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07/06/2024

ÉLECTIONS EUROPÉENNES : LE CHOIX CRUCIAL POUR LES FRANÇAIS .......;

TRIBUNES LIBRES !

 

Elections européennes du 9 juin 2024.

Abstention = soumission

[L’Agora]

 

Le 9 juin, vous aurez la chance de pouvoir changer la politique de l’Union européenne.

 

Si vous voulez mettre fin :

– à la perte de souveraineté de notre pays,

– à la dérive fédéraliste de la Commission actuelle,

– à la soumission aux intérêts américains,

– à l’ouverture sans limite de nos frontières que ce soit pour l’immigration de peuplement, les produits agricoles ou industriels qui concurrencent de façon déloyale nos paysans et nos entrepreneurs, la finance mondiale,

– aux réglementations prétendument écologistes du GREEN DEAL,

– aux dérives sociétales pour satisfaire les minorités ” WOKE “,

– à l’effacement de notre culture et de notre identité européennes traditionnelles,

– à la complaisance avec les mouvements islamistes,

Allez voter ce 9 Juin et Madame Von der Leyen devra chercher un autre travail.

 

Tous ceux qui s’abstiennent se soumettent à la loi de leurs adversaires.

Ils perdent tout droit à se plaindre des dispositions que ces derniers leur imposeront.

Bien sûr le vote ne suffit pas pour tout changer mais c’est une étape incontournable dans le système démocratique.

Ensuite, il faudra s’engager au quotidien pour concrétiser le changement.

Par Louis Cruau

 

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression.

Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

 

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

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ET AUSSI


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Elections européennes.

Un choix crucial pour les nations européennes dimanche 9 juin 2024

[L’Agora]

 

Dans quelques jours, les peuples de l’Union Européenne vont aller voter. Jusqu’à présent, ces élections « routinières » ne faisaient guère vibrer les foules et les taux de participation restaient modestes.

La guerre qui oppose en apparence la Russie à l’Ukraine n’est qu’un masque étroit qui se craquèle de plus en plus, laissant apparaître la réalité d’une confrontation entre la Russie et l’OTAN.

Mais l’observateur avisé en élargira l’horizon à celui d’un conflit beaucoup plus universel puisque mettant en opposition deux visions d’un monde futur, celle d’un monde monopolaire sous domination occidentale ou celle d’un monde multipolaire qui conserverait les souverainetés nationales.

Cette guerre en Ukraine était à l’état latent depuis la fin de l’URSS et Zbignew Brzezinski l’avait pressenti, sinon entrevu, dans « le grand échiquier » publié en 1997. Il avait décrit l’Ukraine comme le bélier qui permettrait aux États-Unis de fracturer la Russie, dont le redressement était largement amorcé, afin de rester seuls en lice pour dominer le monde.

Entièrement accaparés, voire hypnotisés par la Russie, les stratèges américains ont préféré ignorer l’évolution d’un monde qui, à leurs yeux, ne comptait pas.

Pire encore, ils avaient comme seule boussole la vision de John MacKinder, sorte de leg intellectuel transmis par la diplomatie (et la finance) britanniques.

On peut résumer la pensée de Mac Kinder en deux points : les puissances maritimes doivent dominer le monde et les continents ne doivent en aucun cas avoir des infrastructures terrestres qui dériveraient les marchandises de l’acheminement maritime.

Parmi les continents, il en est un qui est particulièrement visé : l’Europe.

Les Britanniques ont toujours redouté un rapprochement entre les pays de l’Europe de l’Ouest et ceux de l’Europe de l’Est et toujours fait en sorte depuis le XIXème siècle, notamment au moyen de guerres successives, que les pays européens soient toujours en guerre.

A la fin de la seconde guerre mondiale, la guerre froide a pris le relais en se matérialisant par un infranchissable « rideau de fer » et après la fin de l’URSS, c’est l’OTAN qui, en s’étendant progressivement vers l’Est,  a empêché toute tentative de rapprochement, notamment entre l’Allemagne et la Russie.

 

Etait-ce dans l’intérêt de l’Union Européenne ?

Dès son retour aux affaires en 1958, De Gaulle, qui était très sincèrement européen, s’est opposé à la vassalisation de l’Europe par les Etats-Unis, car il avait parfaitement compris que le projet américain pour l’Europe était dans l’intérêt exclusif de ces derniers.

Persuadé, à juste titre, qu’ils ne poursuivaient qu’un seul objectif qui était de faire de l’Union Europe un espace sans frontières intérieures ou extérieures, faisant disparaître les États-nations et fusionnant les peuples dans une sorte de mélange où les cultures et les identités se trouveraient submergées, leur faisant perdre toute référence nationale.

Il s’opposa donc à toute intégration européenne sachant qu’elle était dictée par le seul intérêt américain.

Toutes les tentatives faites pour tenter de convaincre les Allemands que l’Europe devait se construire et assurer par elle-même les secteurs « régaliens » comme sa défense et son indépendance énergétique ainsi que ses ressources industrielles se sont heurtées à un refus sans appel de la part des Allemands, qui avaient apparemment plus confiance dans les Américains que dans les Français.

C’est une des raisons majeures pour lesquelles l’Union Européenne se trouve aujourd’hui prise dans un piège diabolique dont elle risque de ne jamais sortir.

Cette emprise américaine s’est trouvée relayée par un grand nombre de dirigeants européens et n’a fait que croître et embellir parce que ces dirigeants n’ont pas vu (ou pas voulu voir) le danger que cette perte totale d’autonomie allait impliquer. Nikola Mircovic, dans son livre « l’Amérique-Empire » écrit « Plutôt que de coloniser les pays, les Américains ont préféré coloniser leurs élites »

Le postulat d’une Amérique dominante, sinon pour l’éternité, du moins pour les décennies à venir, s’est imposé et, avec lui, la notion d’intérêt supérieur des nations et des États a tout simplement disparu en laissant la place à la fausse sécurité de la servitude.

Encore faudrait-il préciser que le peuple américain n’a pas grand-chose à voir avec tout cela. En réalité, seule une petite élite financiaro-mondialiste qui, au fil du temps, a elle-même colonisé les États-Unis, a su imposer sa vision d’un monde global sous sa domination.

C’est ce que Donald Trump appelle le « Deep State » auquel il a déclaré une guerre qui s’annonce sans merci s’il était réélu.

C’est cette même dépendance à nos « alliés américains » qui risque de nous précipiter dans un conflit auquel nous sommes totalement étranger et qui risque de se transformer en affrontement nucléaire entre la Russie et l’Europe, ce qui serait paradoxal…

 

Une stratégie géopolitique dans la lignée de celle des Anglais

C’est cette emprise qui a également empêché toute tentative de mettre en place une « Europe des Patries » qui se serait logiquement étendue de « l’Atlantique à l’Oural », permettant de combiner le dynamisme industriel de l’Europe de l’Ouest aux immenses ressources naturelles de la Russie.

La politique américaine de l’isolement entre l’Est et l’Ouest de l’Europe devait se compléter par une stratégie d’isolement entre la Russie et la Chine, mais celle-ci a échoué.

Au lieu de cela, la Russie est train de se tourner vers l’Asie et de constituer ce qui est vraisemblablement le socle d’une nouvelle géopolitique qui regroupera autour d’elle les trois-quarts de la population mondiale.

 

Les élections de 2024, un choix crucial pour le peuple français.

Logiquement, le rejet du référendum de 2005 portant sur le projet de traité constitutionnel aurait dû mettre un terme au projet fédéraliste au profit d’une Europe garante des souverainetés nationales.

Mais il n’en fût rien et sous le mandat du président Sarkozy, grâce a un aménagement discutable de la Constitution, un traité reprenant mot pour mot le texte rejeté a été adopté par les parlementaires français en 2009, sous forme d’un traité européen.

Ces élections de 2024 peuvent permettre au peuple français de renouveler son hostilité à la création d’un Etat fédéral européen qui ruinerait la souveraineté des peuples et des nations qui constituent l’Union Européenne.

Les euro-fédéralistes ont toujours avancé sous un « faux-nez » qui masquait leurs intentions réelles.

Le moment est venu de leur dire « non » tout comme les Français l’ont fait en 2005.

Et peu importe le choix de telle ou telle liste, dès lors qu’elle s’inscrit dans le maintien de la souveraineté de la nation.

Pour tromper les électeurs, on parle du « souverainisme européen », mais ce n’est qu’un écran de fumée qui n’a aucune réalité.

Il n’y a pas de peuple européen ni de nation européenne et il n’y en a pas besoin pour construire une Europe des nations et des patries qui œuvreraient ensembles en coopérant mutuellement.

C’est ce type de coopération, souhaitée par De Gaulle, au niveau des entreprises et non des Etats, qui a permis de réaliser l’Airbus.

 

L’Europe fédérale n’est qu’un leurre destiné à inventer un nouveau type de territoire qui deviendrait l’appartement-témoin de la future mondialisation monopolaire.

La majorité des peuples de la Terre semblent lui préférer la perspective d’un monde « multipolaire » et c’est cette nouvelle architecture qui a toutes les chances de l’emporter.

Opter aujourd’hui pour un fédéralisme européen reviendrait à nous mettre sur une « voie de garage » en faisant disparaître nos nations avec tout ce que cela implique.

 

L’analyse du scrutin devra avant tout s’interpréter comme un nouveau référendum pour ou contre le fédéralisme européen.

 

Par Jean Goychman

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction.

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