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02/06/2024

ÉCONOMIE : LA FRANCE PASSE EN AA ........

TRIBUNES LIBRES !

 

POLITIQUE

Économie : la France passe à AA-, il était temps !

2 Juin 2024 |

La très conciliante agence de notation Standard & Poor’s a enfin abaissé, ce 31 mai, la note de l’économie française de « AA » à « AA – ».

En réalité, cette nouvelle note (l’équivalent d’un 16/20) devrait être beaucoup moins bonne encore, car l’économie française est déjà en faillite (les actifs nets de l’Etat sont inférieurs à la dette publique).

 

Quelques chiffres montrant l’état des lieux de l’économie française en 2023 :


– Les dépenses publiques représentent 58% du produit intérieur brut (PIB), c’est-à-dire que le poids de l’Etat dans l’économie est bien supérieur au poids des entreprises privées.
– Les prélèvements obligatoires sur les ménages et les entreprises s’élèvent à 48% du PIB.
Le déficit public atteint les 154 milliards d’euros.
– La dette publique est de 112% du PIB (mais plus de 400% du PIB en comptant également la dette hors bilan et les dettes privées).
– La charge de la dette (intérêts de la dette à rembourser) coute 50 milliards d’euros par an aux contribuables français, avec une prévision à 75 milliards d’ici 2027. Cette charge de la dette aura coûté environ 525 milliards d’euros à la France pendant les deux quinquennats du Mozart de l’économie Emmanuel Macron (qui est en train de nous composer un Requiem).
– L’industrie française est en récession depuis 23 mois, ce qui permet à Macron de se féliciter d’une baisse des émissions de CO2 de 5%.
– Les prévisions tablent sur une baisse du PIB au 2e trimestre 2024.
– L’inflation était de 4,9% en 2023, contre 5,2% en 2022. En 2024, l’inflation continue toujours sa route mais à un rythme moindre, à environ 2,2% sur un an, du fait de la baisse de la demande.
– Les dépenses de fonctionnement de l’Etat explosent à 543 milliards d’euros.

 

Ce sont là des statistiques dignes d’un pays en voie de soviétisation, à moins que d’ici là nous fassions officiellement faillite et qu’une réforme profonde de notre système économique socialiste ne soit mis en place par des hommes politiques courageux, afin de libéraliser l’économie française.

À noter que cette même agence de notation donnait à la France, en 2008, la note maximale de « AAA » quand bien même l’Etat de l’économie était déjà désastreux, que la France n’avait pas eu un budget à l’équilibre depuis 30 ans, et qu’elle achetait des « subprimes » à foison (emprunts risqués à hauts rendements, ce qui a entrainé cette fameuse « crise des subprimes »).

C’est dire le peu de crédit que nous pouvons donner à ces agences de notation.

Par Maxime Leroy –

Délégué général adjoint du Parti de la France

 

ET AUSSI

 

Bientôt la fin dEs médicaments français ?

1 Juin 2024 |

Après la déplorable gestion du dossier Atos et la perte du contrat du siècle avec l’Australie, un autre dossier vient noircir le bilan à venir du « Mozart » de l’économie Bruno Le Maire, et du jupitérien Macron…

Servier, fleuron de l’industrie pharmaceutique française, veut céder sa filiale Biogaran, qui produit près du tiers des médicaments manufacturés dans l’hexagone.

Parmi les candidats au rachat, deux groupes indiens sont particulièrement pressentis : Aurobindo Pharma et Torrent Pharma. Rappelons qu’outre ses 250 salariés, Biogaran fait vivre indirectement près de 8.600 personnes via ses nombreux sous-traitants.

Laissant présager de nouvelles destructions d’emploi. Ambiance…

Mais outre la perte de souveraineté industrielle supplémentaire que ce rachat constituerait, outre les emplois détruits, l’étude de ce dossier nous fait découvrir, une fois n’est pas coutume, l’existence d’une énième taxe, la «clause de sauvegarde » ainsi que nous l’apprend l’Express en date du 28 mai : « Tous les ans, le gouvernement fixe dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) une enveloppe de dépenses de médicaments remboursées par l’Assurance-maladie.

Si les ventes dépassent ce seuil, les laboratoires doivent reverser à la Sécu entre la moitié et les trois quarts de la différence.

Ainsi, sur les 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires affichés par les fabricants français de génériques l’an passé, près de 300 millions seraient retournés à l’Assurance-maladie par ce biais, soit 12 fois plus qu’en 2019 ! […]

Pour Biogaran, cette clause de sauvegarde aurait représenté l’an passé près de 75 millions d’euros, d’après nos informations, soit un peu plus de 10 % du chiffre d’affaires du laboratoire estimé à 760 millions d’euros.

En clair, la majorité de la marge aurait été mangée par cette ponction. Une situation que les candidats au rachat mettent dans l’équation pour justifier un prix plus bas. »

Une fois de plus, l’obésité étatico-fiscale aura précipité le déficit d’une entreprise pourtant prospère, et sa cession à un prix bradé à des investisseurs étrangers.

 

Au Parti de la France, nous en finirons avec cette gabegie néo-bolchevique qui saigne à blanc les Français actifs et créateurs de richesse au profit des parasites sociaux, en défiscalisant et en dérèglementant massivement.

Nous défendrons nos intérêts stratégiques et notre souveraineté industrielle quoi qu’il en coûte face à la prédation étrangère, avec pour priorité de préserver une production en France avec des Français.

 

Par Victor Jan de Lagillardaie –

Membre du Bureau politique du Parti de la France

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