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28/05/2024

VERS LA DESTRUCTION DES EUROPÉENS D' europe !

La destruction des Européens d’Europe (Renaud Camus).

L’application de la manipulation, la construction européenne.

Ci-dessous la première partie de l’analyse (en quatre parties) du dernier livre de Renaud Camus, la Destruction des Européens d’Europe, analyse signée Matisse Royer pour Breizh-info.com

(voir ici la partie 1 et la partie 2)

 

 

La logique camusienne, développée précédemment, met en lumière la nécessité du renversement de l’antiracisme ainsi que la constatation du Grand Remplacement, par opposition à la théorisation.

Cette approche critique s’oppose à la logique du bloc génocidaire, symbolisé par l’expression “plus jamais ça”, comme discuté dans la première partie.

Dans cette partie, Camus montre le lien entre l’idéologie du « plus jamais ça » et l’émergence de la davocratie par la construction européenne.

En effet, les fondements idéologiques conduisent à la destruction des Européens d’Europe, à l’image d’un des pères de l’Europe ne se cachant pas de vouloir une Europe métissée.

Renaud Camus met en lumière le rôle central de la Fondation Ford, établie en 1937 sous la houlette d’Henri Ford, conférant ainsi une dimension mondiale à l’entreprise.

Dès ses débuts, Ford fait appel aux compétences d’Horace Rowan Gaither, avocat et investisseur spécialisé dans les processus décisionnels, ardent défenseur des sciences sociales.

Ce fervent adepte d’une approche taylorienne aspire à former une nouvelle génération de cadres selon une approche scientifique reposant sur des méthodes quantitatives et des théories de la décision, évoquant ainsi le travail novateur d’Edwards Bernays.

 

La Fondation Ford et son rôle dans la construction européenne

Cette fondation Ford s’intéresse beaucoup à la construction européenne, comme le démontre son soutien financier massif à l’American Committee on United Europe (ACUE). L’ACUE finance aussi le Mouvement Européen International, fondé en 1948, et dont les travaux ont permis de créer le Conseil de l’Europe.

La majorité des membres de l’ACUE appartenaient à la CIA, ses deux fondateurs, ont été successivement les directeurs de la CIA, William J. Donovan et Allen Dulles. L’ACUE a trois membres européens : Winston Churchill, Joseph Rettinger et Coudenhove-Kalergi.

Ces structures visaient à promouvoir à la fois un mouvement pro-européen et pro-américain.

Les personnes gravitant autour de ces cercles ont aussi permis l’avènement du cercle Bildeberg.

Il s’agit d’un rassemblement annuel et informel entre des membres de gouvernements, diplomates, économistes, scientifiques, journalistes.

C’est un forum d’échange sur les principaux sujets d’actualité, il préfigure le Forum de Davos.

Le débat autour du “plan Kalergi”

L’accusation de complotiste fait frémir même les plus virulents antiremplacistes les empêchant de trop insister sur l’existence d’un « plan Kalergi » destiné à assurer au continent européen un radical changement de population, un Grand Remplacement avant la lettre.

D’ailleurs, il ne s’agit pas d’un plan. Lorsque Kalergi publie ses ouvrages, il ne dispose d’aucun pouvoir pour imposer ses vues.

Néanmoins, il va tâcher d’exposer ses volontés politiques à travers ses essais, mais aussi de les diffuser par ses conférences dans les divers mouvements européistes d’entre-deux-guerres

. Il est considéré comme l’un des pères fondateurs de l’Europe.

L’un de ses plus grands livres, Praktischer Idealismus est un essai exposant clairement ses idées :

« L’humain du lointain futur sera un métis, les races et les castes d’aujourd’hui seront victimes du dépassement toujours plus grand de l’espace, du temps et des préjugés.

La race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités. »

«  De l’européenne humanité de quantité, qui ne croit qu’aux chiffres et qu’à la masse, se distinguent deux races de qualité, la noblesse de sang et le judaïsme.

Séparées l’une de l’autre, chacune demeure fixement rivée à sa croyance, en sa plus haute mission, en son meilleur sang, en une différence de rang humaine.

Dans ces deux races avancées hétérogènes réside le noyau de la noblesse européenne du futur : dans la noblesse de sang féodale, si tentée qu’elle ne se laisse pas corrompre par la cour, dans la noblesse cérébrale juive, si tentée qu’elle ne se laisse pas corrompre par le capital ».

« C’est ici que grandit au rang de symbole la communauté entre Lénine, l’homme de la petite noblesse rurale, et Trotsky, le lettré juif : ici se réconcilie l’opposition entre le caractère et l’esprit, le junker et le lettré, les humains rustiques et les humains urbains, les païens et les chrétiens, en une synthèse créatrice de l’aristocratie révolutionnaire » Praktischer Idealismus, Paneuropa Verlag, Vienne, Leipzig, 1925. P55

Il est troublant de constater que très tôt dans l’histoire de la construction de l’Union européenne, elle est associée à l’origine à un désir, un fantasme d’un changement de peuple.

Cela révèle une trame complexe où les idéaux européens semblent manipulés dans un dessein plus vaste.

Cette manipulation des convictions se poursuit à travers les cercles de pouvoir influents, comme celui de Klaus Schwab, professeur de management industriel, membre du comité directeur de Bildeberg, qui fonda le World Economic Forum, sous le patronage de la Commission Européenne, réunissant à Davos les 444 dirigeants d’entreprises européens.

 

L’influence des cercles de pouvoir sur l’Union européenne

De cette manière, pour Renaud Camus, les USA représente un adversaire.

L’Union européenne politique a été créée sous leur égide, suffisamment libre pour ne pas avoir l’impression d’être enchainée.

Camus poursuit par une critique de Jean Monnet, père de l’Europe et “qui repose assez abusivement au Panthéon ».

C’est un « homme des Etats-unis » représentant la petite bourgeoisie et ainsi ce Petit remplacement, un homme méprisant la culture, glorifiant la finance et les livres de comptes.

Camus reproche à ces gens d’avoir préféré l’industrie, la banque, le commerce. L’Europe s’est donc réduite à ce marché commun étriqué sortant ainsi de l’histoire.

Davos, référence davocratique.

Renaud Camus date l’avènement de la Davocratie dans les années 70, qu’il caractérise par « gouvernement de remplacement par le remplacement pour le remplacement. 

» Pour l’auteur, le Grand Remplacement n’est qu’un des effets de ces révolutions conceptuelles et techniques qui transforment « la nature et des peuples et l’âme des êtres ».

Davos, successeur de Bilderberg, est le porteur de ces révolutions conceptuelles. Davos, forum européen d’américanisation, aura tôt fait de devenir un forum mondial de gestion du parc humain

. De plus, pour l’auteur, la colonisation dont sont victimes les Européens est singulière en ceci qu’elle est triangulaire : « Le colonisateur n’est pas le colon, l’occupateur n’est pas l’occupant, le remplaciste n’est pas le remplaçant ».

En effet, il y a d’un côté la Davocratie avec les BigTech, les BigStates, la Machination et de l’autre côté l’islamisme, l’Afrique, les migrants.

 

Conclusion de cette partie :

Cette exploration des fondements de la Davocratie, initiée par Renaud Camus, met en lumière les mécanismes complexes qui ont façonné la construction européenne.

À travers l’examen des acteurs clés tels que la Fondation Ford, la figure controversée de Kalergi, ou encore les cercles de pouvoir influents comme Davos, nous sommes confrontés à une réalité où les idéaux européens semblent manipulés dans un dessein plus vaste.

Cette manipulation des convictions, amplifiée par des figures emblématiques et des organisations aux intérêts multiples, nous amène à réfléchir sur la nature même de l’Union européenne et sur les forces qui la guident.

En définitive, cette analyse nous invite à questionner les dynamiques de pouvoir à l’œuvre dans la construction et la gestion de notre société, soulignant ainsi l’importance de rester critiques et vigilants face aux évolutions politiques et sociales.

Par Matisse Royer

Crédit photo : DR

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