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17/06/2024

EMANNUEL MACRON LE MACHIAVEL DE LA 5ème RÉPUBLIQUE !

Comment Machiavel pourrait entuber tout le monde

Ceci n’a rien d’un article de fond, mais une simple réflexion.

Évidemment, vous allez me dire que je suis un abominable complotiste.

Admettons. Mais je vous pose deux questions :

– Pensez-vous vraiment que Macron va se laisser humilier une deuxième fois après une nouvelle victoire du RN aux élections législatives, en acceptant une cohabitation ?

– Ne trouvez-vous pas bizarre que Hollande, ancien président de la République, décide soudain de briguer un siège de député en Corrèze, le nombril du monde comme chacun sait, en clamant que la France est en danger ?

Il a été investi le jour même de sa candidature par le Front populaire bis. Ce retour en politique par la petite porte est curieux.

On sait que la majorité sortante n’a aucune chance de rafler la mise le 7 juillet. Tout va donc se jouer entre le RN, crédité de 35 % et le Front Populaire donné à 25 ou 28 %.

Ce que Macron n’accepte pas.

 

Il a déclaré récemment :

“Ce ne sont jamais les formations politiques qui dictent  le choix du président de la République”

On l’a vu avec Jean Castex et Élisabeth Borne qui n’appartenaient pas à la majorité quand Macron les a placés à Matignon.

En effet, ce dernier n’est nullement obligé de choisir comme Premier ministre le leader du parti arrivé en tête.

Quel que soit le gagnant, RN ou Front de gauche, Machiavel peut très bien désigner Hollande comme Premier ministre.

Et Macron aura sauvé son mandat en plaçant un homme à lui à Matignon.

Et qui va s’y opposer ? Personne, par peur des extrêmes.

Les LR anti-Ciotti applaudiront, ainsi que toute la gauche si le RN arrive en tête.

Toute motion de censure déposée par Marine Le Pen n’aura aucune chance d’aboutir.

Chez les députés, le front anti-RN fera barrage.

Vous y voyez un viol de la démocratie ?

Franchement, c’est le cadet des soucis de Macron, qui gouverne contre le peuple depuis sept ans.

https://www.nordlittoral.fr/213005/article/2024-06-14/leg...

 

Tout cela n’est qu’un délire de complotiste ?

Possible, mais depuis l’affaire Benalla et l’escalade que mène Macron contre Poutine, sans l’aval du Parlement ou du peuple, tout le monde sait que la République et la France se résument à Macron et lui seul.

Rien ne l’arrête.

S’il est persuadé d’avoir pris la bonne décision en choisissant la dissolution, c’est qu’il va nous sortir un lapin de son chapeau pour reprendre la main et éviter une humiliante cohabitation.

Par Jacques Guillemain

 

ET AUSSI

 

Des élections législatives impossibles ?

Macron annonce la dissolution de l

La presse ne dit pas tout, très loin de là. Après les deux premiers recours contre la tenue des élections législatives, les journalistes nous ont annoncé d’autorité que l’élection aurait lieu.

Pourquoi ? Parce que les quelques contradictions avec le code électoral n’avaient pas d’importance. Le droit constitutionnel du Président est, de droit, supérieur. Circulez !

Si la chose était si simple, le Conseil constitutionnel aurait sans doute déjà donné son avis depuis mardi dernier.

Le premier mensonge tient au nombre des recours. On nous a parlé du 3e de LFI, mais pas du 4e ou du 5e et des suivants. La Gazette du Palais, toujours bien informée, annonce 8 recours supplémentaires soit au total une dizaine. Cela fait beaucoup et les sujets abordés sont complexes, techniques et mettent le Conseil constitutionnel en difficulté.

Le deuxième mensonge tient à la complexité de l’affaire des 20 jours. Sans entrer dans le détail des controverses juridiques, le délai de 20 jours pleins ne serait pas tenu pour les territoires ultramarins.

Il faudrait invoquer l’intérêt général pour que les ultramarins ne bénéficient pas du délai légal et universel au nom de l’égalité pour avaler la couleuvre. Difficile !

Le troisième mensonge tient à la faisabilité matérielle de l’élection. Les syndicats des imprimeurs et le ministère de l’Intérieur travaillent, parait-il, à vérifier sa faisabilité.

La France produit peu de papier. Elle l’achète à l’étranger, dont les pays scandinaves. Il faut les stocks, la production, puis le transport pour approvisionner les imprimeurs, puis imprimer, mettre sous pli et envoyer aux électeurs et transporter vers les bureaux de vote.

Il semblerait que le syndicat ait annoncé que la chose était impossible. Il semblerait que les discussions tiennent à la réalité des opérations. Cela expliquerait la prudence du Conseil constitutionnel.

Il ne peut se ridiculiser en congédiant les recours, puis constater que les élections sont faussées par l’absence d’envoi des enveloppes et l’indisponibilité des bulletins de vote dans des circonscriptions.

Le quatrième mensonge tient à la sincérité de la démarche présidentielle. Pourquoi dissoudre là et choisir les 20 jours, soit une précipitation bien antidémocratique puisqu’elle interdit, une fois encore, un débat serein ?

En effet, si la logistique s’avère impossible ou si la qualité des recours est réelle, le Conseil constitutionnel devra juger que le délai n’est pas tenable ni légal. Toutefois, il faudrait respecter l’injonction présidentielle.

Tenez-vous bien. Il faudrait voter un jour férié, le 14 puis le 21 juillet. Pourquoi ?

Parce que le 28 juillet est hors délai des 40 jours.

Dans une telle circonstance, l’insincérité folle du Président serait manifeste, puisqu’elle obligerait les électeurs de voter un jour férié, beaucoup étant déjà en vacances, et les délais pour faire des procurations individuelles impossible à tenir. Le vote serait confisqué !

Le cinquième mensonge tient à la volonté présidentielle.

Avons-nous face à nous un président encore responsable avec une telle situation ?

Avons-nous un malade qui est prêt à mettre en péril tout un pays qui a osé le contrarier ? Il est évident que tout cela démontre que Macron sème le chaos, indigne de sa fonction et dangereux pour le pays.

J’en retiens pour ma part quelques idées simples.

La première, que nous devons urgemment quitter définitivement un régime présidentiel qui nous fait dépendre de la volonté d’un seul homme. Au 3e millénaire, c’est inacceptable.

La deuxième, que nous devons lui infliger la plus grande sanction possible lors de ces élections.

La troisième, que tout cela démontre qu’il sera impossible de cohabiter ; il faut le contraindre à la démission ou le destituer. La dernière, que face à tant de malhonnêteté, il faudra limiter les pouvoirs du Conseil constitutionnel aussi ; car comme nous il sait, depuis mardi.

Par Pierre-Antoine Pontoizeau

 

Source et Publication : https://ripostelaique.com/

 

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