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28/05/2024

AVEZ-VOUS LU " TRANSMANIA " ? IL N' EST JAMAIS TROP TARD !

“Transmania”, une lecture de salubrité publique

C’est un livre qu’il fallait écrire, sur un sujet dont j’ai pu mesurer toute l’ampleur de visu, depuis les cas d’enfants de proches jusqu’à la manifestation de l’activisme trans dont j’ai été témoin lors de plusieurs rassemblements où ils s’incrustaient.

Ce livre est-il « transphobe » ?

Oui, dans la mesure où il apporte un regard critique et documenté sur un phénomène que je juge pour ma part très inquiétant.

Mais aux yeux de tous les intégristes, la moindre contestation de leur dogme est « phobe ».

Toutefois, plusieurs fois, les deux auteurs manifestent des marques d’empathie réelles pour les trans dont elles n’ignorent pas les souffrances réelles.

Entrons maintenant dans le vif du sujet, en mettant de côté les aventures de Robert/Catherine, cet archétype trans qui nous suit tout au long de l’essai et qui, pour autant qu’il est amusant, n’est pas, selon moi, d’une grande nécessité pour servir le propos. Idem, ce tutoiement intempestif adressé au lecteur est quelque peu infantilisant, voire pénible.

Mais passons, puisque le reste est extrêmement pertinent.

Mesdames Moutot et Stern sont des femmes, c’est-à-dire, suivant la perception trans, des êtres qui jouissent d’un « bioprivilège » qu’elles ne mériteraient pas car elles n’ont rien fait pour, ça leur est tombé tout cuit.

Les femmes afghanes sous le joug des Talibans sont donc des privilégiées et elles se plaignent, les ingrates !

 

Les deux auteurs, donc, sans être véhémentes, sont ici sans concession.

Il faut dire qu’elles ont ce tort d’étudier leur sujet sans carapace idéologique, sinon celle d’être des « fachos », comme nous le sommes tous lorsque nous n’adhérons pas à 100% au wokisme, dont les trans sont une composante essentielle.

Oui, il y a peut-être un risque à s’injecter des hormones dans le corps : « Nous sommes peut-être à la naissance d’un énorme scandale sanitaire », explique d’ailleurs l’urgentiste Patrick Pelloux, cet autre « facho » dont les copains de Charlie Hebdo sont morts sous les balles de djihadistes en 2015, pour mémoire !

Oui, encore, on peut éventuellement parler de mutilation en ce qui concerne les vaginoplasties, phalloplasties   et autres mammectomies.

Ne faudrait-il pas plutôt privilégier des aides psychologiques afin de comprendre pourquoi des jeunes gens en arrivent à rejeter à ce point leur corps d’origine naturelle, rappelons-le ?

Nonobstant le réel – qu’on tord comme serpillière de nos jours ! –, les praticiens cèdent aux injonctions trans de peur d’être estampillés « transphobes ».

Pourtant, les « clients » du transgenrisme, comme l’expliquent les auteurs, souffrent pour beaucoup de troubles psychiques graves.

N’est-ce pas alors une forme d’emprise que de les convertir à ce dogme fantasmatique ?

« Un nombre conséquent de sources indiquent que les personnes trans souffrent de comorbidités psychiatriques. »

 

Arme redoutable envoyée au parents qui hésiteraient, dans l’attente que leurs enfants n’aient plus besoin de leur demander la permission de se mutiler grâce à des lois complaisantes : le chantage au suicide.

« La Punchline préférée des médecins trans affirmatifs.

 » Certaines cliniques se sont même lancées dans des expériences abjectes, dont la clinique Tavistock au Royaume-Uni, spécialisée dans la transition de genre et où l’on pratiquait « l’expérimentation médicale sur mineurs ».

Environ mille familles ont depuis porté plainte contre cet établissement pour avoir été trompées par les praticiens qui y sévissaient.

Hélas, fort du militantisme trans, les dérives arrivent en France.

Pourtant : « Les transitions restent des pansements sur des plaies béantes », confie aux auteurs une « femme » trans, Madeline.

 

Et l’Éducation nationale d’en rajouter une couche en favorisant l’entrisme trans dans les écoles, les collèges et les lycées : « Comment les enfants peuvent-ils apprendre à raisonner si on leur sert du révisionnisme scientifique à l’école ? » Une école qui « propage elle-même des élucubrations anti-réalité ».

Voici donc venue l’ère de la cancel réalité.

Cependant : « Comment se fait le développement cognitif quand on ne met pas de limites matérielles à nos fantasmes et qu’on ne nous dit pas qu’il faut apprendre à gérer nos frustrations ? »

Les adolescents étant particulièrement touchés par le transgenrisme, les auteurs avancent une idée qui tombe un peu sous le sens : « Transitionner est souvent une façon de se démarquer et d’échapper aux normes majoritaires tout en se conformant à d’autres normes perçues comme plus subversives. »

Pire : « À l’heure de la transmania, pour atteindre le summum de la popularité à l’école, il faut se dire non binaire. »

Ou quand la conviction n’est motivée que par les apparences. De là sans doute une sorte de psychose collective qui s’empare de nos jeunes, lesquels perdent alors le sens commun, « aidés » en cela par une mouvance terriblement sectaire.

Et évidemment : « La secte transmaniaque aspire les plus fragiles. »

Des êtres fragiles qui ont été des proies faciles durant les confinements où ils n’avaient plus de vie sociale qu’à travers les écrans.

Une évidence saute alors aux yeux : « Les enfants doivent rester en dehors des lubies identitaires et sexuelles des adultes. »

Puis les deux auteurs enfoncent encore plus profond le clou, soulevant un lièvre de la taille du l’Hydre de Lerne : « Il existe indéniablement un courant sous-marin pédophile en lien avec le transgenrisme », explique la fondatrice du média Reduxx, un site qui prend la défense des femmes et des enfants, donc un site… « transphobe » et « facho », faut suivre, hein ?!

 

Ah, il y a aussi ce petit détail qui m’a interpellé : « En Iran, où l’homosexualité est punie [souvent de mort ! NdA], les transitions sont encouragées.

 » Cela fait toujours un homo en moins !

Ceci expliquerait sans doute pourquoi les trans activistes manifestent aux côtés des pro-Hamas, comme j’en ai été témoin maintes fois à Paris.

Il faut dire que les trans sont comme des poissons dans l’eau dans la mouvance Ultragauchiste, et ils en adoptent tous les codes, dont celui-ci : « L’esthétique de la violence et de la défense armée fait partie de la culture trans. »

Mais comment cela a-t-il été rendu possible ?

C’est là que le travail de Dora Moutot et Marguerite Stern devient effrayant, parce qu’il lève le voile sur le cynisme ultralibéral, celui-là même qui anéantit en toute décontraction les peuples du monde entier.

Car c’est essentiellement la nébuleuse ultralibérale qui finance la propagande agressive transgenre, via des associations, des campagnes de lobbying, des menaces contre les récalcitrants universitaires, du matraquage dans les films et séries, etc.

Ce « mouvement est soutenu par la crème du capitalisme » : Soros évidemment (il est de tous les mauvais coups celui-là !), l’ex-madame Bezos (le fondateur d’Amazon), le rejeton du milliardaire Warren Buffet, les Gates et même la famille Disney.

Cerise sur le gâteau, lorsque vous faites un don à Wikipédia, il y a de fortes chances pour qu’une partie de la somme file entre les mains de la holding trans, un peu moins dans celles des chrétiens d’Orient ou des Tibétains !

Car les trans sont une manne financière, particulièrement pour Big Pharma : ce sont des milliards qui sont en jeu.

Ceci expliquerait peut-être cela…

 

Comment lutter contre les milliards de ces gens-là qui, par la voie d’une association pro-trans (GLAAD) ont annoncé la couleur : « Mener la conversation. Former le narratif médiatique. Changer la culture. »

Au cas où certains s’interrogeraient, ce n’est pas une citation d’un ministre allemand de la propagande !

Et bien sûr les trans sont anticapitalistes !

Au fait, s’interrogent encore les deux auteurs, puisque être trans n’est plus considéré comme une affection – un « délire pathologique », disait Lacan –, comment se fait-il qu’en France leur transition puisse être remboursée à 100% ?

Rebroussement auxquels s’ajoutent les financements avec les deniers publics de la propagande trans ?

 

Une telle soumission idéologique passe nécessairement par le langage.

Par exemple, exit le « lait maternel », on lui préférera désormais le « lait humain » ou le « lait des seins/du torse ».

Le vagin deviendra le « trou du devant ».

Question, si le trans est oriental, on pour dire « trou du Levant » ?!

Quant au mot « femme », c’est presque un tabou.

 

Les femmes, justement, bien loin de proposer une sororité dont ils se vantent trompeusement, les trans les agressent violemment lorsqu’elles affichent un féminisme trop radical à leur goût en ne souhaitant pas de vestiaires communs, par exemple.

Dans le jargon trans, ces femmes-là sont des TERF – Trans-exclusionary radical feminist, c’est-à-dire des femmes qui n’incluent pas les « femmes » trans dans leurs combats féministes.

La féministe Janice Raymond l’affirmait déjà à la fin des années 1970 : « Tous les transsexuels violent le corps de la femme en réduisant la véritable forme femelle à un artéfact, s’appropriant leur corps pour eux-mêmes. »

Et les auteurs d’ajouter à raison que le transgenrisme est : « Un projet misogyne qui efface les femmes. »

Puis vient une question très intéressante : « Est-ce possible que les perturbateurs endocriniens, qui causent des changements chez les animaux, aient un impact similaire sur les humains ?

L’explosion des cas de dysphorie de genre pourrait-elle être liée à une forme d’intoxication ? »

Attendons de voir ce qu’en dira la science, si elle a encore le droit de s’exprimer bien entendu.

 

Et si le transgenrisme cachait quelque chose d’encore plus sordide ? s’interrogent encore les auteurs, apportant un début de réponse –  qui leur vaudra d’être traitées de complotistes, elle s’y préparent : « Le transgenrisme est en fait la première étape d’un projet de société où l’humain se confondra avec la machine, et où la technologie et la biologie synthétique permettront de modeler à l’envi nos caractéristiques les plus fondamentales, la modification de la sexuation n’étant qu’une première étape. »

 

Ces apprenti-sorciers, qui se servent de nos enfants pour assouvir leur délire de toute-puissance, ce sont eux les monstres et pas ces pauvres gosses qu’il faut aider sans les juger, ce que, à leur manière, Dora Moutot et Marguerite Stern ont essayé de faire i

 

Nous autres, à Riposte laïque, nous tentons régulièrement d’alerter sur ce fléau qui frappe les plus vulnérables d’entre nous et dont, semble-t-il, les pouvoirs publics n’ont cure.

Les mêmes pouvoirs publics qui les envoient se faire égorger dans les marécages du vivre-ensemble, il faut dire, sans leur accorder une minute de silence comme à Nahel .

Passons…

(Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre – éditions Magnus)

 

Par  Charles Demassieux    

 

 

 ET AUSSI

Centre d’art LGBTQIA+ et égalité des droits : réponse à Pierre-Yves Bournazel

Dans son allocution, Pierre-Yves Bournazel prétend que le nationalisme et le populisme « sont en train de démolir l’idée d’égalité des droits.

 

L’argument d’égalité prôné par la communauté LGBTQIA+ est-il recevable ?

Les patriotes et nationalistes s’opposent-ils à l’égalité des personnes ?


Actuellement, en Occident, l’égalité fait l’objet d’une religiosité sécularisée.

La ferveur actuelle pour l’égalité se rattache au règne de la religion de l’humanité.

La religion de l’humanité est construite sur une croyance en un sens de l’histoire.

 

Selon cette idéologie, l’humanité cheminerait vers une ère radieuse de bonheur.

Les idées fondatrices de cette religion de l’humanité proviennent du millénarisme et de la gnose.

Après l’effacement de la religion chrétienne et de l’espérance d’une vie céleste éternelle, une religion terrestre de l’égalité prolonge les hérésies de jadis.

Dès la Révolution dite française, l’égalité prend les caractéristiques d’une religion séculière et politique en action.

Au XIXè Siècle, Auguste Comte fonde sa propre religion de l’humanité. Ses disciples, les philosophes positivistes, doivent diriger les sociétés humaines en s’appuyant sur les prolétaires.

Ferdinand Buisson, maître d’œuvre de la construction de l’école publique, instaure cette religion républicaine sous le nom de laïcité. Sa morale laïque se veut une religion civile.

Au XXe siècle, la religion de l’humanité revêt deux formes principales, le socialisme, notamment dans sa version communiste, et le droits-de-l’hommisme.


En ce début de XXIe siècle, la religion de l’humanité rend un culte aux droits de l’homme, en association avec le wokisme.

La religion séculière socialo-communiste et la religion séculière droits-de-l’hommiste-wokiste ont le même objectif : l’émancipation de l’individu par une égalité parfaite.

Les idéologues du genre et les membres de la communauté LGBTQIA s’appuient sur l’argument d’égalité et sur le rejet des discriminations. Ils déconstruisent la réalité sociale et promeuvent une plus grande égalité effective.

Dans ce milieu, les « entre-deux refusent de se ranger dans une vision binaire de la société, l’hermaphrodite ou intersexuel, entre le mâle et la femelle, le transsexuel, entre l’homme et la femme, le bisexuel, entre l’homosexuel et l’hétérosexuel, l’androgyne, entre le masculin et le féminin.

L’égalité leur permet d’exister et d’être respectés au même titre que les autres.

L’égalité est un facteur d’équilibre de la société, un facteur incontournable de l’Etat de droit. Elle permet à chacun de disposer des mêmes droits en échange des mêmes devoirs.

L’égalité, valeur républicaine, a gommé le privilège de la naissance. Elle a permis le développement et le progrès. Elle fut le levain de la France du XIXe Siècle, le levain de l’ascenseur social du XXè Siècle.

Elle porte en elle des valeurs morales, philosophiques, plus que matérielles.

L’égalité a construit une société dynamique, une société de progrès.

Dans cette société, les différences, même sociales et pécuniaires, n’étaient pas vécues comme une atteinte à l’égalité, n’étaient pas rédhibitoires et insupportables, car le brassage des classes et l’ascenseur social ne fixaient pas ou peu les lignes.

Mais l’argument moral d’égalité cache d’autres buts inavouables. Derrière la vitrine de l’égalité se cachent d’autres finalités d’essence totalitaire.


Les réformes sociétales ont pour objectif de répandre, de diffuser, de généraliser le sexualisme, c’est-à-dire la pratique sexuelle, toutes les pratiques sexuelles, à tous les âges de la vie.


Une minorité subversive et militante, emmenée par le lobby homosexuel et le mouvement LGBTQIA+ utilise l’idéologie. La confusion sexuelle influence nos sociétés actuelles.

En pratique, la reconnaissance normative de l’homosexualité promeut de nouveaux concepts et de nouveaux modèles de couples et de filiation : parentalité, homoparentalité, famille homoparentale, individus transgenres …

Sous la pression des groupes, le mariage homosexuel, le droit à l’enfant, la PMA, la GPA, sont officialisés.

L’argument de l’égalité est mis en avant pour promouvoir une sexualisation précoce des enfants, pour favoriser la banalisation de l’homosexualité.

La croisade du genre vise à déconstruire l’hétérosexualité et respire la haine. Haine de la nature. Haine de la réalité avec la négation du sexe biologique. Haine de l’autre en tant qu’hétérosexuel, et spécialement comme homme hétérosexuel.

La théorie du genre prétend donner la liberté de choisir d’être homme ou femme, indépendamment du sexe biologique. En réalité, cet hyper égalitarisme forcené est une dérive marxiste dont le but est la déconstruction de la société et de toute notion de différence entre les humains.

Le remplacement des institutions privées et familiales par l’État-mère qui s’occupe de tout et nivelle tout est une variante de l’état fasciste.

 

Ce remplacement s’impose par l’idéologie plutôt que par la force, quoique certaines interventions policières relèvent de la force. Il s’agit d’une révolution culturelle coercitive. Il s’agit d’entrer les idées dans la tête des gens, comme le conseille Gramsci.
Antonio Gramsci, écrivain et théoricien politique italien (1891-1937), déplace la cible de la critique du champ de la lutte des classes au champ de la culture et des mœurs.

Le pouvoir réel ne peut être acquis que s’il repose sur un contrôle complet des esprits et des intelligences.

C’est ce qui a été progressivement mis en œuvre au lendemain de Mai 68.

Le contrôle des esprits, la manipulation idéologique, la prise en main des consciences, deviennent des objectifs prioritaires.

Alors commence à s’imposer la pensée unique.

La pensée unique : une idéologie de substitution pour les orphelins du marxisme et de l’espérance communiste, idéologie qui est un mélange d’individualisme absolu, d’égalitarisme radical, de libéralisme économique et de libertarisme sociétal.

 

Ainsi, Gramsci élabore une doctrine dont le concept-clé est l’hégémonie, c’est-à-dire une relation de domination qui repose sur le consentement et la coercition des exploités.

L’aliénation culturelle et morale devient le centre de l’arène de la lutte sociale. Le combat marxiste se déplace dans l’arène des mœurs, de l’identité individuelle, de la façon de penser.

La culture du quotidien devient l’enjeu de la lutte progressiste pour l’émancipation humaine. Et l’émancipation humaine passe par la théorie du genre, par la sexualisation à outrance, par la LGBTisation des esprits, par le transgenrisme.


Pour Alain Finkielkraut, le genre est une « théorie et même une métaphysique » dont l’objectif est de déconstruire les fondements de notre société au nom du principe d’égalité entre hommes et femmes jusqu’à l’interchangeabilité.

Au dessein de détruire la société, se plaque le dessein de détruire l’homme. L’idéologie du genre, dont se revendique le mouvement LGBTQIA+, est une anthropologie destructrice de l’identité de l’homme.

D’après Monique Wittig, théoricienne française, (1935-2003), « Il s’agit de détruire le sexe pour accéder au statut d’homme universel ».

La doctrine du genre aboutit au déni du réel. Elle ne laisse d’autre issue qu’un constructivisme abusif au nom d’un messianisme délirant.

Cette doctrine salvatrice et libératrice mettra fin à un ordre présent considéré comme mauvais et instaurera un ordre nouveau dans la justice et le bonheur.

En définitive, l’idéologie du genre et LGBTQIA+ consacrent l’auto-émancipation de l’homme par rapport à la Création et au Créateur, d’où la haine inexpiable envers l’Eglise catholique. Et l’homme déconstruit devient un post-humain.

 

Depuis les années 1970, les renoncements nombreux ont abouti chaque fois à effacer un peu plus l’homme ancien, l’homme révolté cher à Albert Camus, au bénéfice d’un être unidimensionnel à la Marcuse.

Mais la volonté de transformer, de maîtriser la nature se termine toujours mal. Un monde privé de toute morale, de tout principe, un monde où règne liberté-anarchie, ce monde-là produit la mort.


Les apprentis sorciers ont toujours provoqué des catastrophes.

Destruction de l’hétérosexualité. Destruction de la société. Destruction de l’homme et de l’humanité.

Tel est le programme soigneusement camouflé, déguisé et maquillé du mouvement LGBTQIA. Programme appliqué au nom de l’égalité et du progrès, ou plutôt du progressisme.


Une égalité totale, absolue, sélective, subjective, intolérante, despotique. Une égalité qui sépare les bons et les mauvais. Une égalité totalitaire qui respire la mort.

En effet, l’égalité génère sa propre perversion, l’égalitarisme. L’égalitarisme annihile l’aspect devoir de l’égalité pour ne retenir que sa composante droits.

L’égalitarisme n’a qu’un caractère essentiellement matériel. En matière économique, il prône une redistribution égale de la richesse aux individus. Mais les privilégiés ne se sentent pas concernés.

En matière scolaire, il prône l’égalité des chances, c’est-à-dire un abaissement drastique du savoir et des connaissances et un nivellement par le bas.

En matière sociale et sociétale, il prône l’égalité totale homme-femme, l’égalité totale des identités sexuelles, en attendant l’égalité totale de toutes les pratiques sexuelles.

 

Aux origines du wokisme, on retrouve la vieille revendication d’une égalité parfaite venue du millénarisme révolutionnaire, et véhiculée par les doctrines socialistes.

Le marxisme était la référence première des principaux idéologues à l’origine du wokisme, les Jacques Derrida, Michel Foucault, Gilles Deleuze. Le wokisme est fondé sur la croyance en un « droit à l’égalité réelle philosophiquement déduit du socialisme » et recyclé dans la lutte contre les discriminations.

Le wokisme situe la revendication d’égalité entre catégories antagonistes : exploités contre exploiteurs, classe ouvrière contre classe bourgeoise, Noirs contre Blancs, ex-colonisés contre ex-colonisateurs, ex-esclavagisés contre ex-esclavagistes, musulmans contre populations occidentales, femmes contre hommes, homosexuels contre hétérosexuels, transgenres contre binaires, règne animal contre homo-sapiens, plantes, rochers et eau contre genre humain.

Le dogme de l’égalité des civilisations vient de l’anthropologie, doctrine en pointe en matière de relativisme, et qui préfère parler de cultures. Alors, tout devient culture.

Le mot culture inclut la totalité de la vie quotidienne, jusqu’aux « diverses manières de déféquer ».

Tous les groupes humains sont gratifiés d’une culture.

Et au début du XXe siècle, ces cultures sont décrétées égales, sous l’influence de l’anthropologue américain Franz Boas, fondateur du relativisme culturel.

Au nom de l’obsession d’égalité droits-de-l’hommiste, l’État offre tous les avantages aux minorités raciales, ethniques, religieuses, sexuelles, minorités sacrées victimes.

L’État instaure une police humanitaire de la pensée. Cette législation punit pénalement toute critique concernant ces minorités.

La religion des droits de l’homme, en symbiose avec le wokisme, s’acharne contre le mâle blanc hétérosexuel occidental.


Au nom de l’égalité, le législateur et le juge ont créé une infinité de droits subjectifs qui paralysent toute politique d’intérêt général et détruisent la liberté commune, au bénéfice de libertés particulières opposées au bien commun.

L’égalité réelle pour tous procède de la tyrannie socialiste.

L’idéologie socialiste totalitaire use toujours de la rhétorique de l’égalité et du bonheur des hommes.

Elle impose à la population un style de vie égalitaire en flattant les bas instincts matériels, du pain, des jeux, du sexe, de la drogue, du foot, en agréant les dérives des minorités, conduites délinquantes, comportements socialement irresponsables, pratiques sexuelles jugées immorales.

La religion de l’égalité réelle est une idéologie d’inspiration soviétique.

La tyrannie de l’égalité réelle manifeste la perversion des idéaux de l’égalité.

Et on retrouve cette religion de l’égalité réelle dans les « démocraties » occidentales.

 

Les résultats de l’égalité réelle et de l’égalitarisme sont catastrophiques. Désindustrialisation. Chômage de masse. Paupérisation des citoyens.

Saccage de l’enseignement et baisse du niveau d’instruction. Destruction des peuples blancs. Division de la société.

Accroissement des inégalités de toutes sortes.

Dictature d’une oligarchie de privilégiés.

Suppression de l’égalité des droits. Justice à deux vitesses. Perte des libertés.

Contrôle idéologique de l’État. Disparition des inutiles.


Aujourd’hui, les idéologues mondialistes vouent un culte impératif à cette passion d’égalité, impossible à satisfaire.

En réalité, l’égalité est pour l’Occident un talon d’Achille, un cheval de Troie, un danger mortel.

Monsieur Bournazel, l’argument d’égalité prôné par vous-même et par les LGBTQIA+ n’est pas recevable.

 

Ce ne sont pas les nationalistes et les populistes qui détruisent l’idée d’égalité des droits, mais vos amis mondialistes.

Par Jean Saunier

 

  Source :   https://ripostelaique.com/

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