Menaces d’attentats : pourquoi l’école ?

[Une prof en France]

Nous changeons encore de ministre.

On se repasse le maroquin entre amis et affidés, mais sur le terrain, cela ne ralentit pas la chute.

L’école s’écroule !

 


Nous publions régulièrement des livres pour réinformer face à la caste politico-médiatique hors de nos réalités quotidiennes.
Cliquez sur l’image.


 

Menaces d’attentats : pourquoi l’école ?

 

De très nombreux établissements scolaires ont été, récemment, la cible de menaces terroristes.

Ces dernières se sont révélées fantaisistes, mais elles ont trouvé un écho dans la population, dont l’inquiétude est entretenue de façon constante par les médias et les organes étatiques.

Depuis des années, les Français vivent sous la pression constante du terrorisme, sans que l’État ne semble en mesure, quel que soit le gouvernement, de juguler cette menace, qui n’a fait que s’accroître.

J’étais étudiante dans le Quartier latin lors de l’attentat du RER B, en 1996.

Je fais donc partie de la génération qui aura passé l’essentiel de sa vie dans ce climat d’insécurité.

Auparavant, les attaques terroristes étaient liées à des revendications précises. Aujourd’hui, elles participent juste d’un climat, d’une guerre latente dont personne ne dit le nom et dont les autorités font semblant d’ignorer l’existence, pensant peut-être ainsi la rejeter dans le néant, ce que l’on ne nomme pas n’accédant pas pleinement à l’existence (c’était la minute de philosophie ontologique…)