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28/05/2024

IMMIGRATION : DANS TOUTE L' EUROPE S' EXPRIME UN RAS LE BOL..........

Allemagne : Ausländer raus, une chanson interdite, sera-t-elle le tube de l’été ?

 
Capture d’écran © AWN TV
Capture d’écran © AWN TV

« Skandal », « Nazi-Skandal », même, selon Bild !

En Allemagne, des jeunes se sont filmés chantant « Ausländer raus, Deutschland den Deutschen…

 » Soit « Les étrangers dehors, l’Allemagne aux Allemands.

» Les plus hautes instances politiques et morales condamnent.

Problème : le chant est repris en chœur à travers tout le pays.

 

Tout part de Kampen, sur l’île de Sylt, le week-end de la Pentecôte. Nous sommes dans la mer du Nord, à hauteur du Danemark.

Le Pony, bar branché, accueille une jeunesse friquée : enfants de stars, d’artistes, selon Bild, qui précise que l’entrée était, ce jour-là, à 150 euros - boissons non comprises.

On danse sur un tube de Gigi d’Agostino, L’Amour toujours.

Soudain, voilà que nos gosses de riches changent les paroles pour une version plus xénophobe mais tout aussi dansante, si l’on en juge par leurs trémoussements : « Ausländer raus! Deutschland den Deutschen! »

Le 24 mai, le chancelier lui-même, Olaf Scholz, réagit : « De tels slogans sont dégoûtants. Ils ne sont pas acceptables. 

» Mais le même jour, au festival Erlanger Bergkirchweih (Bavière), rebelote : L’Amour toujours est repris avec ces paroles « dégoûtantes », et idem le lendemain, lors de la Beach Party de Cunersdorf (Saxe).

Depuis, sur le réseau X outre-Rhin, le hashtag #sylt est premier. #AusländerRaus marche pas mal, lui aussi.

On signale, çà et là, des reprises, y compris par des enfants sur le chemin de l’école.

Pas forcément besoin des paroles : comme dans ce métro, l'air suffit, le message est transmis :

 

Le Pony et les organisateurs de Beach Party ont publié des messages réprobateurs.

Des plaintes ont été déposées.

Car (circonstances aggravantes) on verrait sur des vidéos des saluts hitlériens.

Objectivement, ces bras tendus restent hypothétiques.

Un salut nazi au milieu d’une danse de salon est difficile à nier, mais dans une masse de jeunes gesticulant, il suffit d’un opportun arrêt sur image pour obtenir un geste douteux.

Il en va en Allemagne comme en France : des jeunes (autochtones) qui chantent dans un bar ou brandissent des pancartes « violeurs étrangers, dehors » suscitent plus de réprobation que d’autres jeunes (exogènes) qui violent ou tuent des Allemandes ou égorgent des Français.

Olaf Scholz a été à peine plus sévère en condamnant les récentes manifestations appelant à un califat allemand.

Médiatiquement, le magazine Bild relaye des « jeunes » à casquettes et à accent de cité (oui, ça marche en allemand aussi) qui appellent au retour d’Hitler et au gazage des Juifs, mais ils sont floutés.

En revanche, les visages des jeunes fêtards de Sylt et de Cunersdorf sont affichés sans retenue.

 

Dans toute l'Europe, le ras-le-bol est patent

Comment expliquer ce chant xénophobe, puisque xénophobie il y a, sinon par un ras-le-bol des migrations imposées aux peuples européens, avec leur coût, leurs violences et la dénaturation de notre civilisation, tant sur le plan culturel que religieux ?

Même si l'immigration illégale a chuté de 40 % en Allemagne, selon Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignements, l’AfD est donnée à 17 % dans les intentions de vote aux européennes et il ne faut pas oublier l’autre parti anti-immigration, que les médias ne dénoncent pas car il est mené par une communiste de l’ex-RDA : le BSW, donné à 7 %.

Dans d'autres pays européens, les partis qui veulent moins d’immigration ont la cote dans les sondages des européennes : le RN est à 33 %, Fratelli d’Italia à 27 %, comme Vlaams Belang (Belgique) et FPÖ (Autriche) ; le PVV (Pays-bas) atteint 22 %.

 

Ce semblant de sursaut identitaire est à ce point insupportable aux mondialistes en place que le patron de l’Oktoberfest a annoncé que lors de prochaine fête de la bière, on ne jouera pas L’Amour toujours au motif qu’« il n'y a pas de place pour toutes les conneries de droite à l’Oktoberfest ».

Quand un système en est à interdire une chanson, c’est signe qu’il craque. Et cette ultime censure est le meilleur moyen de donner à la chanson en question une caisse de résonance inédite.

Ausländer raus pourrait bien devenir le tube de l’été, voire celui de l’automne, chope de bière à la main.

 
 
Samuel Martin
 
Par Samuel Martin
 
Journaliste      https://www.bvoltaire.fr
 
 
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