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21/03/2023

L' EXTENSION DE LA GUERRE EN BIÉLORUSSIE ???

Publié par wikistrike.com

La Biélorussie réprime les combattants pro-ukrainiens alors que la guerre menace de s’étendre

Le gouvernement de Biélorussie met en œuvre des mesures généralisées pour réprimer la dissidence, alors que la guérilla pro-Ukraine tente de saboter les chemins de fer et d’autres moyens logistiques qui pourraient être utilisés par la Russie lors d’une future offensive depuis le nord.

Cette mesure intervient peu de temps après que les guérilleros, qui font partie d’une organisation appelée BYPOL, ont utilisé deux drones armés pour endommager un Beriev A-50 russe stationné sur la base aérienne de Machulishchy, près de Minsk.

L’avion d’alerte précoce avait été prêté à la Biélorussie pour surveiller la sécurité de sa frontière méridionale.

Selon le gouvernement de Biélorussie, l’attaque n’a pas permis de détruire l’avion au-delà de réparations mineures, mais elle a fait les gros titres des médias occidentaux.

Ce qu’ils n’ont pas rapporté, c’est que l’auteur principal de l’attentat a été appréhendé avec 20 autres complices.

La Biélorussie affirme qu’au moins l’un des guérilleros a des liens avec les services de sécurité ukrainiens, mais cette information n’est pas confirmée.

 

Le mois dernier, le président Alexandre Loukachenko a lancé un avertissement :

« Je suis prêt à me battre avec les Russes depuis le territoire de la Biélorussie dans un seul cas : si un seul soldat (ukrainien) vient sur notre territoire avec une arme pour tuer mon peuple. »

Si les attaques des BYPOL se poursuivent en Biélorussie, elles pourraient fournir à Loukachenko la justification dont il a besoin pour joindre ses forces militaires à celles de la Russie, ce qui ouvrirait la frontière nord de l’Ukraine à des attaques et porterait probablement un coup dévastateur à la position défensive du pays.

Des actes de sabotage ont déjà été utilisés pour justifier des restrictions civiles, notamment l’émission de mandats d’arrêt à l’encontre de nombreux militants et d’au moins cinq journalistes, dont deux ont été condamnés à 12 ans de prison pour divers chefs d’accusation, notamment « évasion fiscale, organisation d’activités visant à inciter à la haine raciale, ethnique, religieuse ou sociale, et appels publics par l’intermédiaire des médias et d’Internet visant à porter atteinte à la sécurité nationale de la Biélorussie ».

Le gouvernement de Biélorussie semble avoir abandonné l’optique en faveur de politiques proches de la loi martiale, ce qui suggère un plan à court terme pour rejoindre militairement la Russie ainsi que pour mener un effort anti-insurrectionnel contre le BYPOL.

Le ministre des affaires étrangères, Sergei Aleinik, a déclaré fin février que la militarisation accélérée du flanc oriental de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) représentait une menace pour la sécurité de son pays.

Loukachenko a entamé une tournée diplomatique, visitant les alliés de la Russie et de la Biélorussie dans le but de renforcer les liens.

Il a récemment été accueilli en Iran, qui a apporté un soutien économique à la Russie en dépit des lourdes sanctions imposées par l’OTAN.

La déclaration du président aux dirigeants iraniens a semblé souligner que les États-Unis étaient un ennemi commun des deux nations :

Les gouvernements occidentaux ont accusé Loukachenko de fraude électorale et de truquage des votes afin de battre son adversaire, Sviatlana Tsikhanouskaya, lors des élections de 2020.

La plupart des preuves de fraude proviennent de témoignages d’agents électoraux et, si elles sont avérées, constituent une violation flagrante de la confiance des électeurs.

Toutefois, il convient de noter que Mme Tsikhanouskaya a été adoptée par le Forum économique mondial mondialiste, ce qui suscite des soupçons quant aux intentions de sa candidature.

Elle a également annoncé des réformes pour la Biélorussie comme si elle avait le pouvoir de les mettre en œuvre, supposant peut-être qu’elle sera finalement installée comme présidente dans un avenir proche.

Si la répression de la Biélorussie est en soi une manifestation d’oppression si toutes les accusations sont fondées, elle met également en évidence l’effet domino de l’implication de l’OTAN dans la région, qui conduit à une plus grande instabilité.

Le gouvernement ukrainien a également été accusé de nombreuses violations des droits des civils, le pays appliquant agressivement la loi martiale, et ces actions douteuses sont soutenues par les impôts des États-Unis et de l’Union européenne.

Les gouvernements des États-Unis et de l’Europe refusent de reconnaître que l’Ukraine est une véritable guerre par procuration contre la Russie, mais les résultats sont clairs et les conséquences pourraient être catastrophiques.

Les pays de l’Est, y compris les BRIC, commencent à graviter les uns autour des autres, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan militaire, ce qui, pourrait-on penser, est à l’opposé de ce que souhaite l’OTAN.

Dans le même temps, le soutien de l’Ukraine aux opérations de guérilla en Biélorussie, s’il est prouvé, pourrait justifier l’extension de la guerre.

 

Source AD

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