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29/05/2024

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA ! 1 ET 2 !!!!

mardi, 28 mai 2024

 

De #metoo à #balanceleshypocrites ?

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La chronique de Philippe Randa    ( 1 )

Voilà plusieurs mois que les révélations de l’actrice Judith Godrèche sur les « abus » qu’elle aurait subis, mineure, de la part des cinéastes Jacques Doillon et Benoit Jacquot, n’en finissent pas d’être rappelés, encore et encore… et comme on s’y attendait, jusqu’au récent festival de Cannes.

Réponse du berger à la bergère, Jacques Doillon, indigné par les accusations, a déposé plainte pour diffamation, tandis que Benoit Jacquot, aujourd’hui âgé de 77 ans, a reconnu avoir « vécu une histoire d’amour consentie (niant) toute violence physique et psychologique », expliquant : « Elle a déboulé de façon incroyable dans ma vie, m’a sorti de ma déprime en me demandant de réaliser un film qui la ferait connaître.

Je lui dois beaucoup et ça me chagrine qu’elle ne reconnaisse pas qu’elle me doit beaucoup, elle aussi. »

À 15 ans, dixit la loi, et « s’il est d’accord, un(e) adolescent(e) peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sauf si ce dernier est l’un de ses ascendant(e)s (parent, grand parent…) ou s’il est amené a s’occuper de lui/elle (beau parent, professeur, moniteur sportif, animateur…) » ; Judith Godrèche en avait alors 14 !

Donc acte !

Elle a donc finalement, quelques décennies plus tard, décidé de porter plainte contre Benoit Jacquot qui affichait alors un quart de siècle de plus qu’elle au compteur… et qui lui a certes donné le rôle espéré, mais si la Dame étale désormais sa vie privée jusque dans les tribunaux, via les médias, qui oserait faire de même des avantages professionnels dont elle aurait ainsi profité à l’époque ?

Gare à ceux qui ne communie pas dans l’obligatoire indignation de son « martyr » ! #metoo veille, #metoo bêle, #metoo épure…

Oui, mais… mais il y a tout de même un aspect qui n’est guère soulevée et c’est un autre Benoît, l’acteur Benoît Magimel, qui n’a pas hésité à appuyer là où ça interroge tout de même : « Comment est-ce possible que la famille de Judith Godrèche, une adolescente de 14 ans, l’ait laissée vivre dans cette relation ?

Qui plus est, interdite par la loi ? (…)

C’était leur responsabilité de protéger cette enfant » (déclarations au magazine Marie Claire).

Élémentaire, mon cher Benoit-Watson… et pourtant, personne ne semble très pressé de pointer les responsabilités familiales.

Étonnant, à notre époque où le Premier ministre Gabriel Attal a fustigé il a peu les « parents défaillants », soulignant la « responsabilité » de la famille dans l’éducation des jeunes.

Et avant lui, en décembre 2023, Aurore Bergé alors ministre des Familles, avait également parlé des « parents défaillants » et il n’est jusqu’au Garde des Sceaux, le toujours très jovial Éric Dupond-Moretti, qui a pointé « la désinvolture » et « parfois même la complicité » d’adultes face aux comportements de leur progéniture.

Après #metoo, va-t-on voir bientôt #papamaman.itoo ou encore #balancetesvieux ?

À moins qu’un jour, faisons un rêve, ce soit #balanceleshypocrites… et ça en fera du monde, du beau monde !

Assurément !

 

 Source et  Publié dans La chronique de Philippe Randa |
 
 
 
ET AUSSI
 

La folie #MeToo

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Si l’on avait tout lieu de voir d’un bon œil l’émergence du mouvement #MeToo, force est de constater qu’il prend des dimensions qui dépassent son logique objet d’être.

Il suffit pour un homme d’être accusé non seulement de viol mais d’harcèlements divers et variés pour voir s’effondrer d’un coup une carrière.

Sans même passer par la case justice et quand bien même cette dernière aurait dédouané l’accusé.

L’enfer c’est les autres, disait Sartre.

Dans son édito au Journal du dimanche, Pascal Praud, nous dit avec raison ce qu’il en pense.

On partage.

Lire la suite ICI

 

Source : Journal du dimanche 26/5/2024

 

http://synthesenationale.hautetfort.com
 
 
ET AUSSI

Quand la woke-écologie traque ses « brebis galeuses »

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La chronique de Philippe Randa   ( 2 )

On savait depuis longtemps, en tout cas depuis Pierre Victurnien Vergniaud, avocat, homme de loi et homme politique (1753-1793), que « la révolution est comme Saturne : elle dévore ses propres enfants »…

Les exemples dans l’histoire de l’Humanité sont légion et puisque la Nouvelle Calédonie défraie la chronique ces temps-ci, rappelons seulement pour mémoire l’assassinat du leader Kanak Jean-Marie Tjibaou le 4 mai 1989 à Ouvéa par par un autre indépendantiste kanak, Djubellu Wéa qui le trouvait trop modéré…

Jean-Marie Le Pen, président du Front national à cette époque, avait alors déclaré en guise d’oraison funèbre qu’« un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure. »

Certes, dans la communauté des ultra-écologistes, du moins auto-proclamés comme tel, on n’en est pas à s’assassiner.

Du moins physiquement.  Du moins pas encore.

Seulement à s’indigner et à exclure de leurs rangs les « brebis galeuses » qui s’y seraient infiltrés…

L’affaire qui a défrayé la chronique chez les Philippulus de notre planète a eu lieu en Écosse, au sein du Scottish Green Party (écologistes)…

Des membres en ont été exclus pour avoir signé une déclaration disant que « le sexe est une réalité biologique »… ce qui aurait fragilisé, sinon rendu « moins sûr » leur parti « pour les membres transgenres et non binaires. »

Leur déclaration n’était pourtant guère agressive, insultante et encore moins menaçante ; qu’on en juge : « La déclaration des Verts écossais sur les droits des femmes fondés sur le sexe, adressée à la direction du parti et signée par plus de 40 personnes ayant des liens avec le parti, stipule que le sexe ne doit pas être confondu avec le genre et que les femmes et les jeunes filles doivent avoir le droit de conserver des espaces réservés aux femmes, tels que des vestiaires. »

Ni une, ni deux, le comité de conduite et de plaintes (CCC) a prononcé leur exclusion ; la plupart des signataires était néanmoins des militants de longue date au sein du Scottish Green Party.

Rien n’y a fait : à défaut de naître woke, on le devient ou on dégage.

 

On connaissait également depuis Louis Antoine de Saint-Just la terrible sentence « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » ; on découvre donc aujourd’hui sa mise à jour 2024 : « Pas de liberté pour les réfractaires au wokisme. »

Lire EuroLibertés cliquez là

 

23:13 Publié dans La chronique de Philippe Randa

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