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27/05/2024

ÉLECTION EUROPÉENNES : EN FRANCE , LE RETOUR DU PACTE RÉPUBLICAIN ???

Glucksmann-Macron : même dictature européenne, même combat !

Manon Au Brie a trouvé un nouveau fromage.

Le Raphaël coulant. Trop coulant même, vu son passé libéral, atlantiste et néoconservateur…

Peut-on s’improviser socialaud ex abrupto demandent les abrutis ?

Bien sûr que oui ! À gauche, les retournements de veste ou de djellaba sont monnaie courante.

Mitterrand, cadre pétainiste décoré de la francique sous la précédente occupation mais résistant.

« En même temps ». Algérie Française mais copain avec les porteurs de valises des fellaghas.

« En même temps ». Il n’avait pas attendu Macrounette.

Et le Merluchon ! Laïcard farouche mais cafard converti à l’islam le plus rigoriste.

« En même temps ». Il se veut l’incarnation de la République mais est le VRP des terroristes du Hamas.

« En même temps »… Avec ces gens-là, tout est possible dans le domaine du mensonge, de l’opportunisme, de la mauvaise foi et de la trahison.

 

On reproche son père à Marine Le chat mais pas à Raphaël

Depuis 1983 et la politique droitière menée par le nanti Fabius, seuls les imbéciles avaient encore des illusions.

Depuis, le PS n’a cessé de renier ses grands principes et de décevoir son électorat, pour faire son beurre avec les Beurs, tout en se ralliant au capitalisme mondialisé.

Manon Aubry est moins bête qu’elle en a l’air quand elle affirme : « À défaut de réveiller l’Europe comme dit son slogan, Raphaël a réveillé les fantômes du Parti socialiste. »

Le PS traîne comme un boulet son passé de trahisons et ses vils arrangements entre canailles de la caste dirigeante.

Rien ne différencie vraiment un libéral social d’un socialo-libéral.

Et la famille Glucksmann fait partie de la bande.

À l’aise dans le vivarium des reptiles qui rampent et qui mordent.

Abandonner les prolos Gaulois au profit des immigrés ne délivre pas un brevet de gauche morale.

De son père André, chantre des « nouveaux philosophes » des années Giscard, Raph a hérité l’adhésion à l’économie de marché et l’aversion de toutes les bureaucraties.

Totalitaires par nature. Je ne saurais le critiquer sur le fond.

Mais il faut avoir ensuite le courage d’assumer ses positions face à la clique médiatique hyper-ultra-gauchiste.

 

Les roses ont une mémoire de poisson rouge

En 2006, Glucksmann fils participe à la création d’Alternative libérale, un micro-parti qui propose de mettre fin à la Sécurité sociale.

Rien que ça…

Sur des vidéos exhumées par le site Les Crises, Glucksmann se lâche : « J’ai toujours été séduit par la philosophie libérale (…) Si on arrive en France, à libérer le marché du poids de l’État, c’est aussi et surtout pour libérer l’État et la politique des forces du marché ».

Interrogé treize ans plus tard par CheckNews, il prétend qu’il a évolué.

Mais il était à l’époque sur une position de libéralisme libertaire.

Pourquoi ne pas dire libertarien ? Javier Milei l’est bien. Il n’y a pas de honte à ça.

Et l’Argentine désargentée commence à s’en porter plutôt mieux.

Raph a des complices dans les médias qui se décarcassent pour lui refaire une virginité.

Pas facile de faire oublier qu’il a fait campagne pour Sarkozy en 2007.

Pas facile d’occulter qu’il défendait dans des cercles néoconservateurs la politique d’ingérence étasunienne à l’étranger.

Et encore moins aisé de dissimuler qu’il a été le conseiller spécial de Mikheil Saakachvili, président-dictateur de la Géorgie entre 2004 et 2012.

Aujourd’hui, son ex-employeur est un proscrit condamné par la justice géorgienne, et exilé en Ukraine dont il a obtenu la nationalité grâce à Zelensky.

Entre crapules, on se soutient…

Quels conseils Glucksmann a-t-il donné à Saakachvili ?

On sait quelle a été la politique du despote : libéralisme économique débridé, alignement servile sur les USA, emprisonnements et tortures d’adversaires politiques dans une Géorgie minée par la corruption…

Glucksmann a dû quitter ce pays en catastrophe en 2012.

Que lui reprochait-on ? Le saura-t-on jamais ?

 

Macron DRH de son camp devrait en tirer les conséquences s’il perd cette élection.

Raph le socialiste en peau de lapin appuie les discours de Macron.

Sans se forcer, ils sont d’accord sur presque tout.

En commençant par la politique étrangère. Mais pas que…

Difficile de trouver un clivage idéologique entre les listes macronardes et socialopes, à qui les sondages promettent un coude-à-coude électoral le 9 juin.

Leurs meneurs respectifs portent une vision quasi-analogue de l’UE.

On se demande même s’il ne s’agirait pas d’une nouvelle erreur tactique et de casting de Macronescu…

Il est possible que « Jupiter le péteux » qui se prend pour un génie universel ait cru ratisser plus large avec une liste Coca et une liste Pepsi.

Quitte à mélanger les breuvages après.

Malgré leurs rodomontades, peu de choses séparent la notable insignifiante du fils à papa mondain.

Les deux partagent la même vision de l’Eurocrature, plus libérale au plan économique, plus asservie aux USA et à l’OTAN, plus corrompue à la remorque des lobbies, plus autoritaire dans ses diktats.

Avec pour objectif une intégration qui serait la désintégration des Nations.

Redevenues des provinces vassales de l’Empire comme au temps des Romains ou de Charlemagne.

On imagine que le führer de poche comptait voir sa protégée devancer le pistonné.

Ce n’est plus aussi évident.

Et ce serait un grand bonheur d’assister à l’humiliation du dictateur.

Si ses sectateurs pataugeaient en troisième position…

Mais inutile d’espérer qu’il démissionne.

Chez lui, l’orgueil l’emporte sur la dignité.

 

Les têtes pensantes de l’Élysée ont influencé Glucksmann

Valérie et Raphaël ont beau s’affronter vigoureusement sur les plateaux télé, tout ça c’est du cinéma.

Comme ces avocats qui, après l’audience où ils ont confronté avec force leur arguties, s’en vont lever le coude ensemble à la buvette du Palais, en se racontant de bonnes histoires.

Glucksmann affiche ses intentions dans un « Agenda de transformation radicale de l’Union européenne » que les énarques plumitifs de l’Élysée auraient pu écrire.

Son programme est résolument fédéraliste pour une Eurocrature plus puissante, plus omnipotente, plus intransigeante.

Les volets du social et de l’écologie sont là à titre de questions subsidiaires.

Alors bien sûr, il sacrifie à la logomachie de rigueur en rabâchant les mots clés de la droite gauche et de la gauche adroite.

Du blabla inauguré par Giscard et qu’on entend depuis cinquante ans : « Europe humaniste et juste », « Europe puissance d’avenir », et surtout « Puissance politique européenne ».

« Nous sommes à un moment de bascule. Il y a des moments de l’histoire qui définissent le destin des peuples.

Cela exige un cap clair », assène Glucksmann qui revendique des mesures radicales d’orientation de l’Eurocrature.

Sans retour en arrière possible.

C’est le même discours que celui de Macronescu, repris tel un mantra par sa perruche Valérie. «Pour que l’Europe ne meure pas. »

 

Ils veulent sauver le monde du réchauffement et l’Europe de l’extrême drouâte

« Afin de bâtir une Europe puissante (dit-elle aussi !) et intégrée ».

Comprendre fédérée.

Cocasse de la part d’un pays qui ne parvient plus à intégrer ses immigrés…

Et avec ça, des « plans Europe » en veux-tu en voilà, tous plus illusoires les uns que les autres.

Semblables à tous ceux qui, depuis cinquante ans, nous ont promis la paix, la croissance économique, le plein emploi, l’amélioration du logement et du pouvoir d’achat, un niveau de vie supérieur…

 

Bref d’ineffables promesses de bonheur à condition de voter et revoter, les yeux fermés, pour l’Eurocrature, ses hiérarques, ses oligarques et ses satrapes.

Et au cas où leurs successeurs auraient des idées différentes, ils veulent verrouiller leur emprise en retirant à la France son droit de veto au Conseil européen.

 

En politique étrangère, tous les deux ont l’intention de continuer à raquer encore plus pour engraisser les corrompus de Kiev et les assassins du Hamas.

Facile d’être généreux avec l’argent piqué dans la poche des autres.

« Ce n’est pas un problème qu’il y ait des points de convergence » avec la liste Hayer, se défend Glucksmann qui surenchérit comme un cheveu sur la soupe : « La puissance européenne sera écologique ou ne sera pas».

Des copiés-collés des propos de Macron qui disait entre les deux tours de 2022 « mon quinquennat sera écologique ou ne sera pas ».

On sait le militant écolo de base assez neuneu, mais là, c’est peut-être pousser le bouchon un peu loin.

La plus lucide de la bande des quatre est Manon Aubry lorsqu’elle raille : « Le nouveau PS est différent de l’ancien (…)

Avant, ils attendaient d’arriver au pouvoir pour renier leur programme.

Maintenant ils n’attendent même pas d’être au pouvoir pour s’asseoir dessus »

Par Christian Navis

https://fascismedefrance.blogspot.com/

 

 

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Les élections européennes vont officialiser l’après Macron

Les élections européennes vont officialiser l’après Macron

par |

24 mai 2024 |

Europe, Politique

Les élections européennes vont officialiser l’après Macron
 

L’échéance des élections européenne annonce l’entrée dans l’après Macron et, plus encore, dans l’après macronisme.

La fin de la séquence Macron, en effet, ne se résume pas à une question constitutionnelle de non renouvellement de son mandat, le schéma politique sur lequel le macronisme repose, celui de la convergence des centres, a également atteint ses limites.

Le centre élargi, composé du centre « traditionnel » augmenté des tendances les plus modérées du PS et de LR, ne dispose plus aujourd’hui, contrairement au schéma de 2017, d’une force de mobilisation nécessaire pour constituer un bloc capable de stabiliser durablement une majorité.

La Macronie est enkystée dans cette construction instable marquée par les tensions qui travaillent son pôle droit et son pôle gauche.

Une élection qui se joue à droite

À droite, la montée en puissance du RN place d’emblée l’ensemble des composantes de la droite nationale autour des 40% du corps électoral.

Cette avancée, inexorablement portée par les questions identitaires et sécuritaires dans l’ensemble du pays, « droitise » mécaniquement le débat politique.

Elle contraint la macronie à des postures de droite qui l’éloignent de son flanc gauche.

L’héritage de Macron doit se capter par la droite. Les deux jeunes loups de la Macronie, Attal et Darmanin, l’ont bien compris, et tentent d’accompagner la vague des attentes sécuritaires pour se tailler une stature présidentielle.

Quelques banalités énoncées sur le retour de l’autorité et le respect de la laïcité à l’école, ou quelques coups de menton sur l’ordre républicain dans l’espace public, font grimper la cote des deux ministres qui lorgnent sur la ligne d’horizon de 2027.

La droite LR, à son habitude, se montre incapable de se hisser au niveau des enjeux historiques contemporains et se contente de gérer son inévitable déclin.

Son tropisme centriste la paralyse, tandis qu’une partie des députés républicains (une vingtaine, dit-on) aurait conclu un accord avec le RN pour basculer de son côté, en cas de scénario de dissolution ! Affaire à suivre…

 

Glucksmann héritier par défaut de Macron

Ce qui veut dire, à contrario, que la ligne « centro-juppeiste » d’un Edouard Philippe, qui prétend reprendre le schéma d’une vaste alliance des « centres », de LR à l’ensemble de la gauche hors LFI, évolue à contre-courant des réalités de la sociologie politique.

L’électorat qui se reconnait traditionnellement dans la droite attend un discours de fermeté plus radicale et l’électorat de gauche se recompose autour d’une base sociale-démocrate revigorée par le délitement annoncé de la Nupes.

Cette gauche, qui avait largement rejoint la Macronie en 2017 et 2022, se retrouve « naturellement » dans le profil social-libéral d’un Raphaël Glucksmann, qui s’impose, de fait, comme l’héritier le plus légitime de Macron.

Mais un héritier qui s’appuie sur un flanc gauche qui limite sa capacité d’expansion à droite, et dont l’ancrage à gauche est désormais fracturé par la question du conflit israëlo-palestinien.

Il n’y a définitivement plus d’alliances possibles des gauches tant la cassure est profonde entre la gauche pro-israélienne et celle qui soutient le camp palestinien.

Réduite à quelques 30% de l’électorat national, la gauche, en tant que force politique, même portée par un Glucksmann recentré, n’a plus les moyens d’être un collectif capable d’arriver au pouvoir à l’issue d’un deuxième tour présidentiel.

La percée de Glucksmann ne doit pas faire illusion, elle n’annonce pas un retour de la gauche, les voix se redistribuent seulement au sein du même ensemble élargi.

Le PS nouveau récupère des voix socialistes qui avaient rejoints la Macronie et des voix déçues de la Nupes.

 

Les nouvelles fractures

L’élection de 2027 va se jouer à droite, et, jusqu’alors, aucune personnalité politique, issue de la droite ou de la gauche, n’apparait capable d’occuper, face au RN, un espace politique qui permette, à la fois, d’incarner une réponse au besoin sécuritaire et identitaire du pays tout en pouvant récupérer un électorat de gauche, hors LFI et gauche radicale qui comprend une part significative des électeurs écolos.

Macron n’a pas d’héritier naturel et la dynamique de convergence des centres qui a porté sa conquête du pouvoir, si elle n’a pas totalement disparue, a perdu de sa vigueur dans une phase politique où les schémas d’opposition traditionnelle qui ont structuré la vie politique des dernières décennies n’ont plus la même portée.

La confrontation droite/gauche et la sacralisation du fameux arc républicain face à « l’extrême droite » sont désormais bousculer par des oppositions historiques plus clivantes qui fragmentent les anciennes familles idéologiques, essentiellement à gauche, et laissent deviner des surprises à venir dans le champ électoral.

Cette situation est inédite et ouvre un nouvel espace politique à la droite de conviction qu’il ne tient qu’à elle d’occuper, avec, pour commencer, l’ardente nécessité de se rassembler !

 

Par Didier Beauregard
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