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JEAN-MARIE LEBRAUD

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30/06/2022

125 ème JOUR DU CONFLIT RUSSO-UKRAINIEN ......

Conflit russo-ukrainien : point d’étape militaro-politique au 125e jour du conflit

par Redaction Jeune Nation
29 juin 2022
 
 
Conflit russo-ukrainien : point d’étape militaro-politique au 125e jour du conflit

Jacques Baud est un ancien colonel d’État-major suisse, ex-membre du renseignement stratégique et spécialiste des pays de l’Est.

Il livre une analyse de l’avancée de l’opération militaire spéciale russe et de ses conséquences géopolitiques.

 

Rappelons que l’offensive russe déclenchée le 24 février a suivi assez fidèlement la doctrine militaire russe. La Phase 1 s’est articulée sur un axe d’effort principal en direction du Donbass, par une coalition composée des forces russes et des forces des Républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL), et un axe d’effort secondaire en direction de Kiev engageant seulement les forces russes.

 

Situation opérationnelle des forces en présence

 

Pour les Forces armées russes

Les chiffres donnés par le Pentagone montrent que la Russie a lancé son offensive avec environ 80 groupements tactiques bataillonnaires (BTG), totalisant 65 000-80 000 hommes.

À ceux-ci s’ajoutent les milices des RPD et RPL. Considérant que les forces ukrainiennes avaient 200 000-250 000 hommes à ce moment, on constate que les Russes ont attaqué avec une force globalement 3 à 4 fois inférieure. Dans le Donbass, on peut estimer le rapport de force à 1 (coalition) à 2 (forces ukrainiennes).

Cela semble contredire les règles de l’art militaire. En apparence seulement. La doctrine militaire russe se subdivise en trois composantes principales : la tactique (taktika), l’art opératif (operativnoe iskoustvo) et la stratégie (strategiya).

L’art opératif n’est pas un type d’opération (comme certains experts l’ont déclaré) mais un cadre général dans lequel sont conçues les opérations militaires. Selon l’Encyclopédie militaire russe, c’est le niveau de la créativité.

Les Russes sont passés maîtres dans l’art opératif. Pour attaquer une force avec des moyens inférieurs en nombre, ils créent des supériorités locales. Ils manœuvrent leurs troupes de sorte à obtenir des supériorités limitées dans le temps et l’espace, suffisantes pour prendre l’avantage, avant de redéplacer des troupes afin de créer une autre supériorité locale dans un autre secteur.

Le 24 février, afin de submerger la défense ukrainienne, les Russes ont utilisé un vieux concept imaginé durant les années 20 et abondamment utilisé durant la Seconde Guerre mondiale : le Groupe de manœuvre « O » (GMO).

Souvent confondu avec la notion « d’art opératif », le GMO est une force ad hoc, très mobile, qui pousse dans la profondeur du dispositif ennemi selon le principe de « l’eau qui coule ».

Les points d’appui ukrainiens et les grandes localités sont contournés sans réels combats. En fait, le GMO n’a pas pour objectif de détruire l’adversaire, mais de gagner des positions favorables pour la poursuite des opérations.

Afin de créer des supériorités locales, il faut amener une force suffisante dans le secteur voulu, tout en empêchant l’adversaire de venir renforcer son dispositif.

C’est le rôle des « opérations de façonnage » (Shaping Operations dans la terminologie américaine). Elles ont pour but d’attirer ou de fixer les forces adverses dans certains secteurs afin de laisser le champ libre aux « opérations décisives », c’est-à-dire celles qui permettent la réalisation des objectifs.

Durant la Phase 1, la coalition russe a commencé son opération décisive dans le Donbass tandis que des opérations de façonnage étaient menées dans le secteur de Kiev et de Zaporojie.

Le 28 mars, avec l’encerclement du dernier carré dans Azovstal, cet objectif a été considéré comme atteint et retiré de la liste des objectifs russes selon le Financial Times.

C’est ce qui a permis au commandement russe de passer à la Phase 2 : il a pu retirer des forces de Marioupol et concentrer ses efforts sur l’objectif de démilitarisation dans le Donbass.

Étant désormais en mesure de réaliser une supériorité dans sa zone d’opération décisive, le commandement russe a décidé de retirer les troupes du secteur de Kiev afin de renforcer son dispositif au sud du pays.

La Russie en a profité pour faire passer ce mouvement opératif comme un geste de bonne volonté dans le cadre des négociations d’Istanbul.

Contrairement aux déclarations des « experts » sur nos plateaux de télévision – qui nous assuraient que Vladimir Poutine cherchait à s’emparer de Kiev, puis affirmaient que les Russes avaient « perdu la bataille de Kiev » –, la coalition russe n’a jamais tenté de s’emparer de Kiev.

D’ailleurs, selon les chiffres du Pentagone, les Russes n’auraient déployé dans ce secteur qu’environ 20 000-25 000 hommes. Or, par comparaison, on estime qu’ils avaient déployé environ 40 000 hommes pour prendre Marioupol, une ville considérablement plus petite.

Dans le Donbass, l’opération décisive est menée dans le chaudron principal de Slaviansk-Kramatorsk, avec des « grignotages » menés dans des chaudrons secondaires, comme celui de Severodonetsk-Lissitchansk.

Le même schéma est alors appliqué : des opérations de façonnage aux extrémités de la zone d’engagement (Kharkov au nord et Kherson-Odessa au sud) afin de prévenir tout renforcement des forces ukrainiennes dans les chaudrons

Les « contre-offensives » clamées par les autorités de Kiev – et donc par nos médias – à Kharkov et à Kherson ne sont en fait que des « contre-attaques » de portée tactique.

Dans ces secteurs, les forces russes sont très insuffisantes pour mener des attaques d’envergure et leur rôle est « simplement » de fixer les forces ukrainiennes.

 

Dans les opérations de « grignotage » de la Phase 2, le rythme de progression des forces russes s’est ralenti. Cela est dû à trois facteurs principaux :

  • Premièrement, il s’agit de traiter les points d’appui que les GMO avaient initialement contourné. Un changement dans le rythme des opérations était donc clairement attendu par les Russes.
  • Deuxièmement, ces points d’appui sont généralement constitués de réseaux de tranchées ou de localités, où les défenseurs sont difficiles à déloger. Contrairement aux Occidentaux en Afghanistan, en Irak ou en Syrie, qui affrontaient un adversaire déterminé mais dépourvu d’armes lourdes, la coalition russe se bat contre un adversaire de nature équivalente.
  • Troisièmement, une grande partie des combats est menée par les troupes des RPD et RPL, qui sont de la région, qui ont des connaissances ou des parents dans la zone des combats et qui – contrairement à ce que prétendent nos médias – cherchent à éviter de provoquer des victimes parmi les civils.

 

Il est vraisemblable que la vitesse de progression de la coalition ait déçu les attentes de certains Russes.

Le narratif occidental d’une Blitzkrieg (« guerre éclair ») induit en erreur, probablement à dessein, afin de créer ces attentes et ainsi clamer l’incapacité des Russes. Dans cet esprit les déclarations selon lesquelles la Russie « voulait s’emparer de Kiev » « en deux jours » et « terminer la guerre pour le 9 mai », n’étaient que de la désinformation afin de « démontrer » les déficiences russes.

Ainsi, ce ralentissement ne correspond pas à une baisse des capacités opérationnelles, mais à la nature des combats qui a changé et qui était prévue. Il n’en demeure pas moins que la guerre a ses aléas et les troupes ukrainiennes se battent vaillamment malgré l’incapacité de leur commandement à les soutenir.

 

Pour les Forces armées ukrainiennes

Le gros des forces ukrainiennes se trouve dans le Donbass, pris dans la mâchoire créée par les forces russes dès le début mars 2022.

Bien que l’armée ukrainienne se batte bravement au niveau tactique, la manière dont sa direction mène ses opérations présente des faiblesses annonciatrices d’une débâcle stratégique.

Premièrement, formés par des militaires de l’OTAN qui n’ont comme seule expérience opérationnelle l’Irak ou l’Afghanistan, les états-majors ukrainiens – comme en 2014 – sont incapables de mener des opérations dynamiques.

La capacité des troupes à résister aux forces de la coalition russe vient de leur préparation du terrain plus que de leur capacité à manœuvrer.

La relative efficacité de la défense ukrainienne provient essentiellement de la qualité de leurs des réseaux de tranchées, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Verdun.

Deuxièmement, l’action des forces ukrainiennes paraît plus déterminée par la politique que par les réalités du terrain. Certaines décisions semblent être prises contre l’avis des états-majors.

Il en est ainsi de l’ordre de « tenir » à tout prix. Une situation qui n’est pas sans rappeler – ici aussi – la Première Guerre mondiale. Il semble que la stratégie du gouvernement ukrainien se situe plus dans le champ politique que dans le champ opérationnel.

Troisièmement, les pertes ukrainiennes semblent impressionnantes. Volodymyr Zelensky reconnaît des pertes de 60-100 hommes par jour, ce qui semble très en deçà de la réalité.

Car, l’objectif de tenir à tout prix le Donbass implique des pertes importantes, que semblent confirmer les réseaux sociaux.

Le commandement ukrainien a dû envoyer 7 brigades de la défense territoriale (Teroboronets), conçues assurer des tâches de défense locale, pour renforcer les formations de combat à l’est du pays.

Mal préparées, ces troupes deviennent des cibles faciles pour la coalition russe et leur taux de pertes semble être énorme. Un média américain proche du Parti démocrate évalue ces pertes à 65% des effectifs.

À titre de comparaison, on estime qu’une formation est inapte au combat après des pertes de 15-25%.

Injectées sans réelle préparation dans les zones de combat, les Teroboronetsi sont décimés au fur et à mesure de leur arrivée. Cette situation a provoqué des manifestations de femmes dans toute la partie nord du pays, y compris à Kiev, que nos médias ne rapportent évidemment pas.

Rappelons ici que l’objectif annoncé de la Russie n’est pas de s’emparer de territoire, mais de détruire la menace militaire sur le Donbass.

Les Occidentaux ont été de mauvais conseil ici.

Le commandement ukrainien aurait sans doute été mieux inspiré de ne pas s’accrocher à des positions intenables ; de replier ses troupes, qui allaient inéluctablement être détruites, sur une ligne de défense un peu plus en arrière, afin de reconstituer une réelle capacité de contre-offensive.

En d’autres termes, au lieu de constituer une force robuste dans le nord et l’ouest du pays, l’Ukraine envoie ses troupes se faire anéantir dans des situations qui sont déjà désespérées.

Au niveau tactique, les militaires ukrainiens rendent la vie difficile aux Russes, mais au niveau opératif, les états-majors ukrainiens la leur facilitent…

Dès la mi-mai 2022, la reddition spectaculaire de 1 000 combattants de la 36e brigade d’infanterie de marine, puis des quelque 2 500 paramilitaires du régiment Azov retranchés sur le site d’Azovstal à Marioupol, a sérieusement ébranlé l’image de la détermination contre l’agresseur russe.

Elle a été suivie d’une pluie de mutineries et de redditions d’unités ukrainiennes dans le Donbass.

Incapable de ravitailler régulièrement ces troupes, de les relever, de les approvisionner en munitions malgré les promesses faites, le commandement ukrainien perd la confiance de ses hommes.

Les témoignages et vidéos de troupes ukrainiennes qui refusent de poursuivre le combat en raison de l’absence de soutien logistique se multiplient, comme l’évoque le colonel Markus Reisner de l’Académie militaire de Vienne dans sa présentation sur la situation dans les chaudrons du Donbass.

La fragilité de la volonté de défense ukrainienne n’est évidemment pas reflétée dans nos médias traditionnels qui semblent regretter que ces Ukrainiens ne se battent pas jusqu’à la mort.

Ils sont sur la même ligne que les volontaires du mouvement Azov, qui menacent Zelensky pour avoir autorisé la reddition de Marioupol.

Car comme le rappelait un sociologue ukrainien dans Jacobin, un média proche des Démocrates américains, il semble que Zelensky ne soit pas totalement libre de ses décisions.

Pris entre le discours des apparatchiks et des médias occidentaux – aligné sur celui des forces paramilitaires qui le pressent de poursuivre la guerre à tout prix –, les militaires qui souhaiteraient une plus grande liberté de manœuvre pour riposter à la coalition russe et sa propre volonté de négocier avec la Russie, Zelensky est dans une situation pour le moins inconfortable.

Cette situation crée des tensions qui – selon certains analystes – pourraient conduire à un coup contre Zelensky.

Aucun élément concret ne confirme cette hypothèse à ce stade, mais il semble que les autorités s’en inquiètent.

Les éliminations d’opposants se poursuivent et de nouvelles lois punissent sévèrement les opinions qui ne soutiennent pas les vues du gouvernement.

À la différence de la Russie, qui a interdit les groupes et mouvements d’opposition sur la base de leur financement par l’étranger, la loi ukrainienne s’applique sur la base de la nature des opinions. Ainsi, parmi les partis visés se trouve le parti Nachi, de l’oligarque Yevhen Mouraïev, qui est sous sanctions russes.

Car l’ordre de « tenir » à tout prix a très largement contribué à éroder la confiance des militaires ukrainiens.

C’est ce qui explique la proposition d’une loi à la Verkhovna Rada afin d’autoriser les officiers à abattre leurs militaires qui tenteraient de déserter.

En 2015, face au même problème, le parlement ukrainien avait déjà adopté une telle loi. Mais en 2022, l’indignation sur les réseaux sociaux et la crainte que cela affecte le soutien occidental a conduit au retrait du projet.

On pourrait y voir une illustration du caractère exemplaire de l’état de droit et de la démocratie en Ukraine, mais en fait, ce retrait s’explique aussi par le fait que la législation en vigueur permet déjà à un officier d’abattre ses hommes dans certaines circonstances…

Il n’en reste pas moins que l’image d’une population déterminée à se battre est un trompe-l’œil.

Il est très probable que cette détermination existe dans la partie nord-ouest du pays. En revanche, dans la partie sud, où les journalistes ne s’aventurent que rarement, la situation semble plus nuancée.

La population est en grande partie russophone ou a des liens avec la Russie.

Les exactions commises par les paramilitaires entre Odessa et Kharkov depuis 2014-2015 ont laissé des traces profondes, même si les pays occidentaux ont fermé les yeux.

Selon un militaire ukrainien interrogé par la BBC à Lissitchansk, « 30 % sont pro-ukrainiens, 30 % sont pro-russes et 40 % s’en fichent » et la plupart des pro-ukrainiens sont partis.

En d’autres termes, la volonté de résister à la coalition russe dans ce secteur est vraisemblablement faible.

Les militaires ukrainiens se battent probablement pour l’intégrité territoriale de leur pays, mais pas vraiment pour « une nation ».

Les efforts des gouvernements ukrainiens pour différencier les droits des groupes ethniques (loi sur les populations indigènes) et la définition des langues officielles, pour ne citer que cela, ne donnent pas l’image d’un État cherchant à rassembler sa population en une seule nation.

Si les exactions contre la population russophones sont les plus connues, celles qui affectent les populations magyares et roumanophones expliquent en grande partie la réticence de la Hongrie et de la Roumanie à fournir des armes à l’Ukraine.

La population de Marioupol est russophone et les exactions qu’elle a subies depuis 2014, lui ont fait percevoir les Ukrainiens – à tort ou à raison – comme des occupants et les Russes comme des libérateurs.

C’est pourquoi, on ne constate pas de mouvement de résistance dans les zones occupées par les Russes, comme on l’a vu en Afghanistan et en Irak contre les Occidentaux.

Par ailleurs, alors que les Ukrainiens maltraitent leurs prisonniers de guerre russes (sans que cela ne dérange nos médias), la manière dont les Russes traitent les leurs est connue dans les rangs de l’armée ukrainienne, comme le constate le média russe Readovka (condamné par le gouvernement russe).

Cela contribue à encourager les Ukrainiens à déposer les armes.

Les Occidentaux ne semblent pas très empressés de mener des enquêtes internationales et impartiales sur des crimes comme Boutcha et se limitent à assister les Ukrainiens.

Ce n’est pas un gage d’impartialité et cela joue plutôt en défaveur du gouvernement de Kiev, malgré les accusations contre la Russie.

 

Évolutions stratégiques

La tendance amorcée depuis mars 2022 se poursuit : la Russie atteint progressivement tous ses objectifs. La rhétorique de médias peu scrupuleux, comme France 5 ou la RTS en Suisse, qui relaient systématiquement les informations données par la partie ukrainienne, a entraîné des conséquences perverses.

On s’attache plus à l’image romanesque d’une défense héroïque et désespérée, qu’au sort de l’Ukraine. Ainsi, Claude Wild, ambassadeur de Suisse à Kiev déclarait que « l’Ukraine a gagné la bataille de Kiev mais dans la bataille pour l’Ukraine, pour le Donbass et pour le sud du pays, tout est encore ouvert […] l’asymétrie est encore totalement en faveur des Russes ».

Paradoxalement, c’est ce narratif qui a détruit l’Ukraine. L’illusion d’un effondrement de la Russie avec, comme corollaire, une victoire ukrainienne, a suggéré l’inutilité d’entamer un processus de négociations, mais au contraire de livrer plus d’armes.

Les initiatives de Zelensky pour ouvrir un dialogue avec la Russie ont été systématiquement sabotées par l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Le 25 février 2022, Zelensky laisse entendre qu’il est prêt à négocier avec la Russie. Deux jours plus tard, l’Union européenne arrive avec un paquet d’armes de 450 millions € pour inciter l’Ukraine à se battre. En mars, même scénario : le 21, Zelensky fait une offre qui va dans le sens de la Russie, deux jours plus tard, l’UE revient avec un deuxième paquet de €500 millions € pour des armes. Le Royaume-Uni et les États-Unis font alors pression sur Zelensky pour qu’il retire son offre, bloquant ainsi les négociations d’Istanbul.

Or, la réalité du terrain pousse les militaires occidentaux à plus de réalisme.

Le 24 mars, le général Mark Milley, chef du Joint Chiefs of Staff, avait tenté d’appeler le général Valeri Gherassimov, chef de l’état-major général russe, mais s’était heurté à une fin de non-recevoir. Le 13 mai 2022, Lloyd Austin, secrétaire à la Défense américain, appelle son homologue russe, Sergueï Choïgou, afin de lui demander un cessez-le-feu.

C’est la première fois que les deux hommes se parlent depuis le 18 février.

Les militaires américains sont donc demandeurs : ils voient venir le désastre pour l’Ukraine et tentent de gagner du temps.

Mais ils n’ont pas la crédibilité suffisante pour que les Russes entrent en matière. Ces derniers sont dans une dynamique qui leur est actuellement favorable et les propositions des militaires américains ne semblent pas avoir d’écho auprès du secrétaire d’État.

À ce stade, pour convaincre les Russes il faudrait des gestes concrets que personne n’est en mesure ou n’a envie de faire.

L’effet des sanctions

Non seulement les sanctions peinent à avoir un effet concret sur l’économie russe, mais leur impact sur nos économies commence à se ressentir au niveau politique.

C’est le cas en Estonie, au Royaume-Uni, aux États-Unis, et, dans une certaine mesure, en France. Aux Etats-Unis, la perspective des mid-term encourage les Républicains à remettre en question ces sanctions qui affectent le pouvoir d’achat, le rôle du dollar et, plus globalement, l’économie américaine.

Quant à l’économie russe, elle ne semble pas souffrir des sanctions. Le journal britannique The Guardian, virulent adversaire de la Russie, doit constater que « la Russie est en train de gagner la guerre économique ».

L’inflation qui touche l’hémisphère nord résulte de la juxtaposition d’un infléchissement de l’offre consécutif à la crise de la CoViD et d’un accès plus difficile aux matières premières à la suite des sanctions occidentales.

Or, cette deuxième cause ne touche pas la Russie. Selon le média Bloomberg, la Russie pourrait avoir un surplus commercial d’environ 285 milliards de dollars en 2022.

Or, cet excédent ne vient pas d’un accroissement de la production d’hydrocarbures, mais essentiellement de la hausse des prix provoquée par les sanctions européennes.

Ainsi, selon The Guardian, la Russie aurait encaissé un surplus commercial de 96 milliards de dollars durant les quatre premiers mois de 2022.

Le problème est que jusqu’à lors, les Occidentaux n’avaient appliqué des sanctions que contre des pays dont ils dépendaient peu, ce qui n’est évidemment pas le cas de la Russie.

De plus, les « experts » de France 5, la RTS ou BFM TV, qui comparaient l’économie russe à celle de l’Italie ou de l’Espagne, écartaient délibérément un facteur essentiel : la Russie était l’un des pays les moins endettés du monde. Autrement dit, elle ne dépendait pratiquement pas de l’extérieur.

C’est pourquoi, le rouble, dont Bruno Lemaire annonçait l’effondrement à la suite des sanctions européennes, se porte mieux que jamais !

Il a été qualifié de « devise la plus performante de l’année » par le média financier américain Bloomberg.

 

Le blocus des ports de la mer Noire et la crise alimentaire

Quant aux exportations de matières premières et de céréales, contrairement à ce qu’affirment nos médias, elles ne sont pas empêchées par la Russie, mais par les sanctions européennes et… l’Ukraine.

En théorie, les transports maritimes de céréales et d’engrais ne sont pas touchés par les sanctions américaines.

Mais en pratique, les compagnies occidentales n’ont pas confiance dans les décisions occidentales qui fluctuent de manière irrationnelle et hésitent à passer commande.

De plus, non seulement les sanctions occidentales limitent l’achat de céréales à la Russie en frappant les moyens de paiement, mais elles empêchent leur livraison en interdisant aux compagnies d’assurance (et de réassurance) de couvrir les transports maritimes russes. 

Les ports de la mer Noire côté russe sont opérationnels, y compris celui de Marioupol qui a commencé à reprendre ses activités.

Quant au port d’Odessa, il n’est pas bloqué par la Russie, qui – au contraire – a laissé ouverts des couloirs d’accès pour l’approvisionnement de la ville.

Ces couloirs sont ouverts en permanence et leurs coordonnées géographiques sont communiquées à intervalles réguliers sur des fréquences internationales.

En fait, ce sont les Ukrainiens qui, craignant un débarquement à Odessa, ont eux-mêmes miné la côte avec de vieilles mines à orin.

Ces mines, mal posées, ont tendance à dériver, mettant en danger l’ensemble de la navigation maritime. La marine turque a dû désamorcer des mines parvenues jusqu’au Bosphore.

Les allégations concernant un blocus russe semblent n’avoir pour objectif que de justifier une éventuelle intervention occidentale, comme l’indique le Washington Post.

Dans ces conditions, la question subsidiaire est de savoir pourquoi l’Ukraine devrait exporter sa production par mer… Car en fait, le moyen le plus économique pour exporter le blé ukrainien serait par train, à travers le Belarus.

A condition toutefois de revenir sur les sanctions qui le frappent ! De Charybde en Scylla…

 

Les armes nucléaires

Comme pour tous les autres aspects du conflit ukrainien, médias et « experts » tentent de nous présenter Vladimir Poutine comme un individu irrationnel.

Selon eux, l’impasse dans laquelle seraient les forces russes en Ukraine, pourrait le pousser à engager l’arme nucléaire.

Au début mai, peu après le tir d’essai d’un missile russe RS-28 Sarmat, nos médias brandissent (à nouveau) la menace d’un usage irrationnel de l’arme nucléaire.

En fait, ce qu’aucun média n’a dit est qu’à la fin avril 2022, le président Joe Biden a décidé un changement majeur dans la politique nucléaire américaine en abandonnant le principe de « no-first use » de l’arme nucléaire.

En d’autres termes, alors que les États-Unis considéraient jusque-là l’emploi de l’arme nucléaire uniquement à des fins de dissuasion (politique du « Sole Purpose »), Biden a approuvé une politique « qui laisse ouverte l’option d’utiliser des armes nucléaires non seulement en représailles à une attaque nucléaire, mais aussi pour répondre à des menaces non nucléaires ». En d’autres termes, les États-Unis s’autorisent à employer l’arme nucléaire à n’importe quel moment.

Les armes occidentales et leur efficacité

Le narratif occidental de la défaite annoncée de la Russie et de la résistance victorieuse de l’Ukraine est le principal argument pour encourager l’envoi d’armes.

On laisse croire qu’il suffit du « dernier petit coup de pouce » pour obtenir la victoire. Mais la réalité est moins romanesque.

Tout d’abord, il faut rappeler que les armes fournies par les États-Unis, le sont en vertu d’une loi « prêt-bail » adoptée très opportunément (!) le 19 janvier 2022. En d’autres termes, les armes fournies devront être payées par l’Ukraine.

À titre indicatif, un tel mécanisme a été mis en place au début de la Seconde Guerre mondiale pour financer l’armement du Royaume-Uni et de la Russie.

Elles ont terminé de rembourser leurs dettes en… 2006. Et pour l’instant, il n’est pas question d’annuler la dette de l’Ukraine. Charité bien ordonnée…

Ensuite, les armes livrées à l’Ukraine n’arrivent pas aux combattants de première ligne. Plusieurs raisons à cela :

  • – Premièrement, une partie de ces armes qui arrivent en Pologne pour être ensuite expédiées vers l’Ukraine, sont détournées sur le sol européen. Ainsi les missiles antichars FGM-148 Javelin, porteurs des espoirs occidentaux contre les forces russes, sont revendus sur le darknet à 30 000 dollars l’unité par des éléments du gouvernement ukrainien.
  • – Deuxièmement, il n’y a pas vraiment de mécanisme pour distribuer ces armes, dont les meilleures sont données aux unités de l’ouest du pays, au détriment des combattants du front.
  • – Troisièmement, les stocks ukrainiens tombent rapidement dans les mains des Russes. Ainsi, ces derniers ont récupéré des quantités considérables de Javelin qu’ils ont remis aux milices du Donbass, où ils sont désormais en dotation ! Ce ne sont pas les seuls. Ainsi, certains hélicoptères ukrainiens cherchant à évacuer les combattants de Marioupol ont été abattus par des missiles anti-aériens Stinger, fournis par les Américains…

 

De fait, même les services de renseignements américains ne savent pas où vont les armes livrées à l’Ukraine. Cette situation alarme Juergen Stock, secrétaire-général d’Interpol, qui craint que ces armes aillent vers des organisations criminelles.

Or, ceci se fait avec la complicité des gouvernements occidentaux qui rechignent à mettre en place des garde-fous et des mécanismes de vérification sur l’emploi de ces armes.

Quant à leur capacité à modifier le rapport de forces sur le terrain, c’est discutable. T

out d’abord, leur quantité est loin de remplacer les centaines d’équipements ukrainiens similaires que les Russes ont détruits depuis février 2022.

Ensuite, du fait qu’elles sont différentes de celles pour lesquelles l’armée ukrainienne a été formée, elles rendent difficiles une uniformisation des méthodes d’apprentissage et nécessitent des maintenances différenciées.

En d’autres termes, elles permettent sans doute de provoquer des pertes russes, mais elles rendent également la gestion du combat plus compliquée pour les Ukrainiens.

Leurs effets positifs sont donc d’ordre tactique, mais leurs inconvénients sont de nature opérative. Or, comme nous l’avons vu, la faiblesse ukrainienne se situe déjà au niveau opératif.

Ce problème est évidemment apparent aux militaires ukrainiens, c’est pourquoi le gouvernement semble avoir émis une directive interdisant aux militaires de critiquer publiquement les équipements livrés par les Occidentaux !

 

Le rôle des médias

Une particularité de la crise ukrainienne est qu’elle est dominée par les politiciens et les médias, mais n’accorde qu’une place limitée aux militaires et aux services de renseignement.

Depuis quelques semaines, l’irrationalité d’une conduite occidentale prête à sacrifier ses propres valeurs pour combattre Vladimir Poutine, sans pour autant chercher à améliorer le sort des Ukrainiens, pousse les militaires à donner de la voix.

Tout cela n’est possible qu’avec un travail de censure (interdiction de publier), de propagande (diffusion de messages partisans) et la désinformation (diffusion de fausse information).

Le dernier carré des combattants du régiment Azov à Azovstal avait une valeur doublement symbolique pour Kiev.

Tout d’abord, il figurait la détermination de la résistance ukrainienne à l’invasion russe ; ensuite, il permettait de dire que Marioupol n’était pas tombée.

Erigé en exemple de manière exagérée, le mythe s’est effondré avec sa reddition (entre le 16 et le 20 mai), créant un véritable choc.

Pour l’Ukraine, l’image de sa détermination à résister est entachée.

Pour les Occidentaux, cet événement a montré que la détermination ukrainienne est essentiellement portée par des volontaires paramilitaires chauvinistes et russophobes appelés pudiquement « militaires ukrainiens » par des médias peu scrupuleux. (…)

Les vidéos de témoignages dénonçant les crimes commis par les volontaires Azov sont systématiquement censurés sous prétexte qu’ils « incitent à la haine ».

Ceux qui apportent une information alternative et plus équilibrée de la situation sont immédiatement qualifiés de « complotistes », par des individus (journalistes) dont aucun ne critique les éliminations ciblées ou les crimes contre la population ukrainienne du Donbass, pas plus que le fait que Henry Kissinger ait été placé sur la liste noire du site Mirotvorets, plusieurs fois dénoncée par les organisations internationales, car elle livre à la vindicte populaire les « ennemis de l’Ukraine », violant présomption d’innocence et le droit à la vie privée, lorsque ce n’est tout simplement pas le droit de vivre.

On observe une claire différence dans le traitement de la crise ukrainienne entre les médias francophones et anglophones.

Les premiers tentent d’écarter toute opinion discordante en qualifiant les individus de « complotistes », alors que les seconds tentent davantage de traiter la question sur le plan de la substance.

 

Perspectives

Pour certains, la crise ukrainienne a renforcé l’unité européenne, le lien transatlantique et l’importance de l’OTAN. Les sanctions ont été unanimement appliquées dans l’euphorie et la perspective d’un effondrement rapide de la Russie.

Mais la Russie ne s’est pas effondrée et les sanctions commencent à avoir des effets pervers sur les pays occidentaux, qui ne peuvent plus faire marche arrière sans perdre la face. L’unité européenne n’est qu’une façade que l’inflation créée par les sanctions pourrait bien fissurer davantage dans les mois qui viennent. Aux États-Unis et en Europe, les commentateurs commencent à remettre en question la gestion de la crise et l’alignement sur Washington qui semble avoir été totalement dépassé par les événements.

Quant à l’OTAN, la réaction de la Turquie aux candidatures de la Suède et de la Finlande met en évidence deux choses :

  • Tout d’abord, l’incroyable dilettantisme des dirigeants suédois et finlandais qui ont totalement négligé de consulter les divers membres de l’Alliance – et la Turquie en premier lieu – pour sonder leur soutien. Au début des années 1990, alors que la Suisse s’interrogeait sur l’adhésion au Partenariat pour la Paix (PPP) de l’OTAN, une de nos premières visites a été à Moscou, afin de sonder leur perception de la neutralité suisse dans cette nouvelle situation.
  • Ensuite, la légèreté de la lecture stratégique des pays nordiques, qui tendent à se croire au centre des préoccupations stratégiques de la Russie. Leur lecture pourrait être celle de la Pologne, voire de l’Allemagne. Mais pour la Suède en particulier, une adhésion à l’OTAN constituerait une péjoration de sa posture stratégique.

 

Selon le service de renseignement allemand (BND), l’Ukraine serait prête à s’effondrer dans les prochaines semaines.

Les livraisons d’armes ne font que prolonger inutilement le conflit au prix de vies qui sont essentiellement ukrainiennes.

Contrairement à ceux qui annoncent de manière péremptoire depuis février que la Russie cherche à conquérir l’Ukraine, son objectif final n’est pas vraiment connu.

On peut s’attendre à ce que les forces russes poussent jusqu’à la Transnistrie, comme l’avait annoncé le ministère de la Défense russe. Ainsi serait plus ou moins reconstituée la Novorossiya qui avait eu une très éphémère existence en 2014.

En octobre 2014, les rebelles du sud de l’Ukraine joignent leurs forces pour créer les « Forces conjointes de Novorossiya ».

La rébellion est rapidement matée par les nouvelles autorités de Kiev. Cet épisode est « oublié » de nos médias, car il montre que la résistance au « coup » de Maidan n’était pas limitée au Donbass, mais concernait presque tout le sud du pays.

C’est probablement à l’intérieur de ces frontières que pourrait émerger un nouvel « État », sous la houlette de Moscou.

On s’achemine vers une situation où l’Ukraine et les Occidentaux devront faire des concessions dont ils n’ont pas encore mesuré l’importance. L’idée que le statut de la Crimée, du Donbass, voire le sud de l’Ukraine, peut encore être négociable est une illusion. C’était le message de Henry Kissinger lors du World Economic Forum de Davos en mai.

Il est très vraisemblable que si l’on avait laissé Zelensky négocier comme il l’entendait avec la Russie dès le début de l’offensive, l’Ukraine aurait pu maintenir la plus grande partie du sud sous sa souveraineté.

Aujourd’hui, la combinaison de l’acharnement occidental à prolonger le conflit et du refus ukrainien d’engager un processus de négociation place la Russie en position de force.

L’incapacité des Occidentaux à juger leur adversaire de manière rationnelle semble conduire l’Ukraine à la catastrophe.

Par Jacques Baud

Source : Centre français de recherche sur le Renseignement

 

 

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29/06/2022

DROIT VERS LA GUERRE ???

Droit vers la guerre : L’OTAN va augmenter considérablement ses effectifs à haut niveau de préparation, de 650 %

Publié par wikistrike.com sur 29 Juin 2022, 15:27pm

Catégories : #Politique internationale

 
Droit vers la guerre : L’OTAN va augmenter considérablement ses effectifs à haut niveau de préparation, de 650 %

À l’approche du sommet de l’OTAN qui se tiendra cette semaine à Madrid, de mardi à jeudi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé ce qui sera certainement considéré par Moscou comme une nouvelle escalade importante des tensions sur le front militaire.

Lors d’un point de presse lundi, M. Stoltenberg a annoncé que l’OTAN renforçait considérablement ses forces à haut niveau de préparation pour les porter à « bien plus de 300 000 ». Il s’agit d’une augmentation de 650 % par rapport au niveau actuel de 40 000 hommes. Cette augmentation importante devrait être examinée et approuvée lors du sommet de cette semaine, à un moment où des appels urgents ont été lancés au sein de l’alliance pour renforcer les bases de l’OTAN en Europe de l’Est et dans les pays baltes afin de dissuader toute nouvelle agression russe.

 

 

« Nous allons renforcer nos groupements tactiques dans la partie orientale de l’Alliance jusqu’au niveau de la brigade », a déclaré M. Stoltenberg. Il a expliqué que les alliés « transformeront la Force de réaction de l’OTAN et porteront à bien plus de 300 000 le nombre de nos forces à haut niveau de préparation ».

On s’attend à ce que des troupes occidentales beaucoup plus nombreuses soient désignées, en particulier pour la petite Lituanie, qui joue actuellement un rôle prépondérant dans le bras de fer entre l’UE et l’OTAN et la Russie, en raison du « blocus » économique imposé à l’exclave russe de Kaliningrad.

Le chef de l’OTAN a donné plus de détails, selon Politico :

Le modèle comprendra « davantage d’équipements prépositionnés, et des stocks de fournitures militaires », ainsi que « davantage de capacités déployées vers l’avant, comme la défense aérienne » et « un commandement et un contrôle renforcés », a déclaré Stoltenberg.

Les nouveaux plans de défense impliqueront des « forces pré-affectées à la défense d’alliés spécifiques » qui « s’exerceront avec les forces de défense nationales » et « se familiariseront avec le terrain et les installations locales, ainsi qu’avec nos nouveaux stocks prépositionnés, de manière à pouvoir répondre sans heurts et rapidement à toute situation d’urgence », selon le chef de l’OTAN.

En prélude au sommet de l’OTAN à Madrid, M. Stoltenberg a souligné que les membres de l’alliance présenteront un front uni en affirmant « que la Russie constitue une menace directe pour notre sécurité, nos valeurs et l’ordre international fondé sur des règles ».

Cependant, la Turquie – qui possède la deuxième plus grande armée de l’alliance – a jusqu’à présent refusé de jouer le jeu sur les demandes d’adhésion de la Suède et de la Finlande, qui ont fait l’objet d’une intense activité diplomatique cette semaine.

Un autre thème principal du sommet, et un point moins litigieux, sera la poursuite de l’augmentation des armes et des fournitures militaires à Kiev, à un moment où il est devenu évident que l’armée ukrainienne est largement dépassée par les forces russes supérieures dans la région contestée du Donbass.

 

Source        https://www.wikistrike.com/2022/06

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27/06/2022

UKRAINE : AVEC LES BATAILLONS AZOV ET TORNADO .........RAPPEL !

RAPPEL   !

 

Le bataillon néonazi Tornado, un plongeon dans l’horreur brute

Publié par wikistrike.com sur 27 Juin 2022, 09:02am

Catégories : #Politique internationale

 
Le bataillon néonazi Tornado, un plongeon dans l’horreur brute

Rappelons qu'en 1932, l'URSS tua 3,5 millions d'ukrainiens, et que quelques années plus tard, certains des ukrainiens voulant se venger s'étaient alors alliés à l'Allemagne nazie.

Certains bataillons ont survécu aux décennies, tels Azov ou Tornado. (WikiStrike)

 

Comme je l’écris déjà depuis plusieurs semaines, en Occident, le mensonge visant à cacher et protéger la présence de nombreux nazis en Ukraine sera difficile à tenir...

Selon une rhétorique absurde et même ridicule tellement ces nazis sont visibles depuis 8 ans qu’ils agissent en Ukraine, il n’y aurait selon des « analystes » de journaux comme Le Monde, à peine un régiment de néonazis, en la personne d’Azov, et encore les 3 000 hommes de l’unité ne seraient pas tous des nazis...

Fièrement, Le Monde lançait même un 3 % de l’armée ukrainienne.

Oui mais... depuis 2014, nous autres qui combattons fermement cette propagande, nous avons pu les voir et les observer ces néonazis d’Ukraine et d’ailleurs !

Plus de 10 bataillons, au bas mot, sans parler d’unités indépendantes de partis ultranationalistes et néonazis, comme le Pravy Sektor, ça laisse des traces très visibles sur les réseaux sociaux.

La quantité de massacres, tueries, viols et exactions dans le printemps et l’été 2014, fut remarquée, il ne pouvait en être autrement, par des associations en charge de la défense des droits de l’Homme comme Amnesty International.

Pour la première fois depuis 1945, une Europe nazie pouvait s’exprimer, battre le pavé, s’armer, former des bataillons et bientôt se livrer à des massacres et reprendre le grand rêve hitlérien : s’attaquer au monde slave pour le dominer et l’anéantir.

Aussi sur les réseaux ils ne se sont pas privés de parader, de publier, de filmer, en racontant même à l’envie ce qu’ils feraient aux Russes du Donbass, à leurs femmes et à leurs enfants.

Dans l’Ouest, des jeunes gens propres sur eux se sont mis à poster des images explicites, notamment comment « mettre au four les enfants russes » ou encore ce fameux stand de « Shaourma à base de viande d’enfants de Moskals ».

Cela faisait rire beaucoup de gens en Ukraine, au point de les voir défiler avec les portraits des criminels de guerre ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale, de ré-enterrer des anciens SS en grande pompe, ou bien de défilés avec des flambeaux, des milliers de gens hurlant des cris racistes et assassins.

 

Des 300 de Zaporojie à la levée de Tornado à partir des criminels du bataillon Shakhtiorsk.

Le bataillon Tornado fut formé assez tardivement dans l’oblast de Zaporojie (septembre 2014), dans une région massivement pro-russe et qui avait nécessité des répressions violentes.

En Occident on ne peut se souvenir des fameux « 300 de Zaporijie », de courageux hommes qui protestèrent dans la rue contre le Maïdan, portant le fameux ruban de Saint-Georges célébrant la victoire contre l’Allemagne Nazie.

Ils furent encerclés par des activistes du Maïdan, violents, armés et qui les encerclèrent pendant plusieurs heures.

Ils furent bombardés de farine, d’œufs et de détritus, de pierres et de bouteilles et copieusement insultés et menacés.

La Police laissa faire et ces hommes purent finalement se dégager, mais il est presque certain qu’ils furent décomptés et repérés.

Ceux qui ne s’enfuirent pas dans les semaines suivantes, furent probablement arrêtés, torturés et assassinés par les extrémistes des partis ultranationalistes, les bandes armées des bataillons spéciaux, ou la terrible police politique du SBU.

Pour venir à bout de ce sentiment russophile et des valeurs qui vont avec, l’Ukraine envoya dans l’Est la quasi totalité des fameuses compagnies de défense du Maïdan, qui avaient fait la Révolution « de la dignité » à Kiev durant l’hiver 2013-2014.

Ils étaient devenus gênants, ils furent employés pour répandre la terreur dans l’Est, avec carte blanche et chèque en blanc.

Le déchaînement de violence qui s’ensuivit restera à jamais gravé dans la mémoire du Donbass et de l’Est de l’Ukraine.

Un horrible cortège de morts, d’enlèvements, d’assassinats, de pillages, de dénonciations et un exode sans précédent (au moins 1,5 millions de Russes du Donbass, et sans doute au moins 3 millions de Russes de l’Est de l’Ukraine et de toutes les zones ethniquement et culturellement russes.

Les choses tournant très mal dans le Donbass, avec une succession de défaites inquiétantes pour les bataillons de représailles de l’Ukraine, il fut bientôt nécessaire d’envoyer des renforts.

C’est dans ce contexte que fut créé le bataillon Tornado, avec les débris du bataillon Шахтёрск (Shakhtiorsk), qui s’était distingué plus que tout autre, dans les tueries et les crimes contre les populations du Donbass (notamment à Marioupol, à Mariinka et Pesok).

Un rapport publié par l’Union ukrainienne d’Helsinki pour la défense des droits de l’Homme, s’attacha à décrire le comportement odieux des hommes de Shakhtiorsk.

En particulier l’enlèvement arbitraire de civils de Mariinka, leur transformation en esclaves, notamment pour servir de boucliers humains, pour travailler à des travaux de force, ou pour devenir des objets sexuels.

Les crimes avaient été tellement violents, que le Ministère de la défense ukrainien, ne put que dissoudre ce bataillon couvert de sang et d’opprobre (16 octobre 2014).

Ces membres furent versés dans le bataillon Sainte-Marie (versé ensuite dans les troupes supplétives de police, 4e régiment de Kiev), et dans le bataillon Tornado, dont la présentation fut faite aux journalistes à Zaporojie (23 octobre).

Très peu d’hommes étaient originaires de cette ville, mais l’effet de propagande était surtout d’en imposer à la population et de tenter de remonter le moral déjà défaillant des Ukrainiens du front et de l’arrière.

Par bravade, le bataillon fut déclaré comme devant servir à la manière des commandos SAS britanniques, à savoir s’infiltrer chez l’ennemi et effectuer du renseignement et des sabotages.

 

La réalité qui va suivre en fera frémir d’horreur plus d’un.

Indiscipline, crimes de guerre et pillages.

Pour l’étoffer, le bataillon fut renforcé d’anciens habitués des prisons ukrainiennes, criminels de droit commun et arrière-ban des bas-fonds de l’Ukraine de l’ultra corruption.

Le résultat ne se fit pas attendre, notamment par l’arrestation à Kiev, de 6 soldats du bataillon par la police du SBU (2 novembre 2014), qui furent cueillis à Kiev armés jusqu’aux dents et déclarèrent venir dans la capitale pour y rassembler de l’aide humanitaire rassemblée pour les volontaires !

A Zaporojie, le bataillon qui posait déjà un problème à lui seul, entra en conflit avec le maire de la ville (12 novembre), bientôt accusé de favoriser « le séparatisme », et de refuser de fournir des locaux et des moyens.

Le maire, courageusement, répliqua que le bataillon devait être envoyé sur le front, ce qui fut bientôt ordonné par le haut-commandement ukrainien, il devait prendre position à Berdyansk, une ville sur les arrières de Marioupol (mais pas comprise dans le Donbass).

De fait le bataillon grenouilla encore longtemps sur ses bases arrières de Zaporojie et Berdyansk, jusqu’au moment des défaites cuisantes de l’hiver 2014-2015.

Dans les conditions des pertes sévères subies dans la bataille de l’aéroport et de celle de Debaltsevo, le bataillon reçu l’ordre de monter en ligne (1er janvier 2015), et fut envoyé sur le front de Lougansk.

Craignant les bombardements des insurgés, le bataillon s’installa dans un hôpital en service et ne tarda pas à revenir à ses travers : le pillage et les exactions.

Il commença par se livrer à l’arrestation et au dépouillement des habitants de la région, avec la confiscation des téléphones portables, le vol et les humiliations.

Il se rendit vite célèbre par sa cruauté envers les civils, au point que ces derniers en appelèrent à l’armée régulière pour les protéger.

Mais ces plaintes n’aboutirent pas.

Le bataillon se lança alors dans la fouille illégale des habitations civiles, systématiquement pillées, la réquisition de certaines maisons et de biens, sans parler des coups, des vexations puis bientôt des assassinats de gens désarmés.

Les soldats de Tornado passèrent encore des limites, en s’attaquant aux civils, prenant d’assaut de paisibles maisons, tuant les chiens d’une rafale, raflant tous les hommes, des adolescents aux vieillards.

Ces derniers étaient rançonnés, en échange de biens divers, d’objets de valeurs, de télévisions, d’ordinateurs ou d’appareils ménagers.

Ceux qui n’avaient rien furent détenus, battus et réduits en esclavages dans des conditions terribles.

Bientôt ce furent les tortures, la disparition de gens et les viols.

Malgré quelques courageuses plaintes de civils risquant leurs vies, rien ne fut fait par la justice militaire, jusqu’à la demande du chef de l’administration d’occupation de l’oblast de Lougansk, de renvoyer le bataillon à l’arrière (17 juin 2015).

De la dissolution forcée, à l’oubli et au camouflage de ces crimes.

Après les exactions terribles de 2014, il devenait difficile à l’Ukraine de continuer à couvrir des massacres et des crimes devenant de plus en plus gênants.

Une procédure pénale fut engagée contre deux bataillons, dont Tornado et le bataillon néonazi Tchernigov (mars 2015), mais toujours sans réaction du Ministère de la défense.

Les exactions continuèrent de plus belle, notamment l’arrêt de trains de transports de marchandises, dans le but « de stopper la contrebande » avec le Donbass.

Cette fois-ci les autorités militaires se décidèrent à bouger, le commandant du bataillon Onishchenko fut arrêté avec 8 autres officiers et combattants (deux furent libérés), puis quatre autres encore furent placés en détention (17 juin 2015).

L’enquête révéla l’horreur, en particulier une chambre de torture dans un sous-sol d’une école de la ville de Lissichansk et la découverte que des enfants, garçons et filles avaient été torturés avec des adultes et violés, parfois assassinés.

Le bataillon fut dissous par un ordre du Ministère de la défense, mais Tornado refusa de rendre ses armes et entra en insurrection armée.

S’étant retranché sur ses positions en hérisson, le bataillon resta indélogeable jusqu’à la promesse de sanctions très légères.

Seulement alors, il fut envoyé à l’arrière pour être dissous et désarmé. Le procureur général militaire en chef de l’armée ukrainienne entama alors des poursuites contre le chef de bataillon Onishchenko, accusé par 5 chefs d’accusation (son épouse se plaignit de la pureté de leurs intentions... et du désir de libérer Lougansk et Donetsk !).

Il fut mis à jour qu’un quart des hommes du bataillon possédait un casier judiciaire, parfois pour des crimes de sang.

Une autre salle de torture fut découverte dans l’école du village de Privolnensk et la saisie de téléphone apporta des vidéos tournées lors des séances de tortures et surtout des viols, notamment d’hommes dans des séances d’une perversité inouïe.

Les poursuites judiciaires étaient embarrassantes pour le régime de Kiev, mais encore plus si le bataillon était en mesure de poursuivre ces crimes affreux.

Aussi la procédure fut-elle en partie étouffée et lente, le procès à huis-clos pour empêcher la médiatisation.

Ce fut finalement l’inverse qui se produisit, les médias ukrainiens se jetant sur l’affaire. En septembre le procureur annonça la fin de l’enquête, mais les membres du bataillon répliquèrent que la contrebande avec le Donbass se poursuivait et qu’ils étaient « des patriotes ».

Seuls 12 hommes avaient été emprisonnés et malgré le soutien des partis extrémistes néonazis et ultranationalistes, le scandale était trop grand, ces 12 là furent jugés.

Il fallut cependant attendre deux ans, 80 volumes de documentations, 111 témoins et seulement 13 victimes survivantes ayant accepté de parler.

Les condamnations furent très légères au vu des crimes, et ne furent prononcées que tardivement (7 avril 2017), 11 ans de prison pour le chef de bataillon Onishchenko, 9 ans pour le major Nikolaï Tsukour, 9 ans pour le Biélorusse Danil Liachouk, 10 ans pour Ilya Kholod, 9 ans et demi pour Boris Goultchouk, 9 ans pour Maxime Glebov et Nikita Koust, 8 ans pour Youri Chevtchenko, 5 ans pour Roman Ibach, Andreï Demtchouk et Nikita Sbiridovskiy.

C’était très peu au vu des crimes barbares et de la prison déjà effectuée.

Le président Zelenski a annoncé en avril 2022, la libération de prisonniers ayant une expérience militaire... il est à parier que ces fous dangereux ont été libérés et s’en donneront encore à coeur joie s’ils en ont l’occasion contre les civils russes.

Quant au reste du bataillon, il avait été versé dans une autre unité supplétive de police, le régiment Mirotvorets (9 octobre 2015).

Là aussi, on peut imaginer ce que ces hommes continuèrent de faire dans le Donbass, et quelles tortures ils purent infliger par vengeance à de nombreux civils innocents.

Durant leur procès, ces assassins se livraient encore à des provocations, la simple vu de leurs visages et l’air très satisfait, sans parler du « show » vous démontreront vite à quel type de personnages ces pauvres gens du Donbass avaient eu affaire.

 

Il n’y a pas eu de journalistes de France pour venir raconter cette histoire, officiellement la France de Macron soutien l’Ukraine, Tornado compris, et prétend vous sauver de l’extrême-droite française. Je vous laisse conclure !

Par Laurent Brayard pour le Donbass Insider

25 avril 2022

 

»» https://www.donbass-insider.com/fr/2022/04/25/bataillon-n...

Source : https://www.legrandsoir.info/bataillon-neonazi-tornado-plongeon-dans-l-horreur-brute.html
 

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25/06/2022

UKRAINE : LA VILLE DE SIEVIERODONETSK EST TOMBÉE !

  • REVUE DE PRESSE !

Guerre en Ukraine : la Russie a pris le contrôle de Sievierodonetsk

La zone industrielle de l'usine chimique Azot, dans cette ville stratégique de l’Ukraine, serait désormais contrôlée par l’armée russe, selon les séparatistes.

Un cratere du a l'explosion d'un obus est visible devant un immeuble residentiel a Sievierodonetsk, en Republique populaire de Lougansk, le 20 juin 2022.
Un cratère dû à l'explosion d'un obus est visible devant un immeuble résidentiel à Sievierodonetsk, en République populaire de Lougansk, le 20 juin 2022. 
 
© VIKTOR ANTONYUK / Sputnik / Sputnik via AFP
Source AFP
Publié le 25/06/2022 à 15h02 - Modifié le 25/06/2022 à 17h27
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Samedi 25 juin, les forces russes et prorusses ont pris le contrôle de l'usine chimique Azot de Sievierodonetsk, à l'est de l'Ukraine.

Les séparatistes affirment avoir « évacué » plus de 800 civils qui y avaient trouvé refuge. 

Cette ville stratégique du Donbass (est), théâtre de combats féroces entre les armées ukrainienne et russe depuis plusieurs semaines, serait désormais « entièrement occupée » par l'armée russe, selon son maire Oleksandre Striouk.

L'armée ukrainienne avait annoncé jeudi son retrait de cette localité d'environ 100 000 habitants avant la guerre pour mieux défendre la ville voisine de Lyssytchansk. 

Plus tôt dans la journée, l'armée russe a annoncé être entrée dans Lyssytchansk, évoquant des « combats de rue » dans cette ville voisine de Sievierodonetsk. 

Ce verrou stratégique dans l'est de l'Ukraine serait en passe d'être pris par Moscou, selon les séparatistes.

 Cette annonce ne pouvait être confirmée de manière indépendante dans l'immédiat. Elle intervient alors que les forces russes et leurs alliés séparatistes ont gagné du terrain ces derniers jours dans cette zone, théâtre de rudes affrontements notamment d'artillerie, depuis plusieurs semaines.

Les forces ukrainiennes ont ainsi reçu vendredi l'ordre de se retirer de la ville de Sievierodonetsk.

À LIRE AUSSIFeux croisés sur le Donbass : « Évacuez maintenant ou restez et vous mourrez »

 

Les forces russes gagnent du terrain

 

Cette étape est cruciale pour Moscou, qui veut conquérir tout le bassin industriel du Donbass déjà partiellement sous contrôle de séparatistes prorusses depuis 2014 et que la Russie s'est juré de conquérir totalement.

Les forces de Moscou ont aussi progressé cette semaine près de Lyssytchansk, ville jumelle de Sievierodonetsk, dont elle est séparée par la rivière Donets.

La prise de ces deux bastions parachèverait le contrôle de Moscou et des séparatistes sur la région de Lougansk, l'un des deux territoires séparatistes de l'Est ukrainien, et leur permettrait de se projeter plus facilement ensuite vers les villes de Sloviansk et Kramatorsk, à l'ouest.

 
 
Source :  https://www.lepoint.fr/monde/

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18:04 | Lien permanent | Commentaires (0)

UN ANCIEN PROCHE DE POUTINE RETROUVÉ AVEC UNE BALLE DANS LA TÊTE ......

L'ancien proche de V. Poutine et responsable de la mallette nucléaire russe retrouvé inconscient, une balle dans la tête

Publié par wikistrike.com sur 25 Juin 2022, 06:53am

Catégories : #Politique internationale

 
L'ancien proche de V. Poutine et responsable de la mallette nucléaire russe retrouvé inconscient, une balle dans la tête

Dans la ville russe de Krasnogorsk, non loin de la capitale Moscou, Vadim Zimin, 53 ans, ancien collaborateur du président Vladimir Poutine, a été retrouvé dans son appartement avec une blessure par balle au niveau de la tête.

médias d’État russes, l’homme aurait tenté de se suicider.

L’ex-officier est toujours en vie, mais il se trouve actuellement à l’hôpital dans un état grave.

Vadim Zimin, 53 ans, ancien colonel au FSB, le service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, était également responsable de la mallette nucléaire du président russe, d’abord sous Boris Eltsine, puis sous son successeur Vladimir Poutine.

Cette valise, que le président transporte partout, contient toutes les informations nécessaires en cas de guerre nucléaire.

On y retrouve par exemple des plans qui permettraient au président Poutine de lancer des missiles nucléaires stratégiques.

La mallette, protégée par un code secret, est sous surveillance 24 heures sur 24. 

Vadim Zimin a été vu à plusieurs reprises sur des photos en train de transporter cette valise aux côtés de Vladimir Poutine.

La présence de la mallette est censée être une menace symbolique contre l’Occident. 

 

Accusations


Vadim Zimin a été retrouvé dans la cuisine de son appartement ce mercredi soir.

Une arme a été découverte à côté de l’ex-officier, qui gisait dans son sang.

L’homme a été gravement blessé au niveau de la tête, mais il est toujours en vie.

Il est actuellement à l’hôpital dans un état critique. 

Cet incident survient à un moment interpellant, car les autorités russes ont annoncé récemment que Zimin allait faire l’objet d’une enquête criminelle suite à des allégations de corruption.

L’ancien employé de Poutine avait également été placé en résidence surveillée pour la même raison.

Selon Moscou, l’ancien colonel s’est rendu coupable de corruption dans son nouveau poste au service des douanes.

L'homme a toujours nié ces accusations. 

 

Circonstances mystérieuses


L’incident soulève de nombreuses questions parmi les différents médias internationaux, car ce n’est pas la première fois qu’un officier russe de haut rang lié à Poutine disparaît ou meurt mystérieusement.

Le mois dernier encore, Alexander Subbotin, 43 ans, ancien grand patron de la compagnie pétrolière russe Lukoil, est décédé des suites d’un empoisonnement.

Avant ça, trois hauts responsables de la société de gaz naturel Gazprom se seraient “donné la mort” en l’espace de trois mois à peine.

Au total, huit hauts responsables russes auraient perdu la vie dans d’étranges circonstances. 

 

Le Kremlin n’a pas encore réagi à la blessure par balle de Zimin. 

 

Source     https://www.wikistrike.com/2022/06

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24/06/2022

CANON CAESAR : UN GRAND MERCI DES RUSSES AU PRÉSIDENT MACRON !

Guerre en Ukraine : "Veuillez transmettre notre gratitude au président Macron", la Russie annonce la capture de deux canons Caesar français

  •  
  • Deux canons Caesar seraient tombés entre les mains des forces russes.
    Deux canons Caesar seraient tombés entre les mains des forces russes. MAXPPP - Arnaud Beinat
International, Guerre en Ukraine, Conflits
 
Publié le 23/06/2022 à 18:25 , mis à jour à 21:08

La Russie aurait capturé deux canons Caesar livrés par la France à l'Ukraine.

Le fabricant russe d'armes Uralvagonzavod, filiale de la société d'État Rostec, conglomérat actif dans le développement, la production et l'exportation de produits industriels de haute technicité destinés aux secteurs civils et militaires, a révélé ce jeudi la capture par l'armée russe de deux canons automoteurs français (ACS) Caesar livrés par la France à l'Ukraine.

A lire aussi : INFO L'INDÉPENDANT - Guerre en Ukraine : l'état-major des Armées "dément" la capture de deux canons Caesar français par la Russie

 

Le fabricant d'armes russe a confirmé l'information révélée par Régis de Castelnau, connu pour ses prises de position pro-russes.

Encore une réussite de Macron : 2 canons Caesar français ont été interceptés intacts par les russes. Ils sont actuellement dans l'usine Uralvagonzavod dans l'Oural pour étude et rétro ingénerie éventuelle.
Merci Macron, c’est nous qu’on paye. ??? pic.twitter.com/0zkEeWJIXN

— Régis de Castelnau (@R_DeCastelnau) June 20, 2022

"

Bonjour, monsieur Régis. Veuillez transmettre notre gratitude au président Macron pour le don de canons automoteurs" Caesar, a écrit sur Telegram et Vkontakte (le Facebook russe) Uralvagonzavod en commentaire du tweet de l'avocat français.

A lire aussi : Guerre en Ukraine : la France va livrer des canons "Caesar" aux forces ukrainiennes

 

"En envoyer plus"

La société russe a même demandé au président français "d'en envoyer plus" ajoutant que l'obusier automoteur sera utile "pour l'économie" notamment après son examen par les experts militaires du Kremlin, confirme l'agence de presse russe Tass.

 

Une prise à 10 millions

Pour l'heure, l'État major russe n'a pas confirmé cette prise de guerre, d'une valeur de 5 millions d'euros chacun.

Après une première livraison de 12 unités, Emmanuel Macron a promis à l'Ukraine la semaine dernière la livraison de six autres canons Caesar dont la portée est de 40 kilomètres.

 

A lire aussi : Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron s'engage à faire livrer 6 canons Caesar supplémentaires, ce système d'artillerie français prisé par le monde entier

 

15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)

23/06/2022

GUERRE EN UKRAINE : UN SINISTRE GOUFFRE FINANCIER POUR LES FRANÇAIS !

TRIBUNE LIBRE !

 

L’Ukraine, un sinistre financier abyssal pour les Français

22 juin 2022
 
Valérie Bérenger
 
 
 
COUP DE GUEULE, RIPOSTE LAIQUE

Nos dirigeants savent-ils compter ?

Face au gouffre financier que représentent les sanctions prises contre la Russie pour l’Europe et plus particulièrement pour la France, on peut se demander si notre « Mozart de la finance » sait faire une simple addition.

 

Une addition que, nous, Français, allons pourtant tôt ou tard devoir payer.

Retour sur des évidences…

La guerre en Ukraine est de fait une guerre par procuration puisque ce sont les pays de l’Otan qui arment les Ukrainiens.

Mais quel est pour nous, Français, et pour les Européens, le vrai prix de la guerre ?

Dans la réalité, cette guerre va coûter à la France des sommes colossales que l’on vous cache, ainsi…

Lorsque les premières sanctions sont tombées contre la Russie en 2014, faisant suite au référendum qui rattachait la Crimée à la Russie, très intelligemment Vladimir Poutine en a profité pour développer l’agriculture.

Au bout de huit ans, réussite totale puisque la Russie est l’un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de céréales.

Aujourd’hui, où l’Ukraine, gros producteur de tournesol et exportateur d’huile de tournesol, est devenu un champ de bataille, c’est environ 40 % de cette production qui va disparaître cette année, entraînant une augmentation du cours des huiles et des céréales, pour le plus grand profit de… la Russie, principal producteur et exportateur de ces produits.

Déjà, en 2014 et depuis lors les sanctions n’ont servi qu’a apporter un soutien financier à la Russie tout en lui permettant de se développer sur un marché qui va désormais se restreindre comme peau de chagrin, avec le risque d’une disette mondiale qui pourrait, dans certains pays, se transformer en risque de famine.

Ces sanctions ayant déjà généré en 2022 une flambée des prix du blé et du maïs passés respectivement de 150 €/tonne à près de 400 €/T pour l’un et l’autre. Et ce n’est que le commencement. 2023 risque de s’avérer bien pire car les marchés actuels vivent encore sur des réserves qui n’existeront plus d’ici là.

Là encore, l’approvisionnement en céréales et en oléagineux va engendrer des sommes considérables de surcoût qu’il va falloir payer.

Les sanctions prises contre la Russie actuellement pour la 6e fois induisent que la France et l’UE s’interdisent d’acheter du gaz et du pétrole à la Fédération de Russie

. Cette absurdité sans nom, à la fois logistique, écologique et environnementale va nous obliger à nous tourner vers le gaz de schiste américain.

Un gaz qui ravage l’environnement, qui coûte très cher, qui doit traverser l’Atlantique pour arriver dans les ports européens et qui nécessite en outre la création d’installations et de terminaux totalement dissemblables de ceux existants puisque la composition du gaz de schiste est résolument différente.

Des installations qui nécessitent également du personnel formé spécifiquement. Un coût phénoménal que l’on peut chiffrer a minima à plusieurs milliards d’euros et sans doute inutile car le gaz américain ne suffira pas.

Que va t-il résulter de ces décisions aberrantes ?

Tout simplement, pour compléter leurs besoins en gaz, les pays européens seront néanmoins obligés d’acheter du gaz et du pétrole russes.

Seule différence : pour « acheter en douce » il faudra passer par des intermédiaires tels que l’Iran, la Turquie, etc.

Et qui dit intermédiaires dit commissions et surcoût, et tout ça pour quoi ? Pour ne pas acheter « officiellement » du gaz ou du pétrole à la Russie.

Résultat, les Russes continueront à vendre leur gaz à d’autres clients, que nous leur achèterons à notre tour beaucoup plus cher. Conséquence, un surcoût colossal et encore une fois tout ça pour quoi… pour ménager les egos capricieux de quelques dirigeants européens.

Plus ridicule… cherchez bien vous ne trouverez pas.

Néanmoins, le gaz et le pétrole ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Une partie d’autant plus malsaine que pendant que l’UE se prive d’une source d’approvisionnement à bas coût pour se ruiner au profit des Américains, ces derniers augmentent allègrement leurs achats de pétrole et de gaz… russes !

En outre, et contrairement à ce que l’on essaie de vous faire croire, l’Ukraine laisse passer le gaz russe à travers son territoire, pour prélever au passage des commissions. Résultats, l’UE ne défend plus ses intérêts nationaux et se retrouve dans le rôle du dindon de la farce. Et en plus, elle en redemande !

N’oublions pas également un phénomène primordial actuellement : il faut armer l’Ukraine.

Or, l’armement a un coût lui aussi ! Ainsi, la France a puisé dans ses réserves pour lui envoyer a priori six canons Caesar (entre autres babioles).

Une fourniture aussi absurde qu’imbécile parce que d’une part ces quelques canons ne vont pas changer le cours de la guerre et ne font que tuer inutilement des Ukrainiens qui n’ont rien demandé ; et d’autre part parce que puiser dans nos réserves démunit notre propre armée et fournir des armes à l’Ukraine nous classe dans le camp des ennemies de Moscou.

En outre, ça coûte des sommes colossales aux Français et tout ça pour quoi ?

Pour un bénéfice absolument nul !!! Car n’en doutons pas nous ne verrons pas un seul euro en retour. Ah si, il y a bien un bénéfice… Macron aura fait plaisir à son nouveau petit copain !

Autre conséquence des sanctions idiotes prises à l’encontre de la Russie : les fermetures d’entreprises présentent sur le territoire et jusque-là florissantes.

Véritable Eldorado pour de grandes entreprises françaises et notamment Renault pour qui la Russie représentait la 1ère implantation à l’étranger depuis 15 ans et 18 % de son CA, ou Michelin, ainsi que la grande distribution avec Décathlon, Auchan et Leroy Merlin qui, pour ces derniers, semblent tenir encore bon contre vents et marées, mais pour combien de temps ?

Néanmoins, sous la pression des USA et de l’UE, notre Mozart de la finance a demandé au président de Renault de retirer la marque de Russie.

Ceci pour le plus grand bonheur des Russes qui ont racheté l’ensemble de l’activité pour… 1 rouble symbolique (1,5 cts d’€).

Une démarche qui n’est ni plus ni moins qu’une véritable destruction de nos intérêts nationaux.

La stupidité de cette mesure fait que nos entreprises perdent des sommes colossales en investissements ruinés et qu’il leur sera sans doute extrêmement difficile, voire impossible, de revenir sur le marché russe. En effet, la Russie se tourne actuellement vers des entreprises chinoises ou indiennes qui nous remplaceront sans problème.

Une fois encore les Français vont devoir payer l’addition.

Car n’oublions pas que les principaux contributeurs nets de l’UE sont : l’Allemagne, la France et les Pays-Bas.

Donc, à chaque fois que l’UE dépense 1 €, il sort de notre poche ! Passons sur les 7 milliards versés à la Hongrie pour mettre à niveau ses installations de réception de gaz américain, alors que ce pays est voisin de la Russie, et la même somme pour la Pologne qui, bien que géographiquement bien placée, n’a pas voulu passer à côté de la manne.

Une fois encore les décisions de l’UE sont absurdes et ne visent qu’à dilapider un argent qui ne lui coûte rien puisque c’est celui des contribuables.

J’allais oublier le coût colossal des caprices de Zelensky, le petit copain-câlin de notre « cher » Président, qui demande, outre des armes, que l’on finance la reconstruction de l’Ukraine après la guerre. Un coût que notre danseur en talons aiguilles évalue à 5 milliards de dollars par mois ! Soit 60 milliards sur une année.

Si vous répartissez cette somme sur l’ensemble des pays de l’Otan (en espérant que les fautifs mettent la main à la poche, ce qui est loin d’être certain), sachant que nous versons chaque année 7,5 % du budget de cet inutile épouvantail tout droit sortie du Magicien d’Oz en moins sympathique, nous devrons donner environ 4 milliards d’euros à l’Ukraine pour sa reconstruction.

Vous pouvez déjà commencer à économiser !

Si vous vous amusez à additionner les coûts des décisions aberrantes de nos dirigeants, il n’est nul besoin d’être un grand économiste pour s’apercevoir que notre Mozart de la finance nous a créé un nouveau sinistre financier absolument abyssal.

Et tout ça pour quoi ? Parce que les USA voulaient installer des bases de l’Otan en Ukraine pour empoisonner la Russie ; parce que notre Foutriquet national a, si l’on en croit les rumeurs bien informées (mais ce ne sont que des rumeurs bien évidemment), mis son argent sur un compte offshore dans le Delaware et qu’il a peur que les Américains ne lui en coupent l’accès s’il ne se montrait pas suffisamment obéissant !

Une fois encore, c’est la volonté des USA de provoquer volontairement la Russie avec la complicité de Macron et de Van der Leyen qui nous mène à la ruine alors que de toute manière l’Ukraine ne pourra pas entrer dans l’Union européenne avant… 15 ans. Un pays qui de toute façon ne doit en aucun cas faire partie de l’UE car, une fois encore ce sont les contribuables qui se verront obligés de financer un gouffre inimaginable.

Dans l’état où se trouve la France, avec des services publics totalement en déliquescence, des policiers qui sont obligés d’acheter sur leurs deniers leurs gilets de protection, une armée sous équipée, des routes et des ouvrages d’art que l’on a plus les moyens d’entretenir, des migrants qui nous coûtent a minima près de 18 milliards/an, accepter l’Ukraine revient à dire aux Français que l’on va les spolier de leur argent et de leurs propriétés et qu’ils ne vont plus travailler que pour sauver une cause qui ne nous concerne pas, pour un pays mafieux !


Quoi qu’il en soit, une fois encore, sous la houlette de la Macronie, de l’UE et de l’Otan, la France a choisi le mauvais camp… celui des perdants !



Par Valérie Bérenger      https://ripostelaique.com/lukraine

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18/06/2022

CHINE / INGÉRENCE , DE QUOI SE MÊLE LE PARLEMENT EUROPÉEN .......

Ouighours: Le Parlement européen adopte une violente résolution sur le Xinjiang.

Pékin dénonce

Publié par wikistrike.com sur 18 Juin 2022, 09:38am

Catégories : #Politique internationale

 
Ouighours: Le Parlement européen adopte une violente résolution sur le Xinjiang.  Pékin dénonce

Le 8 juin 2022, le Parlement européen a adopté une résolution sur la situation des droits de l’homme au Xinjiang, y compris les fichiers de la police du Xinjiang, provoquant la colère de Pékin.

La publication des « Xinjiang Police Files » a provoqué des réactions vives au Parlement européen.

En effet, plus de 100 000 fichiers de la police chinoise piratés ont été examinés par un Consortium international des journalistes d’investigation et plusieurs médias internationaux, dont la BBC, El País en Espagne, Le Monde en France et Der Spiegel en Allemagne.

 
Les députés européens chargent la Chine

Le Parlement européen a alors adopté sa résolution demandant à la Commission européenne d’interdire l’importation « de tous les produits fabriqués en recourant au travail forcé et des produits fabriqués par toutes les entreprises chinoises répertoriées comme des entreprises recourant au travail forcé ».

L’institution a condamné « avec la plus grande fermeté le fait que la communauté ouïgoure ait été systématiquement opprimée au moyen de mesures brutales, notamment les expulsions de masse, l’endoctrinement politique, la séparation des familles, les restrictions à la liberté religieuse, la destruction culturelle et le recours généralisé à la surveillance ».

Cette motion a été portée par cinq groupes politiques, dont le S&D, qui rassemble des députés socialistes et démocrates, les parlementaires européens ont d’abord approuvé un texte sur la « situation des droits de l’homme dans le Xinjiang » qui reconnaît les crimes contre l’humanité commis par Pékin et le « sérieux risque de génocide ».

Les députés ont ainsi demandé à Pékin « de mettre fin sur-le-champ aux pratiques arbitraires de détentions sans chef d’inculpation, procès et condamnations pénales à l’encontre des Ouïgours et d’autres peuples turciques, de fermer tous les camps et centres de détention et de libérer sans délai et sans condition les détenus, ainsi que de permettre aux enfants Ouïgours placés de force dans des internats dirigés par l’état de rejoindre leurs parents ».

Ils ont aussi redemandé « un accès libre, significatif et sans entrave » de la région du Xinjiang, ainsi qu’un « accès sans restriction aux camps d’internement aux journalistes indépendants, aux observateurs internationaux et aux organes d’enquête, y compris, en particulier, aux titulaires de mandats au titre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et au représentant spécial de l’UU pour les droits de l’homme, ainsi qu’aux centres de détention, afin d’évaluer les allégations chinoises selon lesquelles ces camps et centres ne sont plus opérationnels ».

Les députés veulent également une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations unies « sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en Chine et sur l’adoption d’une résolution visant à créer un mécanisme de suivi et de signalement, conformément à un appel mondial lancé par des centaines d’organisations de la société civile de toutes les régions ».

Le World Uyghur Congress (WUC), association d’exilés ouïgours a salué le vote de ce « dixième Parlement à reconnaître les crimes contre l’humanité et le risque de génocide commis à l’encontre du peuple ouïgour », selon un communiqué.

 
Pékin dénonce

You Wenze, porte-parole du Comité des Affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale, a exprimé sa ferme opposition à cette « soi-disante résolution ».

La Chine s’oppose fermement à la « manipulation politique et à l’ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine sous couvert des droits de l’homme » par le Parlement européen, a indiqué ce dernier.

« Depuis la fondation de la nouvelle Chine il y a plus de 70 ans, des progrès constants ont été obtenus dans la cause des droits de l’homme dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang de la Chine », a indiqué You Wenze.

Selon lui, « les tentatives des forces antichinoises au Parlement européen de dénigrer et de calomnier la politique de la Chine à l’égard du Xinjiang visent à semer la discorde entre les différents groupes ethniques en Chine, à ternir l’image de la Chine et à contenir son développement ».

Pour lui, « tous ces actes sont voués à l’échec », car « les questions liées au Xinjiang ne concernent en aucun cas les droits de l’homme, l’ethnicité ou la religion, mais concernent la lutte contre le terrorisme violent et le séparatisme ».

Le porte-parole a assuré que « les affaires du Xinjiang sont purement les affaires intérieures de la Chine et ne souffrent d’aucune ingérence extérieure ».

De son côté, la mission chinoise auprès de l’UE a réfuté la résolution, arguant que le Parlement européen est « en totale méconnaissance des faits avec des fabrications et confond le noir et le blanc ». « Nous le déplorons fortement et nous nous y opposons fermement », a déclaré le porte-parole

source : Chine Magazine

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14/06/2022

LA POLOGNE ET L' UKRAINE : UNE HISTOIRE COMPLEXE........

La Pologne et l’Ukraine

Publié par wikistrike.com sur 14 Juin 2022, 10:54am

Catégories : #Politique internationale

 
La Pologne et l’Ukraine

La Pologne et l’Ukraine ont une histoire complexe de massacres des deux côtés. Pourtant depuis huit ans, elles font bloc contre la Russie.

Après avoir envisagé d’annexer un territoire russe si Moscou perdait la guerre, Varsovie se verrait bien annexer un territoire ukrainien, si Kiev perd.

Le président Andrzej Duda aurait reçu des garanties de son homologue Volodymyr Zelensky : en remerciement pour son aide militaire contre les Russes, son pays pourrait annexer la Galicie.

 

De la chaîne des Carpates à l’Oural, il n’y a aucune montagne. `

Par conséquent l’Europe orientale est une vaste plaine dans laquelle de nombreux peuples sont passé et se sont parfois fixés sans que le relief permette de délimiter les frontières de leur territoire.

La Pologne, la Moldavie, l’Ukraine, la Biélorussie, les pays baltes et la partie européenne de la Russie sont des couloirs de passage dont l’histoire est dominée par des flux.

La plupart de ces États sont adossés à une mer ou à une montagne. Seules la Biélorussie et l’Ukraine [1] n’ont aucune frontière naturelle.

Lorsqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, la Conférence de Paix de Versailles a tenté de fixer des frontières en Europe orientale, elle n’y est pas parvenue.

Selon que l’on emploie des critères historiques, linguistiques, ethniques, économiques ont aurait dû imaginer des cartes différentes, mais les intérêts des vainqueurs (les États-Unis, la France, le Royaume-Uni) étaient contradictoires de sorte que les décisions prises ne satisfirent que la moitié des personnes concernées.

Aujourd’hui encore, on a beau tourner le problème dans tous les sens : les frontières de la Biélorussie et de l’Ukraine sont et resteront artificielles.

Il s’agit là d’une situation très particulière, difficile à comprendre pour les peuples ayant une longue histoire nationale.

Une fois ce constat posé, il faut admettre que ni la Biélorussie, ni l’Ukraine ne peuvent êtres des nations au sens habituel du terme, ce qui ne veut pas dire qu’elles ne puissent pas être des États.

Le « nationalisme ukrainien » est une idéologie artificielle qui ne peut se construire qu’en rejetant d’autres peuples.

C’est ce qu’on fait les Bandéristes durant l’entre-deux-guerres et aujourd’hui encore contre les « Moscovites » ou les « Grands Russes ».

Cette forme de nationalisme ne peut être que destructrice. L’exemple de la Biélorussie montre qu’une autre voie est possible.

La Pologne, qui avait complètement disparu durant le XIXème siècle, a été reconstituée après la défaite de l’Empire austro-hongrois et la Révolution russe.

Cependant la Conférence de Versailles, si elle n’avait pas de problème pour fixer sa frontière occidentale, ne savait pas où établir sa frontière orientale.

Aussi la Seconde République polonaise tenta de grandir en livrant une guerre à l’Ukraine.

Elle parvint à annexer la totalité de la Galicie.

Aujourd’hui Cracovie est toujours polonaise, tandis que Lviv est ukrainienne. Il n’y a en réalité aucune raison évidente à cette division, sinon le hasard des conflits armés.

Lorsque le président Volodymyr Zelensky affirme que le Donbass et la Crimée sont ukrainiens, il décrit l’état actuel du cadastre, mais ne peut pas le justifier.

En 1792, la Crimée a été conquise par l’empire russe à l’empire ottoman ainsi que la liberté pour sa flotte d’emprunter les détroits des Dardanelles et du Bosphore.

La tsarine Catherine II entendait étendre son influence vers les mers du Sud. Mais les Britanniques, inquiets de voir les Russes entrer en Méditerranée et rivaliser avec leur hégémonie navale organisèrent une coalition avec la France et l’empire ottoman. Ils parvinrent à vaincre l’armée russe, mais pas à reprendre ce territoire.


Celui-ci fut conservé, en 1917, par l’Union soviétique.

C’est en Crimée, à Sébastopol, qu’eut lieu la bataille décisive de la « Seconde Guerre mondiale » (ou de la « Grande Guerre patriotique » selon la terminologie russe) qui marqua le début de la fin du IIIème Reich.

En 1954, le Premier secrétaire de l’URSS, l’Ukrainien Nikita Khrouchtchev, décida en même temps d’amnistier les Bandéristes et de rattacher administrativement la Crimée à la République socialiste soviétique d’Ukraine.

Il s’agissait de tourner la page des crimes des bandéristes et des nazis durant la Guerre mondiale ainsi que celle des crimes des Bandéristes et de la CIA au début de la Guerre « froide ».


Lorsque l’Union soviétique s’effondra, la Crimée se déclara indépendante par référendum, le 12 février 1991, sous le nom de République socialiste soviétique autonome de Crimée.

Le reste de l’Ukraine actuelle ne confirma son indépendance que neuf mois plus tard, le 1er décembre 1991.

Cependant le président russe Boris Eltsine refusa de rattacher la Crimée à son pays de sorte que celle-ci décida de revenir en Ukraine le 26 février 1992.


Lorsque le président démocratiquement élu Viktor Ianoukovytch fut renversé par une révolution colorée organisée par les États-Unis, le gouvernement qui se constitua comprit une douzaine de bandéristes [2].

Dans ces conditions, la Crimée refusa de se voir imposer un régime politique raciste. Elle décida par référendum de reprendre son indépendance et de demander son adhésion à la Fédération de Russie.


Après l’installation de bases militaires russes en Syrie, Londres considère la présence russe en Crimée comme le retour d’un rival crédible, capable de menacer son hégémonie maritime.

Après avoir conquis la Crimée, la tsarine Catherine II envoya sa flotte à Beyrouth et à Lattaquié. Elle installa aussi une colonie de peuplement au sud de l’Ukraine, la « Nouvelle Russie » (Novorossia). Ce territoire comprenait le Donbass, Mykolaïv, Kirovograd (aujourd’hui Kropyvnytskyï), Kherson, Odessa, la Gagaouzie et la Transnsitrie (actuelle République moldave du Dniestr). Pavel Goubarev, qui était gouverneur de Donetsk en 2014, s’opposa lui aussi au nouveau régime de Kiev imposé par le « coup d’État » ou par la « révolution » (cela dépend du point de vue).

Il proposa donc de faire sécession de l’Ukraine avec tous les territoires de la « Nouvelle Russie » de Catherine II.

Il faut savoir que Goubarev n’était ni pro-Russe, ni pro-US, mais au contraire pro-Européen.

Ce n’est que lorsque Kiev l’arrêta et l’emprisonna qu’il devint pro-Russe.

Lorsque le président Zelensky a refusé l’offre de paix russe, le président Poutine lui a répondu que ses exigences s’accroîtraient avec le temps.

Désormais, libérer la « Nouvelle Russie » (Novorossia) est l’objectif stratégique des armées russes. Dans presque toutes les guerres, le vainqueur exige des compensations, souvent des territoires. Ici, ce sera la Novorossia.

En créant les Nations unies, les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale espéraient mettre fin aux guerres de conquête.

Toutefois, ils reconnaissaient que la guerre peut-être une réponse légale à certains conflits. Les grandes puissances se sont abstenues jusqu’à ce que l’Otan dépèce la Yougoslavie, créant sept nouveaux pays. Le Kosovo s’est transformé en base militaire états-unienne dans les Balkans.

Sa sécurité est toujours assurée par un contingent de l’Otan.

La Bosnie-Herzégovine est toujours une colonie de l’Union européenne.

Elle reste dirigée par un Haut représentant international. Ces exemples déplorables forment un précédent qui ne permettra pas de critiquer une éventuelle adhésion de la Novorossia à la Fédération de Russie.

La Pologne, qui n’a toujours pas accepté la perte de la Galicie orientale, a participé en 2014 à l’opération anglo-saxonne de renversement du président élu.

A l’époque, je publiais un article révélant que 86 émeutiers de la milice bandériste Pravy Sektor avaient été formés par la Pologne au centre de police de Legionowo en septembre 2013 [3].

L’opération avait été supervisée par Radosław Sikorski, ministre de la Défense, puis des Affaires étrangères. Cette information fut démentie par l’intéressé, mais en définitive le Procureur général de Pologne ouvrit une information judiciaire sur cette étrange affaire.

Le soutien de la Pologne aux Bandéristes contre le président ukrainien était une belle manipulation.

Stepan Bandera avait en effet supervisé, en 1934, l’assassinat du ministre polonais de l’Intérieur Bronisław Pieracki pour le compte de la Gestapo. Puis il avait commandé de nombreux massacres de Polonais durant la Seconde Guerre mondiale.

Le spécialiste de sécurité polonais Jerzy Dziewulski et le président par intérim ukrainien Oleksandr Tourtchynov supervisent les opérations militaires contre les insurgés du Donbass (juin 2014).

Il apparut rapidement que la révolution colorée/coup d’État ukrainien de 2014 était supervisée par les diplomates straussiens Victoria Nuland (actuelle n°2 du secrétariat d’État US) et Derek Chollet (actuel conseiller du secrétaire d’État US), mais mis en œuvre par des Canadiens et les Polonais Radosław Sikorski et Jerzy Dziewulski.

Ce dernier est un prestigieux policier, formé en Israël, puis conseiller du président de la République et parlementaire.

Une photo, prise en juin 2014, le montrait dirigeant les forces d’intervention ukrainiennes aux côtés du président par intérim ukrainien Oleksandr Tourtchynov.

La Pologne est revenue à la charge au début de l’opération militaire spéciale russe de 2022. Lorsque l’Otan annonçait une imminente défaite russe, le général Waldemar Skrzypczak demanda que Kaliningrad (qui n’a jamais été polonaise) soit rétrocédé par la Russie à la Pologne au titre des dommages de guerre.

Comme il s’avéra vite que la Russie progressait et que la défaite serait ukrainienne, le président Andrzej Duda envisagea de récupérer la Galicie orientale, perdue lors de la Seconde Guerre mondiale.

Dans un premier temps, il proposa aux Ukrainiens de déployer une force de paix polonaise pour protéger la Galicie.

Puis il prononça un vibrant discours pour assurer ses voisins de leur soutien face à la Russie. Enfin, il se rendit à Kiev et fit un discours devant la Verkhovna Rada. Finalement, la Pologne a commencé à mettre en place une coopération à sens unique.

Elle a déployé de hauts-fonctionnaires pour administrer le pays qu’une large partie de la population a fui.

Mais pas l’inverse : il n’y a aucun fonctionnaire ukrainien en Pologne. Identiquement, après avoir accueilli deux millions de réfugiés politiques ukrainiens, la Pologne a indiqué qu’elle cesserait de leur verser des allocations à partir du 1er juillet.

L’acceptation enthousiaste de l’aide de Varsovie par les Bandéristes contre des territoires atteste de la nature artificielle de leur « nationalisme ».

 
Par Thierry Meyssan

[1] Lorsque l’Ukraine indépendante fut proclamée en 1917, son gouvernement ne contrôla jamais le Sud du pays.

[2] « Qui sont les nazis au sein du gouvernement ukrainien ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 mars 2014.

[3] « Ukraine : la Pologne avait formé les putschistes deux mois à l’avance », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 avril 2014.

 

https://www.voltairenet.org/article217206.html...

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