Ce n’est pas dans les torchons des médias français que nous lirons la vérité sur le conflit ukrainien.
Nos médias font de la politique et diffusent une minable propagande antirusse, très loin de l’information objective et impartiale qu’exige l’éthique du journalisme.
Écoutez plutôt Scott Ritter ou Douglas McGregor pour ne pas rester ignare.
https://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/04/ukrain...
Il suffit de voir avec quelle délectation nos médias commentent l’incendie d’un dépôt de carburant à Sébastopol, frappé par des drones ukrainiens, pour mesurer l’ampleur de la désinformation otanienne.
Beaucoup de drones ont été interceptés mais la saturation des défenses a permis d’atteindre l’objectif.
Selon les intervenants, l’Ukraine a repris l’initiative et les Russes sont fébriles à la veille de la contre-offensive de printemps.
Vraiment débile ! Attendons plutôt la réaction du Kremlin…
« Toutes les installations de stockage de pétrole à Odessa doivent être détruites.
Une décision stratégique de neutraliser Odessa en tant que base militaire de l’Ukraine doit être prise », selon la sénatrice de Crimée Olga Kovitidi.
Je ne sais pas si les Ukrainiens vont lancer leur attaque, mais il serait bien naïf de croire que les Russes restent passifs en attendant le choc.
Dépôts de matériels, de munitions, de carburants et rassemblements de troupes sont bien évidemment la cible des forces russes, qui ont la maîtrise du ciel et la suprématie en artillerie, en drones et en armements divers.
Scott Ritter nous rappelle que Poutine n’est pas en guerre contre l’Ukraine car si c’était le cas, il n’y aurait plus d’État ukrainien.
Non seulement Zelensky aurait été éliminé mais tous les ministères et centres vitaux du pays auraient été détruits en 48 heures.
Les Russes détruisent l’armée ukrainienne et selon Scott Ritter, le chiffre de 300 000 tués dans les rangs ukrainiens est tout à fait crédible.
C’est une perte colossale pour les forces vives de la nation, menaçant l’avenir démographique du pays.
Ce qui est certain, c’est que Poutine n’a ordonné qu’une mobilisation partielle de 300 000 soldats, là où les Ukrainiens en sont à une mobilisation générale, traquant les tire-au-flanc dans tout le pays.
Cette hécatombe est le résultat de l’acharnement de Biden et des faucons du Pentagone qui ont cru venir à bout de l’Ours russe en sacrifiant le peuple ukrainien. Mauvaise pioche.
Non seulement les sanctions économiques ont enrichi la Russie, mais elles ont ruiné l’Europe et affaibli le dollar. 40 nations aident Kiev en pure perte, ne faisant que prolonger l’agonie de l’armée ukrainienne et les souffrances du peuple.
Les armes livrées par l’Otan se retrouvent détruites ou en vente sur le darknet. Quant aux valises de dollars déversées sur l’Ukraine, elles font le bonheur de Zelensky, des généraux et oligarques ukrainiens, qui ont détourné 400 millions pour alimenter leurs comptes off-shore.
La guerre n’a pas que de mauvais côtés pour les mafieux qui sévissent à Kiev.
Rappelons que depuis leur indépendance en 1776, les Américains ne sont restés en paix qu’une vingtaine d’années.
Ce qui signifie qu’ils ont été en guerre durant les 92 % de leur existence !
Il n’y a pas pays plus belliqueux que l’Amérique.
Non contents d’avoir exterminé les Indiens pour voler leurs terres, ils sèment la guerre partout dans le monde pour assurer leur domination.
Ce sont ces criminels de guerre de l’histoire qu’on appelle le camp du Bien. Mais revenons à l’Ukraine.
C’est cette clique ukrainienne corrompue et nazifiée, totalement acquise à l’Otan, que Poutine veut éliminer.
Pas question de voir l’Ukraine rejoindre l’Alliance pour installer des armes nucléaires aux portes de la Russie.
Poutine ne veut pas de missiles américains à sa frontière, pas plus que Kennedy ne voulait des fusées russes à Cuba en 1962.
Les 3/4 de l’humanité soutiennent Poutine dans sa croisade anti-occidentale et sa volonté de faire émerger un monde multipolaire, signant la fin de l’arrogante domination de l’empire américain, semeur de guerres tous azimuts depuis 1945.
Il aura fallu 14 mois de combats pour que l’Occident comprenne, mais sans l’admettre ouvertement, que l’Ukraine ne gagnera jamais cette guerre et que Poutine ne lâchera pas les territoires libérés de l’oppression ukrainienne.
Car si les médias enterrent cette vérité, n’oublions pas que Kiev a mené une guerre de huit ans contre les populations russophones du Donbass, faisant 15 000 morts et se livrant à des crimes de guerre mondialement reconnus, mais aujourd’hui occultés.
Poutine ne se pose pas de question. Il ira jusqu’au bout, y compris en usant du feu nucléaire en cas de menace existentielle planant sur la Russie.
Les mises en garde de Medvedev et de Loukachenko ne sont pas des paroles en l’air.
Attention à la surenchère voulue par Zelensky qui craint pour sa peau après avoir promis la victoire à son peuple. Il rêve encore d’une guerre Otan/Russie qui lui éviterait la défaite.
Les questions, ce sont Biden et Zelensky qui se les posent.
Il faut dire que la destruction du bunker de l’Otan, tuant 300 hauts gradés otaniens et ukrainiens début mars, a calmé les ardeurs des plus teigneux à Washington. Si Poutine se fâche, pas un seul leader ukrainien ou conseiller occidental ne sera à l’abri, où qu’il se terre.
Mais les vraies questions sont les suivantes :
Comment reconnaître la défaite ukrainienne et accepter le dépeçage de l’Ukraine après avoir clamé pendant 14 mois que Kiev allait gagner ?
Comment expliquer au peuple ukrainien qu’il a sacrifié ses soldats en pure perte ?
Comment expliquer aux Européens qu’ils ont sabordé leur économie et se sont privés de l’énergie russe bon marché, pour finalement voir l’Ukraine vaincue et ruinée ?
Tous les Occidentaux ont menti et il va falloir assumer.
Au delà des discours optimistes et des promesses de matériels, l’Otan est dans l’impasse. Si Poutine a été mal renseigné par ses services qui ont sous-estimé la réaction de l’Otan, c’est Washington qui s’est lourdement trompé en vendant la peau de l’Ours russe avant de l’avoir tué.
L’heure de vérité approche, et ça ne va pas être brillant pour tous les va-t-en-guerre occidentaux, qui ont crié victoire prématurément en diabolisant Poutine, traité de boucher et de criminel de guerre, tout en mettant sous le tapis les crimes de guerre de Kiev contre les populations du Donbass.
Il est temps de négocier.
La fuite en avant alors que la guerre est perdue depuis le 24 février 2022, ne fait que prolonger l’agonie de l’Ukraine, sans remettre en cause les objectifs initiaux de Poutine : détruire l’armée ukrainienne, dénazifier le régime et bloquer toute adhésion de Kiev à l’Otan.
Tout en conservant les zones libérées du joug ukrainien, évidemment.
Pas question pour Poutine d’avoir été entraîné dans cette guerre et d’avoir perdu ses soldats sans contrepartie.
Par Jacques Guillemain https://ripostelaique.com/
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