La saison des épandages de lisier arrive à sa fin, la terre est amendée et peut ainsi être fertile pour les semences.
Les habitants riverains des champs sont incommodés une journée ou deux par les odeurs mais celles-ci disparaissent rapidement avec le vent et le brassage de la terre et quiconque habite à la campagne connaît les désagréments des épandages et sait qu’il doit vivre avec.
Mais depuis quelques années de nouvelles sortes d’épandages ont été mises en place autour de Rennes : l’épandage des boues d’épuration récoltées dans les centrales de la métropole !
En gros : la m…. et l’urine des Rennais amendent les champs du pays rennais.
Cette innovation pourrait être une bonne idée à ceci près que l’odeur des déchets organiques humains est beaucoup plus forte et dérangeante que celle des animaux.
Ainsi, on relève une famille incommodée le 3 juin dernier à Saint-Sulpice la Forêt au nord de Rennes.
Celle-ci décrivant à nos confrères d’ActuRennes, “une odeur de m… épouvantable”.
Eh oui ! L’odeur des excréments humains nous est considérablement plus désagréable que celle de nos amis les bêtes.
C’est une sensation physiologique qui relève presque de nos réflexes archaïques.
Peut-être faudra-t-il, à l’avenir, réserver l’épandage des bouts de stations d’épuration à des surfaces agricoles très éloignées des habitations.
Car, au-delà des désagréments des “effluves”, les ruraux en ont un peu marre d’être la poubelle, humaine ou agricole, des villes qui rejettent régulièrement leurs indésirables de toute sorte loin des centre-villes boboïsés.
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