l’UE suivront. En Europe, seul Viktor Orban fait preuve de lucidité et de sagesse.

C’est un président de cette trempe qu’il nous faudrait à Paris. Pour Orban, c’est la Hongrie d’abord. Mais Macron préfère s’acharner à être le premier de la classe européenne, ce qui va détruire la France.

Je crois les Polonais capables de tenter le diable, en misant inconsidérément sur l’indéfectible protection américaine, mais je crois surtout que la menace de quelques missiles hypersoniques russes lancés sur les bases polonaises ramènerait enfin tout le monde à la raison.

Bref, la livraison d’avions de combat à l’Ukraine signerait automatiquement l’entrée en guerre de l’Otan contre la Russie, avec des conséquences que nul ne maîtrise à ce jour.

Ces avions ne pourront opérer dans le ciel ukrainien qu’avec le soutien opérationnel de l’Otan, à l’aide des Awacs survolant la frontière pour assurer le contrôle des missions. Poutine n’acceptera jamais le franchissement de cette ligne rouge.

Par ailleurs, en admettant qu’un jour l’Otan saute le pas et livre des F-16 et des Mirage à l’Ukraine, je ne crois pas que les mercenaires occidentaux soient assez fous pour aller affronter les pilotes russes aux commandes de leurs Sukhoï 57 et de leurs Mig 35.

Sans oublier les redoutables défenses sol-air qui ont décimé l’aviation ukrainienne.

100 000 dollars par mois, avec 100 % de chances de finir dans une redingote en sapin, c’est cela le deal, ce qui n’a rien d’une situation d’avenir. On accepte de payer le prix du sang pour sa patrie, pas pour un chèque dont on ne verra jamais la couleur.

Pour mémoire, voici le dernier bilan du Mindef russe sur les pertes ukrainiennes :

« Au total, 384 avions, 206 hélicoptères, 3 057 véhicules aériens sans pilote, 403 systèmes de missiles de défense aérienne, 7 798 chars et autres véhicules de combat blindés, 1 012 véhicules de combat équipés de MLRS, 4 034 canons et mortiers d’artillerie de campagne, ainsi que 8 302 unités de des véhicules automobiles militaires ont été détruits depuis le début de l’opération militaire spéciale. »

Nul n’est devin, mais je ne pense pas que cette guerre dure aussi longtemps qu’on le dit. Plus vite celle-ci sera gagnée et mieux cela vaudra pour Moscou et l’ensemble de la planète.

Poutine et les durs du régime ne vont pas mener éternellement une guerre de position en laissant l’Otan poursuivre impunément son escalade. Si Poutine a mobilisé 300 000 soldats de plus et acheminé chars, canons et avions près du front, ce n’est pas pour faire de la figuration.

Il y a un an, les Russes ont été surpris par la réaction de l’Otan, les Anglo-Saxons ayant empêché Zelensky de négocier dès mars 2022. Mais après 12 mois de guerre, Poutine et ses généraux savent parfaitement où ils vont. Pour eux, l’Otan a la fiabilité du serpent.

Si Poutine a sous-estimé l’investissement massif des Occidentaux dans ce conflit, ces derniers ont gravement sous-estimé la puissance de feu de son armée et les capacités de résistance de l’économie russe. Les sanctions ne font que saigner l’Europe.

Une fois l’armée ukrainienne détruite, Biden n’aura d’autre choix que de négocier aux conditions du tsar. Conditions que personne ne connaît. Car au-delà des quatre régions annexées cet été par Moscou, jusqu’où ira l’armée russe ? Mystère.

 

En 1812, les Russes sont allés jusqu’à Paris et en 1945  jusqu’à Berlin…

Cette armée pourrait donc aller jusqu’à la frontière polonaise. Les rodomontades de Varsovie, les menaces de Londres, les rêves de victoire de Berlin ou Paris, tout cela n’est que foutaise, un conte de fée pour dirigeants attardés, totalement inconscients de ce qu’est la mentalité russe et de ce qui se prépare.

 

La vérité est que chaque jour, pour un soldat russe qui tombe pour son pays, ce sont 8 ou 10 soldats ukrainiens qui perdent la vie.

Non pas pour leur patrie, déjà condamnée à la défaite, mais pour les seuls États-Unis, bien décidés à sauver l’hégémonie du dollar et leur domination sur le monde, en saignant le peuple ukrainien.

Autant cette guerre est légitime pour les Russes, encerclés par l’Otan depuis 1991, autant elle est injuste pour le peuple ukrainien, qui meurt uniquement pour la bannière étoilée.

Dans quelques mois, les Américains oublieront l’Ukraine et laisseront tomber Zelensky, qui ira profiter de ses millions en Angleterre en surveillant ses arrières.

Car une autre guerre menace en Asie, quand Xi Jinping voudra récupérer Taïwan, sa province rebelle. Le rattachement de l’île à la Chine continentale est inéluctable.

Et si les États-Unis veulent affronter Pékin pour défendre ce confetti de la mer de Chine, je leur souhaite bien du plaisir. Et après Taïwan, iront-ils sauver la Corée du Sud des griffes de Pyongyang ?

Avec l’Amérique, le monde ne sera jamais en paix. Ce pays arrogant et belliqueux représente une menace nucléaire permanente pour l’Univers. 

Quittons l’Otan, qui, au lieu de nous protéger, fait tout pour nous entraîner dans une guerre contre la Russie, un pays ami de la France et notre allié en 14-18 et 39-45.

Hélas, Macron voit son avenir post-élyséen au sein de  la sphère mondialiste anglo-saxonne, bien évidemment.

Par conséquent, il est prêt à détruire la France si cela peut le servir. Il n’ira jamais contre la volonté de Washington et se couchera quels que soient les coups  portés à notre pays par nos soi-disant alliés.

On l’a bien vu avec le contrat des sous-marins australiens.

Humilié comme jamais, Macron a dit merci.

 

Par Jacques Guillemain      https://ripostelaique.com

 

 

07/02/2023

FÉVRIER 2023 : LE No 158 DE : L' AFRIQUE RÉELLE ! ( BERNARD LUGAN )

    

 

IMPORTANT


Pour recevoir les numéros de l'Afrique Réelle ainsi que les communiqués spéciaux de Bernard Lugan, souscrivez un abonnement à l'Afrique Réelle, en vous rendant sur cette page.

Bannière 1_195600.jpg.png
(Si votre navigateur bloque le lien, accédez directement au blog de Bernard Lugan via le moteur de recherche de google et allez dans l'onglet "abonnement")
 

Sommaire du n°158 - Février 2023


Actualité
- Qui est responsable de l’échec politique français au Sahel ?
- Les Peul sont-ils menacés de génocide ?

Economie
La Chine ne croit pas dans l’avenir de l’Afrique

Histoire
La question des sources du Nil


Editorial de Bernard Lugan

Selon Rémi Carayol, journaliste présenté comme « spécialiste », la France a échoué au Mali parce que : « Au Sahel, les officiers français réfléchissaient avec un logiciel issu de la colonisation ». 


Cette phrase mérite une analyse à plusieurs niveaux :

1) En imputant clairement aux officiers l’échec politique sahélien de la France, Rémi Carayol fonde son approche sur un grave contre-sens. En effet, et il suffit d’avoir fréquenté les états-majors pour l’avoir constaté, les cadres de Barkhane ne furent pas les décideurs de la politique française au Sahel.

Ils ne firent qu’appliquer une politique définie - sans eux - à l’Elysée, et même plus que régulièrement, contre leurs propres préconisations.

Peut-être est-il utile de rappeler à notre « spécialiste » qu’en France, ce sont les dirigeants politiques qui donnent des ordres et qui définissent les missions des Armées, et non le contraire… 

2) Au Sahel, les officiers français ont très vite constaté que si l’ethnisme n’explique pas tout, rien ne s’explique cependant sans lui. Or, par idéologie, les décideurs français successifs ont refusé de prendre en compte cette évidence, mettant donc dès le départ nos Armées entre l’enclume et le marteau, ainsi que je l’ai écrit dès 2012...

3) Les décideurs politiques français ont postulé que la solution de la question sahélienne passait par des élections. Or, l’ethno-mathématique électorale confirmant, scrutin après scrutin, la domination démographique, donc démocratique, des plus nombreux, les élections entretiennent le conflit…

Et Paris s’étonne que Touareg et Peul aient refusé un processus destiné à les marginaliser une nouvelle fois…

4) Au Sahel où Rémi Carayol ramène le problème à la colonisation - forme exotique de reductio ad Hitlerum -, le cœur de la question est bien identifié.

Depuis le néolithique, sudistes et nordistes y sont en rivalité pour le contrôle des zones intermédiaires situées entre le désert du nord et les savanes du sud (voir à ce sujet mon livre Les guerres du Sahel des origines à nos jours).

Or, cette constante séculaire est aujourd’hui dramatiquement aggravée par la suicidaire démographie qui y amplifie encore davantage la compétition territoriale entre pasteurs et agriculteurs. Une situation opportunément utilisée par le jihadisme qui est d’abord la surinfection de plaies ethno-géographiques séculaires.

5) Illustration du point 4, depuis plusieurs mois, au Burkina Faso, ayant en tête le souvenir des conquêtes peul de la période précoloniale, certaines ethnies subissant les exactions des jihadistes accusent les Peul d’être leurs complices.

Victimes de représailles aveugles, les Peul se regroupent pour se défendre, cependant que les terroristes utilisent leur ressentiment et leur implantation transnationale pour tenter d’étendre leurs actions à tout le Sahel et à la région soudanienne.

En définitive :
1) Au nord la paix dépend des Touareg.
2) Au sud la paix dépend des Peul. 

Une évidence relevant d’ « un logiciel issu de la colonisation »…

 

Bannière 1_195600.jpg.png
     

 

 

 

02/02/2023

UN CONSEILLER DE MISSIONNAIRE DE ZELENSKI PRÉDIT .......

TRIBUNE LIBRE !

Oleksiy Arestovytch, le conseiller démissionnaire de Zelensky qui prédit « un désastre pour son pays »

Oleksiy Arestovytch est né le 3 août 1975 à Tsiteli-Tskaro, en République socialiste soviétique de Géorgie.

Il est un blogueur, acteur, journaliste politique et militaire, et chroniqueur de médiats en ligne ukrainiens. 

Mais ce n’est pas un simple saltimbanque.

De 1994 à 2005 il a travaillé au département du renseignement du ministère de la Défense d’Ukraine atteignant le grade de major.

En 2014 il s’est engagé comme volontaire dans la guerre à l’Est, s’investissant en particulier dans la préparation de formations militaires, notamment pour les opérations psychologiques concernant le théâtre militaire du Donbass.

Le 1er décembre 2020, le directeur de cabinet de la présidence de la République, Andreï Yermak, le nommait conseiller des questions de communications stratégiques dans le domaine de la sécurité nationale et de l’armement.

 Il a été promu lieutenant-colonel des Forces armées ukrainiennes en avril 2022 et chargé de la propagande militaire à destination de la population ukrainienne.

 

Il a accordé une longue entrevue à Yuri Romanenko pour la chaîne Youtube du groupe médiatique ukrainien « Alpha Media ». Dans cette entrevue, il affirme non seulement que l’Ukraine a très peu de chances de gagner la guerre, mais aussi que ce conflit pourrait devenir « un désastre pour son pays » qui pourrait disparaître en tant que tel.

« Maintenant, je suis une personne non officielle, je peux dire ce que je veux. Si les gens pensent que nous allons gagner la guerre à coup sûr, je tiens à dire que c’est très peu probable. Depuis le 14 janvier, ce n’est plus le cas. Pensez-vous que la déclaration du président polonais Duda sur les mois décisifs (à venir) et le fait qu’on ne sait pas si l’Ukraine survivra en tant que pays, n’étaient que des mots dans le vent ou bien qu’il en parlait sur la base d’informations ? »

Le 14 janvier est une date qu’Arestovytch et un certain nombre d’experts militaires considèrent comme un tournant dans la guerre, les forces russes (Wagner en l’occurrence) s’étant emparé de la ville de Soledar, ouvrant éventuellement la voie à une vaste offensive vers l’Ouest. Depuis lors, les Russes ont enregistré des victoires tout au long de la ligne de front.

Le 14 janvier, également, marque un jour de tragédie avec la frappe sur la ville de Dnepr, lorsqu’un missile russe est tombé sur un immeuble d’habitation, tuant plusieurs dizaines de personnes. Arestovytch a affirmé publiquement que la catastrophe a été causée par une erreur de la DCA ukrainienne, dont le projectile d’interception a touché le missile russe (visant une central électrique proche), alors qu’il se trouvait déjà au-dessus de la ville, déviant ainsi sa trajectoire

. En raison de cette déclaration, qui contredisait de manière flagrante le discours de Kiev selon lequel les Russes ont visé l’immeuble d’habitation, le conseiller présidentiel a été contraint de démissionner !

Depuis, plusieurs événements se sont succédé qui laissent entrevoir des fissures et des luttes intestines dans le cercle du pouvoir à Kiev. L’entrevue d’Arestovytch est une indication de la grande agitation au sommet de l’État et dans l’oligarchie qui y règne. C’est la première fois qu’une personnalité de premier plan contredit le discours triomphaliste de la puissance ukrainienne, discours adopté sans retenue par les dirigeants et les médiats occidentaux.

Véritable éminence grise du régime, Arestovytch est bien plus qu’un ancien conseiller qui serait frustré d’avoir été contraint de démissionner à la suite d’un « dérapage ».

Avant le 24 février, Arestovytch était considéré comme un possible futur leader, un rival possible pour Zelensky. Il n’est d’ailleurs même pas sûr que sa déclaration sur la « bavure » anti-aérienne ukrainienne soit réellement une gaffe. Elle pourrait, en quelque sorte, faire le jeu d’un des cercles intérieurs de Kiev.

Quant à ses déclarations récentes, il convient de souligner qu’Arestovich ne se lance pas dans des prophéties sans fondement. Dans une interview de 2019, avant l’élection de Zelenski, il avait prévenu avec une sérénité hallucinante que le prix de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN serait une « guerre majeure » avec la Russie.

« Médiat : Si l’Ukraine veut adhérer à l’OTAN, peut-on parler de délais pour mettre fin à la guerre (dans le Donbass) ?

Arestovytch : Au contraire, cela conduira probablement à une opération militaire russe massive contre l’Ukraine, car les Russes devront détruire nos infrastructures, dévaster l’ensemble du territoire afin que (l’OTAN) ne veuille pas de nous….

Médiat : La Russie pourrait donc se retrouver dans une confrontation directe avec l’OTAN ?

Arestovytch : Non, pas avec l’OTAN. Nous ne réussirons pas (à rejoindre l’OTAN avant l’invasion de la Russie). Ils (les Russes) doivent le faire avant que nous rejoignions l’OTAN, afin que l’OTAN ne s’intéresse pas à nous. Ils ne seraient pas intéressés à cause de la dévastation.

Avec une probabilité de 99,99 %, le prix de notre entrée dans l’OTAN est une guerre majeure avec la Russie. Et si nous n’adhérons pas à l’OTAN, nous risquons d’être occupés par la Russie dans les 10 ou 12 prochaines années. C’est notre carrefour. Maintenant, votons avec Zelenski…

Médiat : Alors, laquelle des deux perspectives est la meilleure ?

Arestoviytch : Évidemment, une grande guerre avec la Russie. Et notre entrée dans l’OTAN sur la base d’une victoire contre la Russie. »

Dans la suite de cette entrevue de 2019, Arestovytch se livrait également à des projections extrêmement précises sur la façon dont la guerre avec la Russie pourrait survenir et se dérouler. Notamment que Moscou appellera l’invasion une « opération militaire spéciale » et quand elle aura lieu.

« Médiat : Que pourrait signifier une guerre majeure avec la Russie ?

Arestovytch : Opérations aériennes offensives, attaque de l’armée (terrestre) russe qu’ils ont massée à la frontière, siège de Kiev, tentative d’encerclement de l’armée ukrainienne près de Donetsk, attaques depuis le Belarus, proclamation de nouvelles républiques populaires, diversions, attaques contre des cibles d’infrastructures clés, frappes aériennes. En bref, une vraie guerre. Et sa probabilité est de 99%.

Médiat : Quand ?

Arestovytch : Les années les plus critiques sont 2020 à 2022. »

Oleksiy Arestovych photographié avec le commandant en chef des forces armées Valery Zaluzhny

L’entrevue, donnée avant l’élection de Zelensky à la présidence, montre que la guerre faisait partie du « mandat » de l’équipe derrière l’acteur-président Zelensky depuis le départ.

Et que l’adhésion et la collaboration de l’Ukraine avec l’OTAN n’est pas un fantasme, une vue de l’esprit ou pure propagande russe, mais qu’elle était clairement envisagée comme un objectif alors même que le pays était déjà en guerre civile dans sa partie Est et que cela pouvait constituer comme la goutte faisant déborder le vase pour la Russie voisine.

 Et d’ailleurs dans cette entrevue, Arestovytch envisage froidement l’élargissement du conflit au Donbass en guerre contre la Russie « avec 99% de probabilité ».

Avec ses déclarations, Arestovytch a brisé de l’intérieur l’unanimité de façade en vigueur au sein du pouvoir à Kiev, des chancelleries et des médiats occidentaux.

Une unanimité qui avait été, certes, déjà largement ébranlées par l’entêtement de Zelensky lui-même à présenter idiotement le missile anti-missile ukrainien, tombé en Pologne, comme une attaque russe sur un pays de l’OTAN…

Une thèse qui avait été rapidement et explicitement démentie jusqu’au plus haute autorités de la Maison Blanche, par Joe Biden lui-même, ridiculisant le président clown ukrainien.

En s’extrayant du pouvoir à Kiev alors que les chancelleries occidentales s’agitent autour de la fourniture « d’armes lourdes » (craignant une nouvelle offensive massive russe), Arestovytch reprend peut-être son bâton de pèlerin pour tenter de jouer plus tard sa carte de premier ministrable ou présidentiable, pariant sur la « chute » de l’armée et/ou du pouvoir ukrainiens dans les mois à venir.

En attendant, depuis sa démission, le site répertoriant des cibles ukrainiennes à abattre, Myrotvorets, a ajouté son nom à sa liste… pour « sabotage d’informations publiques en faveur des envahisseurs russes, participation à des actes d’agression humanitaire contre l’Ukraine, participation délibérée à des mesures qui compromettent la capacité de défense de l’Ukraine en démoralisant les forces armées ukrainiennes, discrédit des autorités et de la direction de l’État. »

 
 

Par Pierre Olivier

Militant nationaliste français et coordonnateur de la rédaction de Jeune Nation

 

RUSSIE / UKRAINE / OTAN : LE POINT DE LA SITUATION .......

Russie/Ukraine/Otan : point de situation au 342e jour du conflit

 
 

Le premier anniversaire de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine tombera le 24 février.

La Russie a entamé une stratégie de guerre d’usure par des frappes sur les infrastructures attendant les résultats de la mobilisation et de la réorganisation de ses forces.

L’armée ukrainienne est fixée, voire recule sur le front du centre. Les fournitures d’armements lourds s’accélèrent mais des soubresauts agitent le pouvoir à Kiev.

 

Les présupposés d’une certaine élite moscovite selon lesquels l’Occident peut encore être un partenaire de dialogue de la Russie se sont largement dissipés, avec la révélation étonnante de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel que les négociations concernant les accords de Minsk étaient une « tentative de donner du temps à l’Ukraine » et que Kiev les avait utilisées « pour devenir plus forte »

Moscou a réagi avec amertume et un sentiment d’humiliation que l’élite dirigeante russe ait été bernée. Cette prise de conscience a un impact sur le conflit en Ukraine alors qu’il entre dans sa deuxième année. 

Ainsi, l’annexion des quatre régions de l’Ukraine — Donetsk et Lugansk [Donbass], Zaporozhye, oblasts de Kherson — et de la Crimée, représentant environ un cinquième du territoire ukrainien, est désormais un fait accompli, et la reconnaissance de celle-ci par Kiev est devenu un pré-requis annoncé pour tout futurs pourparlers de paix.

L’optimisme initial de Moscou en février-mars selon lequel « l’art suprême de la guerre est de soumettre l’ennemi sans combattre » (Sun Tzu) a également cédé la place au réalisme selon lequel l’administration Biden ne permettra pas que la guerre se termine de si tôt jusqu’à ce que la Russie soit saignée à blanc et affaiblie.

Cela a conduit au retrait russe des régions de Kharkhov et de Kherson en vue de créer des lignes de défense fortifiées.

En Russie : mobilisation. Et bientôt économie de guerre ?

Poutine a finalement accepté la demande des commandants de l’armée pour une mobilisation partielle.

Le grand déploiement qui a suivi en Ukraine, parallèlement à la montée en puissance en Biélorussie, a placé la Russie pour la première fois dans une position de supériorité militaire.

Le Kremlin met en place les mécanismes nécessaires pour galvaniser l’industrie de la défense et l’économie afin de répondre aux besoins des opérations militaires.

Dans une perspective à long terme, l’un des résultats historiques du conflit pourrait être l’émergence de la Russie en tant que puissance militaire que l’Occident n’oserait plus affronter.

Le chef d’état-major général, le général Valery Gerasimov, a déclaré dans une interview extraordinaire accordée au journal Argumenti i Fakti que le plan de développement des forces armées nouvellement approuvé garantira la protection de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Russie et « créera les conditions du progrès social du pays » et le développement économique.

Selon le plan approuvé par Poutine, de nouveaux districts militaires seront créés, trois divisions de fusiliers motorisés seront formées dans les oblasts de Kherson et de Zaporozhye (qui ont été annexés en septembre) et un corps d’armée sera construit dans le nord-ouest région de Carélie limitrophe de la Finlande.

Alors que les négociations relatives à l’entrée dans l’OTAN de la Suède et de la Finlande sont repoussées sine die par la Turquie après que la Suède a autorisé l’activiste dano-suédois, Rasmus Paludan, a brûlé un coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm.

L’évaluation interne occidentale est que la guerre tourne mal pour l’Ukraine

Spiegel a rapporté la semaine dernière que le Service fédéral de renseignement allemand (BND) « a informé les politiciens de la sécurité du Bundestag lors d’une réunion secrète cette semaine » sur l’évolution de la situation en Ukraine.

Le BND a déclaré aux députés allemands qu’il était particulièrement « alarmé par les pertes élevées de l’armée ukrainienne dans la bataille pour la ville stratégiquement importante de Bakhmut » (à Donetsk) informant que Kiev y perd chaque jour, « un nombre à trois chiffres de ses soldats ».

Et le service a averti que « la prise de Bakhmut par les Russes aurait des conséquences importantes, car cela permettrait à la Russie de faire de nouvelles incursions à l’intérieur du pays ».

Un rapport de Reuters a cité un haut responsable de l’administration Biden qui, s’adressant à un petit groupe de journalistes à Washington, affirmait qu’il y a « une forte possibilité » que les Russes chassent les Ukrainiens d’Artiomovsk (Bakhmut), que les experts militaires occidentaux ont appelé le « pivot » de toute la ligne de défense ukrainienne dans le Donbass.

Washington aurait conseillé à Kiev de retirer ses forces d’Artiomovsk vers des positions plus faciles à défendre pour se concentrer sur la préparation d’une contre-offensive d’envergure dans le sud du pays au printemps.

D’ici là, l’administration Biden espère gagner du temps pour réorganiser l’armée ukrainienne  et l’équiper un peu plus d’armes de pointe.

Les anciens stocks de l’ère soviétique dans les pays de l’Otan ont été épuisés et les futurs approvisionnements de l’Ukraine devront provenir de matériel en service dans ces pays.

C’est plus facile à dire qu’à faire, et l’industrie de la défense occidentale aura besoin de temps pour redémarrer la production.

Toute la bravade que Kiev se prépare pour une offensive visant à chasser les Russes d’Ukraine s’est évanouie.

Des chiffres non officieux circulent largement – dont la crédibilité est impossible à vérifier – selon lesquels les pertes des forces armées ukrainiennes s’élèveraient maintenant à 232 000 soldats hors de combat, (données transmises par le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Zaluzhny au Pentagone) ou dépassant les 305 000 soldats hors de combat (selon la société privée Stratfor Forecasting).

Quoi qu’il en soit, le hachoir à viande continue à tourner à plein régime, comme le montre d’une part les images de cimetières ukrainiens qui se remplissent jusqu’à la gueule et celles de véritables rafles de civils dans les rues des villes ukrainiennes pratiquées par les soldats des centres de mobilisation pour regarnir les premières lignes…

Des voix s’élèvent d’ailleurs pour protester contre la tendance qu’aurait l’état-major à Kiev à concentrer les ordres de mobilisation sur les populations des marges, tels les Hongrois de Transcarpathie, et de les envoyer peu formées et peu équipées au front où elles servent de bouche-trou.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères et des Relations économiques extérieures, Peter Szijjarto, s’en est ému soulignant que c’est une raison pour laquelle la Hongrie insiste sur la nécessité d’entamer des pourparlers de paix.

Des médiats hongrois rapportent ainsi que la plus grande mobilisation depuis le début du conflit est en cours en Transcarpatie, qui est associée à de lourdes pertes de la 128e brigade d’assaut de Transcarpathie près de Soledar.

Certains médiats hongrois affirment qu’à quelques centaines de mètres de la frontière avec la Hongrie, les corps de soldats locaux sont entreposés dans des véhicules réfrigérés pendant des semaines, et que les proches ne sont pas informés de leur décès…

Carte des nouvelles frontières occidentales de la Russie en octobre 2022 (avant les corrections qui seront apportées par les prochaines offensives russes en 2023). Le résultat des tentatives de tromperies occidentales à l’égard de la Russie

Toujours plus d’armes, l’escalade est bien là

Mais des signes indiquent qu’une offensive russe a peut-être commencé sur le front sud, qui progresse régulièrement vers la ville de Zaporozhye, un centre industriel majeur en Ukraine.

Cette offensive aurait de profondes implications.

La capture des 25% restants du territoire de l’oblast de Zaporozhye, qui est toujours sous le contrôle de Kiev, rendra le pont terrestre entre la Crimée et l’arrière-pays russe imprenable par une contre-offensive ukrainienne et renforcera le contrôle russe des ports de la mer d’Azov (qui relient la mer Caspienne à la mer Noire et au canal maritime Volga-Don menant à Saint-Pétersbourg), en plus d’affaiblir considérablement l’ensemble du déploiement militaire ukrainien dans le Donbass et dans les steppes du côté est du Dniepr.

La situation dans son ensemble est que l’Occident travaille fiévreusement sur des plans, avec l’administration Biden s’agitant de l’arrière, pour livrer des armes lourdes à l’armée ukrainienne, y compris des chars Leopard allemands.

Des chars qu’on en verra pas de si tôt sur le terrain ukrainien malgré tout.

D’abord parce que la formation de centaines d’équipages ukrainiens et des lignes logistiques nécessaires prendront de longs mois, et parce qu’actuellement le « général hiver » a été clément et que le terrain à l’Est n’a pas suffisamment gelé et durci pour des offensives blindées.

Quoi qu’il en soit, si cela se produit, la Russie ripostera certainement par des frappes sur les routes d’approvisionnement et les entrepôts dans l’ouest de l’Ukraine.

En revanche, ces fournitures annoncées de chars lourds ne font qu’alimenter l’escalade, quels que soient les discours des gouvernements atlantistes.

À peine était promis ces chars que Zelensky pointait la nécessité d’avions de chasse et de missiles à longue portée…

Jusqu’où les atlantistes sont-ils prêts à aller, jusqu’au armes nucléaires s’interrogeaient l’ancien président américain Donald Trump.

Dmitri Medvedev, l’ancien président russe au franc-parler, vice-président du conseil de sécurité, a explicitement averti : « Les puissances nucléaires n’ont jamais perdu les conflits majeurs dont dépend leur sort ».

L’escalade pourrait continuer jusqu’à ce que les forces de l’OTAN aient vu à l’œuvre toute la panoplie de leurs armes sur le terrain (l’Ukraine étant devenue un véritable banc d’essai du matériel occidental), et néanmoins s’arrêter comme cela a commencé, une fois les retours d’expérience acquis, avant le pas de trop…

L’escalade peut, peut-être, être maîtrisée. Mais les réactions de la Russie ?

Soubresauts au sein du pouvoir à Kiev…

La semaine dernière, l’influent quotidien russe Izvestia a publié un essai incisif rédigé par Viktor Medvedtchouk (« Le parti de la guerre ukrainien remporte triomphe sur triomphe, alors qu’il n’y a pas de percée militaire »), le vétéran député ukrainien et politicien oligarque (basé à Moscou actuellement) selon lequel « le processus a commencé » dans le démantèlement du régime à Kiev.

Medvedchuk nous rappelle « une tendance intéressante » dans la politique ukrainienne. Le président Porochenko avait promis la paix avec la Russie en une semaine, mais une fois au pouvoir, il n’a pas respecté les accords de Minsk et a « lamentablement perdu les prochaines élections ».

Il a été remplacé par Volodymyr Zelensky, qui a également promis un règlement avec la Russie dans le Donbass, mais est plutôt devenu « la personnification de la guerre ».

C’est-à-dire que le peuple ukrainien se voit promettre la paix, puis il est trompé.

La presse occidentale a poussé sous le tapis la réalité que la base de soutien de Zelensky est petite et qu’il y a une majorité silencieuse qui aspire à la paix.

La mort du ministre de l’Intérieur Denys Monastyrsky, un assistant de longue date de Zelensky, et de son premier adjoint Yevgeny Enin dans un accident d’hélicoptère à Kiev dans des circonstances mystérieuses fait sourciller, puisque les bataillons punitifs ukrainiens opèrent depuis son ministère.

Un jour plus tôt est venu le développement surprise de la démission du principal conseiller de Zelensky, Alexey Arestovich, pour avoir prétendument calomnié l’armée ukrainienne.

Dans des interviews télévisées depuis lors, Arestovich a exprimé ses doutes quant à la conduite des opérations.

Loin avant ça, il y avait eu le meurtre de Denis Kireev, qui était un participant important aux pourparlers de paix de mars avec la Russie.

Néanmoins, un remaniement majeur du personnel aujourd’hui est en cours, sous couvert d’allégations de corruption, touchant un procureur général adjoint, le chef adjoint du bureau du président, le vice-ministre de la Défense et cinq gouverneurs régionaux jusqu’à présent.

… et à Washington

Au-delà de ces péripéties à Kiev, il y a le facteur « X » de la politique intérieure américaine à l’approche de l’année électorale 2024. Les républicains insistent sur un audit des dizaines de milliards de dollars dépensés pour l’Ukraine – 110 milliards de dollars en aide militaire seulement – ​​rendant l’administration Biden responsable.

Les résultats de Davos 2023 et la réunion des ministres de la défense de l’Otan à Ramstein ainsi que les querelles entre partis à Washington sur le budget et le plafond de la dette américaine, etc. poussent l’administration Biden à faire un choix entre une poursuite risquée de la confrontation avec la Russie ou le ralentissement du train d’aides qui se déversent en Ukraine qui fixerait leurs bénéfices avec la fin de ce programme.

Pour le régime Zelensky, cela pourrait signifier que les bonnes choses de la vie pourraient toucher à leur fin.

Et le chef de la CIA, William Burns, a effectué une visite non programmée à Kiev, apparemment pour transmettre le message selon lequel les livraisons d’armes américaines au-delà de juillet pourraient devenir problématiques.

Tout compte fait, on a donc tendance à être d’accord avec le pronostic de Medvedtchouk selon lequel le conflit ukrainien, alors qu’il entre dans la deuxième année, « soit s’étendra davantage, s’étendant à l’Europe et à d’autres pays, soit sera localisé et résolu ».

 

A SUIVRE